(Rp GRAAAAAND ouvert) A trois, bonjour les dégâts

Nael35

Essoufflée , épuisée mais elle doit tenir et elle tiendra
Sont caractère ne la laissera jamais abandonner
Elle se reposera plus tard quand ce cauchemar ne serra plus qu'un mauvais rêve .
Après de longues minutes , enfin une porte qui s'ouvre
Enfin quelqu'un qui répond a sont appel
Ça lui donne du courage , quelques bras de plus c'est se qu'il nous faut

Nael !!?? mais c'est toi ? pourquoi tu cri comme ca ??

Tu vas accoucher ?

Une voie , un visage , plein d'espoir .
Tig là devant elle , cheveux ébouriffé , en chemise sur le paver

Mais non je vais pas accoucher , c'est pas le moment !!!
Le feu Tig , il y a le feu !!!!
Léa , Lène , Alberie et chris sont là bas
Les filles ne sont pas sortie des écuries , vite nous avons besoin d'aide !!!

Tig reste là sans bouger sans réagir

Tigggg!!! tu m'entends !!!
Le feu !!! aux écuries , nous avons besoin d'aide !!

Et enfin une réaction , enfin Tig comprend

Je viens t'aider !!

Et bien dépêche toi .
Moi j'essaye de trouver du monde encore
Mais les autres on besoin de toi

nael sur c'est mots recommença a frapper dans les portes et a crier

Au secoure !!!
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Lea_

Elle ne sait plus qui elle pousse et qui elle tire. Elle sait seulement qu'il faut sortir au plus vite.
Elle sent sous ses pas le crissement de ses jupons qu'elle griffe et arrache d'un pied qui s'égare.
L'intolérable fournaise, implacable, continue sa recherche. Et s'infiltre en glissant sur le bois vulnérable.
Elle a collé sur chacune d'elles des étoiles d'ébène. Comme un fusain dispersé.
Elles en riront sans doute.
Si elles quittent l'enfer...

A tâtons, elles traversent l'épais rideau de fumée. Impression de mouvance irréelle.
Sortir... Rejoindre l'air libre. Respirer.
Et vivre.

Et c'est comme un trou d'eau claire. Léa aspire et découvre que l'air a un goût!
Et puis tousse à s'en arracher l'âme.
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Alberie

Alberie a détacher le dernier cheval et lui imprime une telle claque sur la croupe qu'il détale sans même prendre garde à ce qu'il traverse... Et puis... Et puis, elle s'écroule... épuisée... Elle a entendu des voix, essentiellement des voix féminines lui semble-t-il... Peut-être un homme... ou deux... Elle n'a même pas la force de sortir. Va-t-elle bruler vive dans cette fournaise ? Et son Antoine, son bel Antoine, son doux Antoine... Elle le voit de moins en moins. Il est pris par toutes ses charges... Tout à coup, elle sent qu'on l'attrape par un bras, qu'on la tire, l'incitant à se relever. Malgré sa fatigue elle consent à se mettre debout et à suivre ce bras qui l'extrait de la fournaise. Qui ? Qui l'a sortie de là ? Elle ne sait pas. Dans les secondes qui suivent l'air frais sur son visage, elle tombe évanouie.
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Helenedid

Encore quelques instants et tout serait fini. Soit elles seraient sorties de la fournaise, soit la fournaise aura eu raison d'elles. Mais oui, bientôt tout serait fini.

De toute façon, il fallait que ça s'arrête.

Cette fumée, noire et épaisse, lui arrachait littéralement la gorge et les poumons, ses vapeurs nocives entraient sous ses paupières, s'enfilaient dans le canal lacrimal, caressaient ses yeux et la rendaient complètement aveugle, les cendres volantes encore rougeoyantes venaient s'éteindre à même la peau nue de ses bras, les craquements de la bâtisse sur le point de s'effondrer résonnaient derrière ses tympans comme autant de hurlements à l'aide.

Il fallait que ça s'arrête.

L'air était de moins en moins respirable et la tête commençait à lui tourner. Sous la torture de ces flammes qui l'empêchaient même de penser, ses jambes se dérobèrent et Hélène s'écroula à terre. Mains en avant par réflexe, elle ne sentit même pas qu'elle venait de s'écorcher les paumes sur le sol râpeux des écuries. Seul un gémissement s'échappa de ses lèvres, unique point resté rouge carmin, unique repère d'un visage maintenant noirci de suie et de cendre.

A ras du sol, l'air était toutefois moins vicié.
Et dans un élan formidable, que seule la Vie lorsqu'elle est en danger peut insuffler chez ceux qui sont sur le point de renoncer, qui s'avouent prêts à se laisser emmener de l'autre côté du Styx, Lène eut un sursaut de survie. Elle sentit, plus une impression qu'une sensation, une présence non loin d'elle. Elle tendit le bras et s'agrippa à celui lui sembla être un jupon ou le revers d'une paire de braies. Elle aurait été bien incapable de le dire. Puis la Commingeoise se releva tant bien que mal, tractée par la forme informe qu'elle avait saisit et supportée par l'espoir que tout allait s'arrêter... dehors.

Elle s'échoua enfin dans la ruelle qui donnait sur l'écurie, du moins ce qu'il en restait encore. Sa vision, d'abord floue, s'éclaircissait au fur et à mesure que sa respiration redevenait régulière. Elle vit alors des visages, mi-inquiets mi-soulagés se découper sur le noir de la nuit et les fixer avidement. Les battements de son coeur, qui menaçaient quelques minutes auparavant de le faire imploser dans sa poitrine, se calmaient. Sa gorge se décontractait au contact de l'air frais.

Son corps fut alors secoué de tremblements incontrôlables et elle fondit en larme.
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Nael35

nael qui continuait a hurlée et frapper dans les portes .
Se rendit compte que tout était inutile
Personne n'ouvrait , personne ne sortait
Tout se qu'elle avait récolté c'est quelques injures , ils avaient sommeil eux !!
Pff la ville était en feu et ils voulaient dormir
Qu'a cela ne tienne , nael retourna au plus vite au écuries
Elle arriverait bien a aider a quelques choses .
En arrivant a la hauteur du lavoir elle vit kachina avec des tonneaux
Elle essayait de les mettre a l'eau , sans réfléchir nael alla la rejoindre et plongea à sont tour dans l'eau froide du lavoir .

Besoin d'aide Kachi ?
et sans attendre réponse se mis a faire rouler un tonneau vers la sortie de l'eau .
Cherchant du regard pour trouver quelques bras pour les aidée a les charger dans la charrette, pour les rapprocher ensuite des écuries , enfin se qu'il en restait a présent .
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(Rp GRAAAAAND ouvert) A trois, bonjour les dégâts

Helenedid

Elle l’avait reçu l’après-midi même.
D’abord un œil méfiant posé sur le pigeon qu’elle n’espérait pas être un oiseau de malheur.
Le sceau de cire ne laissait aucun doute sur l’auteur du courrier. Elle reconnut immédiatement les deux initiales. Un A et un D entrelacés, savamment calligraphiés.

Puis l’excitation mêlée à une pointe d’appréhension. Des mois et des mois qu’elle l’attendait ce satané volatile. Et voilà maintenant qu’elle faisait sa mijorée et qu’elle n’osait pas l’ouvrir.

Du moins pas ici. Elle voulait du calme, de la solitude. Elle plia consciencieusement l’enveloppe et la glissa dans son corsage, avant de prendre la direction du petit gué. Un endroit qu’elle affectionnait particulièrement, et où elle était sûre de ne pas être dérangée.

Une fois là-bas, elle s’assit. Coup d’œil à droite, à gauche. Personne. Parfait !

Une grande inspiration au moment de décacheter le pli.
Des yeux avides qui parcourent les lignes manuscrites.
Un petit cri aigu qui s’échappe de sa gorge sur le mot tant espéré.

Hélène se relève, garde le précieux césame à la main et s’élance sur le chemin en sens inverse, direction la ville.
Elle ne pouvait pas garder cette nouvelle pour elle. Il lui fallait absolument la faire partager.

Le temps qu’elle regagnât la civilisation, elle faisait nuit noire. Et le vent s’était levé. Ultime réminiscence d’un hiver à peine terminé.

Au détour d’une ruelle, elle tomba nez à nez avec Léa, accompagnée d’Albérie.

Heyyyy ! Regarde ! Mais regarde donc !

Hélène agitait littéralement sous le nez des deux femmes le parchemin. Le vent soufflait si fort maintenant qu’elle faillit l’échapper. Elle le retint de justesse.

Ca y est ! Ca y est !
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Alberie

Alberie, qui, frustrée par son mariage un peu retardé, se gave toujours de dragées, manque d'en avaler une de travers...

- Arrrrrrrrrrghhhhhhhhhhhhhh... fais attention Hélène quoi... Tu veux assister à mon enterrement avant d'être à mes noces ? M'enfin !!! Tu me parais bien excitée... Que t'arrive-t-il ? Tu veux une dragée ?

Et hop, une dans la bouche d'Helène...
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Lea_

Elles s'en revenaient d'une réunion tisserande, tout en grignotant des dragées. Ce qui ne les empêchaient nullement de deviser.
Il en aurait fallu bien davantage pour couper le caquet des deux bavardes.
Elles se pressaient cependant au crépuscule de ce jour de soleil.
Léa, comme souvent leva le nez vers le ciel. A la recherche d'une étoile. Mais le ciel demeurait encore muet.

C'est alors qu'un ouragan en la personne d'Hélène s'interposa.
Au léger sursaut de surprise de Léa, Albérie, actuellement forcenée de la dragée ne perdit aucun temps pour en enfourner une dans la bouche en attente.
Léa regardait le parchemin s'agiter sous leurs yeux.
Le mystère de cette arrivée intempestive serait sans doute résolu à sa lecture.

Quoi? Que se passe t-il? Dis nous vite! On se meurt sous ce vent!

Clignant des yeux pour éviter la poussière soulevée par la bourrasque, une main en paravent devant ses lèvres. Léa attendait.
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Alberie

Lea a écrit:

Clignant des yeux pour éviter la poussière soulevée par la bourrasque, une main en paravent devant ses lèvres. Léa attendait...

...et Alberie enfournait les dragées dans son bec... l'anxiété sans doute !
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Lea_

Léa piaffe et piétine sur place.

Ouille!

Grains de sable sous la paupière.

Ca fait maaaaaaaaaal.
Je suis sûre que c'est une dragée d'Albérie qui s'est fichée dans mon oeil.

D'un doigt qu'elle agite vivement en tapant du pied, elle désigne le clignement incandescent de ses cils.

Et avisant l'impassible Albérie qui engouffre, elle tonne

Aidez- moi bon sang!
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Helenedid

*Gloups*

Et une dragée au fond du gosier, une !

Lène continuait à gesticuler, son parchemin toujours bien arrimé entre ses doigts. Elle sautillait presque, encore sous le coup de la nouvelle. Mais d'explications point encore. Ravie d'avoir rencontré quelqu'unes pour partager l'événement, elle plaqua le pli contre le mur le plus proche, bureau improvisé.

Attendez, attendez, je vais vous lire ça. Et vous allez pouvoir me dire que je ne fabule pas.

On n'y voyait goutte. Aussi de sa main laissée libre, elle fouilla à l'intérieur de sa besace et en ressortit un bout de chandelle qu'elle tendit à Léa.

Tu peux tenir ça s'te plait ? Je veux vous répéter la missive mot pour mot, que je me persuade de n'avoir rien inventé.

Elle dégota enfin au fond du sac son foisil*.

Cependant, le vent soufflant de plus belle, elle eut beau battre et rebattre le briquet, les maigres étincelles qu'elle arrivait difficilement à faire jaillir mourraient aussitôt. Son manège dura plusieurs bonnes minutes avant qu'elle ne se résigne.

Bon ! Je ne vais pas y arriver... Allons nous mettre à l'abri sinon c'est peine perdue...

*Foisil : briquet à silex dont on se servait au moyen-age pour faire du feu.
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Lea_

A tâtons, elle va au devant de la bougie.
La souffrance, la curiosité. Prise entre ces deux feux, Léa ne peut s'empêcher d'en discuter.

Oui, finalement on s'en fiche que j'ai une dragée dans l'oeil. On se fiche complètement que je devienne dans deux secondes trois quart complètement aveugle.
On se fiche complètement et absolument que je perde un oeil.
C'est du beau, c'est du bon, c'est du péremptoire!

Allons y gaiement, lisons... enfin, lis, moi évidemment, je tiens la bougie avant de laisser rouler mon oeil dans le sable.
Ce n'est pas Albérie qui va me contredire, vu que depuis tantôt deux heures elle se goinfre des fameuses dragées...

Ah! Phase deux. On change d'endroit? Pourquoi pas hein? J'essaie de conserver mon oeil jusque là-bas. Je ne suis pas contrariante...
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Helenedid

Une main au mur, l'autre qui tient le foisil et la troisième qui tend une chandelle... Voilà qui fait bien beaucoup pour une seule femme.

Au son de la voix de Léa, Lène tourne la tête. Elle avise alors son amie, bras tendus et oeil fermé, croit même discerner comme une petite larme qui dégringole sa joue.

Mais non ! On ne se fiche pas que t'ais une dragée dans l'oeil, la rassura-t-elle tout en se demandant comment elle avait bien pu faire son compte pour se fiche un bonbon sous la paupière. C'est plutôt conséquent une dragée quand même.

Et non tu ne vas pas devenir aveugle.
Tu devrais t'estimer heureuse... Certains ont bien des poutres dans l'oeil, et ça ne les dérange pas plus que ça.

Il faisait de plus en plus noir. Les faibles rayons de la lune encore montante ne suffisaient pas à éclairer la ruelle. Les habitants s'étaient calfeutrés chez eux, fermant volets de bois pour les plus pauvres, lourds rideaux de toile pour les plus riches. Nulle âme à part les leurs qui vive. Le vent tempétueux soulevait en tourbillon les rares feuilles mortes qui avaient résisté à la mauvaise saison.

Pressée d'aller s'abriter, Lène entreprit alors de voler à la rescousse de Léa. Sa lettre attendrait. Elle rangea tout son fourbis, le parchemin, le foisil, dans sa besace, sortit de la poche de sa houppelande un mouchoir de lin et l'approcha tout près du visage de la belle Catalane.

Ferme tes yeux. Et vois si tu peux les essuyer. Elle va bien finir par s'en aller cette dragée.
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Lea_

Les yeux fermés... Léa ne sait même plus si ses yeux sont fermés ou ouverts. Elle ne sait qu'écouter la douleur.

A peine soupçonne t-elle le geste du mouchoir tendu qu'elle se raidit.

Aaaaaaattention Lène, aattention, l'heure est grave... l'heure est trèèèèèèèèès grave. Aidez-moi plutôt à regagner l'abri le plus proche. A la lueur de cette chandelle, vous pourrez assister en direct à la chute de mon oeil... gauche. Celui que je préfère soit dit entre nous.
Mais bon... Un spectacle aussi rare ne se peut être galvaudé.
Songez que vous pourrez dire plus tard à vos petits enfants et même arrière petits enfants. Ce que, entre parenthèses, dans ma grande bonté, je vous souhaite ardemment. Vous pourrez dire, visage plissé et bouche sans dents.

Léa prend aussitôt une voix chevrotante.

"Le jour où la vicomtesse de Franchimont a perdu son oeil, j'étais là. Et bien là."

La gloire en somme... Elle n'est pas belle la vie? Je vous offre la gloire pour les décennies à venir. Amen.

Ce disant, elle entame une avancée prudente dans la nuit tombée.
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Helenedid

Pour quelqu'un qui souffre le martyre, tu as la langue plutôt bien pendue !

Lène réprima un sourire et n'en dit pas davantage, ne voulant pas subir les foudres verbales de son amie.

Allez venez !
Voyons si l'on peut trouver un peu d'eau pour nettoyer les yeux de Léa. On va la faire fondre la vilaine dragée...

Elle lui prit le bras et fit signe à Albérie de se saisir de l'autre. Puis avança fendant l'obscurité de la nuit.

Elles offraient un tableau pour le moins cocasse. A la maigre lueur de la bougie qu'elles avaient entre-temps réussi à allumer, le trio formait une masse chancelante, au pas peu assuré.

Pourvu que l'on ne croise personne, se dit la jeune Commingeoise. A coup sûr, il penserait que la Vicomtesse de Montesquiou est fin cuite, incapable de marcher droit et que deux personnes ne sont pas de trop pour la ramener. Erf, Lène s'imaginait déjà les racontars. Vous savez qui j'ai vu hier soir ? La vicomtesse ! Elle était pas belle à voir !
Manquerait plus que ça tiens !

Légère pression sur le bras de Léa, elle continuait de marcher.

Euh... Mais on va où comme ça ?
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Lea_

Remorquée par ses deux compagnes, Léa nota une certaine mauvaise volonté chez Albérie, obligée qu'elle était de ranger ses précieuses dragées. Bien que la fulgurante douleur se soit estompée, Léa n'en continuait pas moins à se complaire dans la situation. Il ne manquait plus qu'à croiser du monde pour que les mauvaises langues aillent bon train. A cette pensée, Léa laissa échapper quelques borborygmes révélateurs. Histoire d'alimenter les soirées au coin du feu.

Citation:

Pour quelqu'un qui souffre le martyre, tu as la langue plutôt bien pendue !

Moui... Le martyre... M'enfin que je sache les borgnes ne sont pas muets. Même s'ils souffrent... Et je souffre!

Porte à son front une main théâtrale,basculant son poids sur la jambe droite tout en laissant l'autre en extension, frôlant le sol de la pointe du pied. Puis ramène brusquement ses mains qu'elle joint et presse avec emphase contre sa poitrine.

Je souuuffre...

Citation:

Euh... Mais on va où comme ça ?

Hem! Droit devant! Les écuries comtales! A part que tu ne préfères la salle d'audiences...
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Helenedid

Lène se demandait bien ce qu'elle avait bien pu trafiquer pour mériter une vicomtesse pareille, dotée à n'en pas douter de sérieux talents d'actrice.

Raaaa là là... Elle sentait Léa appuyer contre elle, l'obligeant à courber l'échine chaque fois que leur poids portait à droite. Mais avance droit bon dieu de bon dieu ! A ce rythme là, le soleil se sera levé qu'on aura à peine avancé d'une demi-lieue.

Elle n'eut pas le temps d'émettre de nouveaux... euh... encouragements, que Léa semblait maintenant sur le point de défaillir. Une main sur le front, ses jambes semblaient se dérober. Lène accusa le coup. Seul le réflexe d'avoir mis genou à terre lui évita la chute.

Léa ? Ca va ?

Une pointe d'inquiétude qui perce dans sa voix, à laquelle répondirent des trémololos...

Je souuuuuuffre...

A savoir si c'était du lard ou du cochon, Lène se fit vite un avis sur la question. Elle se releva, tant bien que mal, tenant toujours fermement Léa par le coude.

Tu veux pas que je te charge dans une brouette non plus ?

Allez Madame de la Douillette ! Bouge !

Oui oui, je sais, ça fait mal...

Quoi que... c'aurait pu être une bonne idée... Pas de brouette à portée de main. Dommage...

Et de reprendre leur marche, cahin-caha.

Hem! Droit devant! Les écuries comtales! A part que tu ne préfères la salle d'audiences...

Euh... Je la sens moyen la salle d'audiences... Les écuries, ça ira très bien...

Péniblement, elles arrivèrent enfin face aux portes des écuries comtales. Encore un effort et elles y étaient presque...
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Alberie

Alberie est contrariée, très contrariée.. Oui il faut qu'elle remise ses dragées, et surtout qu'elle avale celles qu'elle vient d'engouffrer avant de parler... C'est à ce moment que Léa hurle comme une malade à dire à tout le monde qu'elle a une dragée dans l'œil !!! Non mais, une dragée dans l'œil... Courroucée par l'attaque à peine déguisée, elle prend le bras de Léa, elle aussi, ce qui fait ressembler Léa à une vulgaire cruche. Puis, elle glisse sous son menton le pochon qui contient les friandises, et répond à ces dames... la bouche pleine. A la guerre, comme à la guerre !...

- ch'est pô potibieu... vous 'e faites exchprès les fiiiiiiiiilles... Common vou'ez-vous que je fôche tout on bêbe demps... Leô... addencion ô lô bôrche... lô... Leôôôooooooooo...lô borche...

Trop tard ! Leô... non Léa se prend les pieds dans la fausse marche qui conduit aux écuries... et entraine dans sa chute, Alberie qui postillone, sous le choc, des brisures de dragées dans l'œil d'un cheval curieux... Mais pourquoi a-t-il baissé la tête c't'andouille... non... ce futur cervelas de viande de cheval ? L'animal fait un écart, bottant la jambe d'un de ses congénères qui en fait tout autant à son voisin... Bref... c'est un peu la panique dans les équidés... Alberie cherchant à se rattraper à n'importe quoi, trouve quelque chose qui pendouille sous le cheval, et s'accroche après... On fait ce qu'on peut avec ce que le Très-Haut met à notre disposition... C'est étrange, mais l'étalon n'a pas l'air d'apprécier outre mesure...
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Lea_

A nouveau sur pied, grâce à une roulade savamment chorégraphiée, Léa regarde Albérie. La stupéfaction pétrifie ses traits.

Lène, c'est magique, je n'ai plus mal du tout. Et j'y vois! J'y vois!
Je vois même Albérie en fâcheuse posture, il faudrait peut être l'aider?

Viiiiiiiiite! J'ai hâte que tu nous lises cette lettre!
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Helenedid

Tout s'était bousculé d'un coup, lui faisant perdre tout contrôle sur la situation. Entraînée malgré elle dans la chute, Hélène ne comprit tout d'abord pas comment elle avait bien pu se retrouver à terre. Elle repris cependant vite ses esprits et se releva prestement. Ni vue ni connue j't'embrouille, hop ! Elle se retrouva debout. Dommage, elle n'avait pas vu la roulade savamment chorégraphiée de Léa. Tant pis, ce serait pour une prochaine fois.

Lène, c'est magique, je n'ai plus mal du tout. Et j'y vois! J'y vois!

Hein quoi ? Sa chute lui avait fait sortir de l'idée la cécité temporaire de la vicomtesse. Ca lui revint vite. Ah parfait ! Une bonne chose de faite ! Elle est partie pour de bon la dragée ? Tu vois pas flou au moins ?

Je vois même Albérie en fâcheuse posture, il faudrait peut être l'aider?

Lène se retourna. Le spectacle valait le coup d'oeil, surprenant... et encore, le mot n'était pas assez fort. Comme quoi, un mariage qui traine en longueur, ça n'apporte jamais rien de bon.

Lène chuchota à Léa. Euh... Ahem... Oui, effectivement. "Fâcheuse posture". C'est une manière élégante de le dire...

D'une voix plus forte. Euh... Albérie ? Comment dire ? ... Faut le lâcher le cheval maintenant... Elle n'y est pour rien la pauvre bête.

En attendant qu'Alberie les rejoigne, Hélène ressortit du fond de sa besace sa lettre. Elle la déplia et se rendit vite à l'évidence. Il faisait déjà sombre au dehors, c'était encore pire à l'intérieur. Les murs épais des écuries ne montraient aucune ouverture, ou alors si petites qu'elle n'arrivait même pas à les discerner. Encore plus minces que les meurtrières qui trouaient les tours du castel. Elle devinait à peine les silhouettes de ses deux complices, alors déchiffrer un texte... C'était tout bonnement impossible !

Mais au fait ? Où est donc passé la chandelle ?
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Lea_

La chandelle?

Léa tombe de la lune.

Je l'ai eue dans les mains, puis je ne l'ai plus eue...

Réflexion intense et intensive.

Elle ne serait pas restée...

Léa désigne l'extérieur du pouce.

Ou alors, tu l'as à nouveau rangée dans ton sac?
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Helenedid

Ou alors, tu l'as à nouveau rangée dans ton sac?

Lène roula des yeux.

Non non ! J'en suis sûre ! D'ailleurs elle était allumée...

Petite grimace... Non ! Elle n'aurait pas été sotte à ce point là. Mais dans la précipitation, sait-on jamais. Une bêtise est si vite arrivée.

Dans le doute, elle choisit tout de même de vérifier. Comme le disait l'un de ses proverbes favoris, mieux valait prévenir que trop jouer avec le feu d'avoir tenu la chandelle... Ou quelque chose du style.
Elle s'accroupit donc et entreprit de vider le contenu de sa besace. Hem... Mary Poppins dans quelques siècles pourrait aller se rhabiller.
Son nécessaire à couture, quelques onguents toujours pratiques en voyage, une chemise propre de rechange et froissée, forcément, quatre écus et trente deux deniers oubliés au fond, le foisil, des herbes sèches, des parchemins dont le contenu n'était connu que de son coeur, un toque pour les jours de pluie... et tant d'autres choses. Elle étala le tout à même la terre battue de l'écurie.
Enfin, elle trouva la chandelle. Ou plutôt... une chandelle. Si elle l'avait observée avec davantage d'attention, elle se serait aperçu que la mèche de celle-ci était neuve.
Toute à son idée, elle la brandit avec la satisfaction de la tâche accomplie.

Là ! Je l'ai !

Sitôt allumée, un halo de lumière éclaira leurs visages laissant le reste du lieu dans la pénombre. Hélène sourit, ne pensant plus à la bougie perdue qui avait roulé non loin d'elles, jusqu'aux réserves de fourrage des chevaux.
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Alberie

Alberie, toute à sa chute, ne regardant pas ce qu'elle tient, entend quelque chose comme "faut lâcher la pauvre bête"... puis les filles qui cherchent la chandelle... "la chandelle ? mais je l'ai pas la chandelle !" Se relevant, tant bien que mal... "pourraient m'aider quand même..." Elle regarde l'étalon surpris, qui lui fait des yeux langoureux semble-t-il...

- Qu'est-ce t'as toi ? Tu veux mon portrait ?
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Lea_

Les chevaux semblent nerveux. Leur irruption indiscrète les aura surpris en début de sommeil. Certains commencent à piaffer.
Toute à sa curiosité de connaître le contenu de la missive, Léa se penche.
La lueur des chandelles, c'est bien connu, embellit les traits et fait briller les yeux.
Ces derniers auront, dans un instant, des ombres d'angoisse et de terreur.

Je vais te....

C'est le premier cheval qui s'emballe en hennissant bruyamment, bientôt suivi par ses frères.
Les sabots claquent, les poitrails s'élèvent, les pattes avant s'agitent en tous sens.
Et ce bruit...
Un courant de panique est entré dans l'écurie. Les trois femmes se jettent contre le mur et s'y pressent. Comme pour y entrer.
L'effroi a fermé leur cri dans leur gorge.
Et ce bruit...
Le visage entre ses avant-bras, les mains sur la tête, Léa tremble de la tête aux pieds. Tandis que tonnent dans sa tête des ordres au calme.
Finalement, dans un cri qui s'éraille

Le feu!

Il a pris, mince comme un serpent d'eau. Tout en sournoiseries. Le voilà qui dévore et qui happe. Et grandit.
Voir son ennemi c'est pouvoir le combattre. Le barouf amplifié en semble moins bruyant.

Il faut ouvrir la grande porte! Il faut libérer les chevaux!

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Helenedid

Dos au mur, le souffle court, Lène regarde l'écurie s'enflammer. Ses yeux vont et viennent, de plus en plus rapidement, des chevaux à la porte de la bâtisse, de la porte aux chevaux... Oui ! Il faut les faire sortir !
Mais comment ?
Déjà, un mur de flammes se dresse entre elles et les boxes, seulement percé à hauteur de l'abreuvoir rempli d'eau.

Les bêtes s'affolent. Oreilles en avant, elles secouent frénétiquement leur tête. Les naseaux écarquillés au dessus desquels battent leurs longs cils, les pauvres essaient de chasser la fumée de plus en plus épaisse, avides d'une lampée d'air frais. Et leurs hennissements pareils à des hurlements donnent la chair de poule à la Commingeoise.

Lène se précipite sur la porte. Sitôt entrouverte, le vent fou s'engouffre à l'intérieur. Sous l'appel d'air, le feu redouble de violence. Les flammes lèchent maintenant les poutres soutenant le plafond.

Toujours aussi terre-à-terre, un constat s'impose à notre Hélène...

Je crois qu'on a retrouvé la chandelle...
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Alberie

Alberie en lâche ses dragées... Elle voit les filles regarder la porte, les chevaux... Dès que la porte est ouverte, le feu redouble... Alberie est subitement prise d'une idée... Les filles la voient se dévêtir promptement. Elle se retrouve nue ou presque et va vite tremper ses vêtements dans l'eau de l'abreuvoir.

- Les filles faites comme moi.

Elle renfile maladroitement sa chemise de corps totalement mouillée et se met un autre vêtement sur la tête, puis espérant que les filles font comme elle, elle attrappe un seau vide le remplit d'eau et fonc dans les flammes vers les chevaux. En quelques minutes elle en a détaché un puis deux et crie...

- FAITES COMME MOI LIBEREZ LES...

Elle jette un seau d'eau pour éteindre les flammèches afin de laisser passer un, puis deux équidés...
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Lea_

Léa sent les caresses brulantes des flammes sur sa peau. Elle pense à son époux, absent pour plusieurs jours. Parti livrer les produits de sa forge.
Il lui a bien recommandé d'être prudente... Et elle a bien affirmé qu'elle le serait.
S'Il savait! S'Il la voyait en cet instant!
Léa ferme les yeux sur la tendre image. Le sourire éclatant allume sous ses paupières des milliers d'étoiles.
Il ne lui arrivera rien puisqu'Il veille sur elle.
Où qu'Il soit.

Imitant sa compagne, elle plonge vêtue, dans l'eau de l'abreuvoir. En ressort ruisselante et court vers les chevaux.
Le dernier libéré, elle rejoint Albérie et puis Hélène. Et s'active auprès d'elles.
On s'étouffe et on tousse.
Le feu sourd exprime sa colère. Il mange et il dévore. Il s'étend et menace.
Un craquement formidable statufie les trois femmes. Une poutre s'effondre pourléchée de vermeil.

Le toit! Il...
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Helenedid

- FAITES COMME MOI LIBEREZ LES...

Elle aussi ruisselante de l'eau de l'abreuvoir dans lequel elle s'est plongée, elle aide Albérie et Léa à faire sortir les chevaux. Lesquels ne demandent pas leur reste et filent au grand galop au travers les rues de la cité.

Si le feu ne menace plus les bêtes, il continue son impitoyable ouvrage. Après les stalles, les poutres du plafond, voilà maintenant que les flammes s'attaquent aux étais soutenant les murs des écuries. Le bois est sec, il ne demande qu'à flamber. Le crépitement se fait de plus en fort fort, bientôt remplacé par des craquements comme un long crie d'agonie de la bâtisse.

La nuit est maintenant bien avancé. Plus personne ou peut être quelques rares noctambules ou voyageurs en quête d'une auberge encore ouverte. Les autres dorment, cachés derrière les volets fermés de leur chaumière. N'entendent-ils rien ? Ne voient-ils rien ?

Les trois tisserandes sont encore à l'intérieur, se demandant bien comment clore le désastre, espérant qu'ils ne sont pas trop tard.

Le toit ! Il...

Rapide coup d'oeil. Malgré les épaisses volutes de fumée noire, Lène voit la crevasse qu'agrandissent lentement mais surement les flammes.
Dans un murmure à peine audible...
De l'eau ! Il nous faut de l'eau !

Mais à elle trois elles n'y arriveront pas c'est certain. Et dans un cri de panique, la Commingeoise hurle à qui voudra bien l'entendre...

AU FEU !!!!!!!!!!!!! ON A BESOIN D'AIDE !

HRP : Envie de participer ? Génial ! Lène, Léa et Albérie vous attendent... Elles sont débrouillardes mais à l'évidence, elles ne vont pas s'en sortir à elles seules. Faudrait pas que le feu se propage jusqu'à la salle des audiences du conseil comtal

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Nael35

nael se promenais dans les rues de Auch quand elle sentit une forte odeur de fumée
Mais que pouvait il bien se passer
nael regarda autour d'elle et soudain elle vu
Le ciel s'éclairait d'une lueur orange et dune espèce fumée se dégageait

Mon dieu le feu !

nael se mis a courir t'en bien que mal , il faut dire que vu sa grossesse ,elle ne pouvait vraiment pas se mouvoir facilement .
Elle fit de sont mieux malgré tout .
Arrivée a hauteur du sinistre elle vu qu'il s'agissait des écuries

Les chevaux , pauvre bêtes , et personne en vue

nael essaya de presser le pas encore, mais peine perdue , elle ni arriverait pas
Elle se mis donc à crier , tout en continuant et cherchant du regard ou trouver de quoi éteindre ce feu .
Arrivée enfin elle vu les chevaux sortir au grand galops , on les comprend
Puis des voies , surtout une voie qu'elle connaissait bien

AU FEU !!!!!!!!!!!!! ON A BESOIN D'AIDE !
Mais c'est Hélène !!!

nael se mit donc a répondre

J'arrive tien bon , je suis là
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Lea_

Au milieu du brasier, dans les fumées étouffantes, une voix extérieure.
Du renfort arrive. Léa manque tomber à la renverse quand elle voit Nael.

Dans ton état! Tu n'es pas prudente du tout!

Mais accepte le coup de main, quand Nael empoigne les seaux d'eau. Puis se fige.

Il nous faut sortir, nous risquons de recevoir le toit sur nous.
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Chrisfish

Au milieu de la nuit, un éclair de lumière attire le regard de chris… qu’est ce que cela pouvait être ?
il se dirige comme happé par cette lumière… les chevaux galopaient pour certains d’autres se cabraient affolés…
il devait se passer quelques choses de grave, il courut et arriva vite sur le lieu du sinistre…

L’écurie brulait… il s’arrête net... tétanisé par le feu de sa mémoire… souvenir douloureux… torpeur d’un soir…
Les flammes rougeoyantes d’énergie, sveltes se contorsionnent sans difficulté et gagne sur la bâtisse.

Le ciel autour de lui prend les couleurs du noir et du rouge… le feu flamboyant, brulant ne cesse de s’étirer…

Au milieu de la fumée, il aperçoit les formes d’une femme… comme un déclic pour lui … il court vers elle … prêt à combattre le feu …
Surpris il reconnait nael seau à la main…

« mais qu’est ce que tu fais là ??? » il l’agrippe fermement et la décale délicatement un peu plus loin

« va chercher de l’aide ! mais je t’interdis de t’approcher ! pas dans ton état ! y a du monde dedans encore ? »

Chris retire sa chemise, se la met en foulard pour éviter de respirer la fumée qui se veut de plus en plus épaisse … s’approche au plus prés du brasier balançant de l’eau et criant pour savoir si il y restait ame qui vive
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Nael35

Léa la regarde rouspète un moment
Mais sans une parole nael lui prend les seaux et file les remplir à la fontaine toute proche
Elle revient les seaux remplit regarde Léa se figer
Suis sont regard et comprends , elles sont en danger
Danger bien plus grand que les flammes

Il nous faut sortir, nous risquons de recevoir le toit sur nous.

Oui sortons , vite , ça va céder .
Nous avons besoin d'aide nous n'en sortirons pas , nous ne sommes pas suffisamment nombreuses

Sur c'est mots nael vida les seaux et se retourne pour sortir, quand elle entendit craquer les poutres
La fumée couvre les regards , elle prend à la gorge , il devient de plus en plus difficile à respiré
Nael prise d'une quinte de toux sort les yeux en larmes
Certaine que ses amies là suivent .

« mais qu’est ce que tu fais là ??? »

un bras qui l' agrippe , une voie qui la sermonne .
C'est Chris , i il va les aider ,mais malgré qu'il soit là, cela ne suffira pas .

« va chercher de l’aide ! mais je t’interdis de t’approcher ! pas dans ton état ! y a du monde dedans encore ? »

Oui léa , lène et Alberie c'est sur , je ne sais pas si elles étaient plus nombreuses
Mais il faut faire vite le toit va céder
Laisse moi y retourné , elles devaient me suivre et je ne les voie pas .

nael voulu y retourné mais la main de Chris l'en empêchât
Dans sont état comme si il s'agissait de cela en se moment

Bien trop de choses pourrais arriver ,.
Je penserais à moi plus tard , là j'en ai pas le temps
Chris s'il te plais vite

Mais peine perdu il ne plierait pas , elle le savait
Donc elle se dirigea vers les habitations les plus proche et se mit a crier

A l'aide les écuries sont en feu vite !!!!

Nous avons besoin d'aide , il y a le feu , dépêchez vous

Elle se mit a tambouriner dans les portes de la ville endormie , tout en continuant a crier comme un folle
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Helenedid

A l'intérieur des écuries, tout allait de mal en pis.
Les poutres noircissaient irrémédiablement, de plus en plus minces...
Les gonds de fer blanc des stalles des chevaux rougeoyaient sous l'action des flammes, et les pièces métalliques au coeur même du brasier commençaient à se déformer.
Le feu, attisé par le vent s'engouffrant par les ouvertures du bâtiment, devenait de plus en plus fort.
Les brins de paille incandescente s'envolaient avant de retomber au sol, une fois éteinte. Lucioles maléfiques qui allaient allumer la moindre herbe sèche.

Appel à l'aide... Réponse...

J'arrive tien bon , je suis là !

Puis Nael, providentielle Nael...

Puis une autre voix vient se mêler à celle des filles, dont certaines sont sur le point d'être prises au piège des flammes et du toit qui menace de s'effondrer. Cette voix, c'est celle de Chris mais Lène ne la reconnait pas, dans la panique et le boucan de l'écurie qui craque.

Là ! Là ! On est là ! Juste à côté de l'abreuvoir !

L'une des poutres supportant le plafond vient alors s'effondrer, faillait jaillir mille étincelles, à moins de dix pas d'elle lui arrachant un cri à glacer le sang.
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Tigalia

Qui pouvais bien se mettre à hurler comme ca à cette heure ! Il y a vraiment des fou de partout.
Tigalia se leva d'un bon pour faire taire l'intrus qui rodait avant que sa fille ne se réveille en pleurant.
Elle enfila le premier truc qui lui vint sous la main, une chemise de Loup, puis sorti devant la maison.
(bon je sais qu'au niveau géographique c'est vraiment pas terrible entre SBC et auch ......bref l'important c'est de participer non ? ^^)

Nael !!?? mais c'est toi ? pourquoi tu cri comme ca ??

Tu vas accoucher ?

Vu l'heure Tigalia n'avais encore branché tout ses neurones et Nael dut s'y prendre à deux fois pour qu'elle comprenne qu'il y avait le feu.

Je viens t'aider !!

Tig alla enfiler ses bottes, mais rien d'autre....oui elle a vraiment pas réfléchit deux minutes.
Non mais quelle tête en l'air et elle va le regretter c'est sur d'être parti dans cette tenue.
Mais l'emportant était de venir au secourt de ses amies.

Léa sa belle soeur et Lène une de ses meilleurs amies !!
Tig connaissait moins bien Alberie mais c'était pas une raison pour la laisser dans le feu !

Tig arriva devant le brasier. Les flammes sortaient du toit et léchaient la moindre parcelle de bois.
La chaleur du feu caressait les joues de Tigalia alors qu'elle se trouvait a plusieurs mettre de l'entrée.

Mais comment on va faire !!

Tig voyait mal comment lutter un tel incendie avec un pauvre petit sceau.
Elle se s'entait complètement désarmer face à se brasier, mais elle ne devait, non ne voulait ...non ne pouvait pas rester devant sans rien faire !
Ne sachant pas comment faire pour éteindre un incendie de cette taille en moins de trois minute comme l'aurais fait Mac Gyver bien des siècles plus tard, Tigalia trépigné sur place pour trouvé une solution.

Elle regardait la direction que prenaient les flammes et senti une rafale de vent fouetter son visage.

Ho ho !

Les flammes se dirigeaient maintenant vers du bois encore intacte ce qui se trouvait être le bâtiment des salles d'audiences.

L'esprit peu coopératif de Tigalia ne lui souffla qu'une seul chose à dire à cet instant.

Je crois qu'on va pas être assez nombreux.
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Kachina

Kachi rentrait du marché , marchant d'un pas rapide, tenant les renes de Cadichon, qui tirait la charrette pleine de tonneaux vides.
L'armagnac qu'ils contenaient était allé remplir les gourdes des assoiffés du coin.

Il était tard, comme à son habitude, elle avait encore trop trainé en taverne.
Alors pour se rassurer, elle parlait à l'âne , âne qui d'ailleurs n'en avait rien à faire mais écoutait sans mot dire la brune de Lectoure lui parler de sa vie.

- les tonneaux sont vides, tu te rends compte. Toujours prêts à lever le coude nos fiers gascons.

C'est qu'elle en avait des choses à raconter en ce soir d'avril de l'an 1458, Kachi.....................
Un bel homme aux yeux d'acier avait bouleversé sa vie, lui redonnant l'envie , la ramenant dans la joie.....

- Cadichon, hum, si tu savais, il est si, il est....................................

Des cris, de la fumée, un atrouppement , là bas.

- Corne de bouc, les écuries..............................................en feu...!

Laissant là sa cariole, elle releva sa jupe, et courut rejoindre le groupe de courageux habitants qui luttaient contre les flammes.

- Hey, j'ai des tonneaux vides moi. Il nous faudrait de l'eau et des hommes pour aider.

Jetant un regard rassuré sur le lavoir tout proche d'où provenait le bruit de l'eau qui coule, elle s'écria plus fort :

- L'eau , il y en a , mais il nous faut des hommes où des femmes solides......

Qui nous aide ?

Et retroussant ses manches, elle fit rouler un tonneau , le poussa en direction du lavoir.....

- Oh hisse, ouh, que c'est lourd..........................
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Nael35

Lea_

Alberie

Helenedid

Nael35

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(Rp GRAAAAAND ouvert) A trois, bonjour les dégâts