Eilinn_melani
[En Languedoc, quelques jours après le 1 mars 1458]
Cessez de tousser Eilinn, sinon je ne pourrai jamais terminer vos soins.
La fillette réussit à marmonner entre deux quintes violentes un :
J'fais ce que je peux Narcisse !
La gouvernante de la jeune Eilinn Melani réussit alors à appliquer dans le dos de la fillette le cataplasme aux graines de moutarde, destiné à nettoyer la poitrine de l'enfant. Et ce faisant, enjoignit Eilinn à rester tranquille, surtout si elle voulait à nouveau combattre le mal qui rongeait sa poitrine. Grognements bougons enfantins lui furent répondus.
Voulez vous que je vous raconte un conte pendant le temps du soin ?
Non merci ma bonne Narcisse.
Et la fillette de 12 ans de ronger son frein, en se disant que ce bref retour dans les terres du Nord n'avait pas amélioré sa santé. Heureusement quelques points positifs contrebalançaient les désagréments médicaux subis. Elle avait ainsi fait des rencontres d'enfants de son âge, pour son grand plaisir, et se prit à rêvasser à une occasion de les revoir.
La rêverie dura, dura, avant que l'enfant ne redescende sur terre.
Narcisse, ça brûûûûle !!!
La gouvernante ôta alors le cataplasme, découvrant la peau du dos devenue rouge écrevisse, avant de le recouvrir d'un tissu doux, et priant pour que la fillette reste encore un peu tranquille.
Mais allez rester allongé pendant de trop loooooooooongues minutes, alors que l'envie de faire autre chose vous démange. Surtout quand vous avez douze ans.
Les minutes s'égrenèrent, et enfin, estimant qu'elle avait bien assez patienté, Eilinn se releva, enfilant une chainse, et s'écriant :
Narcisse, mon nécessaire d'écriture !
Elle qui n'osait jamais, elle allait le faire.
Cessez de tousser Eilinn, sinon je ne pourrai jamais terminer vos soins.
La fillette réussit à marmonner entre deux quintes violentes un :
J'fais ce que je peux Narcisse !
La gouvernante de la jeune Eilinn Melani réussit alors à appliquer dans le dos de la fillette le cataplasme aux graines de moutarde, destiné à nettoyer la poitrine de l'enfant. Et ce faisant, enjoignit Eilinn à rester tranquille, surtout si elle voulait à nouveau combattre le mal qui rongeait sa poitrine. Grognements bougons enfantins lui furent répondus.
Voulez vous que je vous raconte un conte pendant le temps du soin ?
Non merci ma bonne Narcisse.
Et la fillette de 12 ans de ronger son frein, en se disant que ce bref retour dans les terres du Nord n'avait pas amélioré sa santé. Heureusement quelques points positifs contrebalançaient les désagréments médicaux subis. Elle avait ainsi fait des rencontres d'enfants de son âge, pour son grand plaisir, et se prit à rêvasser à une occasion de les revoir.
La rêverie dura, dura, avant que l'enfant ne redescende sur terre.
Narcisse, ça brûûûûle !!!
La gouvernante ôta alors le cataplasme, découvrant la peau du dos devenue rouge écrevisse, avant de le recouvrir d'un tissu doux, et priant pour que la fillette reste encore un peu tranquille.
Mais allez rester allongé pendant de trop loooooooooongues minutes, alors que l'envie de faire autre chose vous démange. Surtout quand vous avez douze ans.
Les minutes s'égrenèrent, et enfin, estimant qu'elle avait bien assez patienté, Eilinn se releva, enfilant une chainse, et s'écriant :
Narcisse, mon nécessaire d'écriture !
Elle qui n'osait jamais, elle allait le faire.
Citation:
A Eoghan de Dongenan-Dénéré,
J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé dans les lointaines terres du Domaine Royal.
Les évènements précipités suite à notre excursion dans les cuisines de Saint Omer ont fait que je ne vous ai pas présenté mes excuses pour les ennuis que je vous ai causé ce jour là.
J'espère que dans votre bonté et compassion, vous me pardonnerez donc tout cela.
Pourrais-je espérer vous revoir un jour à Saint Omer, ou bien Paris peut-être ?
Mes amitiés.
Eilinn Melani
A Eoghan de Dongenan-Dénéré,
J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé dans les lointaines terres du Domaine Royal.
Les évènements précipités suite à notre excursion dans les cuisines de Saint Omer ont fait que je ne vous ai pas présenté mes excuses pour les ennuis que je vous ai causé ce jour là.
J'espère que dans votre bonté et compassion, vous me pardonnerez donc tout cela.
Pourrais-je espérer vous revoir un jour à Saint Omer, ou bien Paris peut-être ?
Mes amitiés.
Eilinn Melani
Simple, court, efficace. Enfin efficace, ça c'était pas encore gagné.
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