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[RP] Rue St-Martin, l'Antre de l'Ordre des Encapuchonnés

---fromFRLe prêtre défroqué
Il faisait froid.
Emmitouflé dans plusieurs peaux de bêtes fraîchement tués, un homme marchait sur la rue Saint-Martin.
Au premier abord, on voyait qu'il souffrait d'un récent embonpoint. Mais, c'était tout ce qu'on pouvait voir, car il s'était vêtu d'une ample robe noire à capuchon. Pas con le gars : il était prêtre de l'Église, et ne souhaitait pas être reconnu en des lieux aussi sordides.
Le prêtre était écoeuré de ses paroissiens. De ses offices. De sa ville.
Ramassant de l'argent de la dîme, il avait fait route vers Paris. Pairs, la Ville-Lumière! Paris la Grande! Paris la Belle! Paris la Pécheresse!
Car Paris, côté beuveries et prositutions, elle fait concurrence aux hollondais. Et cela, notre bonhomme le savait.
Arrivé à Paris, il avait opté pour la Rue St-Martin, rue qu'il savait bondé et en pleins coeur de la Cour des Miracles, une artère de celle-ci.
Aussi, mais cela, il l'ignorait, celle-ci avait accueillit, il y a longtemps, les négociations des chefs, lors du conflit pour le trône de la Cour.
L'homme cherchait depuis un bon moment, quand il aborda un jeune homme étrange se baladant avec un rat.


Hé gamin, sais-tu où se trouve un bon bordel dans c'bled? J'sais que t'es plutôt jeune, petiot, mais tu te dois de connaître cela! Les belles dames craquent pour les morveux! Enfin, faut dire que t'es pas terrible avec tes cheveux gras, mais quand même...
Enfin, où puis-je trouver les meilleures croupes de Paris?
Héhé...


Le jeune homme lui jetta un regard froid, sans vie. Le genre de regard qu'on reconnaît souvent chez les drogués en manque. Puis il se pencha et semble embrasser l'oreille de son rat de ses lèvres gercées.
Non, en réalité, il semblait... lui parler...
Complètement fou l'môme, pensa le prêtre.
Puis le jeune homme s'autorisa un sourire torve, méchant et répondit d'une voix impérieuse :


Nous ne te connaissons point, étranger. Sache qu'après consultation avec mes conseillers les plus proches, nous t'autorisons un séjour...
Héhé... accentuation du sourire sadique du jeune homme de dix-huit printemps Je te conseille cette place... pointe d'un doigts mince et quasi-squelettique un vieil entrepôt abandonné... en apparence...
On le surnomme... l'Antre du Démon...

Le jeune fou éclata d'un ricanement sinistre et saccadé puis s'en alla, disparaissant dans la nuit.
Le religieux haussa les épaules : on croise de tout dans la Cour!
L'Antré du Démon...
Excellent, les câtins promettaient d'être piquantes, infernales!
À pas feutré, le bonhomme en quête de saveurs se dirigea vers l'antre des 7.
Rendu devant la vieille porte de chêne usée mais solide, le prêtre défroqué frappa durement celle-ci d'un poing massif.


OUVREZ QUE DIS-JE!
Je recherche des femmes à la cuisse chaude et aux moeurs les plus scandaleux!
Femmes de petites vertues, par Aristote et Christos, ouvrez-moi et vous connaîtrez un plaisir innattendu entre mes mains!


Ne recevant pas de réponse immédiate, l'ecclésiastique frappa de plus belle!
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Prêtre lassé de ses paroissiens et de ses messes, il recherche maintenant plaisirs et vices...
Et quoi de mieux que Paris et ses Cours des Miracles pour assouvir un homme pécheur?
---fromFRSatan l'Encapuchonné
Ah. Une bonne soirée oui. A peine parti et déjà de retour. Juste le temps de repenser à une blessure laissée sur une main meurtrie. Asmodée savait accueillir. Mise en bouche et nectar de velours. De quoi délier les langues. Et c'est ce qu'il fit.

Je t'ai vu partir dans une direction avec une certaine personne. Plutôt jolie à ce que j'ai pu voir de dos. Et puis je t'ai perdu. Suite à une envie soudaine d'un petit diacre apeuré.

Il rit de bon coeur et but une gorgée dans les verres disposés sur la tablée. Les autres n'étaient pas encore arrivés. Ils ne tarderaient pas. Enfin il espérait. Bien qu'il eut envie de raconter son histoire, sa vision de cette soirée, la répéter six fois ne l'enchantait que peu.

Alors il continua sa tirade. Plus ou moins dans les détails et de temps en temps, il se permettait d'embellir un peu la réalité. De toute façon, personne n'y prêterait attention. Ils avaient tous été occupés dans cette soirée. Enfin, il l'espérait parce que, dans le cas inverse, le repas serait bien triste.


Et le sentant partir, ma lame fut le prolongement de ma main et je lui coupa net le petit doigt. Tu aurais du voir sa tête. Si sa mère avait été dans la grotte, il aurait accouru dans ses jupons ne voulant plus jamais se retrouver face à moi. Quel spectacle. Vraiment. Tu aurais du voir ça.

D'ailleurs, j'ai pensé à vous. J'ai ramené un morceau de son doigt. Ce n'est point que je veuille te couper l'appétit. Je vois qu'il n'a pas perdu un degré d'ailleurs. Mais je voulais vous le montrer.

Il gardera ma marque celui là. Le temps que j'accomplisse ce que j'ai décidé d...


Boum Boum.

Un murmure fut émis de l'autre côté de la porte.

Boum Boum.

Mais qui ose nous déranger pendant que nous festoyons. Serait ce encore Léviathan qui aurait perdu sa clef ?

Satan se leva et sous son masque, ses yeux se renfrognèrent. Ne pas avoir fini sa phrase l'irritait. Alors son frère allait s'en mordre les doigts.

La porte tourna violemment.

La surprise passa rapidement sur ses traits cachés. Ce ne fut point son frère.


T'as pas idée comme ça peut rendre fou de ne point finir sa phrase. J'espère pour le moins que t'as une bonne excuse pour m'interrompre. T'es pas tombé dans une taverne bourgeoise ici. T'es chez m... nous. Racontes donc ce qui t'amènes ou alors va compter fleurette ailleurs.
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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Méthodiquement Asmodée garnissait d’un ragout fleurant bon la sarriette un tranchoir de pain d’une taille plus qu’honorable en écoutant son frère jaboter.

Je vois que tu as l’œil et confirme pour la joliesse de la femme, aussi belle que bonne. Un rire gras et prétentieux ponctue son propos mais ce n’est pas le meilleur. Quand tu sauras qui se cachait sous beau masque... la capture était de taille crois moi et je n’aurais pas laissé la part du pauvre ! plus doucement, sur le ton de la confidence … ma foi… elle non plus tu peux me croire. De fait il était persuadé que la belle Motarde s’était laissé pourfendre avec bonheur faisant la dévote par principe.

Mais continue donc ton histoire, je te conterai la chose au dessert.

Il étendit sa jambe sous la table, massant négligemment le pourtour de sa blessure puis sursauta à l’écoute de la suite du récit de Satan.
Ranges donc ce morceau de chair ! Quel trophée pour le Prince de l’Envie ! Je ne t’aurais consenti rien de moins qu’un pucelage ou un noble morceau !
Que viens-tu faire d’un morceau de phalange ? Fusse t’il à un petit diacre !
Suspicieux il ajouta d’un ton doucereux, ses doigts s’enfonçant dans la viande sans qu’il y prit garde, tu jettes ton dévolu sur les enfants désormais ? Et mâles de surcroit. La mine écœurée il poursuivit envie, envie… je préfère la chair des tendrons possédant une fleur à la place d’un épi.

Oui, oui… continue, continue…

Il n’en eut pas le loisir car des coups firent soudain trembler la porte faisant se lever les deux frères. Satan ouvrant la porte, Asmodée se dirigeant vers la seule fenêtre dont le vantail était resté battant.

OUVREZ QUE DIS-JE!
Je recherche des femmes à la cuisse chaude …


Mais qu’est-ce donc que ce farfelu ci devant cherchant femelle parmi nous, a t’il perdu l’esprit ? Voit-il un lumignon rouge se balancer à la porte signant la présence de ribaudes ? Azazel trempe dans ce coup là à coup sur et parions qu’il se gausse de sa blague dans quelques encoignures !

Son regard file de tous cotés, cherchant le frère incriminé, arrêté soudain par l’objet planté là. Pour le moins inhabituel dans la rue Saint Martin. Devant le Prieuré.

Y’a comme qui dirait un trident planté devant notre porte.
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Quelques pas plus tard, la fourche à trois dents se retrouve fermement tenue en sa large main, tournée, retournée, finement observée... mais pas de signes indiquant sa provenance et sa raison d’être.
Le Prince hésita à s’en débarrasser, à la jeter au loin sur un tas d’ordures, c’est une... arme ? pas même selon ses critères, un aiguillon à boeuf peut être mais si l’on devait le menacer de cette pique là même à trois pointes, il en rirait à gorge déployée et broierait le présomptueux à deux mains de sa masse cloutée, si lourde... en voilà une arme digne de ce nom !

Peut être devrait-il toutefois s’en servir dans la fesse maigre du gueux qui venait de lui délivrer une missive, probablement émanant du même individu puant de prétention, et cette fois sur un mauvais parchemin. Il n’avait pas prêté plus d’attention à ce premier message qu’à un pet de lièvre. Ils couraient villes et campagnes ceux qui s’imaginaient assez d’importance pour s’adresser aux Encapuchonnés. Des sots ou des illuminés.

Sa paume écarta le guenilleux sans façons.

Il déplia et lu à haute et intelligible voix.


............ de ces hommes qui vivent la nuit......... Il ne voyait pas bien la signification de tels propos, ses frères et lui vivaient et agissaient en toute lumière et non point en se prenant pour oiseaux nocturnes. On l’aura mal renseigné.

............ nous rencontrer afin de discuter de vos affaires.......... En voilà un qui dépassait singulièrement les bornes et les yeux d’Asmodée se froncèrent de colère devant pareille arrogance.
Il poursuivit.


............ pique mon orgueil au vif. .......... Sa mine à la lecture laissait envisager qu’il le piquerait bien à vif, oui, mais d’une toute autre manière ou qu’il l’écorcherait, voire...

............ je vous laisse fixer le jour et l'endroit d'une entrevue, bla bla bla bla ...........

Puis le silence, terrible. On ne sait de la colère ou de la stupéfaction ce qui l’emportait d’abord. Il froissa le papier sans autre commentaire et le jeta au pied du messager tout en crachant une coquille d’amande mordillée par dessus.
Cela ne valait guère plus.


Quel bouffon ! Hors de ma vue larbin ou il t’en cuira. Rapportes ce chiffon à ce... il avait déjà oublié la signature portée au bas du parchemin... maroufle ! Nous n’avons que faire d’un fol.

Asmodée se détourna portant toujours le trident et s’engouffra à l’intérieur, pestant contre les gêneurs qui lui valait une viande refroidie.

Et ses frères qui n’arrivaient toujours pas...

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRBelzébuth l'Encapuchonné
Trois coups secs. Trois coups de théatre. L'acteur entre en scêne.

Sorti des décombres de la grotte par un de ces nombreux tunnels que la Cour renferme, Belzébuth a trainé dans un de ces bouges sordides qui transpirent la crasse et la violence. L'alcool aussi. Le prince s'est enivré jusqu'à plus soif, jusqu'à en oublier le temps qui passe. Lui pour qui chaque instant compte plus qu'un grain de sable sur une plage.

C'est donc un prince chancelant qui tambourine Rue Saint Martin. Pour un peu, il apostropherait ses frères afin qu'ils lui ouvrent plus rapidement.

Le temps lui est compté, à lui encore plus qu'à un autre.

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Bien mal acquis profite... mais plus à la même personne, voilà tout !
pnj
Dans la nuit noire les pas se faisaient de plus en plus oppressants. Tel une ombre, Anasthore parcourait les ruelles sordides jusqu'à déboucher sur la Rue Saint Martin ; rue qu'on lui avait indiqué pour trouver les Encapuchonnés.

Il bavait d'avance à connaistre ces "hommes" qui essayaient de se montrer si puissant. Il avait tout de mesme enmené son glaive, au cas où, l'un de ces Diables tenterait quelque chose. Sait on jamais, il vallait mieux estre prudent, notamment dans ces ruelles étroites.

Ainsi, il se retrouva nez à nez avec ce qu'il aurait pu prendre pour un "Encapuchonné". Il essayait de perçer la nuit afin de voir l'accoutrement de l'homme, mais il était encore trop loin de lui.

C'est ainsi qu'Anasthore, caché par sa cape se fixa. Tel un rempart il s'opposait à l'avancé de l'homme et son sourire diabolique aurait fait paslir n'importe quel maraud. Un lourd et pesant silence s'installa quelques instants, laissant place à un petit vent frais qui fit virevolter les quelques cheveux qui sortaient de la capuche d'Anasthore...

-Tu es de ceux que l'on nomme les Encapuchonnés ?
Je te voyais plus grand et plus terrifiant... Après toutes ces rumeurs et toutes mes recherches, je te trouve, je vous trouve ; mais qui estes vous ?


Le vent siffla encore un peu, puis les nuages laissèrent enfin la lune se montrer, ce qui éclaira passiblement la ruelle.
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
D’un geste rageur le Trident à l’origine inconnue se retrouva fiché dans l’assise d’un large fauteuil de bois qui eut la mauvaise idée de se trouver là. Asmodée n’aimait point manger froid ce qui se dégustait habituellement brûlant.

Et voilà qu’on frappait à nouveau à la porte. Décidément Saint-Martin devenait un haut lieu de rendez vous et l’on n’y pouvait plus mangeailler tranquillement. Trois coups. C’était un de ses frères, il songea que si c’était Léviathan il pourrait alors lui offrir tribut de son agacement grandissant et avec tout ça il n’avait toujours pas conté à Satan comment la dame d’Ascalon avait été forcée sous ses coups de boutoir !


Belzébuth ! As tu sentis le fumet du ragoût pour justement choisir ce moment ? Entre donc. Trouve une écuelle et sers toi, la sauce se roidit de gras pétrifié.

Par dessus l’épaule de son frère il découvrit l’homme, surprenant ses derniers mots, lui échauffant une fois pour toutes les oreilles.

Qui êtes vous ? ... Mais qui êtes vous VOUS pour ainsi questionner l’un des sept sur le pas de sa porte ! Que voilà une belle insolence ! Il pourrait vous en cuire et vous seriez sans nul doute déjà fendu en deux avec un autre de mes frères !

Il songeait à ce récit en attente, au pain trempé de sauce qui se figeait et n’était pas loin de se résoudre à perdre encore un peu plus de temps à occire qui se dresserait entre lui et son souper.

L’inconnu avait tout juste quelques secondes pour trouver la bonne réponse.

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRmotarde.49
Elle avait fui le Puy, son souvenir, son odeur, pour seul guide le pas rytmé d'Urca, traversant villes, villages, sans meme les regarder sans meme les voir. Pas plus que la pluie faisant place au soleil, le cycle ironique du temps qui pour elle s'etait arreter de tourner. Ce laissant glisser sur cette route poisseusse des royaumes, son destin scellé par celui qu'elle avait servi, dans les mains duquel elle le remettait encore a cette heure.

Enchainement de jours et de nuits, allure lente ou rapide selon le gout du destrier, cavaliere absente de son envellope, cape blanche de la garde episcopale qui flottait fierement, seule vestige d'une vie.

Chemin du hasard conduit des pas lugubres et c'est les portes de Paris qui acceuillirent le fantome crotté sur un cheval rompu. Le mystere de la route qui se veut envoyer la prefete des vidames dans les rues sombres de la cour des miracles, à un endroit precis, sans doute celui qu'elle aurai le plus fuit mais qui a present lui faisait face. Les bruits de voix ne suiffirent a la sortir de sa torpeur, pas plus que les bures noires au seuil de la batisse qui pourtant auraient du être signal d'alarme bien connu.

Le cheval stoppa a quelques pas, laissant sa cavaliere s'apercevoir du terme de son voyage.

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---fromFRBloodyShadow
[Loin , très loin , dans la residence des Ascalons]

Owain prenait son repas au milieu tranquilement. il savourait un café chaud , et une tartine de miel. dans la salle d'a coté babillage nourrissait son fils grandissait fier et beau.
il lut un courrier ,
un de ses viels amis avait accepté , le Bapteme. il seront tous la , les siens , la fière famille Ascalon.

Soudain , une goutte de sang tomba , sur sa tartine.
il regardat alors interloqué. il se tatat , il n'était pas blessé. quand soudain il comprit a la seconde.
une autre larme de sang.

Ma jumelle, elle pleure ! son ame est triste.Son coeur saigne


il courut dans la chambre de celle ci , elle n'était pas presente.

ou est ma soeur ?

ce fut leur majordome qui lui répondit.


elle est dans le berry dans son bureau de vidame.


non , elle n'y est pas ! je le sais.


il sortit en courant vers la plus haute rempart.


Aristot , au sein d'entre les saints.
ma Soeur pleure , dis moi ou elle est envoi moi un signe pour l'aider!

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Legueux
Le cavalier avait rempli sa mission, amener l’allégeance de son général, enfin son comte maintenant, au roy. Il avait ensuite pris un peu de repos avant de reprendre la longue route du retour vers ses terres à l’accent chantant.

Il avait fait bombance de chairs féminines, par toujours fraîches, mais accueillantes, surtout grâce à la bourse conséquente qui lui avait été attribuée pour sa mission.

Repu, reposé, il s’était mis en route. L’immense ville, inconnue de lui, aux multiples merveilles l’avait égaré. Sans presque s’en rendre compte il avait pénétré dans des lieux qui n’inspirait pas confiance.

Les rares personnes rencontrées lui jetaient des regards lourds de menaces. Sa livrées rouge, frappée de la croix d’Oc était sûrement par trop officielle ici. Il gardait la main sur le pommeau de son épée courte.

Au détour d’une rue, il vit une jeune fille, à l’habit crotté, certes, un air à la fois fatigué, triste, désespéré et déterminé. Curieux mélange Mais il lui sembla qu’à elle il pouvait demander de l’aide, au moins son chemin pour sortir au plus vite de ce quartier dans lequel il regrettait d’être rentré.

Sa tête lui disait quelque chose, mais il ne se rappelait pas quoi… Un contexte trop différent sûrement. Néanmoins, il l’aborda.


Adiéu. Désolé de vous déranger. Je me suis égaré dans ces rues et ne sais plus en sortir…

Il jette un regard autour de lui, peu confiant puis reprend.

Pourriez vous m’indiquer comment rejoindre la route du sud, je doit retourner chez moi et…

Nouveau regard circulaire.

… Vous semblez connaître les lieux… Même si vous ne semblez pas à votre place ici…
---fromFRmotarde.49
Elle posa son regard sur les bures, sans meme une reaction. Pourtant elle en reconnu bien une. Celui qui avait deux choses en sa possession qui lui appartenait. Apres cette letargie, un leger pincement en revoyant la croix qu'il avait arraché a son cou. Regard perdu dans le vide de l'habit noir, memoire de la blessure du languedoc, conflit interieur, dur bataille mener en son sein, decidement les conflits etaient permanent dans cette vie qui etait la sienne. Fatigue de cet etat de fait, finir ici ce qu'elle avait commencé. Recuperer la dague et la croix pour l'honneur, et donner en contre partie cette vie dont elle ne voulais plus.

un pas, un seul en direction de son destin avant qu'une parole sorti d'un songe ne la tire de ses ténébres. Le debut des paroles du soldats ne lui etaient pas vraiment parvenu, seul quatre mots franchir l'armure qu'elle avait dressé " la route du sud ". Instinctivement, elle tourna le regard vers celui qui avait prononcer ces mots.

" Deux croix gravés sur mon coeur " comme une simple evidence, comme un signe voulu par le Seigneur, le jour ce fit comme revelation devant la croix d'OC porté par le soldat. En flash, le visage tant aimé lui revint devant le regard, celui la meme qu'elle avait fuit............. dans cette cour, dans cet endroit le plus improbable, il etait present au travers de son soldat.

De la nuit à la lumiere divine d'une realité, elle reouvri ses yeux sur le monde qui l'entourait, pour en voir tout la verité. Sa verité, celle qui portait en elle son amour pour cet homme, celle qui se voulait le conquerir, ne rien abandonner, se battre à nouveau, se battre toujours, parce que tant qu'un souffle de vie lui restera, elle l'aimera. pour le proteger, pour porter avec lui haut les couleurs de sa patrie, et honnorer ensemble l'église et la terre.

Analyse rapide, la prefete revenait à elle, le soldat etait en danger ici, elle peut importe mais le serviteur du comte elle nele tolererai pas. Il fallait partir au plus vite.
Elle lui adressa un sourire, reflet de ce qu'il venait de lui donner sans meme le savoir, et reprenant les renes d'Urca:


Pax Vobiscum, effectivement soldat votre place n'est pas ici, suivez moi, nous devons partir.

Un dernier regard en direction des princes, elle n'oubliait pas, elle reviendrai un jour chercher ce qui lui appartenait, mais pas aujourd'hui, pas en laissant le soldat languedocien face au danger de la cour. Talonnant Urca, elle fit demi-tour au galop, traversant ces sombres ruelles qu'elle avait apris a connaitre malgré elle pour franchir les portes de Paris en direction du Languedoc accompagné du soldat a la croix d'OC, reprennant les renes de sa vie et le chemin de son nouveau combat.
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---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Et visiblement il ne la trouvait pas cette réponse qui, entre toutes, pourrait satisfaire le prince, bouche bée qu’il était, terrorisé sans doute, soudainement conscient de la folie qu’il venait de commettre, mécontenter l’un des sept au seuil même de sa demeure.

L’homme restait muet, désespérément silencieux face à Asmodée qui dardait sur lui un œil froid, pianotant d’un poing serré le chambranle de la porte, geste volontairement menaçant. Il n’était pas celui de la fratrie dont il fallait craindre le plus la violence mais il n’était pas non plus, et de loin, le plus débonnaire. Il pouvait tuer. Il pouvait violer. Il pouvait détruire.


Je n’ai que faire d’un curieux mal bravache. Passes ton chemin où la Rue Saint Martin ne te vaudra rien. Il claqua la porte sans attendre une quelconque réaction, trop habitué à l’épouvante que ses frères et lui faisait éclore, sombre et terrible fleur, par leur seule présence.

Ceci fait, il reprit enfin place à la table monumentale, aux cotés de Satan et Belzébuth. Le ragoût ayant été tenu au chaud par un marmiton prudent, il pu reprendre son repas comme si de rien n’était.

Il ne vit pas la Dame d’Ascalon. Il ne sentit pas sa présence comme il sentait pulser la blessure qu’il lui devait mais il porta la main au médaillon, frais sur sa large poitrine.
Un geste inconscient.
Qui peut dire ce qui serait advenu si son regard avait porté plus loin que l’importun...

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRAnonymous
Arcobaleno ,s'étant perdue dans les galeries souterraines de la Cour des Miracles et ayant suivi la seule âme qu'elle avait trouvé en espérant qu'il la mène à une sortie, se retrouva dans une bien étrange rue. Elle regarda l'homme, qu'elle avait suivi, tambouriner à une porte comme un désespéré, tenant à peine sur ses jambes.

Restant dans l'ombre, elle observa la scène qui se déroulait devant elle.


Mais qui sont-ils ? Ils sont donc plusieurs ? Ils ont un language qui n'est pas celui de la rue ... des nobles sûrement...mais que font ils là ? Mais que fais-je là aussi...

Une fois la porte fermée, Arcobaleno s'approcha sans un bruit vers une des fenêtres de la batisse où était entré celui qui l'avait sorti sans le savoir des inombrables galeries où, sans lui, elle errerait encore comme un âme en peine.

Il n'était certes pas prudent d'épier de la sorte mais, malgré le danger qu'elle pressentait, elle voulait en savoir plus.

Elle restait à l'affut, sa dague à la main prête à s'en servir. Puis, quelques choses frola ses jambes et elle ne put retenir un cri de frayeur qui raisonna dans toute la ruelle.


Ce n'était qu'un chat, un fichu chat...

Et elle se retrouvait à présent devant cette fenêtre à la vue de ces hommes dont a priori il fallait se méfier encore plus que ce qui se trouvait dans les ruelles de la Cour des Miracles. Allait-elle être découverte ?
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Je l’ai menée par la Galerie des Malignieux jusqu’au... Le sourire du Prince s’élargit encore un peu tandis qu’il conte à ses deux frères sa course avec la belle Motarde dans le réseau souterrain qui s’étend tel un formidable poulpe sous les Miracles ... Liquoré ! Enfin, ses ruines. Du reste cela me fait penser que la Rousse n’a pas réapparu. J’ai ouï dire que Narsés avait dépenser gros pour elle, depuis on ne l’a pas revue. Gageons qu’elle prépare son retour et j’ai grande hâte à l’aller visiter, moi qui ai même honoré les gravats de son ancienne maison ! Oui mes frères, je puis vous dire que cette dame était aussi accueillante à l’intérieur qu’elle ne le paraissait de l’extérieur... et je ne vous ai pas encore dit son nom...

Il était dit qu’Asmodée aurait grande difficulté à terminer son histoire et parions que cette nouvelle interruption n’allait guère le réjouir. C’est un hurlement de frayeur qui lui coupa la parole, provenant de la ruelle, si près, qu’il devait provenir de... TOUT JUSTE ! Encore un visiteur ! Il ouvrit la porte avec fracas et fit deux pas, regardant de tous cotés, s’attendant à tout et n’importe quoi, après un excité qui cherchait cuisse à peloter, un trident dont il faudrait bien élucider la provenance puis un curieux qui devait avoir par la suite mouillé ses braies, ah ! Mille pardons ! Une visiteuse. ci-devant était une jouvencelle au visage d’ange tapie contre la fenêtre. Celle ci voulait voir ? Et bien soit.. Foi d’Asmodée, Prince, elle verrait. Il fondit sur elle tel le rapace sur la marmotte tétanisée, attrapant son bras, la tirant à l’intérieur et refermant l’huis, pour la dernière fois espéra t’il.

Venez donc. Mes frères ! Une invitée surprise. Asseyez-vous ! Sur un ton de commandement il lui enjoignait de prendre place à la grande table chargée de victuailles. Prenez donc quelques forces avant de nous faire savoir ce qu’il y a de si intéressant sous nos fenêtres.
La confiture de mure est un délice, goûtez donc...


Lui même tendit la main vers une coupe de miel doré dont il tartina l’intérieur d’un pain rond et encore chaud, mordant à belle dents la brioche, aussi sucrée que les lèvres d’une femme amoureuse.
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRAnonymous
Arcobaleno ne vit pas l'homme fondre sur elle, et sans qu'elle puisse avoir une seule réaction, elle se trouva à l'intérieur, porte close derrière elle. Avec un voix douce mais directe, elle s'adressa à l'homme qui avait osé la traiter comme une simple fille de joie :

Je ne vous permet point de me parler de la sorte et encore moins de reposer vos mains ainsi sur moi. Puis, elle adoucit un peu plus sa voix. Ceci dit, de nos jours, une invitation à un repas ne se refuse point.

Dans un sourire mi ange mi démon, elle prit place à la tablée. N'étant pas en position de force, il allait falloir être prudente. Elle posa sa main droite serrant sa dague bien en évidence sur la table. Puis, elle trempa délicatement le bout de son index gauche dans le pot de confiture de mûres pour le porter à sa bouche et se délecter de ce met sucré tandis que son regard dévisagé une à une les personnes se trouvant dans la pièce.

Soit, vous m'avez surprise en train d'épier votre intimité, je ne peux pas le renier. Veuillez m'en excuser. A vrai dire, on m'a parlé, durant un de mes voyages, de la Cour des Miracles et j'ai voulu voir ce qu'il en était. Je me suis perdue dans les galeries souterraines. Puis son regard se posa sur l'homme qu'elle avait suivi.J'ai suivi cet homme discrètemet afin qu'il me conduise à une sortie et je me suis retrouvée dans la ruelle devant votre batisse. J'ai ouie votre syntaxe qui n'est point celle usité dans la rue et cela a aiguisé ma curiosité. Oui, j'en suis consciente que la curiosité mène souvent à se retrouver dans des situations bien embarassantes mais j'en ai l'habitude et je m'en sors toujours sans trop de mal. Tandis qu'elle disait ces quelques mots, elle incista du regard sur sa dague en levant légèrement la lame de celle ci, fixant du regard ses hôtes afin de bien leurs faire comprendre que ce ne serait pas la première qu'elle en ferait usage.

Puis elle eut un sourire des plus charmeur.

Mais voyez vous cela, nous manquons d'éducation messires, nous avons omis de nous présenter. Je me nomme Dame Ispahan, simple voyageuse éternelle. Elle mentit bien entendu à ces hommes dont elle ne savait rien, se doutant bien qu'ils en feraient de même.
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