Saltarius
Rhaaaaaaa, rien de tel qu'une petite ballade à cheval pour dissiper les relents alcooliformes de sa récente visite en Bourgogne *
La petite troupe cheminait en bavardant, contente de la vie, heureuse d'être là.
Des projets, ils en avaient. Un nom commençait à poindre qui identifierait la compagnie qu'ils formaient. Ca clabaudait ferme.
Salt, chef de la troupe visait le soleil couchant.
Difficile parfois. Le matin surtout.
'Fin suffisait alors de tourner le dos.
Mais à partir de quand fallait-il se tourner vers le soleil pour aller à l'ouest ? Question cruciale.
Car ils étaient sensés faire route vers l'ouest...
Tous à l'ouest.
1ère étape : Orléans.
Sur les routes depuis un bon moment, Saltarius le Simple fit faire une pause dans la chevauchée de sa petite troupe. les fesses commençaitent à rougir. Les gosses ne disaient plus un mot depuis des heures. On arrêta là et on entra dans cette bonne ville d'Orléans connue pour ses pucelles.
Il aimait les pucelles, le Salt, cela avait un petit piquant, une odor di femina printanière, un petit goût de neuf un rien sûret.
Isl démontèrent à l'entrée de cette jolie capitale qu'il ne connaissait pas encore. D'habitude il démonte pour profiter de la foule et calmer la nervosité de sa monture. L'était très calme la capitale de l'Orléanais. Ils se mirent en quête d'une auberge.
A peine eut-il posé son cul précautionneusement sur la chaise et commandé une bière qu'il vit arriver un jeunet porteur d'une missive.
- m'sieur Saltarius de Saint Bitu ? Une lettre du maire-douanier, conseiller aux statistiques, Henriiv. Ca fera 2 deniers.
- Punaise, les nouvelles galopent ici ! Attrape maraud !
Lui lança un croûton. Non mais, l'avait rien de mandé lui. Que l'envoyeur paie ses coursiers.
Et qu'écrivait-il cet homme occupé ?
Foutrebleu...'core un petit génie du contrôle...gngngn , petit rappel des lois orléanaises :
S'échauffait à la lecture, devenait de plus en plus rouge
La petite troupe cheminait en bavardant, contente de la vie, heureuse d'être là.
Des projets, ils en avaient. Un nom commençait à poindre qui identifierait la compagnie qu'ils formaient. Ca clabaudait ferme.
Salt, chef de la troupe visait le soleil couchant.
Difficile parfois. Le matin surtout.
'Fin suffisait alors de tourner le dos.
Mais à partir de quand fallait-il se tourner vers le soleil pour aller à l'ouest ? Question cruciale.
Car ils étaient sensés faire route vers l'ouest...
Tous à l'ouest.
1ère étape : Orléans.
Sur les routes depuis un bon moment, Saltarius le Simple fit faire une pause dans la chevauchée de sa petite troupe. les fesses commençaitent à rougir. Les gosses ne disaient plus un mot depuis des heures. On arrêta là et on entra dans cette bonne ville d'Orléans connue pour ses pucelles.
Il aimait les pucelles, le Salt, cela avait un petit piquant, une odor di femina printanière, un petit goût de neuf un rien sûret.
Isl démontèrent à l'entrée de cette jolie capitale qu'il ne connaissait pas encore. D'habitude il démonte pour profiter de la foule et calmer la nervosité de sa monture. L'était très calme la capitale de l'Orléanais. Ils se mirent en quête d'une auberge.
A peine eut-il posé son cul précautionneusement sur la chaise et commandé une bière qu'il vit arriver un jeunet porteur d'une missive.
- m'sieur Saltarius de Saint Bitu ? Une lettre du maire-douanier, conseiller aux statistiques, Henriiv. Ca fera 2 deniers.
- Punaise, les nouvelles galopent ici ! Attrape maraud !
Lui lança un croûton. Non mais, l'avait rien de mandé lui. Que l'envoyeur paie ses coursiers.
Et qu'écrivait-il cet homme occupé ?
Foutrebleu...'core un petit génie du contrôle...gngngn , petit rappel des lois orléanaises :
S'échauffait à la lecture, devenait de plus en plus rouge
Citation:
Art 2. Toute insulte, menace, pression, diffamation, violence est
interdite.
interdite.
Rit dans sa barbe le simplet, faudra qu'il songe à demander à sa duduche si Foutredieu de purée de bordel
de croquemitaine à deux pattes est une injure. Il répéta tout bas en regardant autour de lui de peur d'être surpris par un Grand Frère qui voit tout et qui sait tout
- Foutredieu de purée de bordel de croquemitaine à deux pattes...
Se passait rien, personne n'avait entendu. Que les comparses qui rgolaient bien
Parla plus fort le Salt :
- Espèce de Bigbrother intempestif ! Bougre d'extrait de Kafakaïen numérisé!
Regarda autour de lui... Et décida d'attendre. Se rappela les sermons de Bécassine sur la courtoisie.
- D'accord, d'accord, j'arrête là. On se calme là haut....
Citation:
Art 1. Toute révolte contre la mairie sans accord du duché est
interdite.
Art 3. Tout acte de brigandage ou de racket est interdit
interdite.
Art 3. Tout acte de brigandage ou de racket est interdit
.
Finalement, au fin du fin de tout... Ya que Le Très Haut, Aristote et ses saints qui peuvent tout savoir.
C'est vrai... les braves citoyens françois devaient ignorer qu'il est interdit de se révolter, de voler, de tuer, de violer les pucelles ( les autres, ça se discute, mais bon à Orléans, les pucelles, c'est sacré).
hmhmhmh
Finalement, au fin du fin de tout... Ya que Le Très Haut, Aristote et ses saints qui peuvent tout savoir.
C'est vrai... les braves citoyens françois devaient ignorer qu'il est interdit de se révolter, de voler, de tuer, de violer les pucelles ( les autres, ça se discute, mais bon à Orléans, les pucelles, c'est sacré).
hmhmhmh
Citation:
Art 6. Sauf accord particulier, tout marchand non orléanais est tenu de
s�acquitter d�une taxe de 100 écus par jour auprès de la mairie pour
vendre ou acheter des marchandises sur nos marchés.
Art 7. Tout achat de marchandise à un non-orléanais doit être signalé à
la mairie ou la maréchaussée.
s�acquitter d�une taxe de 100 écus par jour auprès de la mairie pour
vendre ou acheter des marchandises sur nos marchés.
Art 7. Tout achat de marchandise à un non-orléanais doit être signalé à
la mairie ou la maréchaussée.
100 écus ! Faut vendre de sacrées quantités pour justifier d'un tel investissement. Je serais brigand, tiens...J'achèterais tout... Zauraient plus rien à grailler les Orléannais. Zimploreraient qu'on leur vende des marchandises non orléanaises...
Salt fit son sourire en tire-lire, ouais, dommage qu'il soie pas brigand....
Gngngn .... gnangnnnnnnagnannnna
Citation:
Vous devez impérativement régulariser votre situation (même si vous
n�êtes pas marchands), en contactant le maire ou moi-même � faites-le
rapidement !
n�êtes pas marchands), en contactant le maire ou moi-même � faites-le
rapidement !
Régulariser... régulariser.... suis régulier, moi... 'fin j'suis simple.... c'est p'têtre pas la même chose que régulier..
Il jeta le rouleau sur la table, vida sa chope et alla faire un tour.
Henriiv, c'était un Orléanais, yen avait sans doute d'autres.
Il alla sur le marché faire des emplettes pour la route, c'est que les distances s'allongent au départ d' Orléans, va falloir bivouaquer...On refusa de lui vendre plus d'une croûte de pain. Même chose pour la viande et il ne vit pas de poisson. On lui montra l'arrêté de la mairie
Citation:
Toute personne se trouvant en la ville d'Orléans n'est autorisé à
acheter plus quun (1) pain par jour ou (trois) 3 maïs par jour ou une
(1) viande par jour pour sa subsistance personnelle
Il est aussi interdit d'acheter toutes marchandises pouvant être
produites dans leur champs ou échoppe.
acheter plus quun (1) pain par jour ou (trois) 3 maïs par jour ou une
(1) viande par jour pour sa subsistance personnelle
Il est aussi interdit d'acheter toutes marchandises pouvant être
produites dans leur champs ou échoppe.
- Tudieu.... Sacrebleu de tonnerre de crève la faim en vadrouille, par les entrailles de Saint Epigastre, comment qu'ils font les gens d'ici ? 'Fin m'étonne pas qu'on rencontre pas un chat !
L'alla dans son auberge commanda un steack : toujours ça de pris sur Henriiv et alla chercher sa plume, son encre et un vieux parchemin gratté dans le fond de son sac de voyage.
Il but encore une chope et se mit à écrire :
A Henriiv, maire, douanier, conseiller aux statistiques,
Salut !
Je régularise, je régularise, pour autant que je puisse régulariser, je suis Simple. Saltarius de Saint Bitu, homme Simple, donc régulier. mais puisqu'il faut que je régularise... Ais-je assez régularisé en vous répétant que je régularise ?
Bon, à part ça, je suis aussi marchand, colporteur et adepte de Sainte Bécassine que la Sérénité soit sur elle.
J'avais deux trois babioles et fariboles sans conséquence à vendre sur votre marché:
- deux grammes de fantaisie,
- trois grains de folie,
- 25 boisseaux de mauvaise foi et autant d'ardeur arsitotélicienne au culte de Bécassine et de tous les saints du ciel.
- Trois litres d'air pur.
- 285 lieues de chemins de traverse
- et quelques hectares de forêts buissonnières.
Malheureusement, je n'ai pas les 100 écus de patente pour pouvoir vendre toutes ces merveilles à vos concitoyens.
J'avais cependant de quoi faire un don à cette ville, mais acheter un pain de la mairie m'aurait mis hors la loi puisque j'en avais déjà acheté un. Et je suis très respectueux des lois. Vous m'en voyez marri.
Devrais-je aussi pour bien me régulariser vous signaler que je porte des braies lignées ce qui est irrégulier puisque impossible à trouver sur les catalogues des tisserands ?
Par contre, mes bottes sont rouge sang, c'est joli, pratique et masque les taches.
Quoiqu'il en soit, s'il vous restait des questions à me poser et des régularisations à faire, je suis votre homme pour ce jour encore.
Qu'il soit pour vous agréable et statistiquement favorable.
Saltarius de Saint Bitu
Gentilhomme Angevin.
La déposa au guichet municipal et puis rentra, l'oeil égrillard.
- Hé les compaings... on se la bouffe cette route ? On est pas rendus et cette ville déserte me fout le bourdon.
Ils repartirent en chantant :
"ils ont des tonneaux ronds
vive la Bretagne
Ils ont des tonneaux ronds
Vive les Bretons
*http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=5855
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