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[RP] Horribles et épouvantables faits et prouesses [...]

Raoulleglabre
Citation:
08-05-2010 04:08 : Papacigogne a planté Pebble49 qui possédait de grandes dents et un corps de rêve.
08-05-2010 04:08 : Il s'est battu avec Pebble49 (coefficient de combat 1), qui essayait de le mordre. Il a triomphé, mais dans quel état.

Citation:
Pebble49 est MORT.
Dernière connexion le 30 Avril 2010 à 14h47



[A l'aube, les cigales.]

Castillon ! Qu'est-ce qui vous prend !

Le soldat Papacigogne de Castillon a la hallebarde encore chaude. Il tremble. Son visage pâle trahit un grand effroi. Il a vu le Diable en personne. Mon Raoul, méfiant et à peine réveillé par le hurlement de la sentinelle, s'approche doucement. Là, dans le fossé, il y a le corps de ce qui reste d'une femme ; ouvert de part en part à la vouge angoumoise, ce qui n'est pas peu rien si vous connaissez l'engin. Une large plaie froide fend les entrailles bleues et gonflées. Les boyaux trop longuement retenus s'étalent comme boudins en foire. Ça grouille de bestioles. Glaber renifle. Ça sent la vache crevée d'avant la saint Pancrace.

Ça vous prend souvent d'occire des morts, Castillon ? Quoi ? Comment ça l'était pas là hier soir ? T'en connais, toi des morts qui s'promènent la nuit ? Cornecul !

Paf !


Une claque sur l'arrière du saladier, histoire de ressusciter l'intérieur de la caboche du soldat Papacigogne.

Pof ! Que fait le corps du soldat en s'effondrant inanimé. C'est pas qu'm'on Raoul tape fort. C'est plutôt qu'à Castillon en Peiregord, on élève les hommes comme des pucelles.

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Raoulleglabre
[L'aube surprit Raoul le glabre béat et muet mais réveillé. La hauteur de la colline l'avait préservé du peu de rosée qui tombe dans ce pays en été. Il bouchonna son cheval avec une poignée de bruyère et roula son porte-manteau. Les oiseaux s'éveillaient dans le vallon où il descendit. Il ne faisait pas frais même dans les profondeurs encore couvertes des ténèbres de la nuit. Le ciel était entièrement éclairé d'élancements de lumière grise. Enfin, le soleil rouge, tout écrasé dans de longues herbes de nuages sombres émergea des forêts.]

Capitaine ? Qu'il fait Castillon. Raoul le glabre, maître-es-poudre et capitaine dans le régiment royal d'Angoulême, se redressa. Là, plus loin, il observait une petite métairie au bord de la route et, dans le pré, une femme en jupon rouge qui ramassait le linge qu'elle avait étendu au serein. Mon Raoul est du matin.

Bougez pas, j'reviens ! Et mon Raoul qui r'monte sur Grand ch'val ! Cataclop, cataclop. [...] Il s'approcha. Elle avait les épaules et les bras nus hors d'un cache-corset de toile dans lequel elle étalait également de fort gros seins très hâlés :

Pardon madame, vous habitez chez vos parents ? Grand sourire poli. Droit de guerre oblige, mon Raoul pouvait se servir par force, mais en général, c'était pas nécessaire. Elle était grande mais si compacte qu'elle tourna sur elle-même lentement comme un bateau.

La porte est là-bas, dit-elle en montrant le bout de la haie. Il n'y avait dans la cuisine qu'un vieillard et beaucoup de mouches. Cependant, sur le poêle bas, enragé de feu, à côté d'une chaudronnée de son pour les cochons, la gamelle soufflait un si bonne odeur qu'mon Raoul trouva cette pièce toute noire de suie tout à fait charmante.

Bonjour monsieur. [...] La femme s'agitait maintenant très maternellement autour de lui. Il fut surpris de très bien supporter son odeur de sueur et même la vue des grosses touffes de poils roux de ses aisselles qu'elle découvrit en levant les bras pour assurer son chignon.

Au r'voir mademoiselle. Lorsque Raoul le glabre ressortit de la petite métairie, il était heureux comme un italien qui a eu l'amour et le vin ; Giono s'était retourné trois fois dans la tombe, le vieillard n'avait pas bougé d'une mouche et la rousse était épuisée de bonheur.
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Raoulleglabre
[guarrique, sur les bas des Baux-d'en-haut]

La garrigue, de l'occitan garriga dit-on, désignait une formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes. Cette racine a donné les mots guarric en celte et garric en occitan, c'est-à-dire "l'arbre du rocher" et [...]

Ça vient de garlic, j'te dis ! C'est du godon, ça veut dire aïe !

Aïeeuuuuuu !
Qu'il fait Castillon en prenant sa taloche.

N'importe quoi...


Raoul en capitaine, mène sa compagnie sur la crête rocheuse et sèche. Les sabots s'accrochent à la poussière et aux herbes courtes et épineuses. Pour dire qu'le métier est dangereux ! Ça cause entre deux pains d'alep, un chêne vert, et un autre kermes. Quand on est homme de la terre, on connait les écorces et on r'connait les glands.

Castillon ! Tais-toi ! J'veux r'trouver les suisses d'hier ! Château effondré d'argent sur un champ d'azur. Des fribourgeois, j'te dis !

La garrigue n'a pas toujours été ce désert aride livré aux trop rares promeneurs que nous voyons aujourd'hui. Autrefois elle était le lieu d'une importante activité. Sans parler des nombreux vestiges, mégalithes, châteaux forts, cavernes fortifiées, ermitages... Des troupeaux de chèvres ou de moutons y paissaient, des verriers alimentaient leurs fours avec son bois dès le Moyen Âge, des bouscatiers y coupaient puis brûlaient le bois pour livrer les villes en charbon, des chaufourniers y bâtirent leurs fours à chaux près des zones les plus boisées, les ruscaïres y prélevaient plusieurs types d'écorces à destination des tanneurs, des équipes entières de ramasseurs y récoltaient la lavande sauvage, l'aspic, et la ramenaient pour la distiller. Une foule de petits propriétaires y défrichait un arpent pour y planter des oliviers ou de la vigne, l'épierrait et y construisirent des terrasses et ces cabanes en pierre sèche que l'on appelle communément capitelles [...] Bon d'accord, j'arrête. Mais mon lecteur sait bien qu'avec la guerre qui dure, les échanges culturels sont rares, alors quand on a une occasion de se cultiver... Mon Raoul avait quand même appris vingt-deux manières de désigner un sexe d'homme en provençal avec une petite d'une capitelle, justement, pas si tard qu'hier. On pouvait dire... Oh ! Dieu ! Bien des choses en somme. En variant le ton ! Par exemple, tenez : agressif : " Moi, Monsieur, si j'avais une telle [...]

Y'sont là Capitaine ! Qu'il ajoute Castillon, en pointant du gantelet.

AYYYYAAAAAAA ! Itssemaïelaïfe ! Cherchez pas ce que ça veut dire, c'est du bas comtois des Vosges saônoises.

Et mon Raoul qui éperonne et qui fonce, lance au poing !

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Raoulleglabre
[poterne arlésienne. Où l'on retrouve Mymille, Raoul et le royal régiment d'Angoulême, poussiéreux et harassés]

Cataclop. Clop.

Quand on arrive en ville, les filles quittent le lavoir. On a l'air super virils et on fait peur à voir ! Un glabre et un Mymille, ça fait rire les passants ! Mais quand ils voient du sang sur nos lames et doloires, ça fait comme un éclair dans le brouillard ! Quand on arrive en ville...

Haut l'saladier !

Coiffés du si caractéristique chapel de fer qu'on relève enfin, les soldats du roi rentrent en la cité libre d'Arles avec un prisonnier. Un capitaine provençal, ancien comte régent, qui plus est. La rançon serait belle, assurément. Contre parole, l'homme chevauche les poignets sans entrave, à coté des gens d'armes du roi. Faut dire qu'on a bien torché la veille, du coté de Saint Rémy. La gnôle locale aide à la fraternité de corps, quand on est soldat. Marquisant ou royaliste, même combat. Nous tout ce qu'on veut c'est être heureux, Être heureux avant être vieux ! On n'a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans. Nous tout ce qu'on veut c'est être heureux ! Être heureux avant être vieux. On prend tout ce qu'on veut mais en attendant !

Capitan, quand on en aura fini avec cette guerre, faudra qu'on s'brise quelques lances. Là, z'aviez aucune chance, le terrain était trop lourd.

La veille, les soldats d'Angoulême avaient rapidement pris l'affaire à leur compte. Ils s'étaient procuré deux occasions franches dès le premier quart d'heure. Mais lorsque les marquisants avaient resserré les rangs en défense, la partie s'était équilibrée. Il avait fallu le renfort inespéré de Cmyrille, arrivé plus haut sur la crête, pour récupérer l'initiative, et enfin débloquer le sort. Grâce à deux attaquants hors du commun, les angoumoisins s'offraient leur premier Comte de l'histoire. Il avait fallu littéralement s'arracher pour se défaire de la valeureuse compagnie provençale.
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Ecarlate
Quatorze automnes ou quinze étés, sa chevelure continuait de rougir et le soleil de fuir alors que le périple touchait à sa fin. Escortée par des ambuleurs aux sens aiguisés, elle avait traversé le royaume sans encombres, ou presque. Ayant l'orientation aussi efficace que la mémoire, elle se perdit à plusieurs reprises, la seconde fois, à deux ou trois jours à peine du graal.

Dites moi mon brave, par où se rend-t-on à Arles? Auriez-vous aperçu quelque itinérant dans les parages? Des commerçants, redoutables pour sûr!

Elle trouva son chemin tant bien que mal, mais nulle part trace de Cendres, d'Esclandres ou d'Arlam. Elle avait bien suivi les instructions, tâchant de ne jamais rester trop en arrière, ni de s'aventurer seule hors des sentiers, mais la jeunesse étant de nature insouciante, elle se retrouvait encore une fois livrée à elle-même. Et ne tarda pas à éveiller la convoitise.

Tout se passa rapidement, à quelques lieues d'Arles. Un coup de bâton dans les jambes qui la firent trébucher. Sa bourse arrachée, ses genoux essayèrent vainement de la relever, un coup violent à la tête lui fit perdre connaissance.

Une rincée de pluie la tira du sommeil au matin, et c'est trempée, sonnée et sans plus un sou en poche qu'elle débarqua en Provence. Elle espérait que sa mésaventure lui ait au moins rendu ses souvenirs mais il n'en fut rien. Elle avait mal au crâne, et un furieux besoin de retrouver le glabre. Mais d'abord trouver une taverne pour se sécher.
Raoulleglabre
[Arles, cité libre, récit croisé, donc. Sonne tierce]

Il est où Mirandole ! Par les saints couillons du Pape ! Comment ça, il est en Languedoc ? Mais à qui j'donne mon pain, moi ! C'est qui le gouverneur militaire, maintenant, ici ?


Carles d'Oktharloc de Carguignan, dict Corbeaunoir, Vice-Amiral de France avait succédé au prince Demie Face de la Mirandole. Ça allait encore faire de la paperasse. Pourvu que Flex ait laissé les lettres au secrétaire. Sinon, c'est sûr, Glaber est bon pour mettre la main sur l'aubergiste qui leur avait servi à boire quand ils avaient causé tribunat et ravitaillement, la semaine passée.


Et mon prisonnier, j'en fais quoi moi !

Clap.


Mon Raoul cause avec l'huis d'une porte. Le garde en a marre de se faire postillonner. Et p'is en plus, Raoul, quand il crie, il fait peur.

Blang !

Coup d'pied rageur dans le lourd battant de chêne.

Castillon, tu ouvres le charriot et tu distribues tout l'pain aux moutards et aux rombières. Aux femmes qu'ont l'lardon dans l'bombement aussi. Oui ! Et les fruits aussi, tiens. Les oranges, j'en ai assez bouffées moi.

[...] Je dispense mon honorable lecteur du fastidieux inventaire.

Quoi l'pied d'chèvre ? Nan, ça on garde. Ça sert toujours pour grimper les remparts.

Crac.

C'est le bruit du cou de mon Raoul quand il bouge sa tête un coup à senestre, un coup à dextre. Il est tracassé. Raoul médite. Il a les boules. Le gorgerin de fer gène un peu. Il est bosselé depuis trois jours à cause d'un vilain coup que lui a porté un des suisses. Ceux qui suivent comprendront.

Re crac.

Ça c'est les doigts. En général, ça énerve les filles. Mais c'est toujours drôle. On a l'humour qu'on peut. Bon, quand faut y'aller, faut y'aller. Le spadassin saisit alors le bouquet de myosotis. Oui, je sais, c'est pas la saison. En attendant, la botanique et Raoul, ça fait deux. C'est des petites fleurs bleues, en tout cas.

Quand j'reviens, le charriot est vide !
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Cmyrille
Cmyrille était de nature maussade. Bien qu'une petite soirée au coin du feu avec un tonneau avait la fâcheuse tendance de le rendre plus que joyeux, voire drôle, il n'en fut rien pendant cette petite semaine de campagne. Surtout parce qu'en fait ils n'avaient pas prévu de tonneau.
Il finit même pas admettre que Tatacigogne, à défaut de l'amuser, lui évitait de se laisser aller. Mais du coup la rive droite du chemin était calme avec ses deux comparses angoumoisins. Et lui, ben... Disons qu'il manquait de choses et d'autres.

Mais alors qu'ils s'étaient mis d'accord avec la rive gauche pour opérer un retrait des troupes derrière les lignes françoises, préparant gentiment leur paquetage, une aubaine!
Un voyageur. Portant banière proven sale. Pis s'il avait une banière flottant au vent fatalement c'était un richou. Un de ceux qu'on dit qu'ils ont mis la Provence dans cette situation sans doute. Vous savez, voyons, vous avez suivi. D'un coté ceux qui donnent leur aval aux pilleurs de chateaux et qui ont le pouvoir et de l'autre ceux qui donnent leur aval aux pilleurs de chateau mais qui ont pas le pouvoir. Ben lui il semblait l'avoir le pouvoir. Ou au moins il avait la caisse.
Pis il avait aussi l'affrontement rude le pépère! Le régiment avait dû s'employer pour le faire plier celui-là. On avait sortit la grosse tactique! Mais ça avait payé. Saisie et prisonnage! Ca allait encore claquer comme entrée dans Arles ça. La charette pleine à craquer et en prime un spadassin saucissonné façon Comte à rendre. Bon c'est vrai y'avait encore l'aut' Castillon... Mais bon, ça nivelle par le bas, c'est pour éviter que les chevilles enflent trop sous le soleil et que du coup les douleurs de la marche soient trop violentes.



[Arles est sienne]
Il avait le triomphe modeste. Autant dire qu'à peine les portes d'Arles passées, tout le monde était au courant de la prise du Régiment. Mais à la mairie on ne les reçu pas comme ils le méritaient. Tronche de six pieds de long et porte qui claque.
Du coup le Raoul avait besoin de passer ses nerfs sur une fleurette. Il en aurait bien fait autant mais... Enfin il resta un moment avec les troupes afin de distribuer la pitence. Ca faisait toujours bien auprès de la populace. Faut jamais négliger les petites gens, c'est eux qui parlent et qui font monter le prestige.
Au bout de cinq minutes, saoulé par les vieux qui venaient plus jacter que prendre un quignon, il laissa en plan cigogne et merles pour aller se mettre la tête en dedans à la taverne. L'alcool ça aide à oublier le mal et la femelle du pays.

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Cendres
[Quelque part dans la garrigue]

ça sent bon ici ... Puis c'est chantant ce p'tit truc qui fait grr grr

Soupir du vieux

Ooh l'est joli l'arbuste

Second soupir ...

Tu vas arreter d'être aussi crétin ? ça c'est du Romarin, ça c'est une cigale et ça ...

Aïe !

... C'est un cade... ça pique... Bon trouve une planque et surveille

Euh... Y'a qu'du Cadre partout... Y'a rien pour s'planquer, c'est l'desert... Les plantes m'arrivent au m'lieu du tibia

Mais qu'il est con... C'est la garrigue pas le desert ! T'aurais du aller avec Raoul... Je suis sur qu'avec son oeil en moins il entend moins tes geremiades. Là le gros caillou blanc, va derriere

Et pourquoi moi j'ai l'banc et qu'toi t'as l'gris ?

Levée de bras

Tape pas ! T'as promis à Tati Jeanne d't'occuper d'moi ! Si tu m'tapes elle va s'retourner dans la terre...

Parle encore de maman et je te jette à la mer dès qu'on a le bateau. Va te cacher et ferme là !

D'accord...

Quelques minutes de silence, les mouches volent, les phasmes passent, les Messor Barbarus recoltent

Et quand on aura l'bateau ... J'pourrai t'nir la barre ?

Non!

Pourquoi ?!

Parce que !

D'accord...

Quinze minutes de silence, un exploit.

C'est quoi la guerre à Symetrique ?

Tu va te taire ?

Ben faut qu'je sache, sinon j'f'rai pas bien la guerre à l'autre... Normal... Si j'sais pas ...

C'est quand on prend des coups sur la gueule que d'un coté ... ça te va ?

Bof... C'est pas très clair...

Tu vas vite comprendre dans 5mn quand je t'aura rousté

Pfff ... Non mais en vrai ? C'est quoi ?

Il fallait trouver quelque chose de plausible, quelque chose que son cousin ne comprendrai pas, mais assez visuel pour qu'il croit comprendre. Lui mettre sur la couenne n'aurait servit à rien, 33 ans qu'il lui lattait la croupe, il en redemandait.

Bon ... Tu vois la route là ... On va dire qu'elle est au milieu ...

Au milieu d'quoi ?

Je sais pas ... C'est dans l'imaginaire, elle est au milieu ... Au milieu du monde ! Hein ? ça te va ?

D'accord...

Donc elle est au milieu et nous on est du même côté... de la route

Ahh! Ouai, on est d'même coté du champ.

Oui si tu veux... Bon, si on est du même côté, il n'y a personne de l'autre côté de la route, donc c'est pas symetrique... Tu vois ?

Non ... Pis y'a le grillon l'autre côté

Oui mais non, la cigale ne compte pas

Cendres jette un caillou

Là tu vois ... plus de cigale, t'as compris ?

Non...

Pas grave... Quand je te le dis tu te lèves, tu sors de ta planque, tu fonces dans le tas et tu tapes

Aaaah ! Comme les brigands me font chaque fois qu'je voyage !

... Exact !

Mais alors on brigande...

ça va pas non ? On est un post avancé. On est là pour protéger la Princesse, comme toujours... Là où personne ne nous attend ... Derriere un caillou.

La Dame avec les enluminures ?

C'est ça... Celle qui a reussi a se sauver toute seule en Anjou quand tu faisais le bredin dans la flotte...

J'entends du bruit !

Parfait ... Prepare toi ... Si tu fais bien la guerre assymetrique, on va en Espagne, on fait un gros rafiot et on fera pareil sur les côtes Bretonnes.

Y'a pas d'cailloux dans la mer ...

Au fond si ... On les voit quand on a une ancre acccrochée au pied ...
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Esclandres
[Derrière un cailloux blanc luisant à la lune]

Le defenseur de la veuve vierge, l'orphelin pas trop enquiquinant, d'une Dame à enluminures lorsqu'il la savait en danger, souvent trop tard, plus ou moins partisan du Roy de France, mais n'ayant jamais entrechoqué le godet de calva avec, se permettait une reserve, d'où le "plus ou moins", le commerçant chevronné, bref ... Le fier Ambuleur était tapis tel un coleoptère au printemps sortant soit de sa létargie hivernale, soit de sa métamorphose larvaire qui fit de lui un Carabe. Il rampa en direction de l'ombre qui s'avançait.

Deux hommes, une femme, si c'est pas d'l'assymetrie ça ...

Vas y ! Qu'attends tu ?


Olah la greluche ! Jette l'arme, les bûches qu't'as dans ton cabat pis si t'as l'ecu tu l'pauses aussi !

Se retroune vers Cendres

J'ai bon ?

Tu aurais pu eviter le qualificatif, mais bon ... La diction fût potable ...

La demoiselle, pantoise, sans voix regarde les deux energumenes

T'y vas faire s'qu'j'ai dit avant qu'j'me r'tourne ? Où qu'tu veux qu'j'te decouenne la bouille ?

Les gestes du grand escogriphe allant souvent plus vite que son cerveau, tare génétique, donc familiale, il lui en rertourne une. Pause de quelques instants, il regarde son cousin.

Patron ... J'crois qu'j'ai ripé.

T'as carrément chier dans le bouillon oui ! On menace pas ! On discute, on explique, on a des revendications, après on demande rétribution pour aider les pauvres gens dans le besoin en Arles. Là tu raclure tout le travail. On est pas des brigands ! On est des genres de douaniers !

La demoiselle gemissant, commença a crier à l'aide, Cendres se retourna et lui en envoya une belle.

Oh toi... Tu coupes pas la parole quand j'éduque mon cousin

Cousin ? T'y a fouttu l'rouste, j'croyais qu'fallait pas !

Oui ... J'ai de même dévié, ça arrive. Un peu plus un peu moins ... C'est toi qui a commencé !

S'en suivit une grande discution sur la guerre assymetrique, du comment du pourquoi. Après cela, il etait sur que la suite se passerai bien mieux. Une bonne trentraine de minutes plus tard, alors qu'ils voulaient tout de même et enfin soigner la demoiselle, celle ci n'était plus là.

Aucune éducation ... Elle part ainsi sans dire un mot ...

J'ramasse c'qu'elle a laissé quand même

Certes, on ne va pas remonter l'economie de la ville avec ces 5 steres...

Leger flottement

Du bruit ! Labas ! Des ombres !

Y'en a quat' ! ça va être drol'ment assymetrique ...

Tu as raison ... Laissons passer.

Le groupe s'approchait

D'Bretons et des Poit'vins !

On ne peut pas laisser faire ça... Qui ne tente rien n'a rien, advienne que pourra et puisse que ça advienne

Ils foncèrent dans le tas

Au nom du Roy ou d'l'un d'ses proches servants !
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Raoulleglabre
[récit croisé, gsssss gsssss gsssss gsssss, plus loin]

Sans peur et sans reproche,
Ton épée toujours proche,
Glaber tu es né près d'Faucogney,
Et tes yeux n'étaient pas vairons,
De rien un jour tu es parti [...]


Raoul, on s'arrête ! Raoul, on peut s'arrêter, là ! Euhh, Raoul, ça va tu t'sens bien ? tu veux boire un truc ? Parce que tu m'inquiètes là Raoul ! Est-ce que tu m'entends là Raoul ? Raoul !!

Dans la trogne, en plein droit dans la trogne qu'il avait pris la masse du Fribourgeois, Glaber. Même que les vêpres sonnaient encore dans sa caboche à mon Raoul.

Raoul : 0 - visiteur : 1

On peut pas l'emporter à tous les coups.

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Cmyrille
"Vous êtes affaibli" qu'il avait dit le médecin du Régiment. Affaibli? Non? Sans déconner? Faut dire que l'olubrius qu'ils avaient essayé de choper la veille ben... C'était pas un tendre. Et du coup ils en avaient pris plein la tronche avec le Raoul.
Oui bon c'est vrai que c'était pas forcément malin de vouloir faire un exemple alors qu'ils essayait d'apprendre à la troupe le principe de la tenaille. Ils avaient mal évalué la situation et du coup ben la tenaille a cassé.
Ils étaient bon pour faire la sieste toute la journée à l'ombre d'un arbre... En appelant maman.

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