---fromFRBelzébuth l'Encapuchonné
« Lambition, lavarice, lamour, la haine
Tiennent comme un forçat les esprits à la chaîne. »
Sur son épaule, serré contre lui avec fermeté par son bras droit, un bambin. Devant lui, lincendie furieux qui vient mourir sur le pas de sa porte, et quil regarde froidement. A lintérieur, il entend encore le vacarme que deux fous ont entrepris de tisser comme laraignée son piège. Déjà les flammes lèchent la façade de leur demeure (puisquil lui faut, malgré tout, la partager) et se reflètent froidement sur son masque blanc.
Vois-tu, cher neveu, je pense que ton éducation a été bâclée. Perte de temps, perte dargent.
Un gâchis.
A ce mot, il a une affreuse grimace que son masque cache. Contre lui, il sent le gnome quil a récupéré sur ce quil restait de son bureau sagiter. Il regarde brûler sa demeure, et les flammes sapprocher. Il leur sourit.
Que ta-t-on appris ? Tu me narguais à linstant : tu nas donc pas appris le respect et la discipline. Tu as peur du feu à présent : on ne ta pas appris la maîtrise de soi, ni la flegme que ces imbéciles appellent courage.
Suant sous sa bure noire, sous son masque lisse, le Prince de lAvarice est prodigue de son temps. Le paradoxe est là, qui rampe.
Nétant moi-même particulièrement téméraire, et plutôt irrévérencieux en loccasion, je vais profiter de cette occasion pour tenseigner autre chose.
Un temps. Quelques degrés.
"Le bien perdu fait lhomme avare." dit-on. Nous verrons si cela marche avec les Princes Démons.
Un frisson. Prodigue de son temps, de sa parole, de conseils, de leçons, passe encore. Mais de sa vie
Il commence à faire chaud, neveu. Et si nous allions nous promener ? Je suis sûr que ta mère ne ta pas appris à voler les mendiants.
Satisfait, et un peu soulagé quand même de ne pas avoir abîmé sa bure dans lincendie, Belzébuth, prince des mouches, emmène son neveu en classe de découvertes, avec travaux pratiques.
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Bien mal acquis profite... mais plus à la même personne, voilà tout !
Tiennent comme un forçat les esprits à la chaîne. »
Sur son épaule, serré contre lui avec fermeté par son bras droit, un bambin. Devant lui, lincendie furieux qui vient mourir sur le pas de sa porte, et quil regarde froidement. A lintérieur, il entend encore le vacarme que deux fous ont entrepris de tisser comme laraignée son piège. Déjà les flammes lèchent la façade de leur demeure (puisquil lui faut, malgré tout, la partager) et se reflètent froidement sur son masque blanc.
Vois-tu, cher neveu, je pense que ton éducation a été bâclée. Perte de temps, perte dargent.
Un gâchis.
A ce mot, il a une affreuse grimace que son masque cache. Contre lui, il sent le gnome quil a récupéré sur ce quil restait de son bureau sagiter. Il regarde brûler sa demeure, et les flammes sapprocher. Il leur sourit.
Que ta-t-on appris ? Tu me narguais à linstant : tu nas donc pas appris le respect et la discipline. Tu as peur du feu à présent : on ne ta pas appris la maîtrise de soi, ni la flegme que ces imbéciles appellent courage.
Suant sous sa bure noire, sous son masque lisse, le Prince de lAvarice est prodigue de son temps. Le paradoxe est là, qui rampe.
Nétant moi-même particulièrement téméraire, et plutôt irrévérencieux en loccasion, je vais profiter de cette occasion pour tenseigner autre chose.
Un temps. Quelques degrés.
"Le bien perdu fait lhomme avare." dit-on. Nous verrons si cela marche avec les Princes Démons.
Un frisson. Prodigue de son temps, de sa parole, de conseils, de leçons, passe encore. Mais de sa vie
Il commence à faire chaud, neveu. Et si nous allions nous promener ? Je suis sûr que ta mère ne ta pas appris à voler les mendiants.
Satisfait, et un peu soulagé quand même de ne pas avoir abîmé sa bure dans lincendie, Belzébuth, prince des mouches, emmène son neveu en classe de découvertes, avec travaux pratiques.
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Bien mal acquis profite... mais plus à la même personne, voilà tout !