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[RP] Rue St-Martin, l'Antre de l'Ordre des Encapuchonnés

---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Un rien de beurre fondu glissa de sa lèvre, tout juste au coin où la pointe de sa langue vint le cueillir. Asmodée n’aimait point en perdre une miette. Il s’acharna méthodiquement sur la corbeille de petits pains, tantôt les beurrant, tantôt les gorgeant d’un miel de fleurs, ou encore en y étalant une large cuillère de confiture de mûre.

Durant ce temps il écoutait distraitement l’invitée forcée, songeant que les femmes parlaient beaucoup, souvent pour ne rien dire, se grisant elles mêmes de paroles, usant de mots dont elles ne connaissaient sans doute pas le sens et s’imaginant que l’on allait les suivre dans leurs divagations. Celle ci ne dérogeait à la règle. Elle allait même plus loin dans le ridicule, pointant vers eux une lame, comme si elle en aurait pu avoir l’usage face à trois Princes. D’une chiquenaude n’importe lequel d’entre eux l’aurait réduite au silence. Mieux valu pour elle que sa main tienne l’aiguille d’un canevas quelconque.

Asmodée claqua des doigts.
Comme une volée de moineaux affolés, ses gens accoururent.


Du vin et du cidre ! du sirop pour la dame ! et des liqueurs aussi ! allez !

Dame Ispahan mes hommages, tardifs certes, mais souffrez que nous ne permettions pas que l’on vole ainsi notre intimité comme vous dites. Servez vous, servez vous, buvez donc de ce nectar...
il poussait vers elle un carafon étroit aux reflets violacés et reprit, louchant vers Belzébuth,ainsi vous suiviez mon frère et il n’a rien vu, étrange... lui si prompt à surveiller ses arrières qu’on ne lui dérobe pas sa bourse, ou pire. Et vous voici ici, dans notre demeure, ignorant l’identité de vos hôtes... tout ceci est fort surprenant. Rangez donc ce coutelas de damoiselle, il ne vous servira de rien, le pain est déjà tranché. Il se leva et s’inclinant légèrement dans un léger claquement de talon, se présenta comme un gentilhomme aurait pu le faire.

Asmodée. Prince de la Gourmandise. Je laisse le soin à mes frères de vous apprendre leur nom et titre.

Il se rassit lourdement. Observant sans complaisance cette Dame qui se disait voyageuse éternelle tout en sirotant une liqueur de Prunes.
Son goût avait la douce brûlure des lèvres d’une Dame d’Ascalon et il s’en resservit une pleine coupe, puis une autre...

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRAnonymous
Arcobaleno sourit d'un air moqueur au "rangez donc ce coutelas, il ne vous servira à rien". Il ne savait pas encore à qui ils avaient à faire, ce coutelas, comme il disait, avait terrassé plus d'un homme prolongeant ainsi le plaisir de la belle. On la sous-estimait souvent et cela lui facilitait la tâche à son grand désespoir enlevant ainsi une partie de son plaisir.

Mais, il fallait bien avouer que ces hommes avaient une certaine stature. Elle sentait le danger émaner d'eux et cela faisait grandir un désir ardent en elle.

Elle souleva ses jupons afin de ranger dans son étui sa dague ornant ainsi une cuisse ivoirine.

Elle prit plaisir au regard de dédain que le sieur Amédée lui lançait. Elle se dit qu'enfin, ici, à la Cour des Miracles, elle allait devoir relever de vrais défis et qu’elle allait pouvoir assouvir pleinement ses plus viles pulsions.

Elle attendit dans le silence le présentation de ceux qu'il appelait ses frères.
pnj
[Perdu dans la Cour]

Que le Sans Nom me patafiole, ce s'lopard m’a semé !

Le cri retentit, tonnerre furieux, dans les ruelles sombres. Sombre était le furieux, car de noir il était vêtu, et sombre était son cri, car il était furieux. Ca se tient… Perdu, une fois de plus, il était perdu. Parti dans le sillage de son prétentieux frère, il s’était échoué au détour d’une tumultueuse ruelle et tempêtait désormais, sous un tropique inconnu. Ni proue ni poupe ne lui disait quoi que ce soit, le nord était perdu, et à bâbord comme à tribord la terra était incognita, et l’inquiétude doubla sa colère.
Non qu’il craigne les autochtones, qu’il eût avec plaisir envoyé rejoindre les enfers qu’ils méritaient, mais il savait bien qu’il allait une fois de plus devoir composer avec le hasard pour trouver sa route jusqu’à ses pénates, rue Saint Martin.


Le fils de catiiiiiin !

Sa juste et puissante colère emplissait les rues, et son pas lourd et ferré résonna comme tonnerre dans le néant des cloaques glauques. Prenant conscience que sa fureur ne s’apaiserait qu’en trouvant de quoi l’exercer, il hâta son pas vers une nouvelle ruelle, maugréant sous son masque, trépignant sous sa bure.

[Rue Saint Martin]

Si je retrouve ce péteux, il tâtera de ma furibonde colère !

Aveuglé de colère, maugréant toujours frappant du pied tous les cailloux et déchets qui jonchaient son chemin pour se passer les nerfs, il avait trouvé le chemin de sa demeure, après des heures à errer dans des ruelles putrides.

Rha, et puis ça fouette !

Trouver sa demeure ne le calma même pas : de la lumière qu’il discernait derrière les carreaux, il déduisit que ses frères étaient là, et éclata à nouveau en s’avançant d’un pas atrabilaire vers l’huis.

Ah, ils vont m’entendre, ils vont m’entendre !
Salauuuuds !

Planté devant la lourde, il se mit à tambouriner en criant.

*Bom Bom Bom*
Ouvrez, fils de chiens !
*Bom Bom Bom *
Ouvrez, faux frères !


Un souvenir lui fouetta le visage, et il hurla, plus fort encore.

La vie, c’est de la grosse boulasse !
Vous allez voir c’que j’vais vous mettre !
Salauuuuuuuds ! Coyotes au foie jaune !
*Bom Bom Bom*
---fromFRmotarde.49
Les portes etaient franchis, Paris s'eloignait, la prefete connaissant les ruelles, elles defilerent rapidement, sans laissé grand souvenir dans la memoir du soldat. Mais dans la sienne presque chacune d'elle avait son histoire, au loin villeneuve, derriere la cour, le prince.

Il avait ete si proche, sa vengeange aussi. Le temps avait passé, elle etait forte à present et louper une tel occasion etait bien dommage, qui sait quand elle remettrai les pieds à Paris si elle retournait au languedoc.

Forte de cette conclusion, elle stoppa sa monture et regarda le soldat languedocien qui fit de meme:


Le sud c'est par la, prenez soin de vous et transmettez mes amitiers au comte. Qu'Arsitote vous accompagne.

Elle avait tendu le bras en direction du sud, comme un adieu fait au dernier espoir qu'il lui etait resté, et talonnant Urca, elle fit volte face pour revenir sur ses pas. L'heure etait venu de payer sa dette et se representa dans la ue Saint Martin, mais cette fois elle etait bien consciente de son but et de sa destination.

Le lieu approchait, Motarde ralenti, et fini par descendre de sa monture. Elle la pris en bride avancant prudement quand des cris, presque des hurlements se firent entendre lui glacant les veines. Cette fois elle etait en armure et elle porta la main a sa ceinture pour en prendre la dague. Ainsi armée, elle mis Urca à l'attache et s'avanca jusqu'a apercevoir une des bures noires.


Salauuuuuuuds ! Coyotes au foie jaune !

Elle se figea, le quel etait il ?

Pas Asmodée, elle connaissait bien sa voix, mais qui alors ?

Un des six autres, Motarde se recula pour se fondre dans l'ombre de la ruelle. La lune etait haute dans le ciel parisien, refletant son pale rayon sur le froid de la lame.

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---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Une autre encore... pour sentir sur ses lèvres et glisser dans sa bouche cette saveur fruitée à nulle autre semblable.
Rencogné dans son fauteuil, laissant à ses frères le soin d’une présentation à cette Dame d’Ispahan, il fixait sa bouche que les mures avaient teintée,

il est surprenant comme la bouche est lieu de félicité. Songez donc à tout ce que nous permet et promet l’organe. Nous exprimer, nous nourrir et donc nous garder en vie, nous abreuver et nous distraire par... le rire ; apporter bienfait d’un sourire ou grincement de dents. Lancer l’opprobre ... ou l’éloge. Avouer son forfait, revendiquer, gagner à sa cause ! accuser ! Se repaître...

De main moins assurée Asmodée continue d’écluser l’eau de femme, de fruits, il ne sait plus tant l’une et l’autre se confondent en son esprit. Il n’aurait pas voulu être un autre, regarde la bouche de ses frères, de la femme ; se souvient de la sienne... ne peut s’en défaire, peu l’ont comblé de la sorte, il admet.

Objet de plaisir tout autant qu’un sexe, d’ailleurs ! un même vocabulaire relie les deux attributs en un seul mot. Son regard halluciné semble interroger l’assistance, peine perdue, il souffle :
lèvres.
Quelle similitude n’est-ce pas ?

*Bom Bom Bom*


Motarde. Dame d’Ascalon. C’est son nom. Préfet des Vidames, Diaconesse.
Motarde.
Oui.


C’est ce nom là qu’il tentait de dire sans y parvenir.

Cette fois ci il ne se lèvera pas accueillir l’énième enquiquineur.
La gourmandise mène à l’excès et la Prune aux brunes, pardon, aux brumes.

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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRmotarde.49
Personne n'avait encore ouvert la porte mais une sombre pensée la traversa. Elle porta son regard sur son arme. Mais que comptait elle faire la ? etait elle devenu folle ? un prince à la porte mais combien à l'interieur, et elle pauvre prefete solitaire à la cour des miacles avait l'intention de se presenter gentillement à la porte l'arme au poing, le haine et la rencoeur dans le regard pour defier ce cher prince Asmodée..........En peu de temps elle se rendit compte du ridicule de la situation. Si tous les autres etaient la ca faisait sept prince demon contre un soldat, courrut d'avance.........mais apres tout n'etait pas aussi ce qu'elle etait venu chercher.

Non pas de cette facon, pas comme ca.........elle le voulait lui, en duel, mais elle se voulait gagnante pour une fois. Retrouver cette croix qui etait blaspheme a son cou, et cette dague qui avait pénétrer sa chaire aussi surement qu'il l'avait fait, esperant que le sang temoin de son forfait y soit encore, meme seché.

Mais la elle s'y prendrait bien mal et n'aurai pas ce qu'elle etait venu chercher. Il fallait agir autrement. Epier les mouvements des princes, pour saisir l'occasion ou il serait seul. Toujours dans l'ombre, elle se recula encore un peu plus jusqu'a sentir la pierre froide du mur traverser l'epaisse cape blanche de la garde qu'elle avait sur les epaules.

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---fromFRSatan l'Encapuchonné
En voilà un drôle. Ca hurle, ça cogne et ça ne bronche pas. Est ce l'envie qui l'a conduit jusqu'ici ? Peu importe, la vie continue.
Son frere passe mine de rien, va récupérer ce qui semble être une grosse fourchette et rentre. La porte claque derrière lui, violemment. Ca va lui clouer le bec à ce muet.


Passons

La discussion revient sans qu'ils ne pretent attention au malheureux qui avait osé frappé de la sorte le chambranle de leur demeure. Alors comme cela, Asmodée avait pris soin d'une donzelle...

Trois mouvements, deux pas, un petit saut et voilà que ce "tombeur" nous en ramène une nouvelle.


Et bien mon frère, je vois que tu ne perds pas une occasion de flatter ta charmante chair. A peine tu en quittes une, qu'il t'en faut aussitôt une autre. Que tu trouves à même notre porte. Bravo. Si Azazel était là, il t'en voudrait. D'un petit air moqueur, Satan décoche un clin d'oeil à Asmodée.

A savoir maintenant si elle était de la bonne compagnie, à voir. Mais il faut se présenter comme son frère la si justement précisé.


Je me présente donc à mon tour. Satan pour vous servir.

Il s'est levé et par une révérence légère salue la nouvelle arrivante qui, au lieu de laisser courrir ses yeux dans l'antre des encapuchonnés, aurait mieux fait de regarder au fond de ses poches tout en continuant le trajet qu'elle avait commencé. Une voyageuse qui se retrouve à épier dans leur tanière ne devait pas être une simple voyageuse ordinaire. Attention est de mise.

Je suis le Prince de l'envie. Loin de moi l'idée de me montrer orgueilleux à dévoiler ce titre, mais vous comprendrez mieux certaines de mes... réactions.

Encore du bruit. Cette demeure devient un vrai moulin à vent. Si c'est encore cet ahuri muet, je m'en vais lui enlever d'autres sens hurla-t-il en son for intérieur. Ses grands pas arrivent vite à la porte et dans son élan la laisse rebondir contre le mur. Sa tirade est lancée...

C'est pas bientôt fini de taper contre cette porte. T'es déjà venu toute à l'heure sans prononcé un mot. Alors maintenant, tu prends tes affaires et tu me déguerpis tout de suite sur tes petites jambes ou je t'envoie Léviathan s'amuser avec toi. Et crois moi sur parole, ce n'est pas un tendre. Est ce que je viens chez toi frapper comme un malade toutes les trois secondes. Allez f....

La dernière syllabe reste coincée au fond de sa gorge quand il reconnait un de ses frères. Sa main est déjà en l'air. Mais elle ne bouge plus d'un centimètre.

Entre donc mon frère et prends place avec nous autour de cette charmante dem... table. Asmodée a pris soin de la remplir. Nous allons pouvoir nous régaler.

Sa main descend et suis un chemin fictif jusqu'à la table, montrant le trajet pour son frère.
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"Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet."

pnj
Ca pour sûr, je ne suis pas un tendre, espèce de sombre ahuri !
Je ne sais pas ce qui me retient de te passer mon épée au travers de tes s'loperies d’entrailles !


Ca devait être le fait qu’il n’ait point d’épée. Et que c’était son frère. Des bricoles, quoi. La Colère entra donc, majestueuse, furibonde, et se laissa lourdement tomber sur un fauteuil. Son poing frappa la table avec fureur, faisant sursauter les mets qui y trônaient.

Bandes de fiottes ! Faux frères ! Pas un pour rattraper l’autre ! Depuis quand est-ce que je vous dis qu’il faut foutre des putains de flèches pour indiquer le trajet !

Ses yeux pleins d’éclairs tombèrent sur Asmodée qui… mangeait, dévorait, plutôt, avec entrain.

Eh bien, fils de chienne, je vois que ma Colère ne te coupe pas l’appétit !

Visiblement, non. Léviathan se résigna et attrapa un pain qu’il avala sans plus de cérémonie. Ce faisant, il remarqua la donzelle qui tâchait la tablée de sa clarté.

Et elle, c’est qui ? Le dessert ?
Vous m’en laissez un morceau ?
Soirée de meeerde !


Oui, vraiment. D’abord, un salaud avec un trident lui avait cherché querelle, et il avait perdu son épée. Ensuite, il s’était pris une grotte sur la tronche. A la sortie, il s’était fait alpaguer par un clampin. Son prétentieux frère l’avait insulté, puis, le poursuivant, il l’avait perdu. Il avait passé ce qui lui avait paru des années à retrouver son toit, et c’était pour y trouver ses frères attablés avec une étrangère.

Bande de péteux.
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Justement, tu fais bien de parler d’Azazel, cet incorrigible noceur, dans quelle couche s’est il encore vautré pour n’en point vouloir sortir ?
La place était à prendre, ma foi je l’ai prise, la place et la femme !


Facile de marcher dans les pas du Prince des libertins, il ne lui vint pas à l’esprit qu’il offusquait la dame présente en parlant de la sorte et pour dire le vrai, n’en avait cure.

Satan avait quitté la table pour s’enquérir du tapage au vantail et introduisait un quatrième frère, l’invitant à la tablée.

Il en failli s’étouffer. Moitié de rire, moitié d’indignation.


Mais je n’ai rempli personne !
Léviathan ! Qui d’autres que toi pouvait manquer d’emboutir notre porte ?


Asmodée ne s’offusqua des paroles de son irascible frère à propos du ventre qui l’avait porté ni d’aucun autre mot dont Léviathan pouvait l’affubler. Ce dernier hurlait beaucoup et ne faisait pas la moitié de ce qu’il promettait, quand à le penser...
On prenait l’habitude de ses diatribes enflammées, on aimait même à les provoquer pour le plaisir de le voir pâlir, rougir, se dresser sur ses ergots comme un coq en colère, la crête au vent.


Frère ! Arrache donc le trident planté dans ton fauteuil et prend place, sers toi de ce délicieux brochet qui vient d’être servi, sa sauce à la crème serait gâtée par trop d’attente.
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRBelial l'encapuchonné

Chaque mouvement est harmonique, le tout est de trouver comment échapper au diapason.
Ce n'est pas mince affaire pour le Prince d'orgueil.
Soyez distingué, l'autre beuglard lache des jurons.
Soyez cynique, l'autre fornicateur plaque sa main sur un velour .
Alors il croque des fraises.
ne demandez pas d'où elles viennent, elles sont, et si le la saison est un peu précoce, il répondra que celles ci sont chanceuses et exquises.

D'ailleur elles reposent jalousement gardées sur ses cuisses.

Comme son entrée en ces lieux aprés les agapes de la fête des fous.
Pourquoi s'embarrasser de détails?
Il est la, en son fauteuil, un point c'est tout.
Personne n'a à savoir l'escalade malaisée d'une fenêtre en robe de bure et la sortie d'un égout impossible!
Impossible?
Presque.
Car il a découvert avec ravissement sa faculté à traverser la fange sans souiller les moirés de sa tenue mangeuse de lumiére.

Quand l'instant est ultime, il murmure


Apportez moi l'intruse, la chose, la fausse note ..

Drapé en demie pénombre, les fruits rouges posés avec reflexion sur son genoux gauche, il a murmuré de façon à ce que la salle se remplisse d'échos.

Leviathan! Pousse ta carcasse! Tu troubles la lumiére!

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Le diable en rira demain
---fromFRAnonymous
Elle observa dans le silence la scènette qui s'était déroulée devant elle. Elle ne put qu’avoir un sourire narquois lorsqu'elle entendit "amenez moi la chose, la fausse note".

Chacun d'eux se disait Prince d'un des pêchés capitaux et ils croyaient donc impressionner avec de tels titres. Elle riait intérieurement de tout cela, elle qui était l'incarnation de tout les pêchers. Car si effectivement, ils n'étaient chacun d'eux qu'un seul des sept pêchers capitaux, ils n'allaient pas être à la hauteur de ses attentes.

Elle se leva de la tablée, fit une petite révérence.


"Je vous remercie pour votre hospitalité, messires, j'ai vu ce qu'il y avait à voir. Ce fut un petit spectacle quelque soit peu divertissant. Il me manque seulement à connaître le dernier d'entre vous, j'imagine qu'il se fait nommer le Prince de la Paresse, mais je doute qu'il arrive à traîner sa pathétique carcasse jusqu'à la tablée."

Elle lança un petit sourire moqueur aux hommes et prit la direction de la sortie pour enfin disparaître dans l'ombre de la rue St Martin
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Le dernier d’entre nous ?
Vous comptez bien mal Dame.
D’abord vous eûtes l’honneur de vous faire surprendre par moi-même, et d’un.
A la table où vous fûtes conviée étaient présents Satan et Belzébuth. Et de trois.
En quatre Léviathan, impossible de l’oublier celui là et,
agitant un doigt en direction du précieux aux fraises, le cinquième : Bélial, il ne juge jamais bon de se présenter, pensant sans doute que son admirable réputation l’a déjà précédée, à défaut d’un tapis rouge.

Ainsi... nous en avons deux qui manquent à l’appel. Et pas des moindres.

Sept Madame ! Nous sommes sept !

Qui avez vous donc l’impolitesse d’oublier ?
Non ! Taisez vous, je vais vous le dire...

Il pense à Aza. Pourquoi ? Parce que cette femme respire la frustration.

Azazel. Et je vous plains.

Il regarde sortir la fâcheuse, regrettant presque une si bonne confiture offerte à tel mauvais escient. N’a pas un geste pour retenir pâle et menu fretin qui se défile si peu élégamment et songe, une fois de plus, que la délicieuse Motarde avait décidément une audace fort piquante.

Il étend ses longues jambes, cherche sa pipe, soupire d’aise et lance quelques ronds de fumée décolorée au plafond.

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La Faim Justifie Les Moyens.
pnj
Ma carcasse ?
Un trident ?
Bélial ?
Je vous préviens…. Ça va chier !


D’un coup, il arrache le trident goguenard, s’assure de son identité, d’un bond, pose ses miches sur le fauteuil, d’un regard foudroie l’assemblée.

Alors, de deux choses l’une… ou bien vous avez ce soir décidé de vous payer ma fiole avec la lourdeur qui caractérise les bouseux de province, ou bien ça fait beaucoup de coïncidences.

Sous son masque pâle, il sourit avec rage, son sang bout sous la bure, sa main gantée tremble en serrant le trident à s’en faire sauter les jointures.

Et comme je ne crois pas aux coïncidences…
Il va falloir m’expliquer tout ça !
Pourquoi je retrouve dans ce fauteuil de mes deux ce trident qui m’a tantôt humilié ! Pourquoi ce fenec
– il pointe Bélial avec fureur – qui vient de me fausser compagnie il y a à peine une heure est assis à cette table et ne s’en excuse même pas…
Et pourquoi vous ne m’avez pas attendu pour becqueter !


Son regard furibond foudroie l’assistance alors que, de sa main libre, il attrape un pain et, le glissant sous son masque, l’enfourne tout entier, peut-être un peu précipitamment, s’étouffant de mie autant que de colère.

Ch’é’ou’e !

Tonna-t-il, la bouche quelque peu encombrée.
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Répondre à ta première question je le puis.

Ce Trident, qui t'aurait humilié, encore que, je me demande de quelle façon, était ci-devant notre porte, planté, je l'en ai retiré et, l'ai piqué ici, au hasard d'un siège.


Asmodée scrute son frère, cherchant le début de l'histoire sur son visage crispé. Il savait que ce trident avait une raison à être déposé justement ici. Et il apparait donc que c'est à Léviathan qu'appartient de donner quelques explications à ce mystère. Soit.

A la troisième également.

Nous avions faim ! Et c'est une raison amplement suffisante crois moi !

Demeure ta seconde interrogation...
Se tournant vers bélial à toi de parler !

Ensuite, je veux entendre l'histoire de ce trident.


Il y a quelque chose là dessous, quelque chose qu'il leur faut savoir, et qu'ils ne doivent pas ignorer.
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Janvier 1455 Au sortir des galeries malignes et d’une fête folle

L’encapuchonné mal empoint avait parcourut bien des galeries avant d’en repartir bredouille et non dénué d’un certain agacement. Il avait bazardé sa pioche, et reprenant tant bien que mal sa superbe boiteuse, il reprit le chemin de sa demeure, fulminant fumeux. Evidement quand il entra et qu’il constata non sans surprise que la plupart de ses frères étaient bien là, vivant et même rieur il ne pu que faire une grimace invisible sous son masque, avant de s’asseoir avec un calme que l’on qualifiera de surfait d’après la situation.

….

D’ailleurs il en compta les point essentiel silencieusement avant de dire quoi que se soit. Si tant est qu’il finisse par dire quelques chose, point n’est trop patient l’acédie.

- il a laissé fuir sa blonde.
- Il s’est laisser saigner comme un porc.
- Il a laissé un faquin s’en sortir vivant et alerte.
- Il n’a pas vu les terroristes.
- Il n’a pas sauvé ses frères, ils se sont sauvés seuls
- Et en plus il a encore laissés fuir sa blonde
- Et cette enquiquineuse à quelques choses avoir dans l’explosion.
- Il en est sur.

Lucifer… fume. Visiblement… Tranquille soudain. Ses frères sont là il déjeunent, dîne…Diantre il mange tranquillement. Tous sauf un. Il serait fort embêter de savoir lequel. Les seuls qu’il identifies aisément se son Asmodée et Léviathan – qui est plus agité que jamais – Lui cogite… Le crâne en ébullition et la bouche désespérément close, en dehors de ses inhalations nombreuse au parfum qui épice encore plus la pièce aux milles saveur gustative.

Il n’a pas faim.
Il n’a pas envie de raconter. Ni de palabrer.
Il fume et son masque se tourne vers les protagonistes un par un.

Finalement il ne dira rien.

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Vos faiblesses sont mes forces.
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