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[RP] Rue St-Martin, l'Antre de l'Ordre des Encapuchonnés

---fromFRSatan l'Encapuchonné
Le marchand fait enfin son office. Il laisse le choix à Satan de pouvoir apprécier la marchandise. Mais alors qu'il commence a s'approcher. Une femme vient s'interférer à la vente, à la négoce. Elle regarde de trop près et aussitôt le marchand à l'art de la replacer. Dur en affaire celui-ci. Quelques mots d'échange et comme un éclair, elle disparaît sur les toits de la cour des miracles.

Le prince de l'envie commence doucement à regarder le lit, passant sa main sur les montures. Un beau bois à du être utilisé. Le matelas tendre et ferme à la fois. De quoi satisfaire des envies folles durant la nuit.


Quel bois a été utilisé pour dessiner la charpente de ce lit, le sais-tu. Un bois fort je présume.

Continuant de faire le tour du lit, Satan imagine ce que la princesse Ann a pu faire. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Dommage vraiment qu'elle ne soit pas là cette princesse. Il aurait bien aimé lui rappeler les souvenirs passés sur cette couche. Une sorte de droit de cuissage malgré le fait qu'il ne soit pas seigneur. Pas grave, il s'y nommerait s'il le fallait. Seigneur Satan, Prince de l'Envie. Son fief pourrait s'étaler jusqu'à perdre de vue. Tous l'imploreraient et lui, têtu, n'en ferait que ce qu'il veut. Un seigneur et maître despotique. Oui, ce serait bien. Et le princesse Ann subirait tous ses désirs...

Autour du lit, la rue s'efface et pousse comme les arbres les murs et contours de sa chambre. Les meubles se positionnent à l'endroit où ils ont été posés. Les tentures tombent, l'odeur de sueur et d'herbes aromatiques se mélangent. Satan n'est plus dans la rue. Il voit, il sent. Sa chambre avec le lit d'Ann.

Il s'assoit sur le lit et apprécie le confort sur ses fesses. La douceur. Il reste un temps ainsi, pensif. Il manque quelque chose mais il n'arrive pas encore à savoir quoi. Le rêve se dissipe doucement. La rue Saint Martin reprend sa place. Le marchand barbu réapparaît. Un seul mot s'échappe de la bouche du Prince.


Combien
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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

---fromFRJoseph des rouscilles
La donzelle veut s'essayer à un peu de bagou ... ho pas beaucoup, une p'tite tentative quoi, avant de s'évanouir aussi rapidement qu'elle était apparue.

C'est ça, bon vent !

Retour attentif à l'objet de sa venue en ces lieux. Il ne fallait pas perdre l'objectif de vu. L'heure tournant, l'homme se fait un peu plus nerveux. Il n'est pas dans ses intentions de passer la nuit à parlementer sur le trottoir.

Quel bois ? Mais le roi de la forêt pour la reine des femmes bien sûr. Du chêne mon Seigneur. Vu la qualité, je dirais même un chêne abattu dans ...

Mais l'homme ne l'écoute plus, perdu dans ses pensées et Joseph se tait. Il lui laisse le loisir de s'évader où bon lui semble. Il faut savoir fermer son clapet et c'est une des qualité de l'homme. Il attend donc patiemment la fin de la rêverie, les mains passées dans le dos, le regard obstinément accroché à un pavé disjoint. La demande finit par tomber de tout là-haut et sans relever la tête la réponse s'élève, sereine, posée.

Dix mille.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
---fromFRSatan l'Encapuchonné
Les yeux de Satan s'étirent sous son masque. Un rictus à la lèvre se dessine. Ses oreilles sifflent. Dix mille pense-t-il. Même si ce lit était un lit royal fait de chêne, il avait entendu le mot même si son esprit vagabondait, c'était trop. Dix mille pour des vieux morceaux de bois. Bien poncés soit, mais quand même.

Mais tu m'arraches les tripes du corps avec un tel... une telle offre.

Il était grand temps de redescendre sur terre, enlever les restes de fumée et de vin qui lui traînaient dans la tête. Comme un charognard sur sa proie, depuis le début de la discussion, aucun des deux n'avait voulu abandonner. Mais maintenant il était temps. Il secoua la tête de droite et de gauche rapidement pour reprendre ses esprits et refît à nouveau le tour du lit. Dix mille...

Ses yeux étaient maintenant très détendus. Il inspectait le bois, à la recherche de la moindre éraflure, du moindre défaut. Et il ferait descendre le prix. Le ramenant à une valeur plus... convenable.

Un petit sourire se dessine sur sa bouche alors qu'il regardait un pied du lit. Tout près du bord de chariot. Le frottement semblait avoir tracé une ligne droite sur la longueur du pied.


Regarde ! Veux-tu m'arnaquer avec un lit qui n'en vaut pas son prix. Il est éraflé ce lit. Pour sûr que l'humidité à du le moisir de l'intérieur. Au bout d'une semaine d'ébats, il se refermerait sur moi... Voudrais-tu me tuer ? Il prononce cette dernière phrase d'un ton mielleux.

Il en vaut pas plus que quatre mille. Tous les pieds sont abimés. Et quand je m'assois, je vois un léger nuage de poussière.

Sa voix un repris son ton originel. Il fait sa petite démonstration en montrant les éclats de bois et la poussière.

Quatre mille. finit-il de dire sur un ton sec.
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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

---fromFRJoseph des rouscilles
Les choses sérieuses arrivent. Une petite pichenette du pied envoie rouler un cailloux sous le charriot, objet de toutes les attentions. S'approchant, le Joseph fait le tour du lit avec l'homme, regarde ce qu'on lui désigne, accompagne les réflexions de quelques grognements gutturaux et force hochements de tête. Les mains rejoignent le fond des poches et l'épaule vient se caler contre le montant de la charrette.

Vous tuez mais comment ... bien sûr que non mon Seigneur. Votre grandeur, je connais le prix à payer si l'idée ne venait qu'effleurer mon esprit. Quand au prix hum ...

La main droite quitte les profondeurs de ses fontes pour venir démêler la moustache. Les yeux se posent une nouvelle fois sur l'objet de la transaction, puis dans le regard du potentiel acheteur. Un soupire vient lui arracher le coeur, on sent que la décision va lui couter bien plus que les quelques écus ravalés.

Haaaaa votre Grâce ... vous êtes bien difficile en affaire. Cet un objet magnifique, une occasion pareil ça vous tombe pas du ciel au premier orage. Mais pour vous ... arf, je vais m'arracher une jambe mais ... Je vous débarrasse de votre propre lit et je vous laisse celui la à .... Sept mille
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Du silence les enfants, surtout du silence !
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
VIL FAQUIN !

Maudite engeance de camelot !

J’arrive à point nommé de Narbonne mon frère pour démasquer ce foutriquet qui comptait te gruger comme un vulgaire bourgeois.

Sais tu au moins à qui tu parles margoulin ?


Véritablement furieux, Sieur la Gourmandise comme l’avait nommé la Dame Lolite du Voluptatès qu’il venait de quitter, avait en cet instant emprunté à son frère la Colère un de ces emportements belliqueux.
S’étant refusé voici deux nuits une fornication débridée avec la femme citée plus haut, puis ayant chevauché tout un jour, puis un second, il ne se trouvait aucunement en de complaisantes dispositions d’esprit, flairant l’arnaque à plein nez.

Sautant à bas de son étalon, le bruit des fers sous ses bottes retentit comme un coup de fouet, il s’approcha dans un crissement effrayant.


Ainsi tu comptais t’approprier la couche de l’un des sept princes sans en payer ne serait-ce que le tiers de sa valeur et que tu aurais bien sur revendu des tombereaux d’or.
Belle affaire vraiment.

Et en échange mon frère ici présent, égaré par son envie de posséder ce qu’il n’a pas, se trouverait muni de la paillasse d’une putain noble ?

Crois tu vraiment que nous soyons à ce point naïfs et prompts à délier nos bourses pour un matelas suant le foutre et la pisse de grisette ?

Révises tes prévisions et fais vite. Tu ferais mieux de nous conter céans pourquoi tu viens justement ici nous encombrer de ta brocante.

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRJoseph des rouscilles
Foutrecul ! Qu'est ce que c'était que ce merdier ! En v'la t'y pas un second. Déjà un, on était pas à la fête alors là ... Pis vas y qu'il braille celui là. Mon gars, t'as du coffre, pour sûr.

Rien que le son des bottes sur le pavé lui colle froid dans le dos. C'est que le gaillard a plus de fer à ses pieds que le Joseph n'en porte sur lui. L'est pas venu armé. Tu penses ! pour vendre un putain de lit ! il pensait pas avoir à affronter toute la smala d'un coup. Et puis quoi ... c'est jamais qu'une vente hein, on est pas là pour déclarer la prochaine guerre qui enflammera le pays.

Pour le coup, l'épaule s'est détachée du chambranle de la charrette et les mains sont sorties des fontes. On refait le coup de la valse, trois pas en arrière ... Toujours ça de pris sur lui s'il fallait se mettre à courir, n'est ce pas. Comme on dit, plus on est loin ... plus on est loin quoi. Loin et vivant. La fuite n'a jamais posé de problème au Joseph. Il est capable de se carapater à toutes jambes sur des kilomètres. Parce que tant que le coeur s'emballe à vous éclater dans la poitrine, ben, c'est qu'vous êtes toujours en vie. C'est quand ça s'arrête qu'il faut commencer à s'affoler.

Alors, pour l'heure et avant même de se mettre à galoper comme un dératé, on va tenter de la jouer tout en douceur. Finesse et doigté, les deux mamelles du monte en l'air. Les mains calleuses se lèvent en signe d'apaisement et pour bien prouver qu'elles sont vides. Ca coute jamais rien de pas avoir l'air plus méchant que ce que l'on est. Pas donner des envies de meurtre.


Putain ... putain ... peut être ! mais une putain royale ! Une princesse de France hein. Alors peut être elle fait payer, pour ma part j'sais pas. J'aurai pas les moyens toujours. M'enfin tout d'même vous avouerez que j'viens pas à vot' porte avec de la fiente de corbac. S'pas question d'vous voler faut dire.

Alors maintenant faut se décider. On déballe tout ou pas ? Parce que le Joseph, il savait pourquoi il était venu là et pas ailleurs. Il savait pourquoi même en sachant pertinemment que ça risquait de tourner à l'épopée tragi-comique, il fallait qu'il essaie. Il inspecte son vis à vis par en dessous, jette un regard à l'autre qui pour le coup dit plus rien. Boarf, après tout ...

J'vais vous dire ... mes amis et moi même avons eu l'opportunité pour pas dire une foutue chance de pendu, de pouvoir visiter pépères la baraque de la princesse. J'vais pas vous raconter ma vie, j'suppose que comme de juste vous vous en tamponnez le coquillard mais voilà qu'l'idée a germé dans ma p'tite tête. Joseph, que j'me suis dit, qu'est ce que tu dirais si un des Seigneur de Paris pouvait se prévaloir de s'prélasser dans s'pieu là. S'il pouvait faire grimper ses donzelles aux rideaux de ce ciel de lit ci. Ha pour sûr ! pour sûr ! j'trouvais la chose bien amusante. Vous, dans son lit à elle. La blague du siècle.

Un silence, autant pour reprendre sa respiration que pour tester la qualité de l'air.

Ceci dit ... si vous en voulez pas, j'remballe. Vu la pièce, j'arriverai à le caser sans problème s'plumard. C'est juste que ... ce sera moins drôle.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Princesse de France ? La belle affaire, quand elle relève ses jupes son fondement est le même que nos catins.
Il y en a peut être pour acheter à prix d’or pareille marchandise et s’y vautrer plein d’orgueil à défaut de vigueur, mais tu ne trouveras pas pareil gogo ici.
S’il avait fallu attendre cette couche ci pour se prélasser comme tu le dis ...
Ta princesse Ann l’épicier, elle ne vaut pas un pet de lièvre.

Tu parles aux Encapuchonnés maraud, souviens t’en ! La couche d’une princesse n’a pas plus d’intérêt que celle de la dernière des souillons. Portes moi la couche de la Reyne de France en personne et si l’envie m’en tenaille les intestins à ce moment là, je m’y soulagerai sur le champ.


Un oiseau intrépide élu ce moment là pour se poser sur le bras d’Asmodée, délivrant une missive. La colombe fut soulagée de son parchemin et renvoyé au ciel aussitôt.

... rencontre ... Montargis ... près d’un moulin ...
Par le sans nom ces femelles ne me laisseront pas en paix !

... ne souffre aucun retard ? ! ...
Diantre, cela doit la démanger grandement, l’affaire a l’air urgente.

Son regard descend au bas du message et s’arrondit, puis flamboie en découvrant signature et sceau.

Motarde d’Ascalon.

Se tournant vers Satan, glissant le message sous sa chemise,

Une certaine Dame me somme de la rejoindre, j’aurais mauvais esprit de la faire languir. Après bain et repas il va de soi, l’attente adoucira ses humeurs.
Fais moi penser à te raconter mon souper chez Lolite, une brune magnifique qui t’aurais enchanté.
Se tournant cette fois vers l’homme et son lit, voyez à qui nous accordons quelque attention, une tenancière de bordel et une archidiaconesse.

Satan, ne te sépares pas du lit de l’Envie, il ferait trop belle affaire celui ci, meilleure que de dévaliser les hôtels particuliers parisiens.
Et si tu veux vraiment ce lit, c’est vrai que le meuble en lui même n’est pas vilain, n’en payes pas plus que le prix du bois et des dorures.

Sur ce, pardonnez moi mais j’ai longue route à faire.


Il disparut vivement à l’intérieur de la grande maison, claquant la porte derrière lui, ce rendez-vous inattendu était fort prometteur ...
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRcharlotte372
elle regardait toujours discrètement les deux hommes, elle entendait leurs voix malgré le bruits tous autour d'elle

le marchand essayait de négociez se lit qui semblerais t'il appartenait à une princesse, elle se mit à rire doucement écoutant toujours avec attention se demandant si l'homme a la capuche aller se faire rouler mais hélas elle entendit une voix forte et un autre homme d'une drôle d'allure fuit sont apparition, une grande froideur sortait de cette personne, elle n'aimerait pas le voir en face à face de peur de laisser des plumes

regardant la scène sous ses yeux elle se mit à rire en voyant la tête que faisait le marchand, il se demandait sûrement d'où venait cette homme, a cause de lui il ratait une belle affaire, lui qui aurait pue rouler sur l'or

elle tendit l'oreille, l'homme semblait avoir un rendez-vous de prévue avec une personne qui? elle ne savait pas pour le moment... mais sont maître allait être content
elle siffla a cou sec et tendit le bras, un corbeaux noir apparut soudainement entre des nuages, il se posa sur sa main, elle lui accrocha quelque chose entre le patte puis l'oiseau ouvrit ses ailes et reprit sont envole, disparaissant comme il était venue



porte se message belle oiseau, ton maître sera heureux d'apprendre que j'ai quelque nouvelle...
---fromFRSatan l'Encapuchonné
La voix le fait légèrement sursauter. Il la connait. Venant de la droite, il se retourne et voit son reflet en plus large. La gourmandise a fait son apparition. Revenu d'il ne sait où. Sa voix forte l'interpelle, proclamant qu'il va se faire avoir. Baliverne. Ce lit est fait pour lui, c'est sûr mais il ne le cedera pas à aussi haut prix. Et surtout, il n'échangera pas son propre lit. Ainsi, il pourrait avoir son propre lit et un lit pour bonnes affaires. Voilà. Exactement, un lit pour bonne affaire. Il faudra en faire part à son interlocuteur une fois l'affaire conclue. Ce qui ne devrait plus trop tarder.

Ne t'inquiètes pas mon frère. Je suis peut être le plus envieux de nous tous. Moi qui souhaite tout posséder. Moi qui désire la moindre des petites choses que les gens chérissent. Mais ce qui est a moi est à moi. Même si quelques fois, je les laisse de côté. finit-il par dire en son for intérieur.

Le lit de l'envie est d'un très bel art. Les pieds représentent des enfants s'enlaçant. Le cadre en bois massif forme une fresque de visage se dévisageant, cherchant des yeux ce que l'autre pourrait lui donner. Un amas de visage entoure tout le bas du lit. La tête et le bas du lit en forme de triangle incurvé est le socle des montants du baldaquin. Le sommet de ce triangle représente un visage angélique d'une femme désireuse de se coucher. Elle lève les bras au ciel pour tenir les tentures finissant le plafond du baldaquin. Les voiles légèrement transparents descendent au pied du lit. La première fois que Satan l'a vu, il l'a voulu. Maintenant, il est à lui et pour rien au monde, il ne s'en séparera.

On est d'accord pour six mille mais je ne laisserai pas partir mon lit. Et encore moins à un marchand.

Son frère, quant à lui, ne traîne pas à rester devant la maison. Une lettre d'une certaine Motarde le rappelle. Voilà qui en ferait rougir la Luxure. On le demande, on le veut. Intéressant. Sûrement une qu'il a engrossé rapidement, au fond d'un bois ou ailleurs. Elle a du apprécier pour le rappeler. Satan sourit et imagine la donzelle désireuse d'être possédée. C'est à cet instant que son idée revient. Cette idée à soumettre au marchand.

Un marchand est capable de vendre tout ce qu'il trouve sous la main, n'est ce pas ? Comme tu n'as pas été capable de ramener avec toi cette princesse qui aurait ajouté plus de valeur à ton lit. J'aimerais te soumettre une... envie.

Pour combler le vide présent dans les draps, je te propose de ramener de quoi le remplir. Pas une vulgaire catin trouvée voguant sur la Seine, inerte. Attention, une belle perle. Je t'en donnerai le double de ton lit s'il le faut et qu'elle se trouve à mes goûts. Je te l'assure. Est ce que cela t'intéresse ?

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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

---fromFRJoseph des rouscilles
Oublier à qui il parle ... Est ce que c'était l'impression qu'il donnait ? Le moyen de l'oublier ! Des gars qui passent leur vie drapés dans des draps noirs et dans leur dignité, ça courrait pas Paris. Même pas besoin de signaler le masque pour finir de se faire une idée. Pour sûr qu'il sait avec qui il est en train de tailler la bavette.

Pas même le temps de réfléchir à un contre argument, l'autre mauvais coucheur a déjà remis les voiles. Il n'était donc venu que pour lui torpiller ses affaires ! Joseph, homme placide s'il en est, sent la colère et la frustration lui titiller les poils de la barbe. Se plier aux exigences du client, arrondir les angles, jouer les prestidigitateurs d'écus s'il le fallait mais se faire prendre pour un con .... Tudieu de merdaille de bouse de bique !! Y'avait des limites à la bonne humeur du gars.

Alors que l'autre reprend la parole, il le fixe d'un oeil soudainement noir. Une main sur les rênes, le pied rejoint le marchepied. Alors qu'il s'élève à la force des bras pour redéposer son arrière train sur le siège, il s'adresse à son futur ex client d'une voix dénuée de toute aménité.


Mon bon m'sieur, j'vais vous dire. Puisque vous gardez vot' lit, z'avez pu b'soin d'çui ci. Conservez donc vos pauv' six mille et vot' pieu et j'm'en vais vous débarrasser l'trottoir.

Un claquement sec de la langue, le canasson donne un coup de rein pour arracher les roues à l'emprise de la gravité. L'équipage s'ébranle dans un tintamarre de grincements et cliquetis divers.

Et, une fois d'plus, j'fais pas dans l'enlèvement moi m'sieur. Si les Princes de Paris veulent se pourvoir en chair fraiche, j'présume qui z'ont pas b'soin d'mes services pour se faire. Sinon c'est qu'leur réputation les fait plus matois qu'ils ne sont. L'bonsoir camarade.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
pnj
Et s'il sifflotait? Non, non, ça ferait trop innocent pour être un Encap'...
Peut-être s'il jouait avec le pommeau de son épée brisée... Non, non, ça ferait trop con.
En tout cas marcher mine de rien, tout fier, hé. Mouais... pas évidant quand on sais qu'on peut trouver la mort à l'autre bout de la ruelle.

Le faux Azazel, marchant depuis la Bibliothèque de la Plume Noire, se trouve soudain dans la rue Saint Martin... et qu'y voit-t-il? RIEN.
Rien! Personne pour venir l'accueillir. Il se sent un peu blessé dans son auto-estime, puis se dit que, au moins, comme ça il mourra pas ce soir... à moins que... ben que les encap' soient entrain de l'espionner!

S'avance au pas le plus naturel qu'il y peu -l'est acteur, il s'y connait- et tend l'oreille pour voir s'il entend quelque chose... pas un bruit.
Bon, bon...
Avance un peu, se postre devant la porte de l'Antre et...

*Toc, toc, toc*

Et pis y'a même pas de réponse, commence a être rassuré le faux-méchant.
Il attends et toc-tocque de nouveau.
Met l'oreille sur la porte..
Plus le doute: C'est vide.
Alors il pose la main sur la poignée de la porte et la tourne.
Non mais il croit vraiment au Père-Noël le nouveau Azazel... bien sur que c'était fermé!
'fin bref, pas grave...
Il fait quelques pas en arrière et...


AHAAAAAAAAAA!!!

Oui, et... manque de se casser d'abord la figure en tombant à cause de cette maudite bure, et ensuite l'épaule à cause de ce maudit bois.
Il s'y reprends a trois fois, mais c'est sans espoir...
Alors tiling, tiling...
Il se rend compte que dans ses sauts il á entendu un bruit dans le genre...
Met la main a la poche de la bure -y'en a dans les bures? L'était bien cachée!- et... Oh magie!!!
Une clef!!! Une clef solitaire, bien brillante peinte dorée, bien grande, bien belle...
L'Azazel doute un instant... se pourrait-t-il que Dieu ai entendu ses prières? A moins que ce ne soit le diable, vu le déguisement...

La clef rentre parfaitement bien dans la serrure...
La porte s'ouvre.
Et y'a une petite exclamation de surprise et d'excitation.

L'encapuchonne rentre dans la demeure des encapuchonnés et qui n'est pas la sienne -ah ça, non! Jamais!- et après y avoir passé quelques heures, a tout toucher, a tout regarder, a tout prendre et á tout laisser a sa place de départ, il ressort, referme, et s'en va.
Vachement ravi, pardiou, il connaît l'Antre de ses 'frères' assez bien... ça peut toujours être utile, et il n'est pas mort dans son aventure Azazelienne. Il ne pouvait pas rever mieux!
---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Il revenait de Paris, Sa robe de bure avait promptement été remise au détour d’une ruelle miraculeuse, son masque sur le visage, tournant le coin, un courant d’air frais, la bure qui volette dans un craquement léger. Le pas résonne sur les dallages crades de la cour des miracles, direction Saint Martin, ou presque, dans le trou qu’ils se sont certainement choisi pour passer inaperçut. Sans les voir, son agacement monte. Il fallait toujours que se soit sombre, comme eux, immonde d’humanité luisante et grouillante, comme le gras de leurs cheveux, qui transpiraient des pierres, humidifiait la terre malmenée, embaumait l’air d’une odeur putride.

Bien
Loin
De…

Il devra retourné au cercle, affronter ainsi le vide et le silence de sa propre chambre intérieure. Tournée vers l’âtre et les braises rougeoyantes, vers l’enfer. Ses dents serrées parfois recélait toutes les malédictions de l’humanité, pour elle. Il n’empêchait que trois fois par semaine il se rendait là, dans la ruelle obscure, entendre.

Si
Loin
De…

Il fume, là. Ils sont déjà là.
Il le sait.
Il fume, là.


- Faites.

Accord d’un mots, un accord ou juste un don. Coupés. Dans le silence de la quasi clareté d’un jour quasi levé. Une heure qui ne devrait être intérrompue par le dormeur. L’heure du rêve. Celle ou ils sont malléable, les yeux fermés et l’esprit ouvert, l’heure des prédiction, l’heure du cauchemar qu’on préviens et qu’on modèle selon nos fantasmes les plus froids les plus coupant, pour se faire …Mal.

Si
Loin
Pourtant…

Cette heure…
Cette heure il la provoque.

Maintenant.

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Vos faiblesses sont mes forces.
---fromFRLes manques de l'Acédie
A genoux ! Quand IL entre, il faut se tapir au plus près de la terre et ne pas croiser son regard. Quand IL parle, il faut entendre les mots sans écouter la voix. Nous ne sommes rien, IL est. Le trente-sixième, applati au sol, se délecte de la respiration saccadée du trente-cinquième écrasé à ses côtés. Celui là pue la peur par tous les pores de sa peau. IL va le tuer, c'est certain, comme tous les autres avant lui. Le trente-sixième ne croit pas à toutes ces histoires de miroir, lui pense qu'il faut vaincre la peur du démon pour attirer ses largesses, louer son nom pour obtenir le sien. Il parlera, sans laisser à l'autre le temps de s'exprimer. Il lui arracherait sa place. Le trente-sixième sait que ses frères sont des crétins qui n'ont rien compris à leur Maître, que lui seul a percé le secret.

Le démon exhale ses fumées, de sa bouche tombe l'oracle. IL demande l'avenir et le passé mêlé. Dans le cercle, lèvres collées aux pierres noires, le trente-sixième outrepasse son rang. A toute allure, ne pas offrir au trente-cinquième le temps de parler à sa place.


A Vendôme, avec enfant.

Elections perdues.

Un autre homme. Chapeauté et toujours cavalant. Des mots échangés.

Tué le trente-quatrième.

Belle ...


Les dents claquent, le mot est sorti sans qu'il puisse le retenir. La mort approche, un mot de trop pour un nom en moins ...
---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Belle oui il sait qu’elle est belle quand la foudre passe à son regard et la braise à ses lèvres. Belle c’est un souvenir, l’étalage de son charme dans une masure, son souffle en accéléré. Belle c’est aussi la trahison, une belle trahison. Belle ce n'est pas une lame. Belle c’est un souffle, une caresse. Unique caresse qui transperce un manque, celui du mot qui n’a manqué. Il ne tolère pas. Rien. Rien qui ne pourrait donner idée aux autres de leurs carctère unique. Ils sont manque. MANQUE. RIEN. VIDE. Il ne sont pas le souffle qui lui a fallu pour proférer cette évidence. Belle.
Mais étrange est un fait qui prend sa propre importance. Un doit durer. Un doit partir, multiplier l’intention.

La larve étalée, qui n’as dit mot. Un statut, premier arrivé, premier servi, manque, tu l’as pas manqué. Manque, il va pas te louper.

Il y a un ordre de passage, ici.
Noir passe en premier, rouge en dernier. Un noir, cent rouge, passé son tour, c’est mourir.

Ramassé à la volée, la nausée de Lucifer, est collée à son corps. Il se plante dans le regard, d’un manque qui l’a manqué. Son tour. Il ne le manquera plus, il a gagner une place dans la ruelle, dévoré par les rats et autre bestiole engendrées par la crasse de l’homme.

Lucifer le regarde, simplement. Il ne parle pas..

Le masque, le manque, le manque, le masque.
Il n’aura vu que les yeux verts et le masque, et senti ses mains qui étrangle, qui offre le seul véritable don de la vie. Les yeux écarquillés ce regard qu’ils ont tous.


Une fois mort.
Fixe
Vitreux.
Le miroir.

Chacun son tour.


33 ton rang. Le prochain à parler ce sera toi.

Un souffle sur le visage, une marque noire…

Manque à expiration prochaine. Un arrêt.


Il me manque un Nom. Trouve le et je t’offre un don.
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Vos faiblesses sont mes forces.
---fromFRLes manques de l'Acédie
La salive si durement avalée pourrait être celle enserrée par la main destructrice. Mais ce n'est pas le corps de un qui retombe flasque sur la pierre. Trente-sixième est un, IL ne le dit pas mais le numéro le sait. Plus personne au-dessus de lui sur la liste. Plus, plus, plus personne. Premier, un, premier, un. Le rire se meurt au moment où il nait, chuuuuuuuuut pas de bruit.

Manque, impair et passe. La roue tourne, faîtes vos jeux, rien ne va plus.

Jouissance silencieuse, à une expiration de l'extase. Il s'octroiera la puissance de l'éjaculation libératrice quand IL ne l'aura pas sous les yeux. La seule chose personnelle qu'il reste à un. Son propre corps, qu'il condamne volontairement aux seuls plaisirs concédés par son Maître. Il ne jouit que de Ses envies. S'imaginant que les mains qui le touchent sont les Siennes que la brûlure qui le fouaille est La braise. Mais plus tard, plus tard, IL veut.

Les genoux rampent, frottent contre les cailloux qui déchirent les peaux. Sans se retourner pour ne pas faire l'affront de présenter le dos, un repart. Personne, personne, personne au-dessus dans la liste. Gémissement étouffé, sortir.

Retour au pavé crasseux, il se précipite, l'haleine lourde des délices qui montent, montent, montent, récupérer les deux suivants. Suivants ... il prononce le mot, encore et encore, le savoure, s'en délecte, le laisse parcourir son échine pour venir se planter dans ses reins. Ils devront lui obéir, se taire.
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