Helenedid
Elle lavait reçu laprès-midi même.
Dabord un il méfiant posé sur le pigeon quelle nespérait pas être un oiseau de malheur.
Le sceau de cire ne laissait aucun doute sur lauteur du courrier. Elle reconnut immédiatement les deux initiales. Un A et un D entrelacés, savamment calligraphiés.
Puis lexcitation mêlée à une pointe dappréhension. Des mois et des mois quelle lattendait ce satané volatile. Et voilà maintenant quelle faisait sa mijorée et quelle nosait pas louvrir.
Du moins pas ici. Elle voulait du calme, de la solitude. Elle plia consciencieusement lenveloppe et la glissa dans son corsage, avant de prendre la direction du petit gué. Un endroit quelle affectionnait particulièrement, et où elle était sûre de ne pas être dérangée.
Une fois là-bas, elle sassit. Coup dil à droite, à gauche. Personne. Parfait !
Une grande inspiration au moment de décacheter le pli.
Des yeux avides qui parcourent les lignes manuscrites.
Un petit cri aigu qui séchappe de sa gorge sur le mot tant espéré.
Hélène se relève, garde le précieux césame à la main et sélance sur le chemin en sens inverse, direction la ville.
Elle ne pouvait pas garder cette nouvelle pour elle. Il lui fallait absolument la faire partager.
Le temps quelle regagnât la civilisation, elle faisait nuit noire. Et le vent sétait levé. Ultime réminiscence dun hiver à peine terminé.
Au détour dune ruelle, elle tomba nez à nez avec Léa, accompagnée dAlbérie.
Heyyyy ! Regarde ! Mais regarde donc !
Hélène agitait littéralement sous le nez des deux femmes le parchemin. Le vent soufflait si fort maintenant quelle faillit léchapper. Elle le retint de justesse.
Ca y est ! Ca y est !
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Dabord un il méfiant posé sur le pigeon quelle nespérait pas être un oiseau de malheur.
Le sceau de cire ne laissait aucun doute sur lauteur du courrier. Elle reconnut immédiatement les deux initiales. Un A et un D entrelacés, savamment calligraphiés.
Puis lexcitation mêlée à une pointe dappréhension. Des mois et des mois quelle lattendait ce satané volatile. Et voilà maintenant quelle faisait sa mijorée et quelle nosait pas louvrir.
Du moins pas ici. Elle voulait du calme, de la solitude. Elle plia consciencieusement lenveloppe et la glissa dans son corsage, avant de prendre la direction du petit gué. Un endroit quelle affectionnait particulièrement, et où elle était sûre de ne pas être dérangée.
Une fois là-bas, elle sassit. Coup dil à droite, à gauche. Personne. Parfait !
Une grande inspiration au moment de décacheter le pli.
Des yeux avides qui parcourent les lignes manuscrites.
Un petit cri aigu qui séchappe de sa gorge sur le mot tant espéré.
Hélène se relève, garde le précieux césame à la main et sélance sur le chemin en sens inverse, direction la ville.
Elle ne pouvait pas garder cette nouvelle pour elle. Il lui fallait absolument la faire partager.
Le temps quelle regagnât la civilisation, elle faisait nuit noire. Et le vent sétait levé. Ultime réminiscence dun hiver à peine terminé.
Au détour dune ruelle, elle tomba nez à nez avec Léa, accompagnée dAlbérie.
Heyyyy ! Regarde ! Mais regarde donc !
Hélène agitait littéralement sous le nez des deux femmes le parchemin. Le vent soufflait si fort maintenant quelle faillit léchapper. Elle le retint de justesse.
Ca y est ! Ca y est !
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