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[RP] Conférence de l'Université de Guyenne

Constantcorteis
Constant acquiesça sobrement aux propos de la rectrice. Peu lui importait de parler en premier ou non.
Il se tourna vers la jeune femme qui avait été commise d'office pour présider à la prise de note. Il pensait bien l'avoir déjà croisée quelque part, mais ne parvenait plus vraiment à mettre un nom sur le visage. Qu'importe, il lui adressa quelques mots de remerciements assortis d'un sourire.


C'est fort aimable à vous de consentir à prendre en charge ce travail.
J'espère ne pas avoir trop de mal à élever l'intérêt de mon propos à hauteur de l'effort qu'il vous faudra pour le figer en encre.


Le jeune homme balaya la pièce du regard, constatant que les auditeurs commençaient à affluer, et revint à la rectrice.
Il avait au passage remarqué le sieur Eymerich, dont il avait fait la connaissance à Montauban et dont il connaissait bien le caractère volontiers provocateur. Sans trop de raison, la présence du spinoziste lui arracha un petit sourire.


Eh bien, ma foi, nous avons déjà un peu de monde. D'ores et déjà plus que pour un cours ordinaire. C'est une bonne chose. Figurez-vous que je m'étais laissé aller à croire que la Guyenne s'intéressait plus au droit qu'à la théologie. Une fois n'est pas coutume, je préfèrerais m'être trompé. Qui sait peut-être me sera-t-il un jour fait l'honneur de revenir ici-même pour démontrer que l'un se saurait s'affranchir de la tutelle de l'autre ?

Je n'ai pas véritablement de préférence, nous ferons donc comme vous l'avez prévu, sous réserve de réticence de la part de mon collègue. J'aurais simplement aimé échanger quelques mots avec lui, mais il semble que nous soyons tous deux fort occupés en ce moment.
Mais ceci ne sera pas un bien grand souci, je pense tout de même pouvoir disposer de quelque temps pour échanger quelques mots avec lui lorsqu'il arrivera.
Voudrez-vous faire une allocution introductive ?


Constant n'avait toujours pas aperçu Odoacre, et n'osait pas vraiment s'en réjouir trop vite... L'image d'un vieil évêque débarquant bruyamment dans la salle complètement ivre et arborant des taches de jus de viande de la barbe aux souliers lui ôtait insidieusement tout optimisme...
El_barto
"La tolérance religieuse", mmh... idée bien simple mais concept épineux, d'autant en Guyenne et ces temps-ci. Peut-être certains, présents, ou autres recevant des impressions des auditeurs, comprendront un peu mieux le pas entre réformé et danger. Mais il est vrai, certes, que certains lecteurs de la 'nouvelle foi' ne servent en rien leurs intérêts par leurs actes.

Bref, de passage dans les couloirs de l'Université, le tout frais vicomte prit connaissance de l'annonce laissée par la toute fraiche Rectrice. Désormais libre de tout son temps et d'une humeur curieuse en cette matinée, il se décida d'un pas gai d'assister à ce rendez-vous.

Arrivé dans l'amphithéâtre comptant déjà plusieurs personnes, il prit siège, dans une rangée du milieu, excentrée.

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Harlem...s
Harlem pour sa part et en toute honneteté commencait à sentir le doux parfum de l'après midi foirée. Elle appréciait moyennement ce jeune homme. D'ailleurs il lui avait suffit d'ouvrir le bec pour que tout ses espoirs s'effondrent. Mauvais signe ça...Cependant elle rétorqua aigre douce pour rester dans la saveur servie,parfaitement sérieuse, du moins autant que le sujet évoqué. Sans enthousiasme déplacé vous pensez !


Vous inquiétez pas, je ferai avec. Je sais m'adapter. Héhé.


Comme si elle était aimable à défaut d'être parfaitement stupide...Laissant au propos et sa quintessence à l'interpretation, sur un signe qui se voulait rassurant, dans le genre "suffit d'un rien souvent" ou encore" je maitrise".

Alors qu'en fait Harlem se demandait ce qu'elle fichait là. La religion et sa tolérance elle s'en contrefichait. C'était pas dans son domaine de compétence.

" Puis avec ce bavard ça risque d'être long en plus"

Harlem avec un petit soupir de lorgner furtivement vers la porte. Alors que sa plume avait repris sa course sur le vélin. D'une main elle répondit au salut d'une dame connue en taverne.

" Si en prime y a du droit, ça va être la joie.."

Là Harlem cessa sa lamentation silencieuse pour souffler sur le vélin une nouvelle fois.

Elle avait dessiné une corde avec noeud coulant.
Ô lecteur je vous laisse imaginer pourquoi.
Parfois un petit dessin vaut bien un grand discours.

Eloin
Ni en avance, ni en retard, la veufve Bellecour arriva à l'heure devant les portes de la salle. Un faict notable pour elle qui avoit du mal à estre réglée comme une horloge, il falloit toujours quelle arrive soit avant tout le monde, soit après !

Elle prit une grande inspiration, encore peu accoustumée à siéger dans de grandes pièces comme l'amphiteastre qui servirait en ce jour de salle de conférence, l'oblate entra et alla s'asseoir au second rang, assez loin de la porte d'entrée.
Cela luy éviterait ainsi les courants d'air dus aux arrivés -et, peut estre- départs intempestifs qui ne manqueraient point d'avoir lieu durant la séance, et ainsi, elle pourrait se fondre un tant soit peu dans la petite masse des gens jà présents et installés. Des estudiants pour la plupart, dont certains connus de vue, ou de nom, auxquels elle adressa un signe de teste. Point besoin de grandes révérences ni de banalités en ce lieu, il y avoit jà assez de l'ambassade et des connoissances de sa filleule pour s'exercer aux courbettes et aultres phrases mielleuses.

Assise devant le pupitre, elle y déposa un parchemin vierge et un fusain, et attendit le début de l'audience particulière en observant l'architecture de l'immense salle de cours. Salle dont elle aurait prochainement l'occasion de fouler de son pied, elle qui serait bientost, si sa demande auprès de l'archevesque estoit acceptée, apte à devenir érudite, et donc à s'inscrire au renommé palais de l'Ombrière en tant qu'estudiante. Sa voie ? Elle l'avoit jà choisi depuys un moment, et le chemin à suivre estoit fort clair dans sa teste. Aussi clair que le ciel d'azur qui se pouvoit admirer au dehors de l'Université...

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Sancte


Hé bien, si on lui avait demandé s'il espérait qu'un jour on puisse débattre en Guyenne d'un concept aussi brûlant que la tolérance religieuse, il aurait répondu qu'il ne l'attendait pas avant que les cochons ne puissent voler. Et même si monsieur Bardieu, ce clerc définitivement bouché à l'émeri, était des tristes participant, il fut soulagé de constater que monsieur Corteis y participait également, ce qui relèverait assurément le niveau. Quant à lui, il se contentera bien volontiers des débats qui suivront. Aussi, c'est avec un flegme fort mesuré que l'auguste Chevalier du Lion de Juda se présenta à cette conférence dont l'annonce de sa tenue faisait déjà grand bruit en les tavernes bordelaises. Poussant la lourde porte de l'amphithéâtre, il chantonnait un air bien connu des réformés.

Si je n'ai jamais mis en colliers les perles de la prière,
Je ne t'ai jamais caché cette poussière de péchés qui souille mon visage;
C'est pourquoi je ne désespère pas de ta miséricorde,
Car je n'ai jamais dit que le Un était Deux.


Le petit bonhomme, tout compact, traversa les Champs Élyséens sous un ciel azuré bien moins propice à la profusion de critiques que l'on avait coutume d'entendre au fond de l'Académie.
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"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
Rubiz
Les couloirs de L'Ombrière... Rubiz trottinait jupe relevée aux chevilles cherchant son chemin... comme à son habitude quoi... satané château aux milles portes... un amphithéâtre ça doit difficilement se rater pourtant !

Faut dire aussi que la Rub ne la fréquentait pas l'université. Et pas prête d'y aller non plus, là juste qu'elle n'avait pas su dire non à une invitation qu'on ne refuse pas... et puis, quand même, sacrément alléchée à l'idée de voir le vieux Bardy en conférence. Faut pas qu'il s'endorme l'ancêtre...

A force de tourner, la rousse finit pas trouver LA porte, les portes d'ailleurs, qu'elle entrouvrit pour passer le bout du nez.
Très discrètement, alors que tous les présents la dévisageaient, un très beau sourire crispé illuminant son visage, Rub salua l'assemblée.

Puis les yeux cherchant visage ami, elle localisa Mimi sur les gradins et finit par se jeter à ses côtés en lui chuchotant
j'ai raté quoi ?
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Rubiz... de la maison près de la friche.
Sèm de Caors, avèm pas paur !
Barryroots


Arrivant sur les talons de Rubiz, Barry pointait le bout du groin. Il alla donc tout naturellement s'assoir auprès de ses deux amies carduciennes.

Pour tout vous dire, je suis plus intéressé par la tolérance, que par la religion, mais il me semble que l'un ne devrait pas aller sans l'autre.


Le tout nouvel étudiant, ne voulait plus rien rater du Savoir. Et même si sa préférence restait au droit, il se disait qu'il ne fallait rien négliger.
Bardieu
Arrivant en star outre mer ionienneesque, le frère Bardieu, évêque de Cahors et de Montauban, entra dans l'amphithéâtre accueillant la conférence. Apparemment, les promesses du recteur n'était pas exagéré. Il s'agissait bien de l'évènement du moment. Bardieu se dit que finalement, à Bordeaux, il y avait quand même plus de chose qu'à Cahors.

Il se mit au niveau de l'estrade et attendit le début e la conférence, auquel il avait décidé de participer.

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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

Istar.333
Istar entra pour assiter à cette conférence, elle regarda qui était là et bien évidenment comme pour montrer que la Guyenne était infestée de partout, elle apperçue sancte. Elle prit place à l'arrière pour sortir au plus vite quand cette conférence serait terminé.

Elle était certaine qu'il trouverait le moyen de faire la promotion de sa secte en cours de route . Décidément nul lieu en Guyenne était un endroit pour voir la paix.

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Trivia
[Le comment du pourquoi]

Ça bouge en Guyenne. Il y a une conférence de théologie, donnée par..
Ah, ben oui, hein. Ils doivent apprendre les bonnes manières et tout, même si ça vient des anglois. Moi j'en connaissais un qui parlait un peu de ça des fois, mais surtout de la honte au logis. Par contre il est pas très très malin, il parle de tout sauf du logis.
Messire Constant Corteis. Tu es priée de ne plus me couper la parole.

Ah ben c'est lui, le pas malin dont je parle, là. Enfin faut que j'aille vérifier quand même, parce que c'est pas normal, il était censé partir à Paris et tout.
... Je suppose que le plus pervers des moines du coin saura se tenir. Je vais te laisser et vaquer à mes affaires.
D'accord.


[Devant l'amphithéâtre]


C'est vrai qu'il fait une fixette sur les moines pervers, l'autre. Sûrement à cause de ce qu'il s'est passé à Bergerac.
Bon, pas grave, en tout cas elle a le champ libre. C'est ainsi que pendant que les autres s'amusent à rentrer, elle patiente un peu dehors en vue d'écouter depuis derrière la porte. Comme d'hab quand la pucelle veut assister à un cours, quoi. Ah si, des fois, elle tente de se fondre dans la masse, mais en général on la repère quand même. La seule exception c'est quand elle va à la bibliothèque approfondir ses connaissances, là, y a jamais personne pour gueuler.
Mais dès qu'il faut passer une entrée, que ce soit celle de l'université ou des villes, houlà. Peut-être qu'elle devrait s'entraîner à grimper sur les murs pour qu'on lui fiche la paix.

Bref, Trivia fait donc semblant d'être intéressée par un bout de porte en attendant que tout le monde rentre et que ça commence. Puis en plus comme c'est en haut de l'amphi ça ira bien, elle entendra tout quand même.

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El_barto
Le noble sortit deux ou trois parchemins pliés à la va-vite d'une poche intérieur de son gilet, les déplia et les parcourut d'un regard distrait. Quelques notes sur certaines choses à ne pas oublier. Penser à visiter plusieurs personnes à Veyrines et Cessac, prendre les premières dispositions pour le départ qui s'annonçait tranquillement.

En parlant de départ, Sancte arriva dans l'amphithéâtre. Justement, de Torny avait reçu nouvelles de la Confédération Helvétique quelques jours plus tôt. Les récoltes de cet été s'annonçaient bonnes, les fruitiers pliaient sous le poids de leurs branches chargées. Quelques allusions à Geneve, aussi.

El Barto n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'entendre disserter un sicaire en dehors d'une cité helvète. Il était curieux de voir ce que Iohannes aurait à dire. L'enseignement de Sanctus et la verve d'Izaac portaient-ils aussi bien sur des sujets françois que sur les têtes indépendantes des montagnes autrfois dites barbares ?

Alors que Sancte parcourait la salle d'un regard circulaire, de sa place, le vicomte lui adressa un petit salut de la tête.

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melior
Melior finit par arriver. La religion, sujet brûlant du moment, la conférence, assurément, attirait du monde. Maintenant, il faudrait veiller à ce que cela ne dégénère pas.
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Asophie
Suivant de près la Duchesse, discrète comme elle savait l'être lorsqu'il le fallait, Sophie se glissa derrière Melior et prit place à ses côtés.
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Sophie, Porte-Parole du Conseil Ducal de Guyenne.
Francois_noel
[Corridors de l'Université]

FNdV se hâtait dans les couloirs de l'Université.
C'est qu'il était friand des Conférences de Constant.
Un drôle d'animal que ce Constant, sorte de bâtardise hybride entre le mondain superbe et le scribouillard clandestin.


C'est alors qu'il croisa le vieux grec qui semblait tout faire sauf se diriger vers l'endroit indiqué. Il s'arrêta net.


Misérable Verrotier de pacotille!

Je t'avais demandé de quitter la Guyenne!!!

Tu ne t'es pas encore décidé à rejoindre les cuisses velues de ton bon Maître Clodewek le Breton!?
Tu t'y développerais, j'en suis sur, avec toute la chaleur et l'humidité qu'il sied à une vermine de ton rang d'invertébré saprophyte libidineux!


Et FNdV de tourner les talons pour se diriger vers l'amphithéâtre en lançant encore sèchement

Pitre!

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En savoir plus:
FNdV : Savie, Son œuvre
--Paul_of_perth
Bien qu'il ne soit pas étudiant, Paul connaissait les locaux de l'université pour y avoir souvent accompagné son maître. Cette fois, il était resté dehors, occupé à affuter sa hache quand un page vint le déranger, porteur d'une missive ornée du sceau de la baronne de Luzech. Dans le coin, tous savaient qui était son maître, aussi préférait on passer par le valet pour atteindre le maître, souvent trop occupé avec son armée pour se charger du courrier.

Rangeant sa pierre à affuter dans une poche et remettant sa hache dans son fourreau dorsal, paul se dirigea au petit trot vers l'amphithéâtre. Là, les gardes s'écartèrent devant sa mine féroce, et il s'arrêta à côté de nicolas eymerich, lui tendant la lettre d'une main ferme.
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