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[RP] Conférence de l'Université de Guyenne

Bardieu
Mes biens chers enfants, entrons maintenant dans le vif du sujet et abordons la vraie question : la tolérance de ceux qui se revendiquent hérétiques en dehors des trois autres cas. Simplement, je dirai qu’il faut amener tout le monde vers le paradis solaire au moment inéluctable de la mort. Je pense que la duchesse serait d’accord avec moi si je disais qu’il n’y a que deux choses d’inéluctables : la mort et l’impôt.
Toute personne sur notre monde allant vers l’enfer lunaire est une tragédie pour tout croyant digne de ce nom.
Toute personne qui a un message différent du message divin est à éduquer pour qu’il comprenne le vrai message. En attendant, il faut éviter qu’il fasse des dégâts dans la communauté des fidèles. Je soutiens et je revendique que s’il est impossible d’isoler quelqu’un et qu’il continue de propager des fausses idées, il vaut mieux qu’il rejoigne l’enfer lunaire sous la forme d’un tas de cendre fumant.

Mais je tempérerai cette idée dans le cas numéro deux que j’ai abordé. Comme je l’ai dis, il ne s’agit, finalement pas d’un problème de foi, mais plutôt d’un problème politique. Il ne s’agit ni plus, ni moins que d’une opposition politique à une structure, l’église aristotélicienne romaine.
Et nous, membre du saint clergé, nous en sommes responsables. Parfois arrogants, parfois non à l’écoute, nous ne sommes pas parfait et heureusement d’ailleurs.
Mais cette forme d’hérésie ne se développera pas. Autant, par le principe que j’ai exposé de la non contamination, elle est à éliminer, autant elle ne se développera pas plus que la place qu’elle a prise. Au pire, elle essaiera de récupérer des fonctions temporelles, ce qui prouvera bien que le côté spirituel n’est pas sa principale priorité.

Je tiens à affirmer ce principe, qui est valable tant en politique que dans la forme d’hérésie dont je parle : critiquer, s’opposer, est facile. Construire, aimer et prospérer est beaucoup difficile. L’église aristotélicienne, œuvre de Christos a réussit cela par la force de l’amour. Les différents membres des organisations hérétiques, qui ne se sont construit que par opposition par rapport à l’église aristotélicienne, ne peuvent rien construire. Il leur faudrait apprendre l’obéissance. Hors, c’est la désobéissance à l'église du prophète Christos qui les unis.

C’est en cela que je ne crois pas en la diffusion des dogmes averroïstes et spinozistes. Reste maintenant la réalité. Il existe des points de résistance de ces dogmes, souvent organisé autour d’une seule et unique personne. Dans la culture de la réforme, ces personnes portent toutes des noms proches du mot « Sanct ». Sancte et Sanctus en sont le parfait exemple. Pour les spinozistes, déjà plus crédible sur le plan spirituel, bien qu’étant, et je le regrette, dans l’erreur, leur vision du monde les rendent plus facile à approcher par des prêcheurs. C’est ainsi que je préconise que les hérésies soient tolérées différemment selon leur proximité avec un véritable mouvement théologique ou plus un parti politique, voir une association de brigand.

Soyons clair, les spinozistes sont plus proches d’un véritable mouvement théologique. Ils correspondent à un cinquième point que je n’ai volontairement pas abordé lorsque j’ai cité mes quatre points tout à l’heure. Leurs leaders ont ainsi pour objectif d’apporter le paradis solaire à leurs croyants. Avec du temps et de la discussion, nous réussirons à les convaincre qu’ils se sont éloignés du message d’Aristote et de Christos. Concernant les réformés, ils sont plus proches d’une association de brigands qui ont tenté de fabriquer un parti politique.

Pour eux, je pense qu’il suffit de décapiter la tête et le corps, à savoir les fidèles dans l’erreur, tombera de lui-même. Les fidèles pourront ainsi revenir vers la foi.

C’est ainsi que la coexistence, que suggérait le précédent orateur, est une erreur, et que la foi, de part son caractère universel, brillera. Il faut lutter contre les hérésies, mais il faut surtout que l’église soit plus présente au quotidien des gens. Le développement de l’hérésie te que je l’ai décrite, est une réaction face à l’absence, ou, plutôt, à l’arrogance d’une partie du clergé. Seul l’amour doit nous guider, mais le fer de l’épée doit éliminer les hérétiques qui dirigent. C’est ainsi que je propose, ici devant tous, de vaincre ceux qui prêchent, mais de laisser le paix les autres, qui évolueront spontanément vers la foi.


Bardieu acheva sa présentation et demanda.

Combien vous dois je docteur ?
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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

Mimi83720
La brune cadurcienne écouta avec attention les deux conférenciers. Bien qu'elle ait été accaparée par son travail de maire jusque là, elle commençait peu à peu à la fin de ce mandat à récupérer ces facultés et sa propension à raisonner pour d'autres choses que les intérêts de Cahors.
Ce n'était pas encore gagné, l'abus de l'utilisation du boulier, surtout qu'elle maniait le sien avec moins de dextérité que son époux, avait considérablement fatigué son esprit et son corps qui commençait à geindre d'un trop long enfermement, comme d'avoir subit souvent de longues veillées tardives.
Mimi jeta un regard à la rouquine qui l'avait bien faite rire à son arrivée, la soupçonnant d'avoir fini par décrocher devant la longueur des discours, puis vers Barry qui devisait avec simplicité entre deux bouchées d'un fromage qu'elle n'avait jamais voulu se risquer à goûter.


Et bien Barry, je retiendrais pour l'instant du premier conférencier que l'hérésie ne doit pas être tolérée mais que nous devons tolérer les hérétiques. Leur offrir un visage avenant, une attitude exemplaire, et cela pour les ramener vers la vrai foi.
J'ajouterais qu'il ne faut pas renoncer, ne pas céder à la facilité en détournant le regard, cette attitude serait coupable.
J'ai un peu plus de mal avec le message de notre curé, mais je pense que c'est parce que tout ne s'est pas bien mit en place dans ma pauvre tête.


Mimi avait baissé la voix en prononçant le mot curé à la place d'Évêque, elle savait que certains s'offusquaient pourtant d'une réalité qui n'était en rien irrespectueuse, les cadurciens pensaient souvent d'avantage à l'homme comme à un prêtre aimant discuter en taverne avec ses paroissiens.

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Topheez
Topheez avait suivi avec intérêt la conférence de l'inquisiteur et ne put qu'acquiescer aux paroles de son épouse qu'il avait entendues. Il lui souffla doucement.

J'avoue que j'attends la suite avec impatience car j'ai encore bien du mal à comprendre les deux points de vues abordées jusque là par nos représentants de l'Eglise Aristotélicienne et comment les faire cohabiter.
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Rubiz
Rubiz n'avait absolument rien écouté, enfin si le tout début du début. Puis bercée par le flot des paroles, elle s'était confortablement calée entre Mimi et Barry pour s'assoupir avec bonheur.

Quand le plus célèbre éleveur de cochons chuchota, elle s'extirpa d'un rêve de mer et de sable chaud en se retenant de s'étirer comme un chat. Puis fixant les orateurs, elle réalisa que Bardy avait parlé et qu'elle avait tout raté... rhooo nonnnn.
Mimi, puis Topheez exprimèrent leurs sentiments et elle approuva en hochant la tête d'un air intelligent et entendu... mais elle resta coite, les yeux plissés, essayant tant bien que mal de se sortir de cette douce torpeur.

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Rubiz... de la maison près de la friche.
Sèm de Caors, avèm pas paur !
Sancte
Une onde de murmures et de chuchotis parcouru les rangs de l'amphithéâtre en réaction à la dernière intervention de l'évêque. Tissu d'inepties et ramassis de mensonge -hors-sujet qui plus est- pour les uns, éclat de la Sainte Vérité et de l'universalisme Romain pour les autres, tout devenait sujet à commentaires. Quoiqu'il en soit, le Sicaire ne put s'empêcher de penser qu'il devait une fière chandelle à la rectrice qui avait eu le bon goût d'organiser cette conférence qui mettrait les points sur les i en ce qui concernait le mariage toujours délicat de la religion et de la tolérance.

Il fut cependant lui-même surpris des nombreuses dédicaces dont l'avait gratifié l'évêque -quoique souvent mensongères, mais il s'agit là d'un détail trivial- et fit tout son possible pour refouler hors de son esprit l'agacement que cette bêtise assumée lui inspirait. Un peu d'action dans cette conférence n'aurait certainement pas fait de mal aux intervenants, étant entendu que quelques volées de phalanges en travers de la gueule remettent bien plus souvent les idées d'aplomb que des discours verbeux dans lequel l'orateur est bien souvent le seul à s'écouter parler. Le discours de l'évêque était bien évidemment blâmable, sur à peu près chaque paragraphe. Pourtant, malgré cela, il avait distingué dans les rangs arrières de l'assistance de nombreux esprits vides de toute substance remuer sagement la tête, tel des chiens à bascule découvrant inopinément la magnificence de la gravité. Cet alliage fait de niaiserie et d'ignorance lui avait collé une belle envie de s'absenter afin d'échapper à la conjonction de la bille (l'Eglise), du bras (le Concordat), et de la fronde (le juge).

Malgré tout, le chevalier du Lion déplissa ses paupières, abandonnant du même coup l'idée saugrenue de rebrousser chemin dans le but avoué d'accéder prochainement à une activité draconienne sur l'estrade: la sienne.

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"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
Barryroots


Entendre un évêque pontifier, déjà ce n'était pas courant ; et puis surtout, cela était fatiguant. La pensée suivait de tels méandres, l'expression était si détournée, que vainement on aurait pu se demander s'il y avait bien un sens à tout cela. Si comme trop souvent les paroles n'habillaient pas que du creux.
Pourtant, la force de la vérité peu à peu se faisait jour. Les effet de rhétoriques de l'évêque ne la cachaient pas, tellement elle était forte.

Barry ayant épuisé son stock de fromage, interpela son évêque :

Mais Monseigneur, puisque vous même reconnaissez que le problème qui agite tant la Guyenne est politique, ce que j'ai souvent affirmé lors de mes interventions au conseil religieux, pourquoi diantre, voulez vous continuer à parler d'hérésie ? Vous venez de battre votre coulpe, et prendre sur vous une part de responsabilité concernant l'agitation religieuse de la Guyenne. C'est fort grand de votre part. Mais alors, dans ce cas si vous ne traitez pas les causes du problèmes, nous continuerons malheureusement à connaître les mêmes effets. Et si tout simplement notre Église se perdait en empruntant les chemins du temporel qui mènent à l'arène politique ?

Avant de bruler ou vouloir bruler ceux qu'un clan politique considère comme hérétiques, mais qui sont aussi la Guyenne, et ainsi de diviser le Duché, de le faire sombrer dans la guerre, ne devriez vous pas plutôt insister sur le nécessaire amour entre les citoyens, la solidarité qui doit unir les membres d'une même famille ? Ne voyez vous pas que chaque bucher allumé, par l'horreur qu'il inspire, que chaque guerre déclenchée par la souffrance qu'elle engendre, détournera bien plus de malheureux de notre Église, que les prêches des meilleurs orateurs réformés ne pourront jamais le faire ?
Bardieu
L'évêque écouta la première question du débat. L'éleveur de cochon le plus célèbre de sa paroisse venait de poser une question.

Bardieu sourit. La question était la suite logique du débat et en déclamant son texte, le vieux clerc pensait susciter exactement cette réaction là. C'était même un triomphe pour l'évêque.
Au moins, à défaut de grand applaudissement, cette question avait le mérite de réveiller l'assistance.

L'évêque pris un instant avant de répondre de sa plus belle vergue.


Bardieu répondra demain, désolé du contretemps.

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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

Odoacre
Levant une main et arrêtant ainsi Bardieu du geste

Ne vous fatiguez pas plus la voix Monseigneur, vous avez déjà beaucoup donné !

Interpelant alors l'éleveur de cochons

Vous avez de la merdre dans les oreilles mon fils, ou dans le cervelet, mais n'ayez crainte, votre nature tyrannise forcément votre compréhension !

Ce qu'explique Monseigneur Bardieu, c'est que la raison qui pousse certains groupuscules à agir contre l'Eglise en Guyenne ont des motifs politiques et non théologiques : cela veut dire que les lions veulent tout simplement amasser du pouvoir et de l'or, mais que pour le faire, ils portent un masque, qui est celui de la défense de ce qu'ils prétendent être la Vérité... mais comme la Vérité Vraie est détenue et enseignée par l'Eglise, ils ont construit des mensonges qu'ils prétendent être la Vérité.... ainsi, ils veulent faire croire que leurs motivations sont saintes et justes, que leurs intentions sont nobles.... ainsi les esprits faibles qui ne seraient pas d'accord avec eux les excusent tout de même en disant.... Ah Dieu.... mais ils pensent bien faire !


Se levant

Et c'est la toute leur force, tout l'art de leur duplicité... ils ne veulent que plus de terres, plus d'or et violer vos femmes, assurément.

Souriant au porcher

Quant à l'amour.... ah mais l'Amour, le véritable amour qu'est-ce ? Le véritable amour c'est de chasser à coups de trique le loup qui veut dévorer ses cochons.... le véritable amour c'est de mettre une fessée à son enfant afin qu'il comprenne qu'il ne faut plus jamais voler.... qui aime bien châtie bien, vraiment, pour protéger et éduquer son prochain sur la voie de la Lumière !!!

Et l'évêque inquisiteur descendit les quelques travées pour monter sur l'estrade, emportant une chaise au passage, qu'il plaça entre Bardieu et Sancte et Eymerich... restant debout il dit à Bardieu

Vous avez le droit de vous reposer Monseigneur, je crois qu'à présent, mon tour est venu !
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Evêque de Périgueux et Inquisiteur de la Foi
Barryroots


Odoacre a écrit:
Le véritable amour c'est de chasser à coups de trique le loup qui veut dévorer ses cochons....


Se tournant vers ses voisines :

Ben c'est qui encore celui-là ? D'où qu'il sort encore ? Ah mais c'est pas vrai ce que la Guyenne peut en attirer de cette espèce, et après y en a encore pour se demander ce qui va pas chez nous ! Tss je te jure !


Puis s'adressant au basané qui avait un drôle d'accent

Bon, comme vous ressemblez de par votre accoutrement au Bardieu, ben je devine qu'il faut aussi vous donner du monseigneur. Moi ça me dérange pas, mais tout monseigneur que vous soyez, ben d'abord, Monseigneur faudrait veiller à pas confondre un porcher avec le célèbre éleveur de cochons. Moi mes cochons, je les garde pas avec n'importe qui. Je crois pas trop que ce soit le lieu pour en disputer ici, mais comme on dit mieux vaut rendre à César ce qui est à lui...Ceci étant dit, si j'arrive à étudier suffisamment pour à mon tour donner de l'enseignement, et que la Dame Rectrice me l'accorde, je serai prêt à donner des cours sur la façon d'élever des cochons, et surtout d'éviter que les loups il viennent trop près.

D'ailleurs, à ce que je peux voir de l'état de votre robe, me semble que vous devez bien aimer la charcuterie, et que ça pourrait vous plaire d'en savoir plus sur la vie de mes cochons, avant qu'ils arrivent d'en votre assiette. Parce que c'est finalement un peu la même chose : on débarque comme ça dont on sait même pas où, et on croit qu'on a pas besoin de savoir ce qu'y a eu avant et que on va tout régler ! Et bien moi je dis : non, c'est pas comme ça, et l'andouillette elle arrive pas toute seule dans l'assiette, ou avant dans la goule du loup.

Et comme vous dites le loup vaut mieux le chasser. Mais la chasse c'est d'abord le loisir des nantis. Et si c'est sûr que ça les amuse d'aller à la chasse, le mieux c'est quand même d'éviter de pousser les agneaux à devenir des loups. Et c'est pas si rare que ça y paraît. Ca arrive notamment quand l'agneau on lui laisse pas d'autre choix, et que ça lui met les crocs.


















Rubiz
Complètement réveillée cette fois la Rub... Barry s'était mis dans l'idée de poser des questions à Bardieu et, comme tout le monde savait à Cahors que le vieux était sourd, Roots avait ajusté le volume sonore dans le but manifeste que l'évêque puisse l'entendre de là où il se trouvait. Haaaaaa moins fort Barry marmonna-t-elle en se tenant les oreilles.

Malgré ce désagrément auditif, Rubiz écouta et approuva de manière totalement partiale les dires de son ami de toujours. En plus, son nouveau gilet lui allait à ravir, quelle prestance... la rousse poussa un profond soupir en pensant au tisserand qui l'attendait à Cahors et attendit avec impatience la réponse de Bardy, qu'elle puisse s'éclipser dès la fin des débats.

Une voix qui surgit du fond de l'Amphi …
Mais c'est qui celui-là ? regard affolé en direction de Mimi alors qu'un inconnu insulte leur Barrychef et s'installe sur l'estrade.
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Rubiz... de la maison près de la friche.
Sèm de Caors, avèm pas paur !
Odoacre
Se détournant de Bardieu pour continuer la conversation

Ah mais comme vous y allez mon fils, pensez-vous que je ne sache pas jouer de la lame pour découper mes propres bardes de lard quand m'en vient l'envie ?

Faisant alors le geste imaginaire de l'homme adroit qui sait découper la viande

Croyez que j'ai au cours de ma vie découpé toutes sortes d'êtres vivants, pour les griller, les broyer, les préparer, les dévorer.... bref, si tu veux penser bien, il faut d'abord manger bien. Mais suffit, il me semble que nous ne sommes pas là pour parler charcutaille quand bien même cela est fort passionnant, bien, où en étais-je... à Monseigneur Bardieu, je vous en prie asseyez-vous !
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Evêque de Périgueux et Inquisiteur de la Foi
Isambre
La Rectrice se délectait du spectacle, fort discrètement bien sûr. Quelque peu assommée par la longue allocution de l’Evêque de Cahors, elle s’était douillettement adossée à l’estrade et avait manqué la fin de l’intervention de Bardieu. C’était une erreur, à n’en point douter. Les relents de charcuterie commençaient à lui provoquer un haut le cœur. Il fallait intervenir. Après un petit raclement de gorge, la jeune femme se leva et décida de couper cours aux égarements de la ruine grecque:

- Étudiants, professeurs et Guyennois, je vous présente Monseigneur Odoacre. Il a très aimablement accepté de venir s’associer à nos quatre membres de la tribune pour le début de ces débats, sur le thème de la tolérance religieuse. Puisque nos deux intervenants en ont terminé, je vous propose donc de vous donner la parole. Je vous prie de le faire dans le calme, un par un…

Le regard ambre se posa alternativement sur la toque de l’ecclésiastique et sur la mine à demie fâchée de Barry.

-... et en rapport avec le thème de la conférence ! Messieurs de la Tribune, qui souhaite commencer ? La salle a bien évidemment le droit d’intervenir, tant que cela ne remet pas en cause le calme de cet amphithéâtre.
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Odoacre
Regardant Isambre comme s'il se fut agi d'une demeurée

Je peux concevoir que vous soyez de race barbare, et femme qui plus est, mais même une rectrice de Francie occidentale devrait avoir entendu parlé d'un concept fort peu usuel en ces terres et que l'on appelle préséance...

Restant debout, il déclara

Bien, alors à moins qu'il n'y ait d'autre question, voici que je m'en vais commencer !
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Evêque de Périgueux et Inquisiteur de la Foi
Isambre
Le regard ambre se posa sur le toqué qui venait de s’exprimer. La Rectrice récapitula rapidement tout ce qui lui avait été conté sur bonhomme et estima qu’on n'était pas encore tout à fait dans le portrait excessif qu’on lui avait fait. A vrai dire, on était encore même dans le tout à fait correct. En Guyenne on ne se fâchait pas pour si peu.

La jeune femme, d’un geste de la main, autorisa donc le grec à la sénilité galopante à se répandre en saintes paroles.

La Vicomtesse s'assit de nouveau, l'ai songeur. Les yeux ambrés se focalisèrent, curieux, sur la bouche du vieux. Est-ce que le barbon avait encore quelques dents dans sa mâchoire?
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Sancte
Dieu merci, Bardieu avait été coupé. Ce dernier s'apprêtant à parler avec sa plus belle vergue, le Sicaire craignait qu'encore une fois, il les mène tous en bateau ! Ahahah ! Place au Grec, qui lui au moins, n'avait pas la gueule d'un quidam à sodomiser les mouches comme l'indiquent ses origines et encore moins à conter fleurette à un public médusé après une promotion marketing du produit labellisé EA. En appui sur le mur situé derrière l'estrade, le Sicaire attendait désormais le discours du blanc-bec helléniste en se demandant sans doute s'il comportait autant de denticules dans sa vocalise que dans ses mandibules corinthiennes.
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"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
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