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[RP] Rue St-Martin, l'Antre de l'Ordre des Encapuchonnés

---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Lucifer, étonné par l'arrivée rapide et fort a propos de Léviathan, prit le temps de rallumer sa pipe...De longue éffluve verdatre sortait a présent de sa bouche, simplement, calmement.

Je t'ai posé une question.

Avec une rapidité extravagante, la lame du serpent, de lucifer arriva sous la gorge de l'importun. L'ombre reste sous sa robe de bure, comme un trou noir d'ou sortirait des volutes entêtante, troublante.

Que veux tu ?

Il le fixe, sa voix monocorde se veux calme....

Il avance le faisant reculer, sa lame entaillant même peut être sa gorge, la fumée envoyée se fait assomante, opressante.


Tu n'as plus qu'une minutes.
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Vos faiblesses sont mes forces.
---fromFRLyders
Sous le geste de Lucifer,Typhus dégaina son sabre venue d'Orient.Lyders fit signe à son disciple de rengainer,puis il éclata de rire,surement à cause des fumées que le envoyait Lucifer.

Quel impatience!Voyons,voyons,je vois que vous êtes préssé,donc je ne me ferais pas prier.

Il toussota et cracha de la fumée.

Je suis venue vous offrir des présents pour vous remercier de m'avoir libéré de l'emprise de BatonNoir,qui m'enpechait de partir de Brignolles ou d'accomplir toutes sortes d'actes de barbaries en me surveillant sans cesse.

Lyders ecarta la lame du doigt et déchira le premier paquet.Il en sortit une épée dont la lame était rougit par le sang coagulé.

Voici l'épée de Karhn le Félon.L'épée de sang.Son ancien Maitre vogué de victoire en victoire avec,et laissait le sang de ses adversaires dessus,sans que la lame ne s'émousse.Lors de sa dernière bataille,Karhn avait abattu tout ses ennemis et alliès,car il était avide de massacre.La soif de sang l'appelé si fortement,raconte-t-on,qu'il se tua par pur plaisir avec son arme et son sang coula sur toute la lame.Je vous l'offre,Seigneur Lucifer.

Lyders la donna à Lucifer.Il pris le deuxième paquet des mains de Typhus et le déchira.Il en sortit un long Trident certie de pierres précieuses bleues.

Je ne conais aucune légende sur cette arme mais je pense que vous en trouverez bien Seigneur Leviathan.Voici le Tridents du Seigneur de l'Atlantide,ou des Ondins comme vous préferez.

Lyders donna le trident à Leviathan.

Il éclata de rire une nouvelle fois.Typhus commençait à s'inquiéter.Ce dernier commençait à sentir les effets des drogues.

J'aimerai aussi...pouvoir vous etres utile...rentrer à votre service...je...JE...

Cette fois-ci Lyders tomba à genoux.Il étouffait à moitié et toussait encore plus de fumées.Ces yeux étaient encore plus rouge que d'habitude et lui brulaient.Lyders demanda d'arrêter de l'enfumer de la sorte,ou il ne pourrait plus parler et s'expliquer...
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Lyders Stupéflip,le maitre de la psychologie
---fromFRLyders
Typhus s'élança pour allez soutenir son maitre qui crachait à present du sang.Quand Lyders fut remit debout,ses lèvres étaient remplies de sang.Typhus redégaina son sabre.

Que ce passe-t-il ici?

Lyders toussota du sang.

JE nE SuiS qu'Un pAuVre BoUgre,certe...mAis je pEnSe pouVoIr eTre uTile...

Lyders respirait à nouveau correctement.

Désolé d'avoir forcé la porte,je n'était point sûr...que c'était...votre siège...me suis'je bien fais comprendre dans mes explications?!
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Lyders Stupéflip,le maitre de la psychologie
---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Lucifer resta perplexe quelques instant. Il y avait peut être été un peu fort…Un bougre utile…Il baissa son épée. Il regarda Léviathan.

Mmm…Vois tu jeune Lyders… Nous n’aimons point les importuns. J’épargne ta vie…Tu peux y aller. Si ce que tu veux c’est te rendre utile à notre ordre…Il te faudra attendre. Ta patience sera éprouvée, d’abord.

Il lui tourna le dos. Voici plusieurs années que Lucifer n’avait point eu de disciple…Il lui faudrait réfléchir. Celui-ci semblait supporter, certaine de ses effluves… Peut être survivra t’il…Patience.

-Tu n’entre plus ici. Il se mit a nouveau face a lui. Un pouce noir, s’approcha de son front. Il l’appuya fermement. Laissant une marque, noire…. Va t’en j’ai a parler à mes frères.

Puis comme si il allait oublié quelque détail sans importance.

Quand a lui il désigna celui qui se dénommait Typhusrègle son sort.
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Vos faiblesses sont mes forces.
---fromFRLyders
Lyders sentit une vague brûlure là où Lucifer avait laissé une marque sur le front du bougre.Lyders avait bien entendu les dernières paroles de Lucifer.

Bien je pars...

Il jeta un ragard noir à son disciple Typhus.

Toi...suis-moi,on doit discuter!

Typhus baissa la tête et sortit.Lyders regarda Lucifer,puis Leviathan.Il hésita à passer devant ce dernier,puis,d'un pas assuré,lui passa devant.Il jeta un ragard par dessus son épaule.

J'attendrai le temps qu'il faut pour votre réponse,mes Seigneurs.Je reste de toute façon à la Cour.A une autre fois...

Et il sortit à la suite de son disciple,l'épée à la main,car Typhus devait mourir...un dernier sourire sur ses lèvres,ayant compris comment ne pas craindre le supterfuge des drogues de Lucifer,il disparut.
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Lyders Stupéflip,le maitre de la psychologie
pnj
Leviathan assista au Pantomyme de Lucifer ... Jusqu'a la partie concernant Typhus . Il fit rouler ses épaules , et , dévoilant ses bras nus , sorte de boursuflures ensanglantées suintantes de pus et de liquides noirs , posa sa main sur l'épaule de Typhus . De son autre main , il lui arracha la tête . La colonne vertébrale accompagna le crâne , et le corps de Typhus tomba a genoux .

"Voila qui est satisfaisant , Serviteur . Hihi . NE CROIS PAS QUE JE TE QUITTE D'UN OEIL !"

Puis il retourna dans ses si chères ténébres ... Et sonb corps commençait a le gratter , comme a chaque fois qu'un de ses hôtes me mettait a pourrir ...
---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Lucifer regarda Lyders sortir. Se disant que ses bonne manière laissait a désiré…Mais bon CA n’avait pas commencer. L’humilité nécessaire à sa survie n’était pas encore acquise, mais Lucifer avait noté, que la rapidité d’évacuation du poison, c’était important pour garder un disciple en vie plus d’une semaine. Il avisa Léviathan avant qu’il ne disparaisse dans l’ombre.

Il aurait fallu le laissé faire Ô mon frère…Mais ce n’est pas grave. J’ai toujours aimé te voir décérébrés les hommes… impressionnant vraiment…

Il bourra sa pipe, en tira de longue bouffée, qui prenait un teint rosâtre cette fois…S’installa à table et écris une lettre a chacun de ses frères…
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Vos faiblesses sont mes forces.
---fromFRCréature sans nom
La créature sans nom déambulait dans la cour des miracles, bas fonds de la création divine. Elle observait les courriens, semblables à des bêtes de somme qu'on avait parqué dans un enclos et se mit à rire impitoyablement. Parce que son rire était inaudible, parce qu'elle pouvait se cacher des yeux de simples mortels, la jubilation de la créature sans nom était à son paroxisme. Ce spectable lui offrait une énième raison de penser que dieu s'était trompé en écoutant l'imbécile d'Oane.

Puis elle passa devant la rue saint martin et "l'antre des encapuchonnés", antre qu'elle avait contribué spirituellement à créer.

Elle aperçue plus loin un bâtisseur penché sur le toit d'une des vieilles bâtisses de la cour, ce genre d'homme brave qui aidait sans rien demander en échange : d'une simple pensée de la créature, le bougre trébucha et alla s'écraser dans la ruelle.

Alors que la foule s'attroupait autour de sa victime, la créature sans nom poursuivit sa route macabre.

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Je reprendrai la place qui est la mienne.
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Les grands froids étaient arrivés et avec eux cohorte de gueux venant des campagnes, crevant de faim et se pensant sauvés d'une mort inévitable ici même à la ville, c'était sans compter sur l'indifférence totale du peuple des Miracles à la misère de leurs semblables. Survivre est une occupation à plein temps qui ne laisse place à une aucune compassion. Pas d'entraide à attendre des crèves la faim les uns avec les autres.

Tant mieux. C'est ce qu'on appelle la sélection naturelle, tout le monde sait ça. La nature élimine le faible, l'éclopé ou le débile, seuls les forts ont une chance.

Asmodée pérorait dans les cuisines de l'antre des Encapuchonnés, houspillant les marmitons qui suspendaient dans l'âtre une énorme marmite d'où s'échappait un fumet délicieux. Ils savaient tous qu'y toucher malgré leur faim toujours grandissante suffirait à s'attirer les pires ennuis et personne ne songeait à se tailler un morceau de couenne.

Au matin il avait négocié d'un paysan un morceau de cochon en échange de quelques sous, il savait que cet homme n'avait pas suffisamment marchandé sa viande mais c'était sans importance, il mourrait demain ou la semaine suivante et le Prince au ventre rebondit trouverait d'autres pourvoyeurs de denrées.

Toutefois, la révolte grondait en ces temps de disette, quand on a plus rien à perdre, on est poussé à grandes folies songeait il, et ventre vide n'a pas d'oreille, ils veulent du pain, ils réclament de la viande, pourquoi pas du miel et des brioches farcies aussi ? Engeance ! De long en large il vérifiait les serrures de ses celliers et s'assurait du nombre des saucisses pendant au plafond.

Bientôt la cour serait prise d'un vent de folie, comme chaque année, et ce serait prétexte à maints débordements. Il fallait s'y préparer.

Muni d'une demi tourte et d'un talon de jambon fumé, il s'en fut déposer sa carcasse près de la monumentale cheminée, un taureau entier aurait pu y rôtir, et entreprit de faire descendre de larges tranches de pain décorées de viande à l'aide de rasades de vieux porto.


Qu'ils viennent, qu'ils viennent…
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRSatan l'Encapuchonné
Long et épuisant. Tel fut le retour. Il fut devancé, délaissé, et ses envies grandirent durant tout ce temps. Massacre et abandon, tel avait était la loi. Désormais, cela était fait et personne ne l'oublierait. Comment auraient-ils pu d'ailleurs. Tant de vie, tant de conséquences. Tous étaient repartis, dans quelle direction ? Impossible de le définir... Le sud, le nord, la cour ? Lui, en tout cas était revenu ici, retrouver un peu de calme. Assouvir ses envies autant que possible. Tout d'abord, se trouver un petit repas. Il ne dépasserait pas le talent d'Asmodée mais il avait faim, il en était sûr et son estomac le lui rappelait assez fréquemment. Ensuite, le bordel pour trouver une personne de chair et de sang. La encore, rien ne vaudrait son frère Azazel mais les envies ne se commandent pas. En fait, il avait à peu près envie de tout sur l'instant. Tout l'attirait et sa fatigue amplifiait son manque. Il pensait ne rien posséder.

Raconter le trajet du retour ne serait que perte de temps. L'Envie préférait passer ses détours à travers les champs et les bois pour enfin se retrouver dans son domaine, la cour. Son fief. Ici, les âmes en peine pouvaient être conquises par ses soins et amenées à la plus prestigieuse place, sous son épaule. Un disciple, une personne de confiance ne serait pas de refus. Il y avait bien Mullin mais il ne l'avait pas vu depuis le départ. Il faudrait qu'il la retrouve, la scrute et enfin détermine ses capacités. Elle semblait parfaite. Quand il l'avait perdu de vue, il l'avait fait payer à ce grand gaillard qui lui avait fait changer son regard de direction. Sa lame s'était glissée vigoureusement dans son ventre. Et avec délicatesse, il avait effectué des petits ronds, élargissant le trou déjà béant. Mais cela ne lui avait pas permis de la retrouver par la suite.

Marchant maintenant au alentour de la cour, il cherchait de quoi sustenter ses envies qui, de plus en plus, grandissait. Son cheval était mort au combat, au grand jamais, vous ne l'auriez vu dans cet état. Il n'avait même pas croisé un religieux pour lui emprunter sa bure. Quelle décadence. Ils auraient été tous occupés à reconstruire leurs soit disant magnifiques édifices qu'il en aurait croisé autant. Bref.

Rentrer, rester devant ? Le choix... Ah qu'il n'aimait pas les choix. Envie de rester mais aussi de retrouver les siens s'ils étaient là, dans cette rue qu'ils nommaient Saint Martin. Il attendrait sans doute un peu là. Un parisien se promenant par ce froid serait agréablement surpris de le voir ainsi vêtu. Et surtout, il serait étonné de le voir quelques secondes plus tard, recouvert par ses propres habits. Il éclata de bon coeur, un rire rauque sous son masque.

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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

---fromFRErnest Ebafou
Vêtements entreposés à ses yeux, armes sur le côté, tout était là. De quoi profiter de la situation. Agréable sensation de découverte. Tout d'abord sur lui même. Rien ne valait un changement pour mieux se découvrir.

Rubans de couleurs différentes, orbes de fleurs, turbans, robes... Ils étaient, tous ces habits, l'un sur l'autre, ne laissant que peu de place pour les entrevoir entièrement.

Durant un certain temps, il les avait admirés. La grande question fut lesquels choisir. Il en essaya plusieurs sans beaucoup de conviction. Les couleurs étaient différentes et n'allaient pas vraiment ensemble puis, il s'éprit d'un tissu fin. Malgré l'hiver, ce tissu était agréable au toucher et serait dans le ton de la fête. Il l'essaya et s'admira dans un miroir. Il était près pour la dérision.

Alors il sortit de sa retraite et profita un tantinet de la fraîcheur. Les fous sauraient dramatiser, lui saurait envenimer pour amener le clergé dans ses retranchements.


Aly, frire, soeur, pire, fils, comme ils li disent si bien. Déambulez, riez, jouez et soyez dans li ton di la folie pour les décridibiliser.

Il s'adressait à tous en même temps, cherchant à les ramener à lui. Un essaim serait plus entraînant qu'une seule personne.

Vinez, dilirez, jurez, blasphimez. Ce jour sira jour di folie.

Le ton s'était fait fort et imposant. La ralliement se ferait. Et quoi de plus naturel de venir là où les plus fervents fidèles sauraient apprécier l'ironie.
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
La cheminée du Prieuré, rue Saint Martin, demeure des sept frères, abritait une flambée d’enfer, rôtissant un gigot de bonne taille qu’une armée de marmitons bien intentionnés avait bardé d’ail et pousses de thym frais glissées sous la peau pour en parfumer la viande. Un régal au nez que cette chair qui dorait en grésillant. Une cocotte de pommes de terre au lard posée sur les braises ainsi qu’une cruche pansue de cidre de poires était mise à tiédir en retrait, allaient constituer un solide en-cas destiné à celui de leurs maîtres qui, rentré il y a peu, hurlait depuis des imprécations contre le ciel, les femmes, et son estomac vide.

Il descendit dans la grande salle le visage un peu pâle, boitant légèrement et presque calmé par la vue d’une table en bonne voie d’être garnie. Personne n’avait posé de question quand il avait surgit par les cuisines, la cuisse ensanglantée et le visage mangé d’une barbe bleutée aboyant quelques ordres à propos de linges propres et d’eau chaude. Ensuite il s’était enfermé dans sa chambre et l’on avait entendu force grognements suivi d’un cri rauque, puis plus rien et ensuite ces injures lancées au tout venant.
Il avait tout simplement retiré la dague et stoppé l’hémorragie, nettoyé la plaie et appliqué un bandage bien serré avant de réapparaître avec figure un peu plus humaine.

Il s’assit près du feu et entama une terrine de truite à la sauce orange.

Aucun de ses frères ne semblait présent mais il ne doutait pas de leur venue prochaine.
Alors il leur conterait l’aventure et les instruirait au sujet de la Templière dont il triturait machinalement le médaillon pendu à son cou.

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRSatan l'Encapuchonné
A droite, A gauche. Il sait où il va. A n'en pas démordre, un seul objectif. A nouveau à gauche. Maintes fois, il est venu dans ses allées, avec pour seul éclairage sa bougie. Maintes fois il les a parcouru afin de les connaître. Maintenant, il les traverse sans lumière, dans l'obscurité mais sans jamais se tromper. A droite, attention, la crevasse. Il passe à côté.

Il repense à son diacre. Il lui a laissé une marque. Assez ignoble. Il rigole. Juste une envie qu'il garde sa marque à vie. Et ainsi, pouvoir le retrouver.

A gauche.

Il continue son avancée. Seul espoir de le retrouver, cette petite marque. Penser à autre chose. Paresser, manger, s'énerver... envie de se reposer après un bon breuvage avec ses frères.

A droite Personne. Ruelle... Un coup d'oeil. Toujours personne. Sortir.

La porte est là. Toujours imposante et derrière se cache leur demeure à tous. Il entre après avoir passé la clé dans la serrure en fer forgé.

L'envie a pris possession plus que jamais maintenant qu'il est dans sa demeure. Envie de manger, de boire, de profiter de la vie. Chair fraîche, poisson, viande bovine ou humaine, divan luxueux, jérémiade pour une quelconque raison, plongeon dans une piscine d'argent ou alors levé de verre pour montrer son importance. Peu importe. Ici, ils sont rois.

Il s'assoit à la tablée, voyant enfin Asmodée au coin de l'âtre.


Mon frère. Ce fut une bonne soirée. Je sens que nous avons beaucoup de chose à nous dire.

Chacun sa vision des choses. Le futur repas s'annonce bien. Satan en sourit.
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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Quelques heures, un jour peut être, deux tout au plus, la notion de temps s’était diluée entre sommeil réparateur et multiples casses croûtes reconstituants.
Les heures s’étiraient parfois longuement entre les murs épais du Prieuré et Asmodée ne songeait à en faire un décompte précis, vivant des sensations et injonctions de son grand corps : faim, sommeil, soif, le reste suivait à l’avenant.

Ce matin là, deux ailes de chapon, un hanap de vin de Loire, une compôtée de fruits secs avaient chassé les humeurs moroses de la nuit.

Le Prince s’ennuyait, ses frères n’avaient point reparu au Prieuré et leur présence, allait il finir par se l’avouer, manquait. Mais là n’était pas la principale cause de sa prétendue maussaderie, après la poussée d’adrénaline que la Dame d’Ascalon avait injectée en ses artères, après chaque flambée, il était ainsi, vide et pressé de s’emplir à nouveau.
Une envie chassait l’autre. Mais c’était besoin crucial que de se destiner à l’action, quelle qu’elle soit et de s’y adonner tout entier, toutes affaires cessantes.

Le front pressé sur le carreau frais d’un fenestron, Asmodée pesait le pour et le contre...


... La chasse aux hérons... la chevauchée en direction de la Normandie n’est point trop longue ni ardue et je serais vite contenté. Cette chasse là est peu glorieuse pour l’homme et encore moins pour ce grand oiseau si maigre à l’envergure fort longue mais tout à l’honneur du brave faucon muscadin dont le prince est grand amateur.

....Ou celle du sanglier, la forêt de Vincennes en regorge par la mordiable ! ; la bête est bien courte sur pattes mais le poitrail est large et musculeux, et ses défenses ! il vous encorne comme un rien ! une lance épointée suffit pourtant, quand la visée est précise...

ou mieux ! le cerf ! AH quel admirable animal et d’une fierté ! Ce qui pour les humains est preuve d’infamie est chez lui caution de noblesse et de grandiose puissance
-un rire bas et goguenard lui échappe tandis qu’il pense à celui qu’il nomma le navet et à qui un nouveau surnom vient d’échoir- le cornard ! voilà ce qu’il est. A ne plus passer les portes de sa maison ! Foutredieu ! Beau cornard oui ! il ne l’appellera plus que comme ça, et à raison.

Le grand homme frissonne et retourne vers l’âtre.

L’un de ses frères parait. Il n’est que temps.


Repas ? Récit ? que voilà une idée excellente mon frère. Je vais te quérir de quoi te restaurer et tu me conteras ta soirée, j’en ferai ensuite de même et te promet grand moment de divertissement crois m’en sur parole !
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRLe Messie
Quittant à l'instant les décombres du Piège à Ours, le Grand Vert s'aventure dans la Rue St Martin. Le pas est rapide et craintif. On a beau amputer d'un bras la créature sans nom, on se hâte toujours tant dans les endroits sombres... Au passé monstrueux.

Le Messie grelotte, tressaille. Il ne se sent pas à l'aise dans cette ruelle. Mais il doit signer son oeuvre, montrer que Dieu est grand et que ses adorateurs sont vaillants. Nul ne peut défier le Très Haut et répandre le mal sans craindre représailles.

Voici, il y est. Ce temps passé à la cour, au comptoir, lui a permit d'acquérir une grande connaissance des lieux et de leurs occupants. Aussi n'eut il aucun mal à trouver la maison de Satan.

D'un geste grandiose, précis, Le Messie plante son trident dans le sol. Celui ci bute contre la pierre sans s'enfoncer. Et Le Messie reste comme un con la au milieu à pester.

Pour sa seconde tentative, Le Grand Vert jette son dévolu sur un endroit plus terreux. Cette fois ci, les trois dents pénètrent la chair de la terre nourricière jusqu'a disparaître littéralement.

La boucherie est ainsi revendiquée.

Aussitôt fait, Le Messie prend ses jambes à son coup et détale comme un lapin, direction... Christos et beaux quartiers de Paris.

Amen !

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Il n'a pu créer le monde, il vient donc le sauver.
C'est déja ca. Et c'est pas si mal.

T'es pas content. Tu fais la queue et tu te prosternes. Et la ramène pas.
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