Vinou
Elle pestait, oh oui elle pestait et de bien belle manière ! Grognant, marmonnant, maudissant, elle tournait en rond telle une féline en cage. Elle était en colère contre elle, en premier, contre les Dieux, aussi, il fallait bien lavouer, contre certaines personnes, pour ne pas changer mais encore plus contre
Lui !
De quel droit il sétait permis cela ? Il ne pouvait pas la perturber comme ça ! Elle ne lavait pas autorisé à entrer comme ça dans sa vie, il ne pouvait venir tout chambouler ainsi ! Elle ne lacceptait pas venant des autres alors de lui non plus elle ne voulait pas le faire. Poussant un long gémissement la jeune guerrière se laissa tomber au sol près dun arbre. Repliant ses jambes souples, elle posa les coudes sur ses genoux pour se prendre la tête entre les mains et se balancer davant en arrière, position ftale par excellence, position réconfortante sil en est. Son dos et sa tête heurtant plus ou moins fort le tronc sur lequel elle était adossée mais elle ny faisait attention absorbée quelle était par
[Il y a quelques temps ]
Ce nétait pas possible comme histoire On avait osé parler de sa paire de tzintamalli, comme ça dans le bureau de calpulli ! Elle y était allée pour se plaindre de linvasion du clan par les « bisousmachins » dont un dentre eux sétait aventuré à lui compter fleurette sur son regard et lenvoutement quil provoquait chez lui, envoutement dont elle navait absolument rien à faire ni conscience dailleurs et voilà quIl avait laissé trainer ses prunelles sur la partie la plus charnue de son corps longiligne et quIl avait osé le lui dire en face.
Elle lavait rembarré bien sur, sans aucun scrupule ni aucun état dâme, ne montrant pas que cette bravade avait attisé sa curiosité. Elle avait déjà pu observer ses apparitions plus ou moins fréquentes dans le clan, elle lavait croisé en taverne les rares fois où elle y allait, ils sétaient adressés la parole. Elle, utilisant tous les moyens possibles pour lui faire peur et de ce fait le faire partir. Lui, utilisant des mots dont elle ignorait parfois jusquà la signification. Il fallait bien lavouer, il lintriguait.
[Il a deux nuits ]
Depuis son retour de mission, elle étudiait Même si cela ne lui plaisait pas, elle y était obligée, elle en avait reçu lordre. En bonne guerrière quelle était, elle ne pouvait ignorer un ordre mais elle se languissait de parcourir la jungle, de voir de nouveaux paysages, den observer les couleurs et de sen imprégner. Pour oublier les longues heures passées penchée sur des écrits dont parfois le sens lui échappait, elle sétait rendue en taverne Un peu danimation ne lui ferait pas de mal peut-être quelle pourrait même y rencontrer un nouveau à tourmenter, qui sait ? Les Dieux seraient peut-être cléments avec elle.
Elle y avait passé un moment avec sa Pupille, Ralthéa en compagnie de Zaz, se distrayant comme elles le pouvaient. Le « Tyran » était passé les voir échange damabilités dusage Toujours aussi moche, lui Toujours aussi accueillante, elle Souhait de mauvaise nuit pour les deux Grognements Ricanements Sourire en coin Dédain, mépris et tout ce qui va avec en prime Une soirée idéale en quelque sorte La jeune femme allait rentrer dans sa hutte dexcellente humeur pour une nuit dun repos bien mérité lorsquIl entra
Le sourire au bord des lèvres, pour ne pas changer, des paroles dabord banales presque ennuyeuses, une étrange sensation dans lair, il partait pour un autre clan. Un coup de lame dans le ventre pour la jeune femme qui ne sétait pas attendue à cela. Pourquoi cette sensation ? Pourquoi cette réaction ? Elle nétait pas habituée à cela. Ne pas montrer le désarroi qui lenvahissait petit à petit. Voilà ce quelle pensait, voilà sur quoi elle se concentrait. Elle navait pas envie de quitter cet alcôve presque irréelle qui sétait tissée entre eux sans quelle ou ils ne sen rendent compte. Les secondes, les minutes, les heures passèrent, les laissant en tête à tête tous les deux, presque seuls au monde
[Ixtenco aujourdhui ]
Elle avait glissé de la taverne, elle avait attendu devant la porte, ne se reconnaissant pas, voulant à maintes reprises faire demi-tour, retrouver la stabilité de sa hutte, son « chez-soi » pas bien grand mais malgré tout à elle. Retrouver son atelier, son jardin secret où personne nétait encore entré à part elle. Retourner à la caserne, lieux familiers où rien néchappait à son contrôle. Bref, retrouver sa vie davant où rien ne venait la perturber.
Elle sétait laissée aller à lui envoyer un perroquet en plus chose quelle naurait pas faite avant Non mais pour qui se prenait-il ? De quel droit il faisait cela ? Fulminant, elle attendait que les tenanciers daignent ouvrir la porte de leurs maudits établissements pour sy faufiler
_________________
De quel droit il sétait permis cela ? Il ne pouvait pas la perturber comme ça ! Elle ne lavait pas autorisé à entrer comme ça dans sa vie, il ne pouvait venir tout chambouler ainsi ! Elle ne lacceptait pas venant des autres alors de lui non plus elle ne voulait pas le faire. Poussant un long gémissement la jeune guerrière se laissa tomber au sol près dun arbre. Repliant ses jambes souples, elle posa les coudes sur ses genoux pour se prendre la tête entre les mains et se balancer davant en arrière, position ftale par excellence, position réconfortante sil en est. Son dos et sa tête heurtant plus ou moins fort le tronc sur lequel elle était adossée mais elle ny faisait attention absorbée quelle était par
[Il y a quelques temps ]
Ce nétait pas possible comme histoire On avait osé parler de sa paire de tzintamalli, comme ça dans le bureau de calpulli ! Elle y était allée pour se plaindre de linvasion du clan par les « bisousmachins » dont un dentre eux sétait aventuré à lui compter fleurette sur son regard et lenvoutement quil provoquait chez lui, envoutement dont elle navait absolument rien à faire ni conscience dailleurs et voilà quIl avait laissé trainer ses prunelles sur la partie la plus charnue de son corps longiligne et quIl avait osé le lui dire en face.
Elle lavait rembarré bien sur, sans aucun scrupule ni aucun état dâme, ne montrant pas que cette bravade avait attisé sa curiosité. Elle avait déjà pu observer ses apparitions plus ou moins fréquentes dans le clan, elle lavait croisé en taverne les rares fois où elle y allait, ils sétaient adressés la parole. Elle, utilisant tous les moyens possibles pour lui faire peur et de ce fait le faire partir. Lui, utilisant des mots dont elle ignorait parfois jusquà la signification. Il fallait bien lavouer, il lintriguait.
[Il a deux nuits ]
Depuis son retour de mission, elle étudiait Même si cela ne lui plaisait pas, elle y était obligée, elle en avait reçu lordre. En bonne guerrière quelle était, elle ne pouvait ignorer un ordre mais elle se languissait de parcourir la jungle, de voir de nouveaux paysages, den observer les couleurs et de sen imprégner. Pour oublier les longues heures passées penchée sur des écrits dont parfois le sens lui échappait, elle sétait rendue en taverne Un peu danimation ne lui ferait pas de mal peut-être quelle pourrait même y rencontrer un nouveau à tourmenter, qui sait ? Les Dieux seraient peut-être cléments avec elle.
Elle y avait passé un moment avec sa Pupille, Ralthéa en compagnie de Zaz, se distrayant comme elles le pouvaient. Le « Tyran » était passé les voir échange damabilités dusage Toujours aussi moche, lui Toujours aussi accueillante, elle Souhait de mauvaise nuit pour les deux Grognements Ricanements Sourire en coin Dédain, mépris et tout ce qui va avec en prime Une soirée idéale en quelque sorte La jeune femme allait rentrer dans sa hutte dexcellente humeur pour une nuit dun repos bien mérité lorsquIl entra
Le sourire au bord des lèvres, pour ne pas changer, des paroles dabord banales presque ennuyeuses, une étrange sensation dans lair, il partait pour un autre clan. Un coup de lame dans le ventre pour la jeune femme qui ne sétait pas attendue à cela. Pourquoi cette sensation ? Pourquoi cette réaction ? Elle nétait pas habituée à cela. Ne pas montrer le désarroi qui lenvahissait petit à petit. Voilà ce quelle pensait, voilà sur quoi elle se concentrait. Elle navait pas envie de quitter cet alcôve presque irréelle qui sétait tissée entre eux sans quelle ou ils ne sen rendent compte. Les secondes, les minutes, les heures passèrent, les laissant en tête à tête tous les deux, presque seuls au monde
[Ixtenco aujourdhui ]
Elle avait glissé de la taverne, elle avait attendu devant la porte, ne se reconnaissant pas, voulant à maintes reprises faire demi-tour, retrouver la stabilité de sa hutte, son « chez-soi » pas bien grand mais malgré tout à elle. Retrouver son atelier, son jardin secret où personne nétait encore entré à part elle. Retourner à la caserne, lieux familiers où rien néchappait à son contrôle. Bref, retrouver sa vie davant où rien ne venait la perturber.
Elle sétait laissée aller à lui envoyer un perroquet en plus chose quelle naurait pas faite avant Non mais pour qui se prenait-il ? De quel droit il faisait cela ? Fulminant, elle attendait que les tenanciers daignent ouvrir la porte de leurs maudits établissements pour sy faufiler
_________________