Ledzeppelin
[Arles le soir du 5 Mai 1458]
Les faubourgs d'Arles se dressent à l'horizon. Arles .... la fière, la courageuse, la Résistante "Arles la Belle ! Arles la Franchisée !
Serrant les poings de colère, elle regarde cette ville inaccessible pour elle. Elle ne pourra de toute façon pas s'y rendre. Se faisant inutilement des frayeurs la Comtesse constate finalement sans surprise se retrouver dans les murs de la ville.
Comme on la connaissait bien içi, elle sort des fontes de sa jument un masque noir avec une légère dentelle qui recouvre le nez et la bouche en partie, qui lui servait à se rendre parfois incognito en ville. Ne sachant pas encore si elle se rendrait en l'hôtel, ou plutôt le sachant fort bien, elle questionne des gens dans la rue en prenant l'accent "pointu" des ennemis. Ne recevant que des regards courroucés de la part des habitants, elle appris enfin d'un soldat de faction ou se trouvait l'hôtel de Flex de la Mirandole.
Ajustant le petit poignard qui ne la quitte jamais, dans un endroit accessible et non visible, vérifiant les attaches de son masque, que le brin de muguet à moitié fané la rendra reconnaissable par qui de droit, calmant les battements affolés de son coeur, elle reprend sa presque sérénité.
- Peuchère ! Il est plus facile d'aller se battre contre eux dans le feu des batailles !
Riant finalement, elle se dit que décidément la vie est illogique et somme toute passionnante à vivre. C'est d'un coeur plus léger qu'elle appuye sur la poignée .... et entre .....
La taverne est enfumée totalement, des hommes jouent au ramponneau. L'un d'eux, elle frémit à cette vue, est borgne. Ils ont tous levé la tête à son arrivée, le rouge aux joues sous son masque, le dos à la porte, elle s'arrache à cette situation embarrassante en disant :
- Bonsera !
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Les faubourgs d'Arles se dressent à l'horizon. Arles .... la fière, la courageuse, la Résistante "Arles la Belle ! Arles la Franchisée !
Serrant les poings de colère, elle regarde cette ville inaccessible pour elle. Elle ne pourra de toute façon pas s'y rendre. Se faisant inutilement des frayeurs la Comtesse constate finalement sans surprise se retrouver dans les murs de la ville.
Comme on la connaissait bien içi, elle sort des fontes de sa jument un masque noir avec une légère dentelle qui recouvre le nez et la bouche en partie, qui lui servait à se rendre parfois incognito en ville. Ne sachant pas encore si elle se rendrait en l'hôtel, ou plutôt le sachant fort bien, elle questionne des gens dans la rue en prenant l'accent "pointu" des ennemis. Ne recevant que des regards courroucés de la part des habitants, elle appris enfin d'un soldat de faction ou se trouvait l'hôtel de Flex de la Mirandole.
Ajustant le petit poignard qui ne la quitte jamais, dans un endroit accessible et non visible, vérifiant les attaches de son masque, que le brin de muguet à moitié fané la rendra reconnaissable par qui de droit, calmant les battements affolés de son coeur, elle reprend sa presque sérénité.
- Peuchère ! Il est plus facile d'aller se battre contre eux dans le feu des batailles !
Riant finalement, elle se dit que décidément la vie est illogique et somme toute passionnante à vivre. C'est d'un coeur plus léger qu'elle appuye sur la poignée .... et entre .....
La taverne est enfumée totalement, des hommes jouent au ramponneau. L'un d'eux, elle frémit à cette vue, est borgne. Ils ont tous levé la tête à son arrivée, le rouge aux joues sous son masque, le dos à la porte, elle s'arrache à cette situation embarrassante en disant :
- Bonsera !
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