Flex
Il lui aurait suffit d'un simple coup d'il pour se rendre compte que ce fût la comtesse qui pénétrait dans le rez-de-chaussée tout à l'heure. L'instinct du jeune vicomte l'avait guidé à lui écrire une lettre pour confondre un rendez-vous, sans qu'ils ne se soient jamais rencontrés auparavant. Quand la comtesse lui expliquait ses habitudes florales, il ne peut empêcher le réflexe de porter son regard à son corsage. Flex admit que cette poitrine l'envoutait, embellie par ce grain de beauté distinct sur sa peau méridionale. Le plus tôt possible, il balança son il ailleurs, de peur d'avoir manqué de tact - mais ce réflexe humain lui en voulait cher - bien que les secondes semblèrent devenues des heures. Il hocha son visage aussi obéissant qu'un élève.
Puis il eut le souffle coupé. On savait du vicomte de Mussidan qu'il était émerveillé par les spectacles de la nature. Très souvent, la plume qui était sa meilleure compagne, lui servait durant de longues journées à décrire un monument, ou bien encore un paysage. Atteint en quelque sorte par le syndrome de Stendhal - celui qui tomba dans les pommes quand il vu des fresques italiennes - ce fût en l'occurrence Ledzeppelin qui devint une merveille du monde.
Un visage des canons les plus parfaits qu'il ne puisse exister. Une chevelure s'étalait d'une démarche de Marilyn sur une tête ovale, reluisaient sur une nuque dont le cou, ensevelis de part et d'autre - d'un gracieux décoleté ; un nez affable, coupant entre deux le regard perçant et à la fois charmeur de la comtesse. Il eut un souffle au cur et l'échine frissonnante. Il cherchait les mots en son fort intérieur, mais attiré par une bouche ô combien interdite, il fit un effort surprenant dans le but de se reprendre, et acquiesça.
« - J'ai écrit un jour, dit-il d'une voix presque chantante, mais en fin de compte tremblante, que la beauté des femmes ne pouvaient égaler celle imaginée par un homme. Je crois que je me suis trompé. »
La voix mielleuse fut accompagnée d'un insaisissable baise-main, lequel porté avec prestance. Humides, ses lèvres ressentirent une peau douce. Lorsqu'il redressa la tête, le jeune vicomte songeait à ce moment interminable, mais ferait tout pour le recommencer mille et une fois.
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Puis il eut le souffle coupé. On savait du vicomte de Mussidan qu'il était émerveillé par les spectacles de la nature. Très souvent, la plume qui était sa meilleure compagne, lui servait durant de longues journées à décrire un monument, ou bien encore un paysage. Atteint en quelque sorte par le syndrome de Stendhal - celui qui tomba dans les pommes quand il vu des fresques italiennes - ce fût en l'occurrence Ledzeppelin qui devint une merveille du monde.
Un visage des canons les plus parfaits qu'il ne puisse exister. Une chevelure s'étalait d'une démarche de Marilyn sur une tête ovale, reluisaient sur une nuque dont le cou, ensevelis de part et d'autre - d'un gracieux décoleté ; un nez affable, coupant entre deux le regard perçant et à la fois charmeur de la comtesse. Il eut un souffle au cur et l'échine frissonnante. Il cherchait les mots en son fort intérieur, mais attiré par une bouche ô combien interdite, il fit un effort surprenant dans le but de se reprendre, et acquiesça.
« - J'ai écrit un jour, dit-il d'une voix presque chantante, mais en fin de compte tremblante, que la beauté des femmes ne pouvaient égaler celle imaginée par un homme. Je crois que je me suis trompé. »
La voix mielleuse fut accompagnée d'un insaisissable baise-main, lequel porté avec prestance. Humides, ses lèvres ressentirent une peau douce. Lorsqu'il redressa la tête, le jeune vicomte songeait à ce moment interminable, mais ferait tout pour le recommencer mille et une fois.
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