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[RP] PAF Taverne | Atelier d'enluminure | Chez Ica et Moon'

--Basine.la.coriace
Que les rues de Tournai étaient vivantes ce printemps-là !

Basine venait d'être congédiée après cinq ans de bons et loyaux services chez une famille aisée de la ville.
Le motif officiel ?
Elle ne savait pas faire briller l'argenterie.
Le motif réel ?
Elle s'était refusée au maître de maison.

Le souci, c'est que Basine était seule dans la vie. Si elle ne gagnait pas sa croûte, personne ne le ferait à sa place.
En ville, on lui avait parlé du Procureur et de sa compagne. Paraît que lui ne sortait plus de son bureau, paraît qu'elle était enceinte jusqu'aux yeux. Z'auraient sans doute besoin d'un coup de main.
Elle tente sa chance.


Toc toc toc

Elle frappe à la porte de la taverne et, en attendant qu'on lui ouvre, examine rapidement la bâtisse afin d'analyser brièvement ce que serait de travailler ici.

Moonflowerdemosel
Il faut avouer... Moonflower avait du mal à suivre à la taverne. La fatigue psychologique avait fait place à la fatigue physique.
Elle, si légère auparavant, s'accoutumait assez mal de ce corps lourd et lent.
En outre, pour tout dire, si elle aimait beaucoup Izidor, celui-ci ne lui facilitait pas la tâche.
Il s'oubliait encore souvent sur le sol, s'attaquait aux vêtements, aux meubles, déplaçait les objets ici et là. Une véritable boule d'énergie.
A chaque nouvelle bêtise, Moon soupirait.
Ica aurait dû attendre un peu avant de lui offrir ce louveteau... Mais bon... Il avait voulu bien faire... Son intention était touchante.
Aussi, la jeune femme ne se plaignait guère auprès de lui.

Elle essuie le comptoir lorsqu'on toque à la porte. C'est le pas un peu traînant, qu'elle va ouvrir.
Une femme d'une petite quarantaines d'années. Inconnue. Moon la regarde.


Vous désirez ?
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--Basine.la.coriace
La dame lui ouvre. Effectivement, on peut aisément constater qu'il n'y en a plus pour longtemps avant la naissance.

Citation:
Vous désirez ?


Basine s'incline.

B'jour Dame. J'm'appelle Basine. J'cherche de l'ouvrage.

Basine regarde Moon des pieds à la tête et s'arrête sur son ventre.

Dans votre état, z'auriez p'être b'soin d'un coup d'main. J'prends pas cher et ch'uis travailleuse.
Moonflowerdemosel
Oh...
Si elle s'attendait...

Fille de ferme, jamais elle n'avait envisagé de prendre un jour quelqu'un à son service... une servante...


Surprise, Moon la regarde, la jauge. C'est vrai qu'elle a l'air forte et volontaire. Mais tout de même... une servante... pour elle, la petite Moonflower.

Euh... C'est-à-dire...

C'est-à-dire quoi ? Moonflower ne termine pas sa phrase. Il n'y a pas grand-chose à dire. Qu'irait-elle raconter à cette femme ?
Hier encore, c'est elle qui aurait pu être à sa place. Demain... Elle le sera peut-être. C'est assez gênant. Et pourtant... Elle aurait bien besoin d'aide, ne serait-ce que pour terminer sa grossesse.


Basine, vous dites... Hé bien Basine, il faudrait que j'en parle au maître de cette maison. Combien prenez-vous ?
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--Basine.la.coriace
La soupe et la couche, dame. Et 20 écus par semaine. C'est pas cher vous savez. Les autres en demandent presque 30.

Elle l'a accrochée. On voit bien que la jeune femme semble intéressée. Qu'en sera t'il du maître de maison ?

Je repasserai c'soir alors Dame. Bonne journée à vous.

Elle s'incline encore une fois en reculant d'un pas. Puis se tourne et s'en va. Avant demain, il faudra qu'elle trouve un travail. Ses maigres économies ne feront pas long feu.
--Basine.la.coriace
Le soleil était bas lorsque Basine se présenta à nouveau à la taverne PAF.

Elle ne connaissait messire Icarionnoste que de nom et se demandait quel genre d'homme il était.
Elle travaillait depuis son jeune âge et, des maîtres, elle en avait connu. Certains étaient durs, d'autres radins, d'autres volages, d'autres faibles.
La femme avait l'air gentille. Mais faut pas se fier aux apparences. Les maîtresses sont souvent pires que leurs époux : exigentes, hautaines voire méprisantes.

Elle s'en accommoderait. Sa condition sociale ne lui permettait pas de faire la difficile. Et puis, tant qu'on ne la battait pas... Ca, elle ne l'aurait jamais accepté.
D'ailleurs, elle avait planté là tous ceux qui avaient essayé.

Elle cesse de penser à tout cela.
Debout sur le seuil, Basine attend qu'on lui ouvre.
Moonflowerdemosel
Moon ouvre la porte.

Bonsoir Basine.
Entrez, je vous prie.


La jeune femme l'invite à s'asseoir.

Alors voilà. J'ai parlé à mon compagnon. Il est d'accord.
Vous travaillerez donc ici. Au-moins jusqu'à ce que mon enfant naisse. Ensuite, on verra. Votre salaire sera de 20 écus par semaine, comme vous l'avez demandé.
Vous mangerez et dormirez ici.
D'ailleurs, je vous montre votre chambre.


Moon se lève et lui demande de la suivre. Elle monte lentement l'escalier, traverse le couloir et ouvre la porte de la chambre numéro 2.

Voilà, c'est ici. Je vous laisse vous installer.
Pour ce qui est du repas de ce soir, je l'ai déjà préparé. Nous dînons à 20 h.
Vous commencez demain matin, 6 h. Mais nous en reparlerons à table où vous ferez sans doute la connaissance de messire Icarionnoste... si son travail ne l'enchaîne pas une nouvelle fois à son bureau.

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--Basine.la.coriace
Basine la suit. Son intuition aura été bonne. C'est que sous ses airs de gueuse, elle cache un esprit plutôt malin.
Voici donc la nouvelle famille pour laquelle elle va travailler. Elle ne pense pas être mal tombée. D'ailleurs, ils n'ont même discuté son salaire. La solide bâtisse est grande. Pour sûr il y a du travail.

Elle entre dans la chambre qui sera la sienne pour les semaines à venir. C'est simple, propre, plutôt douillet. Une couche bien faite, une table sur laquelle repose un bougeoir, un tabouret, une fenêtre.
C'est que toutes les chambres où elle avait dormi n'en avaient pas forcément.
Là, elle pourrait ouvrir pour laisser passer l'air frais du dehors. Elle détestait respirer un air vicié.

Ravie, elle remercie sa nouvelle maîtresse. Celle-ci semble vraiment exténuée.


Maîtresse, si vous m'permettez, j'commence dans une demi-heure. Juste le temps de défaire mes affaires et j'viens servir le r'pas. Vous en faites pas, maint'nant que ch'uis là, z'allez pouvoir vous reposer.

Basine se sentait à l'aise ici. Elle aimerait bien rester. Pour çà, elle se démenerait comme il le fallait. Elle saurait se rendre indispensable.
Icarionnoste
Une petite journée froide. Une journée de belle lumière, sans être trop intense elle se frotte comme une lente caresse sur la joue du Flamoc’.
Il sourit. Avec une parcimonie toute relative, un entrain sulfureux et l’envie irrépressible de retrouver un peu son foyer entre deux réquisitoires. Izidor. Le bougre de louveteau, cadeau de naissance pour sa petite Fleur, lui donnait du fil à retordre.

Un soir plutôt sombre, la petite fleur lui demanda si elle pouvait engagée une servante, pour l’aider, il accepta, évidemment, le temps lui manque et les possibilités d’aider sa belle était parfois mince, une aide ne serait pas forcément de trop.

Quelques pas jusqu’à la porte. L’ouvre avec lenteur, laisse sa main glisser sur le bois de la porte. Une silhouette inconnue à l’intérieur. Dépose ses yeux cyans dessus, elle fait le ménage semble-t-il, la servante, suppose-t-il (perspicace le mec).


-« Bonjorn dòna.

Il se rappelle des servantes sous les ordres de son père, feu le Coms dò Lengadoc, il les avait jamais considéré comme inférieures, au contraire, il appréciait cette aide, leur soutient, leur travail. Enfant et crédule il avait tendance à les prendre pour des quasi anges gardiens. Qui faisait son lit à sa place, nettoyait ses bêtises pour que môman ne l’engueule pas. Toute une histoire.
Aussi, le « dòna » s’imposait.

Une silhouette poilue, petite et enjouée arriva à grande vitesse sur le Flamoc’, l’Izidor passe à l’attaque, mordillant gentiment les bottes du flamoc’.
Icelui s’abaisse et le caresse du bout des doigts, lui balançant au museau un chaleureux …


Bèl lop »

Se relève en regardant la Basine, il était temps de dresser la bête. Avant il irait embrassait sa belle. Si elle ne dort pas.

_________________

"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
--Izidor
-"J’ai le poil qui gratte. Je pose mes fesses par terre et me gratte derrière les oreilles.
J’aime cette maison, elle est grande et y’a pas mal de truc à saccager, d’ailleurs ma maman adoptive, la « petite fleur » comme dit le papa, elle a l’air d’en avoir sacrément ras le bol que je lui bouffe ses pieds de tables.
En même temps, c’est pas comme si j’avais mal aux crocs quoi … Ca pousse, j’ai mangé mon premier steack hier, pas mauvais.

Y’a une nouvelle, une servante, son nom jle connais pas, mais j’ai l’impression qu’elle m’aime pas, ptet qu’elle apprécie pas trop que je me soulage sur le parquet. J’me suis prit une sacré branlée d’ailleurs. Maman a vraiment pas apprécié.

Du bruit à la porte. V’la papa, j’aime pas son air. Je sens et je ressens qu’il va m’enquiquiner aujourd’hui.

J’veux pas devenir un chien chien à sa mémère !
J’veux être un loup ! un vrai !

Tiens prends ça dans ta tronche sale botte !"


--Robert_le_berger
Il faisait encore trop froid pour emmener les bêtes dans les paturage, alors Robert veillé comme une maman poule sur sa bergerie. Mais l'autre jour la Cunégonde etait rentrer à la maison le visage tout blanc.

Au loup ! Robert, fait quelque chose, y a un loup à Tournai !

Un loup ? Comment ça, t'es folle, y a des mur solide, avec des gardes et tout. Pffff.. un loup dans la ville, l'autre.

J'te jure Robert ! j'lai vue en passant devant la grange aux mots ! Il etait avec la blonde enceinte !

Il l'a attaqué ? Elle va bien au moins ?

Nan ! C'est un bébé, elle le traite comme un chien.

Mais elle est folle, y va grandire !

Alors Robert attrapa sa fourche et son flanbot, et partit chercher ses amis bergers. Tous ensembles ils tappaient à la porte de chez Moonflower, vraiment furieu.
--Basine.la.coriace
Ca cognait fort à la porte et la maîtresse se reposait à l'étage.
Basine aurait presque prit peur. Elle jeta un coup d'oeil à la fenêtre. Un attroupement d'hommes étaient là. Ils n'avaient pas l'air contents du tout.

Elle commença à paniquer et, tout en cherchant un manche pour bloquer la porte au cas où il leur viendrait l'idée de l'enfoncer, leur hurla à travers elle.


Qu'est-ce que vous voulez ?!!!
Ma maîtresse se repose ! Il n'y a personne ici.
--Eleveur_anonyme
Non de dieu, voila que maintenant la blondasse élevait un loup près de
chez elle, non mais pour qui pouvait-elle bien se prendre. N'était-ce pas
assez dur pour les éleveurs, depuis le temps de subir les ravages de ces
meutes, de devoir toujours protéger les troupeaux à l'extérieur des
murailles.
Surement que non, il fallait que l'étrangère ait la bonne idée de mettre un
loup dans la ville, comme un sale cabot.
Suivant Robert, il brandissait fourche et torche, près à en découdre avec
la bête qui vivait dans cette antre du diable, qu'était la maison de moonflowerdemosel.


Alors que le meneur tapa à la porte, une grosse boniche horrible à voir
ouvrit la porte, sans même dire bonjour. Celle ci fut si désagréable pour
les paysans, qu'ils furent encore plus en colère s'esclaffant de toute part,
mais, notre éleveur anonyme lui, n'hésita pas a prendre la parole plus
fort que tout les autres :


Et toi la grosse vache, veux tu virez d'ici et rejoindre mes boeufs, on a
besoin de passer pour tuer le loup !


Son ton était féroce, très méchant, on avait aucun doute dans la gravité
de sa voix qu'il n'aurait pas hésitez a embrocher la boniche, juste bonne a
se coincé dans la porte pour les empêcher de passer.
Prit de colère ses collègues de travail hurlait aux scandale, attendant que
la Basine ne fasses plus sa coriace.
--Robert_le_berger
Robert etait d'un naturelle plutot bonhomme, tous ses amis le disait. Mais la peur qu'il avait qu'on tue son troupeau l'avait transformer.

Il donne un coup d'oeil nerveux à son collègue qui traitait la servante de grosse vache. Commeme, elle y est pour rien la pauvre femme. Mais devant les autres, il allait pas reculé.


Laisse nous entrer, femme ! Y aura pas d'loup à Tournai !

Encourager par les cris de ses copains, il se met à crier avec eux.

A mort le loup ! Oué, faut tuer c'te sale bête du diable ! Va manger tous nos moutons, pis après s'attaquera à nos gosses ! Ces foldingues mette tous le monde en danger !
Moonflowerdemosel
Moonflower, endormie sur sa couche, est réveillée par un bruit terrible au-dehors.
"Mais qu'est-ce qui se passe ici ?!".
Au moment où elle veut se lever, Basine entre en courant, complètement affolée.


Maîtresse ! Des hommes dehors ! Armés ! Y' veulent tuer Izidor ! Faut vous cacher, fâchés comme y'sont, y' pourraient bien nous embrocher avec ! J'ai bien fermé la porte avec une barre en travers.

Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?!

Moonflower est bien réveillée maintenant et sent la colère monter en flèche. Elle se dirige vers la fenêtre et l'ouvre.
Elle n'en croit pas ses yeux.


Je peux savoir ce qui se passe ici ?
Vous vous êtes regardé ? Toute une poignée d'hommes armés contre deux femmes et un louveteau ?
Il est absolument exclu que j'ouvre ma porte.
Si vous souhaitez en parler, mettez-vous d'accord sur ce qu'il y a à dire et envoyez l'un d'entre vous seulement. Ou déposez une plainte auprès du Procureur.
Ah mais oui ! Au fait ! C'est sa maison que vous essayez de violer là ! Maintenant, allez-vous en de chez nous ou je fais appeller la maréchaussée.


Elle se tourne ensuite vers Basine et lui chuchote de cacher le louveteau.

Tu sais où ? Hein ?

Là, personne ne pourrait le trouver ou lui faire de mal.

Elle se tourne à nouveau vers les manifestants.

Rentrez chez vous ! Ca suffit !
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