--La_vieille_matrone
Elle avait préparé de la tisane, et sirotait tranquillement, devisant avec Berthe, observant la parturiente que son amie essayait de distraire. Elle pourrait la remercier cette amie là, la rouquine. Peu en auraient fait autant, surtout en ayant une charge dévêque. La nuit sécoulait lentement, la jeune femme se fatiguait, alors que le réel travail navait pas encore commencé. Elle était jeune. Elle devrait tenir bon plus longtemps. Elle naurait pas du se fatiguer si vite. Non, elle naurait pas du. Mais la vieille était confiante. Même avec son teint pâle et ses yeux noirs et creux, la rouquine lui semblait tout à fait capable de tenir bon jusquà la fin. Si la fin voulait bien se donner la peine dapprocher. La mi nuit avait sonné depuis longtemps au clocher. Même lévêque semblait se fatiguer de la marche.
Soudain, le signe que la vieille attendait, les eaux perdues. Et la rouquine angoissée tournée vers elle. Nouvel examen, elle prit son temps cette fois la vieille, fini de rire, elle ne pouvait plus se permettre le rapide geste ne servant quà contrôler louverture du passage. Il fallait quelle travaille à louvrir un peu, à créer lespace que ce corps refusait de céder à lenfant. La main gauche fut posée sur le ventre rond, pour sentir avec quelle régularité les contractions sapprochaient. La droite elle, massait et malaxait, en douceur, essayant de forcer lentement le passage. Et quand enfin elle sentit les chairs se détendre, elle envoya la rouquine marcher à nouveau. Dans peu de temps, il lui faudrait commencer à pousser ce bébé hors delle.
La vieille regarda les deux femmes marcher, scrutant les signes sur le visage de la rousse, les râles qui augmentaient légèrement en volume, à mesure que les contractions se faisaient, enfin, plus violentes.
Elle sapprocha de la rouquine, posant une main sur son bras, un sourire rassurant plaqué au visage.
Laissez moi regarder encore, ma petite.
Et dattendre, patiemment, que la rousse se rallonge sur le lit pour lexaminer à nouveau. Cette fois ci était la bonne.
Préparez vous ma petite, votre bébé est enfin prêt à sortir. Berthe ?
La vieille sourit à son aide, qui prit silencieusement place derrière la rouquine, lui offrant appui et soutien, dans une position à demi relevée, plus confortable.
Dès que vous sentez une contraction, allez y ma petite, poussez, hein !
Soudain, le signe que la vieille attendait, les eaux perdues. Et la rouquine angoissée tournée vers elle. Nouvel examen, elle prit son temps cette fois la vieille, fini de rire, elle ne pouvait plus se permettre le rapide geste ne servant quà contrôler louverture du passage. Il fallait quelle travaille à louvrir un peu, à créer lespace que ce corps refusait de céder à lenfant. La main gauche fut posée sur le ventre rond, pour sentir avec quelle régularité les contractions sapprochaient. La droite elle, massait et malaxait, en douceur, essayant de forcer lentement le passage. Et quand enfin elle sentit les chairs se détendre, elle envoya la rouquine marcher à nouveau. Dans peu de temps, il lui faudrait commencer à pousser ce bébé hors delle.
La vieille regarda les deux femmes marcher, scrutant les signes sur le visage de la rousse, les râles qui augmentaient légèrement en volume, à mesure que les contractions se faisaient, enfin, plus violentes.
Elle sapprocha de la rouquine, posant une main sur son bras, un sourire rassurant plaqué au visage.
Laissez moi regarder encore, ma petite.
Et dattendre, patiemment, que la rousse se rallonge sur le lit pour lexaminer à nouveau. Cette fois ci était la bonne.
Préparez vous ma petite, votre bébé est enfin prêt à sortir. Berthe ?
La vieille sourit à son aide, qui prit silencieusement place derrière la rouquine, lui offrant appui et soutien, dans une position à demi relevée, plus confortable.
Dès que vous sentez une contraction, allez y ma petite, poussez, hein !