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[RP] Rue St-Martin, l'Antre de l'Ordre des Encapuchonnés

Vilissë_morna
[Quelques rues avant l'Antre, au détour d'une bâtisse]

Ce dédale n'était pas de tout repos, au que non, il y avait tellement de détours et de cul-de-sac que ça en devenait presque une habitude que de se retrouver bloquer dans un tournant, contraints à faire demi-tour. Quoi qu'il en soit, il semblerait bien que le petit groupe ne s'était pas dispersé pour autant, rester grouper, toujours, surtout ici.

La Rose Noire, plongée dans ses pensées n'avait pas pris le temps de répondre aux questions de Cassandrel, pas tout de suite du moins. Il lui fallait réfléchir à une réponse correcte, ne désirant pas se trahir elle même. Si elle tenait à cet homme ? C'était en effet une possibilité, elle s'attachait un peu trop vite aux personnes l'entourant...Mais son amant, ne devait pas l'apprendre, même s'il se pouvait qu'il sache déjà qu'elle tenait plus que nécessaire à Dazibaan. A défaut de pouvoir garder le silence, la Sombre finit par répondre d'une voix fluette...

"Mmmmh...Il se peut en effet que je tienne à cet homme, ce fameux paquet que je dois récupérer rue St-Martin.

Songeuse elle l'était. Et s'il était mort ? C'était un point à ne pas négliger, après tout, elle ne savait rien de ce qui s'était passé après sa fuite... La Rose était presque honteuse d'avoir filé ainsi, comme une voleuse... Quoique en y pensant, ce statu lui va plutôt bien... Quoiqu'il en soit, il lui fallait en avoir le coeur net, aussi retourner aux alentours de l'Antre était la seule solution qu'elle avait pour le retrouver, mort ou vif.

Il fallait espérer que la situation ne dégénérerai pas, la vie de pas mal de personnes était mises en jeu. Un jeu véritablement mortel. Ce même jeu auquel tous ont joué, tous sont devenus joueurs, tous, ou presque. Ce jeu se joue à la Cour comme ailleurs, mais au sein de la Cour des Miracles, il est Maître. Une certaine agitation semblait régner dans le quartier autour de l'Antre, comme si, la surface de l'eau était brusquement agitée de clapotis...Clapotis devenant peu à peu remous... Plus ils s'approchaient, et plus l'atmosphère se faisait lourde, comme si le jeu se mettait en place. Les pièces mises sur l'échiquier de la vie n'avait plus qu'à attendre que la partie commence...

"L'Antre n'est plus très loin, prenez gardes, je n'aimerai pas devoir achever l'un d'enre vous à cause d'une blessure ne vous conduisant qu'à l'agonie."

La Sombre était dans son élément, certes, mais savoir qu'elle était un train de risquer bien plus que sa propre vie l'avait rendu nerveuse. Le moindre bruit pouvait être un ennemie, bien que la discrétion n'était pas maître mot chez les Princes. Et si la rue St-Martin leur avait tendu un piège ? Et si ILS les attendaient ? Se serait fâcheux, mais il fallait penser à toutes ces possibilités, aussi étranges et futiles soient-elles.
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Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
---fromFRAnonymous
Un, deux, et trois petits rats...
Un nouveau jeu ? Il fallait croire que oui! Il n'avait rien à faire, si ce n'est surveiller les arrière du groupe...et Corram... Oui, Corram, il ne l'avait pas lâché d'un pouce depuis tout à l'heure, celui-ci ne semblait guère s'intéresser à sa compagne mais mieux valait-il prévenir que guérir! Un coup bas et trop vite arrivé si l'on ne prend pas garde...

Son pas était nonchalant, son souffle était long et bruyant, son regard était totalement vide. Il n'y avait aucun doute, il était vraiment dans un état pitoyable. Ou bien était-ce un masque ? Ce n'est pas l'Illusionniste pour rien après tout! Son regard était perdu dans les vagues d'un océan de sang, son visage toujours rougis par son propre sang qu'il n'avait pas retiré. Un homme si simple d'existence que ça en deviendrait presque suspect! Depuis quelques temps il avait visité d'autres lieux de la Cour. Jusqu'ici il n'était resté que dans la rue du Hasard, en compagnie de Cassandrel, mais depuis peu ils sortaient de sa rue pour explorer d'autres endroits. Chose qui ne lui déplaisait pas, bien qu'il savait pertinemment que son Oiselle, elle, préférait de loin sa rue. Cette fois-ci, c'était la rue St-Martin qu'ils visaient... Hauru ignorait tout de cette rue et des dits "Princes" y vivants...

*"*Pour peu que ces Princes soient aussi possessifs avec leur Antre que Cassy ne l'est avec sa rue, on est dans une belle affaire...Misère, de misère...*"*

Le jeune homme avançait tranquillement, écoutant tout comme leur guide les bruits alentours. Quelle ambiance étrange, lourde, sourde, muette... Comme si quelque chose se préparait. Il fallait absolument faire attention aux autres, surtout à Cassandrel...Les autres ne lui importes guère.
Zalina
[Avec Morna]

Zalina avait rattrapé son retard mais cet homme croisé l’intriguait. Il faudrait absolument qu’elle le retrouve. Elle secoua la tête pour le chasser de son esprit. Il valait mieux pour le petit groupe qu’elle ne soit pas distraite ou risquait d’avoir la tête ailleurs définitivement.
La jeune fille suivait toujours la Rose Noire, sans savoir où elle allait, faisant confiance à son amie pour les guider à destination.

Le petit groupe avait quitté un quartier pour entrer dans un autre. Pour Zalina, ils se ressemblaient. Mais visiblement, pour Morna, ils étaient bien différents. Elle était devenue plus nerveuse, nervosité qui inquiéta l’Errante. Elle avait toujours connue son amie sure d’elle, mystérieuse et un petit sourire sur le visage qui pouvait faire froid dans le dos à ceux qui ne la connaissait pas.
Zalina serra un peu plus le pommeau de son épée. Juste un coli à récupérer et elle s’occuperait de son affaire… juste un tout petit coli à récupérer.
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Pleure son Papounet Novo
---fromFRAlessya
Alessya suivait le groupe, marchant toujours aux côtés d'Hauru, fermant tous les deux la marche. Elle apréhendait. Elle n'avait jamais aimé la rue vers laquelle ils se dirrigeaient. Elle avait toujours pris soin d'éviter ce coin. Dans quel bourbier Morna était-elle encore aller se fourrer? Elle frissona, resserant l'empise de sa cape et sourit faiblement.

- Advienne que pourra..., murmura-t-elle.

Elle sentait toujours la présence de l'autre ombre. Elle n'avait même pas pris la peine de s'inquiéter de cette présence. A savoir pourquoi...
Le groupe s'éloigna finalement et tourna dans une ruelle. La jeune fille avançait lentement, comme la plupart des membres du groupe.
Elle écouta les recommendations de Morna, puis se reconcentra sur l'ambiance qui régnait ici.

La brunette sentait que qu'il fallait faire attention, il y avait quelque chose qui se tramait dans cette rue. Quelque chose de particulier.
Elle soupira, peut-être qu'elle aurait dû s'abstenir. Mais l'aventure lui manquait. Trop même...

* Que nous arrivera-t-il?*

Ah... Cassandrel... elle et ses "missions" particulières.
La jeune fille se figea un instant. Elle avait cru entendre quelque chose. Son regard se fit scrutateur, regardant derrière elle, cherchant l'uteur de ces bruits étranges...

Un corbeau s'envola, puis un rat passa.

Ce n'était que ça. Elle se faisait du soucis pour rien. Enfin non, elle n'avait pas croisé le fer depuis un long moment. Ses dagues étaient presques toutes rouillées, sauf celle qu'elle portait. La seule qu'elle entretenait au fil des jours. Cette dague en ivoire et argent qu'elle avait trouvé quande elle était un peu plus jeune.

Machinalement, sa main vint caresser le manche de son arme, comme pour s'assurer qu'elle était encore présente. De l'autre main, elle s'assura que ses quelques fioles ne risquaient rien. Malgré l'épais tissus qui les protégaient, on n'était jamais à l'abris d'une cassure.
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Petite sœur de Mellusine, amatrice en potions et onguents en tout genre, à ses heures perdues...
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Sauce au miel … Mhmmm trop douce pour le héron, je dirais … au vin.
Et avec beaucoup d'herbes.

L'intervention de son frère lui permit un instant de distraction culinaire et de retourner derechef en pensée à ses occupations premières.
Même si la réponse de la marmaille n'était guère satisfaisante et qu'une question s'était ainsi trouvée posée sans réponse.
Question qui comme une abeille folle bourdonnait et se heurtait dans son esprit en même temps qu'un fond de sauce à imaginer.
Mais ce merveilleux héron était déjà sans doute hors d'usage et recuit telle une semelle de chausse antique et il valait mieux pour tout le monde qu'Asmodée n'en prenne encore conscience.

Il pleut de vilain petit espion par ici.
Que oui,
Et plus d'un.
TROP.
Sans compter un cheval accompagné.

Le regard qu'il lança dans sa direction aurait suffit à terroriser le canasson si il avait pu lire un regard humain. Il se serait vu empalé sur une broche géante et ruisselant de graisse crépitante, des têtes d'ail par centaines enfoncées en son noble fondement.

Et quelque chose dans l'air qui présageait un dérangement hors du commun à Saint Martin.
Un endroit fort calme au demeurant et dont la réputation empêchait naturellement trop de visiteurs. Ou de visiteuses, encore que ces dernières étaient plutôt bien accueillies, en général. Suffisait qu'elles aient ce qu'il fallait placé où il fallait et que le tout soit d'allure engageante. Au moins.

Tout cela pour une bure qui "serait" identique à la nôtre.
Reste que l'affaire tourne autour de cela. Très certainement.
Evidemment la marmaille peut se tromper. Ou pas.
Intentionnellement. Ou pas.

L'agacement lui vrille les nerfs.
Le huitième ou Azazel ?
Azazel ou ce foutu huitième qui n'a jamais été élucidé ?

Le premier qui bouge, je l'occis sur le champ !

Faudrait voir à nous expliquer tout ce chambard ! Il s'adresse à l'oiseau tombé du toit et dont il ne sucerait pas même la moelle des os, Tu apprenais à voler peut être ?
Et la damoiselle ? Elle promène son cheval justement ici, au même moment ?! Cela est fort surprenant n'est-ce pas ?

Quelqu'un a-t-il une explication à tout ceci et qui vaille un héron carbonisé ?
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRCassandrel
L'agonie ... Comme si ce n'était pas justement ce qu'elle souhaitât ! Sa vie prennait un tournant, pour sûr ! Et pourtant .... Tous la protégeraient, elle avait beaucoup trop fait pour eux. Ils se devaient de l'aider ...
Elle posa son regard sur la silhouette nonchalente, non loin d'elle, et attendit qu'il la regarde. Après cette aventure peut-être perilleuse mais à son goût, très appétissante, elle s'obligerait à torturer L'Illusioniste. Ell savait qu'il aimait ça. C'était bien leurs echanges véhéments qui avait attisé ce respect naissant, l'un pour l'autre.

Morna s'adonnait à des jeux bien dangeureux, voire ténébreux. Ce qui, en fait, était un passe-temps très agreable. Elle décida d'inspecter le contenu de ses poches.
Une.

Une seule et malheureuse petite pomme rongée par un miserable asticot. Elle grogna à voix haute. Elle prit sa pomme, et la jetta au loin, n'importe où...Cet incident la rendit de méchante humeur. Elle n'était plus calme, ni nerveuse mais tordue de tous les côtés. Elle s'arrêta net, les poings sur les hanches et pesta :

- Ce monde me degoute ! Je n'ai plus rien à me mettre sous la dent ! Que vais-je faire maintenant ?!

En colère, elle reprit sa route, et se jura de tordre le cou à quiconque voulait l'empêcher de récupérer ce penible paquet. Paquet idiot qui lui avait couté une perte de temps, et donc, des pommes en moins ! Elle se chargerait elle-même de tuer un de ces personnages grotesques et de prendre possession de leur enveloppe charnelle pour en faire des ....

- Quelqu'un a-t-il une explication à tout ceci et qui vaille un héron carbonisé ?

Elle s'arrêta une seconde fois impromptement et ecouta attentivement le vide. On avait parlé. Et d'une voix retentissante !

Enfin ! La rencontre allait se concrétiser. Ces petites choses insignifiantes allaient en demordre. Si une voix assourdissante et intraitable se faisait retentir tout près d'ici, c'etait qu'ils approchaient du but. Il ne fallait pas se faire voir. Mais Cassandrel n'avait pas que cela à faire. Elle allait tâter de cette pauvre besogne et allait enfin rentrer chez elle, chez le Hasard.

Elle marcha vivement, les poings fermés, le regard sanglant.

C'est alors - en pensant au demeurant que ces princes fussent de pauvres et ridicules petits incarnés du diable jouant quelques comedie burlesque - qu'elle devint statut, les epaules et bras collés contre le corps. Elle voulu d'un coup être ensevelie par l'enfer et disparaitre.

Le regard rond, la bouche pincée, elle était encore dissimulée par les ombres des toits. Elle pouvait alors, sans se faire voir, detailler pour la première fois l'aspect d'un .. prince ?

Etait-ce ceci ?

Magnificience ... Et frissonnant. Voici les deux mots qui les caractérisaient. Elle eut tout d'un coup un sourire bênet flotter sur ses lèvres ... "M'attaquer à ce geant noir ? ...."
Elle prit le temps d'y reflechir un long instant. Soudain, une main vint se placer sur son épaule, et elle sursauta. C'était morna. Elle lui jeta un regard noir, et préféra se taire, sans quoi elle lui aurait deversé tous ses jurons favoris.

- Hum, tu veux bien m'dire qui est cet encapuchonné là-bas. Il fait trois fois ma taille ! chuchotta-t-elle.
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Evitez-moi ...
---fromFRSir Joke
Joke était assit dans un coin....les bras tenant ses genoux!
Il s'amusa de voir celle-ci, bouche bée, la bave aux lèvres admirant cette grande ombre ténébreuse........

"si ce n'est que ça!"

Il sourit ironiquement, se leva et posa son visage sur l'épaule de la "belle chose" tout en admirant la curiosité qui l'attise! Il ne connaissait que peu les "Sept" mais a vrai dire ne s'y approcherait jamais

Dit donc "chose" tout ne te dégoute pas en ce bas monde apparemment !?!

Il se retire avant que la "chose" n'eut le temps de réagir!

Laissez donc les hérons et attablez vous a des proies plus.....hmmm....a votre portée!

Il afficha un large sourire moqueur, qui lui valus autrefois son surnom, puis s'éloigna paisiblement, les mains dans les poches.......sifflotant inconsciemment, Il savait bien qu'il y reviendrait un jour!
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---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Sa haute taille, la puissance dégagée par ce grand corps tenait du chêne centenaire profondément enraciné au sol. Il en avait la majesté en cet instant et ce n'était pas le moindre de ses atouts.

Prenez ses mains à elles seules, efficaces comme la corde d'un gibet, elles auraient rompu le cou d'un homme presque avec autant de facilité que celui des lièvres qu'il braconnait dans les bois bordants Paris.

Mais il se saisit de la dague qu'il tenait glissée dans sa ceinture.

Si ma Dame d'Ascalon avait vision de l'usage que je pourrais en avoir, elle ne m'en haïrait que mieux.
Le moindre incident semblait le ramener à penser à elle et cette lame de pieuse Aristotélicienne en devenait la personnification sévère, brûlant ses doigts, attisant sa colère devant pareil cortège sur le pas de sa demeure.
Et sa frustration.

Chaque frère dépositaire d'un péché se trouvait ainsi lié tout aussi intimement à ceux des autres… en ce moment précis, Asmodée était sous le coup de la colère et de la frustration qu'engendre l'envie non contentée…. La Gourmandise non résolue… et cette femme qu'il aurait voulu faire sienne pour les siècles des siècles… la formule était plaisante quoi qu'absurde et lui arrachât un sourire, une grimace de dépit.

Je reçut cette lame en … cadeau, pourrait on dire et il se pourrait que je trouve à m'en servir sur vous petit oiseau tombé du haut du nid. Je suivrais le dessin de votre carcasse bien sur. Qu'en dites vous ?

Laisses donc filer la marmaille Belzébuth, une demi vérité contre deux mensonges voilà ce qu'ils peuvent te servir. Le principal est dit et tu n'en tireras rien de mieux. Une bure est entre des mains étrangères, mal intentionnées, probablement. Et j'ai idée que quiconque se trouve ici à cette heure y est mêlé.

Lame pointée,
Héron oublié
Il lui fallait réponse.
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La Faim Justifie Les Moyens.
Vilissë_morna
Cette voix qui résonne dans la rue...Oui, sans aucun doute, se sont eux, les Princes. La voix ne peut tromper, et mis à part leur groupe, personne ne se risque jamais à venir rue St-Martin.

La Rose avait toujours se même sourire en coin, niais. Elle avait toujours cet air de bête apeurée, et pourtant, elle ne ferait pas demi-tour, son heure n'avait pas encore sonné, pas maintenant, pas aujourd'hui, et encore moins ici et avec eux. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de penser que c'était du suicide que de ce jeter ainsi dans la gueule du loup...Que dis-je, se jeter en plein dans leur tanière lorsqu'ils sont affamés.

Le regard de la Sombre derriva légèrement sur le côté, jugeant de l'état de chacun, cherchant à percer leurs regards, leurs pensées. L'atmosphère, lourde, n'aidait en rien, l'air se faisait presque suffoquant. La Faucheuse serait-elle au rendez-vous, pour admirez le spectacle des âmes déchues ? Ce n'était pas la Mort que la Rose craignait réellement, c'était ce qui précédait celle-ci. Elle connaissait la réputation des Princes. Elle savait quelques petites choses s'étant déroulées au sein de la Cour. ILS n'étaient que pécheurs. Les Maitres en ce domaine à vrai dire.

S'approchant légèrement de Cassy, la Rose répondit à la question de celle-ci, la fixant du coin de l'oeil.

"Tu voulais voir les Princes, Cassandrel, non ? Tu es servis. Ce sont eux, les Princes pécheurs."

A peine ces mots étaient-ils prononcés, que Morna, d'un geste de bras arrêta Cassandrel. Elle avait juste barré la route à la femme, l'arrêtant ainsi, elle, et le reste du groupe. Il ne fallait pas foncer tête baissée, trop de risques, trop d'enjeux à la clé. L'echec ne serait pas toléré!

Il fallait un moyen de s'approcher sans tous se montrer. Faire diversion quelques minutes, le temps pour eux de pouvoir s'approcher plus... Elle n'avait pas vus Dazibaan, et si jamais le "héron carbonisé" était le doux surnom qu'ILS lui avaient donné ? Peut être, peut être pas.

Elle cherchait un moyen de s'approcher, difficile en vue de la situation présente, il y avait du monde avec les Princes, c'était certain, à moins qu'avec le temps ILS ne se mettent à parler seuls...Chose possible aussi ça. Quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas forcément compter sur Aulària, celle-ci semblait un peu trop farouche...Une autre idée, et vite! Si seulement son amant était là. Qu'était-il devenu celui-la d'ailleurs ? elle aimerait bien le savoir ça! Mais il n'était pas temps de penser à ce jeune homme...

"Mmmh...On change de plan... Cassandrel, crois-tu pouvoir te faire équilibriste quelques temps ?"

La damoiselle s'était tournée vers le petit groupe, fixant tour à tour l'Azurette et le reste du groupe. Il fallait se séparer, certains sur les toits, d'autres au sol.

"En fin de compte, non...Tu ne dois pas croire pouvoir te faire équilibriste, tu vas être équilibriste. Mais ne t'en fais pas tu ne seras pas seule...Héhé"

La Rose Noire n'attendit pas la réaction de Cassandrel, elle se dirigea vers le groupe et tira le compagnon de Cassy par le bras et l'emmena aux côtés de l'Oiselle, elle en fit de même avec Aulària. Ceci étant fait, la demoiselle fixa du regard cet homme, en retrait depuis tout à l'heure. Un bref hochement de la tête puis un signe de main. Elle, Corram et Zalina passerait pas le sol. Les autres passeront par les toits, juste le temps de faire diversion. Ils n'auront qu'une seule chance, et il faudra être rapide.

"Bien, bien... Pour ceux qui passeront par les toits...Vous devrez faire vite, et bien. Vous n'aurez qu'à redescendre une rue plus loin et nous rejoindre aussitôt. Prenez garde aux Princes surtout, ils sont sept normalement, mais six serait plus d'actualité en réalité.

Ensuite...Pour ceux qui, avec moi passeront par le sol, vous n'aurez qu'à vous faire silencieux et restez sur vos gardes. Rien de plus. Je ne pense pas que les Princes attaqueront au premier tour, après tout, nous ne cherchons pas à combattre...juste à récupérer un paquet...même si je doute qu'ils nous laissent partir avec ce que je veux si simplement.

La Sombre posa les mains sur ses hanches, sourcilla puis attendit les éventuelles questions. S'il n'y en avait pas, elle s'armerait et partirai à la rencontre des Princes...
Elle laissa néanmoins un problème sur le tapis: l'accès aux toits. Bah! Suffira de trouver une fenêtre suffisamment haute pour pourvoir accéder au toit rapidement. Pour le reste, ils devraient improviser.
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Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
Zalina
Zalina entendit une voie tonner qui lui donna la chair de poule l’espace d’une seconde. Elle se reprit bien vite et continua son avancé jusqu’à ce que Morna arrête le petit groupe.
Le « changement de plan » n’était pas pour rassurer la jeune Errante. Bien que la Rose Noire ne s’emblait pas avoir de plan défini dès le départ. Après tout, elle connait le coin et est suffisamment maline pour ne pas tous les embarquer dans un projet suicide.

Suivre Morna dans la rue, sans faire de bruit. Jusque là, rien de bien compliqué. Cela serait probablement plus ardu pour ceux passant par les toits. Ils semblaient en bien mauvais état et une chute à cette hauteur pouvait être très embêtante pour la suite du programme.

J’ai une petite question ma belle. Ton joli paquet, il est blond, brun… grand, petit… Ca m’embêterais de le confondre avec l’un de ceux que tu appelles « Princes ».
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Pleure son Papounet Novo
---fromFRCelan
C'est pas pour dire que deux contre trois Princes, ils avaient des chances, mais l'autre con avait déjà sortit son épée, alors bon, restait rien à faire. Celan aurait préféré le moyen doux, 'on s'en va comme on est venus, en silence' mais... visiblement non.
Et puis les histoires que racontaient et le Prince et les marmots... apparemment Morna avait eu ce qu'elle voulait, mais lui et le compagnon, se trouvaient toujours là, dans la ruelle de la mort.
À son tour le jeune homme sortit l'épée, et ben tant pis, hein...
Et un cheval qui se ramenait. Quel délire!!
Et des bruits...
Et pis... Oh!! Des gentes!!!
Bon, ils avaient des chances. Vous vous imaginez? 'Trois encapuchonnés morts devant leur propre antre'
Pas mal...

Mais les Encapuchonnés semblaient fâchés. Cette histoire de déguisement...
Raaa pourquoi les enfants doivent toujours tout gâcher? Maintenant ils étaient en danger, lui, l'autre, et Morna.
Car bon, fallait pas être trop intelligent pour savoir de qui parlaient les mômes, suffisait de connaitre la Rose Noire et de savoir ses plans.

N'est mêlés a rien, et vu votre tête, c'est surement un de vos frangins qui a perdu sa cape, ça m'étonnerait pas, surtout de la part de l'Avare, l'aurait vendu en échange de quelque petite défection, mais se rendant compte qu'il arrivait plus a revenir avec vous sans son habit de fillette, il l'aurait rach'té à ces marmots. Rien de compliqué.

Alors d'un) Impossible de reconnaitre un encap' sous sa cape, donc impossible de se douter que l'Avare était devant lui.
de 2) Puisqu'ils étaient déjà allés jusqu'à sortir leurs armes, autant aller jusqu'au but des choses.
de 3) Admettons que la provocation soit pas le bon moyen, il restait toujours et la fuite, et l'espoir que les gens qui semblaient approcher se mettraient de leur côté.
de 4) Maintenant sans blagues... avouons que Celan venait de se mettre, lui et l'autre con, dans la défection la plus noire qu'il avait peut-être jamais vue.
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Celan on dit Cél-a-ne
'Ma vie n'est qu'un jeu dont je suis le maître'
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
Mais il parle le gentil oiseau… il dit des choses… il SAIT des choses… mais il se trompe, oui il fait fausse route… n'est-ce pas qu'il mélange tout en croyant nous abuser ?
Mon Frère ? Celui que tu traites d'avare ? Voyons…

Asmodée fait mine de réfléchir, frottant son menton du bout des doigts comme prit d'une intense réflexion, mais tout en gardant un œil sur l'homme et le visant sans faillir de "sa" dague.

Il est ici. Juste là, tu vois ? C'est lui. Celui que tu nommes l'avare. J'ai comme l'impression qu'il n'aimera pas, même si je reconnais qu'il est ce que tu dis. C'est son fond de commerce à lui et il est prospère crois moi, tu n'imagines pas à quel point ce péché s'épanoui dans vos faibles cœurs d'homme.
Et la bure qui nous occupe céans, quand bien même Belzébuth ne serait pas à mes cotés, ne se trouverait certainement pas être la sienne à se promener !
Quand je pense à la colère qu'il nous fit quand il en su le prix… De sorte que, et bien l'affaire n'est point résolue en accusant celui là de mes frères.

Il te faut inventer autre chose et ma patience se trouve à bout quand mon estomac entend le vent souffler à l'intérieur ajoute t'il en palpant ses poches sans lâcher l'arme, pas même un trognon de pomme confirme Asmodée en franchissant la distance qui les séparait.

L'autre main se pose sur l'épaule de l'homme et la laisse simplement reposer, pesant tout son poids, puis glisse deux de ses doigts contre sa nuque, le tout sans se soucier une seconde de l'épée découverte du fourreau.

Un peu d'imagination il va te falloir user pour expliquer ce que tu manigançais sur mon toit et beaucoup de prudence, tu pourrais te faire mal, avec ça, un geste du menton montrant l'épée.

Aurais tu l'impolitesse, à mon seuil, de montrer acier ? Gronda t'il. Cela pourrais te coûter bien plus que tu n'es prêt à payer…
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRCassandrel
Elle jeta un regard incredule à Morna. Equilibriste ?

- QUOIII !!!!! hurla-t-elle.

Fichtre !! Elle mit sa main rapidement sur sa bouche, comme fautive d'un atroce mensonge. Tudieu, pourvu qu'ils ne l'aient pas entendu....
Elle grimaça et se cacha un peu mieux derrière le mur.

Elle était triste. Triste de ne pas prendre au depourvu ces encapuchonnés de l'immondice.... Elle voulait leur adresser la parole, apprendre et tester leur capacité de raisonnement et de combativité. Elle trahierait Morna. Un sourire en coin, une idée dansa, illuminé par une folie indicible. Meurtrière.

Son sourire s'élargissait. La petite chose et son ancien esclave allait l'accompagner? Bien, elle pourrait servir Aularia d'appât. Un vilain rictus passa sur ses lèvres, mais personne n'aperçu ce signe. Tout le monde était dans la contemplation de ces princes. Princes des ténèbres, enfin une quête ma foi interessante. Trois pommes, cape noir, dommage qu'ils portaient un masque. Un large sourire fixe aurait fait l'affaire pour terroriser manants et flâneurs.

Bien, marcher, ramper ou coucher sur les toits et trembler au moindre bruit suspect, comme quelques In Tenebris dans sa rue, il etait certain que ces hôtes n'apprecieraient point leur passage. Justement, averti par quelques grains de poussières dégringolants le long du mur, il ou il ou encore il irait la trouver. Morna était naïve. Le reste aussi. Tout était imprevisible et pourtant, Cassandrel reconnaissait bien un trait qu'elle affectionnait tant... Le Hasard.

Elle lecha du regard le lieu et rêva d'enlever ce masque. Soudain, elle sentit une présence derrière elle, une présence douce et chaude. Un corps calme mais nerveux à l'interieur. Toutes émotions partirent pour laisser place à son sentiment habituel lorsqu'il s'approchait un peu trop d'elle. Hauru .... Pourquoi il etouffait ses ambitions lorsqu'il était près d'elle. Elle se retourna, le regarda ferocement et lui jeta :

- Toi, Va au diable, je ne te veux pas près de moi ! Tu m'empêches de reflechir !

Elle se surprit à le regarder longuement. Quel manque il représentait...
Elle se retourna pour cacher ses sentiments. Quoique la nuit voilait beaucoup de choses.

Bien. Les toits. Tels les singes mâles en quête d'une femelle, eux auront de quoi tâtonner du bout des doigts le mal. Elle regarda une dernière fois Morna et embrassa sa joue :

- Ca, c'est pour avoir assurer ma mort !

Elle prit le chemin inverse, Hauru sur les traces et la ptiote avec. Bien loin maintenant du groupe, elle vit un arbre mort proche d'une basse maison.....
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Evitez-moi ...
---fromFRAlessya
Une voix tonna. Si fort que la demoiselle sentit comme un courant électrique parcourir son corps. Elle regarda devant elle, cherchant des yeux d'ou pouvait bien venir la voix. Levant les yeux, elle put enfin entr'apercevoir "le visage" du propriétaire de la voix. Il était grand. Très grand... Elle en frissonna de nouveau.
Que lui arrivait-il donc? Elle n'avait pas pour habitude de s'inquiéter de ses adversaires. Elle faiblissait. Et elle détestait se sentir faible. Elle secoua légèrement la tête, découvrant par ailleurs sa chevelure brune. Pendant un instant, elle rechercha un regard auquel se raccrocher. Elle ne rencontra que celui d'Hauru. Mais il ne pouvait pas l'aider...

*Que t'arrive-t-il?*, se reprit-elle, * Tu n'est pas aussi faible! Tu n’es pas n'importe qui que diable!*

Après tout c'était vrai. Qu'était-il arrivé à la combattante qui voyageait esseulée sur les routes du royaume ? Qu’était-il arrivé à l’aventurière ?
La a réponse à ces questions, elle la connaissait. Elle avait tout abandonné. La faute ne lui était pas attribuée, non, c’était à cause de ce stupide pari, fait avec Alessya et Thésias, oui, c’était leur faute à tous les deux. C’était à cause de ce stupide jour où ils avaient étés obligés de se séparer… Elle soupira, l’heure n’était pas aux souvenirs…
Elle se rapprocha de Morna, écoutant ses consignes.

- Si j’ai bien compris, Morna, c’est ici que commence véritablement notre “mission“ ? Murmura-t-elle quand elle fut à ses côtés.


Elle suivit du regard l’encapuchonné qui se dirigea vers l’ombre qui semblait les suivre depuis un instant.

- Et moi, que fais-je ? Je viens avec toi ou je monte sur les toits ?

Elle regarda Cass' s'éloigner

- Je suppose donc que je viens avec toi...
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Petite sœur de Mellusine, amatrice en potions et onguents en tout genre, à ses heures perdues...
Vilissë_morna
Sourire aux lèvres. Oh oui, la question de Zalina l'avait fait sourire...

"Qu'importe qu'il soit blond ou brun... Contrairement aux princes ils ne portent pas de masque d'ivoire...c'est tout...Seuls les Masques doivent t'inspirer un danger ici et à cette heure, souviens t'en. Au pire, il te sauvera la vie l'paquet en question. Héhé! "

Sur ces mots, la jeune femme regarda Cassandrel presque ébahit devant son comportement...étrange réaction que de déposer un baiser sur la joue de la jolie Sombre... Quoi qu'il en soit, elle partit, suivit d'Hauru et d'Aulària. Pour une fois qu'elle ne jouera pas l'oiseau de mauvaise augure, il faudra penser à noter cette date au fer rouge dans la chair des ennemies si possible, histoire de marquer le coup. Outre cela, il restait Alessya. Avec eux ? Sans doute, pas seule...Quoique, en y pensant bien... Non! elle ne risquera pas la vie d'un membre de sa famille ainsi! Même si, il faut l'avouer, envoyer Alessya au front et seule était tentant...juste pour occuper les Princes.

Mais...avant de penser à tout cela, il lui fallait d'abord répondre à sa consoeur, un petit sourire narquois aux lèvres. Sa voix était étrangement fluette et douce... La Sombre aurait-elle une idée en tête ? Un plan machiavélique ? Possible.

"Tu supposes plutôt bien...Mais si tu souhaites jouer l'oiseau, bien à toi d'aller sur les toits...néanmoins, j'ai peut être une idée à te proposer très chère...Héhéhé!
Trois possibilité s'ouvrent à toi...
Premièrement: Tu viens avec moi, Zalina, et Corram.
Secondement: Tu vas jouer l'oiseau d'mauvaise augure.
Troisièment: Tu te fais passer pour la Sombre, c'est à dire moi...
Héhéhé! "

Levant les yeux au ciel, la jeune femme marcha jusqu'à Alessya, s'arrêta dans le dos de celle-ci et déposa ses mains sur les épaules de la donzelle. Quel étrange comportement, quoique pas inhabituel chez elle, il suffisait de la connaître...un peu. Son souffle était dans le cou d'Alessya, comme si le prédateur prenait soit de sentir une dernière fois sa proie avant de donner le coup de grâce.

"S'ils cherchent quelqu'un c'est moi, mais ils ne connaissent pas mon visage, il ne m'ont jamais vus, si ce n'est de dos... Toi et moi nous ressemblons, ils n'iront pas chercher beaucoup plus loin... Fais un effort, je suis certaine que c'est dans tes coordes Allessya chérie..."

Une mèche de cheveux de la donzelle jouant entre les doigts de la Sombre. La partie commencerait bientôt, aussi fallait-il que tous les pions soient parfaitement en place...
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Morna del Cielo Azzuro
On ne peut pas s'installer là ! ça sent mauvais, ça s'effondre de partout, et on entend les souris forniquer dans les murs !
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