Erikdejosseliniere
Cette chère rasade et les mille et une listes
Première partie.
Et hop : Une de plus que les bretons nauront pas !
Confortablement installé c'est-à-dire paresseusement alangui à la manière dun sénateur romain attendant, poignard en main, larrivée de Jules et de son fils Brutus dans les travées somnolentes du Sénat de la ville éternelle- sur une cathèdre surmontée dun panneau en parchemin plissé ainsi que le voulait la dernière mode du temps, lancée, comme il se doit, par son Duché, et si superbement ouvragé que le Pair, pourtant fort peu porté sur lostentatoire, avait littéralement craqué pour ce porte-cul quasi princier tandis quil sétait volontairement perdu à faire du lèche-échoppe dans les ruelles grouillantes et populacières lors de son dernier passage en la capitale bourguignonne, agréablement assis donc, ainsi que nous lintroduisîmes un peu plus avant, le Pair, ni cieux ni maitre si ce nest le Très-Haut, sifflait tranquillement son vin quotidien (et même une autre bouteille, à len croire, soliloquant) tout en lisant négligemment les dernières de Bourgogne. Cela lui faisait un bien fou, dailleurs, de se pencher un peu sur les cancans de son bien-aimé duché, après les secousses provoquées par les deux dernières nouvelles quil venait de vivre : Lune excellente son épouse venait de lui donner une Etoile, et il avait enfin rencontré son fiston- lautre, épouvantable sa matrice adorée avait failli tomber sous les coups de mainois probablement manipulés-. Certes, leur Suzerain de Printemps avait failli rejoindre Aristote, et la nouvelle lavait affecté, même si lamitié que certains lui prêtaient était moultement plus complexe que lon aurait voulu croire, mais lhomme avait su résister, daprès ce quil en savait, aux assauts du malin. De plus, cétait son vassal qui avait repris les rênes du Duché, ce qui nallait pas sans un certain soulagement. Au moins la Bourg
Rhaaaaaaaaaa ! Les Garces !
Erik savait, du moins, dans les grandes lignes et bien quil ny mette plus guère les poulaines, ce quil sétait passé chez BOUM, le parti quil avait crée des années auparavant. Il avait serré les dents, sans trop broncher, hormis une entrevue rapide et plus que froide avec la nouvelle Couches. Dune certaine manière, tout cela lui était relativement égal, malgré une certaine tristesse à voir que les coups fatals venaient de personnes quil appréciait jadis si profondément, auxquelles il lui semblait avoir tant donné, sans attendre grand-chose en retour. Mais quoi ? Ce nétait tout de même pas à un vieux machin comme lui daller sexpliquer, moins encore de se justifier, dautant plus quil ne pigeait que kouic à ce quon semblait lui reprocher Du moins, cest ce quil pensait en son for intérieur, et son sale caractère de bourguignon parfois- obtus ne len dissuaderait certainement pas. Or, la vinasse, les premières chaleurs printanières et la solitude aidant, notre Duc semblait connaitre une manière de dédoublement golumesque subit de la parole à défaut de la personnalité, quoi que -, entamant ainsi une conversation avec lui-même, se souciant fort peu que ses serviteurs lentendent :
Corbignac Et tu vas laisser faire sans broncher ? Que lon abîme ton précieuuuuuux BOUM sans agir ?
Corbigny - Ben Que veux-tu que jy fasse ? Jai passé lâge, moi.
Cc - Tout de même ! Sans Toi-Moi-Nous, Elles ne seraient rien !
Cy - Humpf Nexagère pas tout de même.
Cc - Pfff ! Quel naïf Tu-Je fais Rien de rien, te dis-je !
Cy - Un peu, cest possible. Mais ces personnes-là avaient tout un tas de qualités intrinsèques, aussi. Des soutiens, des amis, des idées, des envies
Cc - Mouais Sur un plateau, elles ont utilisé BOUM. De Mon-Ton nom elles ont usé et abusé. De Notre grandissime bonté elles se sont servies !
Cy - Tu Tu Tu crois ???
Cc - Aussi certainement que Je-Tu vas ordonner dans linstant quon tapporte une bouteille de Nuits-Saint Georges !
Cy - Arfff Si cest à ce point-là, en effet Mais que faire alors ?
Cc - Et bien Espèce de nigaud ! Fais ce que tu as toujours fait dans les moments de crise !
Cy Nooooon ! Ca ?
Cc Et oui : CA ! Ne toccupe de rien, je vais te dicter ce quil faudra écrire. Allez ! Bouge-toi-moi les miches. Ton écritoire, ta plus belle plume, et cest parti !
Et Corbigny de se laisser dicter ce qui va suivre par son double de lui-même, Corbignac le nouvellement né, même si finalement jamais si loin de surgir, empli de morgue, desprit de vengeance, de volonté de nuire, mais de créer aussi à moins que ce ne fut le premier qui tachait de modérer le second-, doffrir leur chance à dautres De samuser aussi, les choses du Pouvoir lui semblant devenues tellement sérieuses et rébarbatives quil avait fini par sy ennuyer au point de songer se laisser aller au pire. Un léger sourire, plus enfantin que sournois, safficha sur le visage de lautunois revenu de tant dhistoires, un air de sale gosse savançant à grand pas vers sa cinquième décennie, une mine de mouflet pas encore pris en faute mais que ses bêtises amusent déjà, avant même quelles soient totalement terminées
-FIN DE LEPISODE I. A suivre (dans très pas longtemps bientôt à suivre patience allez si si)-
_________________
Duc Consort d'Anjou, s'il y va. Duc de Corbigny, de Chateau-Gonthier,etc. Pair de France, à l'occasion.
Et hop : Une de plus que les bretons nauront pas !
Confortablement installé c'est-à-dire paresseusement alangui à la manière dun sénateur romain attendant, poignard en main, larrivée de Jules et de son fils Brutus dans les travées somnolentes du Sénat de la ville éternelle- sur une cathèdre surmontée dun panneau en parchemin plissé ainsi que le voulait la dernière mode du temps, lancée, comme il se doit, par son Duché, et si superbement ouvragé que le Pair, pourtant fort peu porté sur lostentatoire, avait littéralement craqué pour ce porte-cul quasi princier tandis quil sétait volontairement perdu à faire du lèche-échoppe dans les ruelles grouillantes et populacières lors de son dernier passage en la capitale bourguignonne, agréablement assis donc, ainsi que nous lintroduisîmes un peu plus avant, le Pair, ni cieux ni maitre si ce nest le Très-Haut, sifflait tranquillement son vin quotidien (et même une autre bouteille, à len croire, soliloquant) tout en lisant négligemment les dernières de Bourgogne. Cela lui faisait un bien fou, dailleurs, de se pencher un peu sur les cancans de son bien-aimé duché, après les secousses provoquées par les deux dernières nouvelles quil venait de vivre : Lune excellente son épouse venait de lui donner une Etoile, et il avait enfin rencontré son fiston- lautre, épouvantable sa matrice adorée avait failli tomber sous les coups de mainois probablement manipulés-. Certes, leur Suzerain de Printemps avait failli rejoindre Aristote, et la nouvelle lavait affecté, même si lamitié que certains lui prêtaient était moultement plus complexe que lon aurait voulu croire, mais lhomme avait su résister, daprès ce quil en savait, aux assauts du malin. De plus, cétait son vassal qui avait repris les rênes du Duché, ce qui nallait pas sans un certain soulagement. Au moins la Bourg
Rhaaaaaaaaaa ! Les Garces !
Erik savait, du moins, dans les grandes lignes et bien quil ny mette plus guère les poulaines, ce quil sétait passé chez BOUM, le parti quil avait crée des années auparavant. Il avait serré les dents, sans trop broncher, hormis une entrevue rapide et plus que froide avec la nouvelle Couches. Dune certaine manière, tout cela lui était relativement égal, malgré une certaine tristesse à voir que les coups fatals venaient de personnes quil appréciait jadis si profondément, auxquelles il lui semblait avoir tant donné, sans attendre grand-chose en retour. Mais quoi ? Ce nétait tout de même pas à un vieux machin comme lui daller sexpliquer, moins encore de se justifier, dautant plus quil ne pigeait que kouic à ce quon semblait lui reprocher Du moins, cest ce quil pensait en son for intérieur, et son sale caractère de bourguignon parfois- obtus ne len dissuaderait certainement pas. Or, la vinasse, les premières chaleurs printanières et la solitude aidant, notre Duc semblait connaitre une manière de dédoublement golumesque subit de la parole à défaut de la personnalité, quoi que -, entamant ainsi une conversation avec lui-même, se souciant fort peu que ses serviteurs lentendent :
Corbignac Et tu vas laisser faire sans broncher ? Que lon abîme ton précieuuuuuux BOUM sans agir ?
Corbigny - Ben Que veux-tu que jy fasse ? Jai passé lâge, moi.
Cc - Tout de même ! Sans Toi-Moi-Nous, Elles ne seraient rien !
Cy - Humpf Nexagère pas tout de même.
Cc - Pfff ! Quel naïf Tu-Je fais Rien de rien, te dis-je !
Cy - Un peu, cest possible. Mais ces personnes-là avaient tout un tas de qualités intrinsèques, aussi. Des soutiens, des amis, des idées, des envies
Cc - Mouais Sur un plateau, elles ont utilisé BOUM. De Mon-Ton nom elles ont usé et abusé. De Notre grandissime bonté elles se sont servies !
Cy - Tu Tu Tu crois ???
Cc - Aussi certainement que Je-Tu vas ordonner dans linstant quon tapporte une bouteille de Nuits-Saint Georges !
Cy - Arfff Si cest à ce point-là, en effet Mais que faire alors ?
Cc - Et bien Espèce de nigaud ! Fais ce que tu as toujours fait dans les moments de crise !
Cy Nooooon ! Ca ?
Cc Et oui : CA ! Ne toccupe de rien, je vais te dicter ce quil faudra écrire. Allez ! Bouge-toi-moi les miches. Ton écritoire, ta plus belle plume, et cest parti !
Et Corbigny de se laisser dicter ce qui va suivre par son double de lui-même, Corbignac le nouvellement né, même si finalement jamais si loin de surgir, empli de morgue, desprit de vengeance, de volonté de nuire, mais de créer aussi à moins que ce ne fut le premier qui tachait de modérer le second-, doffrir leur chance à dautres De samuser aussi, les choses du Pouvoir lui semblant devenues tellement sérieuses et rébarbatives quil avait fini par sy ennuyer au point de songer se laisser aller au pire. Un léger sourire, plus enfantin que sournois, safficha sur le visage de lautunois revenu de tant dhistoires, un air de sale gosse savançant à grand pas vers sa cinquième décennie, une mine de mouflet pas encore pris en faute mais que ses bêtises amusent déjà, avant même quelles soient totalement terminées
-FIN DE LEPISODE I. A suivre (dans très pas longtemps bientôt à suivre patience allez si si)-
_________________
Duc Consort d'Anjou, s'il y va. Duc de Corbigny, de Chateau-Gonthier,etc. Pair de France, à l'occasion.