Sidhartha
Si un joueur souhaite intégrer sa marionnette à ce RP, merci de me contacter par mp... amitiés rpistes... bon jeu
Préembule :
Jadis, Dame Esclarlys ("teint de lys sur fond de lumière"), femme de la vallée pyrénéenne de Bethmale, fût conviée à accompagner son amie Marguerite Brangança et son époux Jean de Franchimont, pour un long et périlleux périple qui les conduirait jusquen Orient.
Bien des années auparavant, Alexis de Franchimont, grand père de Jean, se rendit plusieurs fois en Terre Sainte, voyages au cours desquels il tissa des liens forts, quasi-fraternels avec le Sultan Al Achrâf, lui prêtant même, avec lArmée du Vert Bouc, aide et assistance dans certains conflits contre des tribus barbares.
Par ce voyage, Jean de Franchimont perpétuait la tradition familiale basée sur lidée de tolérance et douverture. Ainsi il fit connaissance du Sultan Al Achrâf et de son fils Al Khalil (l'ami fidèle).
Cette cohabitation entre hommes de femmes dorigine et de confession bien différentes, empreinte de tolérance, permis léchange de bien des connaissances et de secrets d'Orient et d'Occident.
Riche de tout cela, le jour du retour en Royaume de France se dessina mais ce serait sans Esclarlys... une idylle se dessinant entre "la femme au teint de lys sur fond de lumière" et "l'ami fidèle".
Apprenant quelle attendait un enfant d'Al Khalil, elle se montra bien décidée à demeurer auprès de son futur époux appelé à devenir un jour le nouveau sultan.
Malheureusement, lintolérance ne connaissant point les frontières, après le départ des amis doccident, les attaques et autres intimidations continuèrent. Certains sarrasins ne voyant pas dun bon il le mariage dAl Khalil à une femme dOccident et la naissance dun enfant métissé, certains entreprirent de les assassiner. Ils parvinrent partiellement à leurs fins en empoisonnant le sultan Al Achrâf. Son fils, Al Khalil, par crainte pour sa femme et son fils Sidhartha, se résigna à quitter ses terres, lâme et le cur meurtris, pour les terres natales de son épouse.
Arrivée en Armagnac, le « Sultan-sans-terre » fit édifier dans la vallée de Bethsemale, avec laide de la famille de Franchimont, Al Alcazar.
Sidhartha y grandit, se nourrissant tant des parfums dOccident que des effluves dOrient qui émanaient de ce Palais.
Ayant eût vent dune terre, au sud du Royaume dEspagne, où vécurent un temps en paix, aristotéliciens et avéroistes, il se lança en quête de cette terre dutopie, Al Andalus et rejoignit le dernier Califat en terre d'Occident, le Califat de Grenade.
Il pût y admirer les prodiges nés de la diversité. Technique et Savoir d'Orient et d'Occident s'étaient ici mariés, aboutissant par la transcendance au merveilleux du génie humain.
Il y retrouva également un frère d'âme, Afaw qui linitia à la voie secrète du Rumisme (du nom de Djalâl ad-Dîn Rûmî, grand penseur persan)
Rumisme dans les RR = Soufisme IRL
Apprenant la mort de son Père et la disparition de sa mère, son retour en Royaume de France fût alors précipité. Commença alors un long vagabondage sur les chemins du Royaume de France Limousin, Périgord, Berry, Auvergne, Bourgogne avec le secret espoir de retrouver trace de cette mère disparue.
Lâme tourmentée, il prolongea son errance en rassemblant, autours de lui, une troupe de saltimbanques la troupe du Vieux Tambour était née Auvergne, Bourgogne, Franche Comté, Genève, Savoie, Limousin, Périgord, Armagnac . De belles tranches de vie partagées et une rencontre à Autun. Sid y croisa la route de Lison qui venait de rejoindre la troupe.
En distinguant un soir son médaillon orné dune tête de bouc, mille souvenirs envahirent alors la tête de Sidhartha " bouc vert bouc Franchimont Lison "
Ainsi Lison était de la famille de Franchimont la fille de Marguerite, amie dEsclarlys, mère de Sidhartha un signe Le signe la quête devait reprendre après ces derniers temps derrance.
Il était temps pour Sidhartha de retrouver les terres de sa mère et ce palais tant aimé, Al Alcazar .
_________________