Blanche_
Lentement, et presque sans respirer, elle posa une patte timide sur la surface douce qui lui faisait face. Cette grosse chose devait être enjambée. Il le fallait, si elle voulait retourner à sa maison.
Deuxième jambe. Le contact la surprend, et elle reste un moment en alerte, totalement immobile, à guetter le gros cheval qui se tient près d'elle, à savoir s'il va l'aider ou pas.
La veille au soir, Blanche a crié.
Peut être que je ne vais jamais revoir Maman. C'est ce qu'elle se dit, en grimpant le long de cette cote mouvante, à éviter vallée escarpée et crevasses infranchissable. Au passage d'un couloir venteux, une tornade menace de l'emporter. Mais toujours plus loin, elle avance. Pour le trouver, elle pourrait traverser des déserts brûlants, des blizzards fuyants, des arctiques glacés, et des jungle foisonnantes.
La veille au soir, Blanche a crié. Elle a crié parce qu'il croyait à une odieuse machination, et qu'il ne la croyait pas elle, elle qui pourtant aurait pu effacer ces accusations en quelques mots.
Elle se retourne souvent, sent le museau attentif et accusateur du cheval près d'elle. Il l'observe... Big Horse is watching to you !
Oh Doué, Oh Doué... Et si je meurs ? C'est pas rare, de mourir pour une histoire aussi absurde !
Alors elle court. De toute la force de ses jambes, muscles minimisés par sa petite taille et son désintérêt pour le sport. Haletante, muée par une angoisse acide qui ronge ses tripes, et le simple instinct de survie.
La veille au soir, Blanche a crié. Il ne l'a pas crue, mais il ne la croit jamais. C'était un soir comme les autres, en somme. Un soir de cris et d'insultes, où elle avait voulu crier plus fort, et décidé de fuguer. Aller quelque part, n'importe où, pour peu que ça soit loin de lui.
Mais Bordel, si elle avait si, elle aurait pas venu ! Ça fait peur de partout, les bois bretons. Y'a pas dix minutes, une grenouille a eu l'audace de croasser à moins de deux kilobinious, et elle a bien failli mourir de peur.
D'ailleurs, c'est quoi, ce bruit ?
Hiiii ! Cheval, protège moi !
Sa monture, très expressive, se contente de ruminer dans sa direction, puis replonge, museau en avant, pour arracher les quelques herbes qui trainent au bord du chemin.
Mains sur les hanches, se redressant d'un coup, sa maitresse ne semble pas apprécier.
CHEVAL ! Défends moi, ou zut ! Regaaarde ! Oh mon Dieuu regaaaarde !
Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir.
Le sol tremble, la lumière vascille. Thor se jouerait il de moi ? C'est sûr, le ciel est tombé sur ma tête.
Elle croit qu'elle va mourir ; du reste, elle est prête d'y passer. Si ce n'est son cur qui lâche, ce sera son bras. Et projetée en l'air, accrochée comme par magie à son monde qui se retourne, elle n'a assurément pas un avenir radieux.
Papa, Maman, je vous aimais beauc...
Aaaaah ! Une four-mi ! Regaaaarde, cheval ! Une fourmi sur mon bras !
Qui me parle ? Le soool me parle ? Dieu, c'est Toi ? Je suis déjà morte ? Pitié, je ne veux pas mourir ! Je nettoie mes antennes tous les jours, j'aide la collectivité à nous débarrasser des nuisibles, j'ai les griffes propres...
Pitiiiiiiié !
Je vais l'écraser ! C'est tout simplement dégoutant !
Oh NON ! Aies pitié, Seigneur ! Tu es mon Adoré, Je t'aaaaaime !
Et elle s'incline respectueusement, en signe d'éternel abonnement.
Écrase là à ma place, plutôt ! Elle me fait peur, elle agite ses yeux globuleux et rouges d'un air mauvais. Elle va me jeter un sort. Me maudire.
De ses naseaux infernaux, l'animal envoie son souffle sadique sur la malheureuse innocente. Qui se cramponne de toutes ses forces à l'index qu'elle occupe.
Dieu, si tu existes, Sauve moiiii !
Et si je la gardais ? Ce serait ma fourmi à moi, je la baladerais, je nettoierais son pipi...
Oh non ! Déconne pas, je suis pressée !
Courant, jupons relevés, et fourmi au bout du doigt, elle fait marche arrière, prête à montrer sa découverte à son roudoudou.
Déplacé en gargote par mes soins, demandé si gentiment par la gentille LJD Blanche {K}
Oh, Vénérée Kyana! Je t'aiiiiime ! {Ljd}
_________________
"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"
Deuxième jambe. Le contact la surprend, et elle reste un moment en alerte, totalement immobile, à guetter le gros cheval qui se tient près d'elle, à savoir s'il va l'aider ou pas.
La veille au soir, Blanche a crié.
Peut être que je ne vais jamais revoir Maman. C'est ce qu'elle se dit, en grimpant le long de cette cote mouvante, à éviter vallée escarpée et crevasses infranchissable. Au passage d'un couloir venteux, une tornade menace de l'emporter. Mais toujours plus loin, elle avance. Pour le trouver, elle pourrait traverser des déserts brûlants, des blizzards fuyants, des arctiques glacés, et des jungle foisonnantes.
La veille au soir, Blanche a crié. Elle a crié parce qu'il croyait à une odieuse machination, et qu'il ne la croyait pas elle, elle qui pourtant aurait pu effacer ces accusations en quelques mots.
Elle se retourne souvent, sent le museau attentif et accusateur du cheval près d'elle. Il l'observe... Big Horse is watching to you !
Oh Doué, Oh Doué... Et si je meurs ? C'est pas rare, de mourir pour une histoire aussi absurde !
Alors elle court. De toute la force de ses jambes, muscles minimisés par sa petite taille et son désintérêt pour le sport. Haletante, muée par une angoisse acide qui ronge ses tripes, et le simple instinct de survie.
La veille au soir, Blanche a crié. Il ne l'a pas crue, mais il ne la croit jamais. C'était un soir comme les autres, en somme. Un soir de cris et d'insultes, où elle avait voulu crier plus fort, et décidé de fuguer. Aller quelque part, n'importe où, pour peu que ça soit loin de lui.
Mais Bordel, si elle avait si, elle aurait pas venu ! Ça fait peur de partout, les bois bretons. Y'a pas dix minutes, une grenouille a eu l'audace de croasser à moins de deux kilobinious, et elle a bien failli mourir de peur.
D'ailleurs, c'est quoi, ce bruit ?
Hiiii ! Cheval, protège moi !
Sa monture, très expressive, se contente de ruminer dans sa direction, puis replonge, museau en avant, pour arracher les quelques herbes qui trainent au bord du chemin.
Mains sur les hanches, se redressant d'un coup, sa maitresse ne semble pas apprécier.
CHEVAL ! Défends moi, ou zut ! Regaaarde ! Oh mon Dieuu regaaaarde !
Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir.
Le sol tremble, la lumière vascille. Thor se jouerait il de moi ? C'est sûr, le ciel est tombé sur ma tête.
Elle croit qu'elle va mourir ; du reste, elle est prête d'y passer. Si ce n'est son cur qui lâche, ce sera son bras. Et projetée en l'air, accrochée comme par magie à son monde qui se retourne, elle n'a assurément pas un avenir radieux.
Papa, Maman, je vous aimais beauc...
Aaaaah ! Une four-mi ! Regaaaarde, cheval ! Une fourmi sur mon bras !
Qui me parle ? Le soool me parle ? Dieu, c'est Toi ? Je suis déjà morte ? Pitié, je ne veux pas mourir ! Je nettoie mes antennes tous les jours, j'aide la collectivité à nous débarrasser des nuisibles, j'ai les griffes propres...
Pitiiiiiiié !
Je vais l'écraser ! C'est tout simplement dégoutant !
Oh NON ! Aies pitié, Seigneur ! Tu es mon Adoré, Je t'aaaaaime !
Et elle s'incline respectueusement, en signe d'éternel abonnement.
Écrase là à ma place, plutôt ! Elle me fait peur, elle agite ses yeux globuleux et rouges d'un air mauvais. Elle va me jeter un sort. Me maudire.
De ses naseaux infernaux, l'animal envoie son souffle sadique sur la malheureuse innocente. Qui se cramponne de toutes ses forces à l'index qu'elle occupe.
Dieu, si tu existes, Sauve moiiii !
Et si je la gardais ? Ce serait ma fourmi à moi, je la baladerais, je nettoierais son pipi...
Oh non ! Déconne pas, je suis pressée !
Courant, jupons relevés, et fourmi au bout du doigt, elle fait marche arrière, prête à montrer sa découverte à son roudoudou.
Déplacé en gargote par mes soins, demandé si gentiment par la gentille LJD Blanche {K}
Oh, Vénérée Kyana! Je t'aiiiiime ! {Ljd}
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"Dans mon Monde à Moi, y'a tout plein de poneys, qui mangent des Arcs-en-Ciel et font des cacas Papillons !"