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[RP] Les Tisserands Réunis : Dentelles et Falbalas

Helenedid
Lène regardait fixement le dindon, histoire de l'impressionner et de lui montrer qui était la patronne. Elle avait entendu dire que cela fonctionnait avec les bêtes sauvages, donc pourquoi pas avec un dindon...
Malheureusement, le lien oculaire fut rompu par l'arrivée de Tig... Dommage, la fricassée serait pour un autre jour.

Salut Tig ! Contente que tu ais pu nous rejoindre... Tiens là-bas il reste de la place.

Et de rajouter...

T'as qu'à pousser un peu les habits que vient d'installer le messire... euh... Chingis je crois. C'est à lui la bestiole. J'ai pas bien compris d'ailleurs, il nous laisse en compagnie du volatile pendant que lui va "deviser avec les érudits". Je sais pas trop comment on doit le prendre d'ailleurs...
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Lea_
Le glouglou ayant été habilement maîtrisé, Léa se mit en quête de clous et de planches afin de construire un salon d'essayage. Avec l'aide des filles, une sorte de cabane très rustique fut rapidement élevée.
Quelques doigts écrasés plus loin elles admirèrent l'oeuvre.

Salon d'essayage
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Tigalia
Tigalia avait posé tout son bazars sur un coin de table encore libre.
Puis elle se mit a l'œuvre pour aider Léa dans la construction de la cabine.
C'est après plusieurs coup à côté d'un clou et une planche sur la tête qu'elles réussi à finir leur construction non sans une certaine fierté.
Elles l'agrémenta d'un peu siège à l'intérieur ainsi que d'un miroir pour offrir un peu plus de confort.

Voila une bonne chose de faites.
Il faudrait voir si on tente de faire une grille des tarifs et qu'on précise au gens de quel vêtement ils ont besoin en premier un peu comme l'a fait heu....je ne sais pas son nom....le propriétaire du dindon

Mais il faudrait peut être le faire de façon plus clair, vous en pensez quoi les filles ?
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Firielle
La blonde venait de découvrir le paradis sur terre.

O mon Dieu!

C'est le Royaume du vêtement ici !

OoooooooO!


Laissez moi voir tous vos articles, je dois voir, je dois voir !
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Subcal



Un forgeron n'est pas un tisserand, ça non.

Un forgeron, ça moud le fer, ça meule le bronze, et ça coud bien l'airain.

Un forgeron, c'est un artisan. Complet. Enfin, presque complet. Comme le complet d'un tisserand, comme la houppelande d'un...ouf...je m'égare...

Hardis les Jean ! Hardis !

Il arrive en portant sur le dos de son valet un immense tonneau. Ou plutôt, un demi-tonneau.

Un tonnelet scié en son for intérieur.

Lomiloooooo ! Pose-le ici ! Euh...non, plutôt ici !...oui....là, c'est plus plat...c'est plat plus même...

Lomilo, le valet de SubCal, dépose enfin, presque en le jetant, son métallique fardeau.

C'est lourd, ou plutôt...ça l'était.

Mais pour celui qui ne l'a pas porté, ce n'est que du bonheur.

Voila ! Pour ma Femme Tisserande, pour mes amis tisserands, pour mon ami Tisserand...je viens vous cuire de ces saucisses, mes amis....le tout sur la grincheuse grille qui, bientôt et dès que prête, va sur ce tonneau se poser, telle une mouche sur mon bras...euh...armé de son !

C'est ma participation forgeronesque à cette fiesta que mon aimée Femme a lancé : moi, je ne tisse pas, aussi vais-je cuire...et vendre mes saucisses !

Puis, tout en allumant déja un feu des plus malingres :

Belles mes saucisses ! Chaudes mes saucisses ! Qui veut des saucisses ?

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Ninne
Ninne revenait enfin couverte de poussière.
Elle se diriga vers Lea un sourire en coin

Rooo Lea, j'ai tardé ! je me suis perdue en revenant ! honteuse elle continua : j'ai du semer les vêtements que j'avais apporté pour être sure de retrouver mon chemin ^^
Heureusement que ton cher et tendre à fait griller quelques mets , c'est ce qui m'a fait arriver !

Alors vous avez avancé ?
whouuuuu splendide cette cabine d'essayage

Je peux t'emprunter quelque chose et profiter de ta cabine je suis dans un état moi ! Pas très vendeur !

Ninne sourit à Lea et s'échappa quelques instants
Helenedid
Y'avait de l'animation autour des étals des Tisserands associés. Tig les avait rejoints, ainsi qu'Albérie. Ninne revenait enfin. Elles avaient réussi à se débarrasser du dindon. Et la première cliente furetait ça et là à la recherche de son bonheur. Lène reconnut en elle la juge du comté.

Elle s'avança vers elle.

Sourire commerçant de rigueur.

Bonjour dame !
On peut vous aider ? Il me semble qu'une houppelande noire ébène serait parfaite pour vous. Agrémentée d'un col blanc. Voilà qui siérait parfaitement à votre fonction...

Une odeur de friture vint ensuite lui chatouiller les narines. Elle tourna la tête et vit Subcal s'affairait au dessus d'un feu, allumé pour l'occasion. Il prenait doucement. Une fumée blanche, de plus en plus épaisse commençait à s'élever et envahir la place. Fumée à laquelle vint rapidement se mêler le gras parfum de la viande entre train de griller.

Elle s'avança vers le cuistot, et profita pour piquer une saucisse à même la grille qu'elle entama aussitôt.

Merchi ! Bonne idée que tu as eu là...

Mais...

Erf... elle allait encore passer pour l'empêcheuse de tourner en rond...

Tu voudrais pas te décaler un chouïa ? Tu vas nous embaumer tous les habits. C'est pas terrible pour le commerce les braies parfumées au graillon...
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Celtane
Poussant une petite brouette, Celtane arrive pour mettre son mini étal...

Coucou, tout le monde!

Elle installe les quelques affaires fabriquées, puis sort un grand plat de crêpes faites façon bretonne, de la gelée de sureau noir à l'armagnac et une bonne bouteille d'hydromel...

Qui qui n'en veut de mes crêpes aux oeufs??? Arrosées, bien sur!
A la santé de Dentelles et Falbalas!
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Lea_
Léa qui reconnaissait bien le souci du détail de sa belle-soeur en profita pour se mirer et mettre de l'ordre dans ses cheveux défaits. Les ramenant sur le dessus de sa tête elle les cloua d'une plume pour les faire tenir.

Oui Tig excellente idée, refais nous une petite liste bien précise.

Et tandis qu'elle défaisait ses paquets de hardes de luxe, Firielle s'avança.

Bonjour ma blonde! j'ai ce qu'il faut pour toi. Regarde!

Bliaud
Cape
Houppelande
Coiffe

Tout en caressant le velours d'un col ou la soie d'une manche.

Et puis...
Et puis elle vit arriver l'homme de sa vie accompagné de son fidèle Lomilo.
D'un bond elle fut sur lui et en profita pour manger sa bouche de baisers avant de glisser sa main dans la sienne.
Au grand dam des aigris qui n'aimaient pas qu'on s'aime.
Dans un rire, elle le vit prendre en main la section alimentation et l'aida à préparer chopes et écuelles.

Sa Ninette arriva presque aussitôt bientôt suivie par Celtane transformée en marchande d'oublies.

Hourrah! Il y a de la place pour tous. Qu'on se le dise!

Tout en louchant dangereusement vers la confiture.

La fête promettait d'être belle.
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Helenedid
La place commençait à fourmiller. Tisserands et badauds devisaient gentiment au dessus des étals. Les uns vantant la qualité de leur produit, les autres négociant les prix. Un écu restait un écu. Et les les impôts venant de tomber les commerçants devaient redoubler d'efforts et de séduction toute mercantile afin d'espérer écouler leur marchandise.

Lène observait tout ce petit monde d'un oeil curieux. Les passants déambulaient, certains très bien vêtus, d'autres portaient des habits plus modestes. Au premier regard, elle était capable de reconnaître la provenance des atours exhibés. Du moins, pour ceux qui les avaient achetés à Saint Bertrand.
Des coutures aux points si fins qu'ils en étaient presque invisibles, voilà qui était sans aucun doute le travail de Tigalia. Lène savait qu'elle n'avait pas son pareil pour coudre avec minutie et patience.
Une coupe parfaite qui révèle les formes d'une belle femme, cette houppelande venait vraisemblablement de l'atelier de Léa. La blonde catalane avait en effet le don pour bâtir les patrons.
Lène quant à elle préférait le travail des peaux à celui de la laine. Chausses, bottes, ceintures et chapeaux garnissaient son étals, exhalant une odeur de cuir neuf et luxueux.

La journée avançait.

La petite Commingeoise se mit en quête d'une planche de bois et d'un morceau de charbon. De sa plus belle écriture, elle inscrivit sur le panneau le contenu idéal de la garde robe du paysan qui désire devenir artisan.



Tu veux acquérir ton échoppe ?
Attention, n'oublie pas que le conseiller du comte ne reçoit pas ceux qui se baladent les fesses à l'air !
Il te faut au minimum :
- des braies
- une chemise
- des chausses


Elle cala la planche contre le tréteau de l'un des étals, espérant que le vent ne se lèverait pas. Puis recula de trois pas afin d'apprécier le rendu.
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Lea_
Léa regarde la studieuse Hélène.

Tention Lène tu vas te mâchurer.

Mâchurer, Léa aime bien ce mot. Mâchurer. Alors elle le répète.

Tu vas te mâchurer et mâchurer tes beaux habits.
Tu me diras pâturage et mâchurage... Non, hein ce n'est pas encore ça.

Petit clin d'yeux, vu que Léa ne sait pas cligner d'un seul.

Puis lui prend le charbon des doigts et, tout en tirant un bout de langue, dessine une magnifique chausse.

Pour la reine de la chausse, une chausse! Bouhhhh, je vais me mâchurer, moi...
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Helenedid
Lène plissait des yeux tout en regardant Léa qu'elle voyait donc floue, machur... euh... hachurée derrière des barreaux de cils. Bon dieu ! Le narrateur est parti la chercher loin cette phrase^^

Et c'est moi qui me mâchure l'esprit là pitêtre ?

Yeux toujours plissés, elle partit d'un grand éclat de rire avant d'attraper au vol le bout de charbon des mains de son amie. Et oui ! Même si c'était malpoli. Sa mère lui avant pourtant bien assez répété qu'il ne fallait pas "prendre des mains". A croire que toutes recommandations parentales avaient glissé sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard.

Tsssss ! Si on n'esquisse qu'une seule chausse... Comme pour les chaussettes sèches de l'archiduchesse, cette phrase est bien entendue à prononcer à voix haute et plusieurs fois d'affilée aussi vite que possible. Le premier qui bafouille a un gage !

... Tu vas faire croire aux clients qu'on ne fournit ici que les unijambistes...

Elle se rapprocha du panneau de bois et dessina, au côté de celle qu'avait tracée Léa, une seconde chausse.
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Alberie
Alberie, qui malgré les noces en Cour... non en cours... mais longues puisque l'Archevêque ne sait pas faire court et que maintenant on courre... se dit que Subcal le blondinet ne manque pas de cour féminine. Chingis courre après son dindon "dingdong", et elle, elle courre pour attraper au vol le morceau de charbon... Puis, tandis que les filles ronchonnent, elle vient dessiner des moustaches noires au blondinet qui grille ses saucisses. Se tournant vers Celtane, elle lui dit...

- Je glisserai bien la saucisse de Sub... ... non, une des saucisses de Subcal dans une crêpe ! ça doit être rudement bon...

Et après on dira que ce sont les bretons qui ont inventé les crêpes salées ! Tsss...
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Celtane
En riant, Celtane sort de sous l'étal une pile de galettes de blé noir, un jambon et du fromage ainsi que du cidre.
Elle interpelle Subcal.

Et voilà pour ceux qui veulent du salé...Sub, tu pourras me griller quelques tranches de jambon avec du fromage dessus et Alberie veut ta saucisse pour l'enrouler dans une galette!!!

Elle en pleure de rire...

Vu le regard en coin de Lea sur la confiture, elle lui prépare une crêpe généreusement tartinée.

Aller Lea, viens donc inaugurer mes petites douceurs!
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Helenedid
Et voilà que maintenant en plus de l'odeur de graillon, ça allait sentir le fromage fondu. Hélène leva les yeux au ciel... Décidément, mais où était le respect pour toutes ces heures passées à s'esquinter les yeux à coudre à petits points à la lueur des bougies tous ces vêtements aujourd'hui exposés sur les étals.

Etals d'ailleurs plus ou moins désertés par les tisserands, qui semblaient plus intéressés par le barbecue improvisé. Mais pourquoi, grands dieux pourquoi chaque événement en Armagnac se terminaient toujours, toujours autour en ripailles ? A croire que l'on ne savait faire que ça ici ! Pour les mariages et autres festivités du genre d'accord, quoi de plus normal ? Mais là ? Et sur les stands des élections parlons-en ! On taillait davantage le bout de gras, au sens propre du terme, au lieu de tailler les programmes...

Bon, certes, c'était convivial. Pis ça occupait. Bah... c'était comme ça. Histoire de suivre le mouvement, et de ne pas être contrariante... si ! si ! ça lui arrivait parfois, elle se rapprocha de la tablée. Elle demanda l'autorisation de prendre une galette, qu'elle tartina elle aussi, allez soyons fous, de généreuses cuillerées de confiture.

Erf... Et voilà maintenant j'ai les doigts qui collent Anatole...
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