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L'octroi des couleurs : rituel courtois

Jontas
Qu'est-ce qu'il pouvait détester se faire déranger ainsi, devoir bousculer tout l'emploi du temps qu'il s'était personnellement fait et tout ça pour jouer au bétail, se faire choisir, lui, un Comte franc-comtois, tel un de ces gueux qui se vend sur le marché aux esclaves où il avait l'habitude d'y envoyer un de ses servants pour y chercher quelques spécimens bons pour les expériences qu'il faisait au sein de son château.

Néanmoins, la personne qui l'avait faite mander méritait que le Comte ne montre son irritabilité habituelle en ces temps troubles en sa province, en effet, ce n'était pas n'importe qui. Le franc-comtois avait donc pris le soin de se vêtir de son armure, sa toute nouvelle armure, de couleur bronze, frappée d'un lion d'argent sur le torse.

Arrivant auprès du groupe réuni autour de la Vicomtesse, le Comte sourit légèrement aux différentes dames présentes parmis lesquelles il reconnu la Comtesse de Scye, regardant nonchalament ses futurs adversaires et inclinant légèrement la tête en avant à l'approche de Leah Melani, il lui sourit également.


Vicomtesse, un mioche, se prétendant votre enfant, m'a demandé de me présenter auprès de vous, suite à votre demande. Comme souhaité, me voici.

Se permettant de prendre un instant pour regarder à nouveau les différentes personnes qu'il ne connaissait pas, le Comte chercha une éventuelle personne qui mériterait son intérêt, sans succès. Il reposa donc son regard sur la Vicomtesse, souriant simplement.
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Ylalang
Leah salua le mystééééééééérieux jouteur masqué, et un homme se présenta, comme requis. Elle fut mentalement le tri, Lothaire était déjà là, ses correspondances avec Argael pour la joute ne ressemblaient pas vraiment à ça, cela devait donc être Jontas.
La réponse fusait du tac au tac, un peu trop vite impulsive tout de même, mais elle n'était pas dragonne pour rien pour protéger sa Maison.

Si il s'est présenté comme mon fils, c'est qu'il l'était.

Comme entrée en matière, pas terrible. Ainsi elle accrocha un de ses sourires charmants pour faire passer la médication (à défaut de pilule) au franc-comtois. Un peu de protocole flatteur par dessus histoire d'arrondir les angles.

Votre Grandeur, merci à vous d'être venu.

Elle lui présenta celle qui faisait son marché parmi la gent masculine présente.

Voici Béatrice de Castelmaure, héritière du Duc de Nevers, homme illustre en royaume françois, qui fait son entrée dans le monde et cherche un champion.

Un peu de pommade pour la gosse capricieuse en passant, cela ne ferait pas de mal...
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Jontas
Le Comte tourna son regard vers la jeune femme que lui présentait la Vicomtesse, un sourcil se levant à l'énoncé de ses titres d'héritière et du nom de son "illustre" père. Néanmoins, le Comte n'en oubliait les bonnes manières et un sourire se fit naître sur le visage du franc-comtois et il inclina légèrement la tête de la même façon qu'il l'avait fait à l'attention de la Vicomtesse. Néanmoins, son tact habituel - reste à savoir si c'est un manque de réflexion volontaire ou non - n'empêcha point la remarque de fuser.

Duc de Nevers dites vous ? Jamais entendu parler. Il faut dire que peu de nobles de France s'aventurent en nos terres.

Le sourire du Comte se fit plus prononcé alors qu'il ne s'était même pas présenté, après tout, les mondanités ne faisaient pas parties de ce qu'il aimait faire. Et c'était un de ces moments où tout ce qu'il n'aimait pas l'agaçait au plus haut point.
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Béatritz
Elle attendit un temps, contemplant les allers et venues des écuyers affairés, des palefreniers et autres forgerons à redresser une pièce d'armure, panser un cheval ou porter les lances pour son maître sur la lice.
C'était un spectacle nouveau pour l'ancienne béguine, c'étaient ses premières joutes... Et c'était fascinant.


-« Ola vicomtesse ! Nous sommes tout disposé à vous voir car tel est vostre volonté si nous avons bien comprit ! Il fut heureux que vostre… valet… nous ai trouvé avant de partir en lice, nous estions tout proche. »

Silence de la belle aux couleurs.

-« Vicomte, cette jeune fille ici présente est Béatrice de Castelmaure, fille héritière de Sa Seigneurie le Duc de Nevers, Comte de Lauragais, Vicomte de Chastellux, Baron de Chablis et de Laignes... et elle souhaite avoir un champion pour défendre ses couleurs lors des joutes organisées ici. Nous sommes dans l'attente de deux autres jouteurs afin qu'elle puisse choisir à qui donner cet honneur. »

Silence de la belle aux couleurs.

-« Vostre grasce, c’est un plaisir de vous revoir. »

Silence de la belle aux couleurs. Et puis un sourire dont elle gratifia le Vicomte. C'était sans doute réponse bien suffisante, mais elle était heureuse. Il semblait mesurer sa valeur. Elle attendit un peu, et une dame approcha, à qui on ne la présenta pas, ce qui la fâcha fort. Son attention retourna sur le Vicomte d'Ussé et elle se résolut à lui parler :

-« Nous demanderez-vous l'honneur de porter nos couleurs, Monseigneur ? »

Et à ce moment un autre arriva, au fort accent méridional.

-« Chavalièr Esquerrièr pour vous servir. »

Au moins ses intentions étaient clairement énoncées, mais... Chevalier ? Il n'avait rien de mieux à offrir ? Le gratifiant d'un regard, ce qui était déjà bien assez, Béatrice de Castelmaure s'accorda le droit de réfléchir un peu avant d'engager ses couleurs - son nom ! - son honneur.

-« Vicomtesse, un mioche, se prétendant votre enfant, m'a demandé de me présenter auprès de vous, suite à votre demande. Comme souhaité, me voici. »

L'héritière Castelmaure leva le regard, vers l'écu du jouteur. Le Comte de Beaufort. Elle plaçait en lui quelques espoirs, attendu que des noms retenus, il avait le plus haut titre - le plus prestigieux nom, peut-être ?

-« Si il s'est présenté comme mon fils, c'est qu'il l'était.
Votre Grandeur, merci à vous d'être venu. Voici Béatrice de Castelmaure, héritière du Duc de Nevers, homme illustre en royaume françois, qui fait son entrée dans le monde et cherche un champion. »


Petit froncement de nez de ladite héritière. Pourquoi l'arbitre n'avait-elle, comme face au Cassel - qui pourtant la connaissait - , énoncé tous les titres de son père, toutes les terres dont elle hériterait ?

-« Duc de Nevers dites vous ? Jamais entendu parler. Il faut dire que peu de nobles de France s'aventurent en nos terres. »

C'en était trop pour la jeunette qui fulmina, et le rouge monta vite à ses joues si blanches.

-« Vos terres ? Vos TERRES ? Vous êtes Comtois croyons-nous, voisin de la Grande Bourgogne ! Sa Seigneurie notre père est celui qui contrôle plus d'un tiers de la Bourgogne, et le Duché de Nevers couvre presque autant des terres bourguignonnes ! Sa Seigneurie notre père est Duc de Nevers, Vicomte de Chastellux, Baron de Chablis et de Laignes, et tout cela, en Bourgogne, chez vos VOISINS ! Sa Seigneurie notre père est Pair de France, depuis plus longtemps que la majorité des Pairs actuels, et feue Sa Seigneurie notre mère l'était aussi !
Et comment ne pas connaître le nom de Sa Seigneurie notre père, alors qu'il a gouverné pendant six mois le Comté de Toulouse ! Il en a reçu le Comté de Lauragais, qui couvre un quart des terres toulousaines, car il fallait bien cela pour rendre honneur à sa valeur ! »


Essoufflée de sa tirade colérique, elle s'accorda d'avaler sa salive avant de reprendre :

-« La Comté est bien médiocre, si le nom de si illustres hommes de France ne lui parvient pas. Adieu, Comte ! Vous nous demanderiez l'honneur de défendre nos couleurs, que nous ne vous le donnerions pas. »
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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
Lothaire de Cassel
Lothaire, en selle se trouvait en mauvaise posture, voilà que la future duchesse proposait à Lothaire de mander ses faveurs. A n’en point douter elle aimait dominer les situations, point tragique pour le jeune coq qu’était Lothaire qui aimait, lui aussi, à monopoliser cette place puisque qu’en cadet et « simple » vicomte il ne faisait pas le poid. Fort heureusement la femme de son ami de Jeneffe venait d’arriver et accaparant l’attention de la vicomtesse. Il allait tenter de placer sa fausse rumeur quand un chevalier vint lui couper l’herbe sous le pied, il eu même point le temps de répondre et tourna machinalement la tête vers le languedocien pour signaler son incapacité à répondre et peut être ne pas avoir à mentir trot tôt. Ce chevalier fut suivi de près par un franc comte à la pic facile.

Voilà que l’héritière s’emballait et défendit la mémoire de son père en faisant étalage de son empire foncier. Il fit un rapide calcul, si le comte était sur la touche il ne restait plus que le chevalier et lui, il n’allait tout de même pas se faire doubler par un coureur à la simple chevaline. Dans un bruit de casseroles Lothaire tendit sa lance vers Béatrice afin qu’elle puisse hypothétiquement y atacher ses couleur par un linge. Il se justifia avec sa voix d’outre boite (pour ne pas dire tombe):


Vostre grasce de Castelmaure, nous ne pouvons que nous executer. Ainsi, Nous, Lothaire de Cassel vicomte d’Ussé, baron de Candes & seigneur de la Madeleine proposons à vous, Béatrice de Castelmaire future duchesse de Nevers, comtesse de Lauragais, vicomtesse de Chastellux, baronnne de Chablis et de Laignes, de défendre vos couleurs contre sa grasce nostre cousin de Lille.

Voilà qui était fait… mauvaise idée surtout avec le peu de chance qu’il avait de gagner.

Dame de Castelmaure acceptez vous qu’un seigneur de trois eaux défende vos couleurs ?

Il réfléchit un instant, avait il fait assez de ronde jambe pour satisfaire son public ? Bien maintenant Lothaire était sûr d’un déshonneur, icelui de se voir éconduire ou icelui de mal défendre les couleurs d’une future Grande Dame du royaume.
Jontas
Le Comte, néanmoins habitué à ce genre de réaction, n'en fut pas moins surpris et ce sourire qu'il appréciait tant afficher, à la fois provocateur et moqueur, s'estompa un instant, le temps de laisser à l'héritière aux titres plus nombreux que le nombre de personnes qui avaient osées agresser verbalement le Comte, sans en prendre les foudres en retour. Une fois fini, l'égo du Comte était blessé mais néanmoins, il ne baissa point son regard ni sa posture toute droite qu'elle fut. Un immense sourire se créa sur le visage de l'homme, qui se voulait presque moqueur.

Mais... Votre Grasce, jusqu'à preuve du contraire, j'ai bel et bien le droit de ne point connaître votre père, aussi illustre soit-il. Oseriez-vous prétendre vous même connaître tous les grands noms impériaux ?

De plus, sauf erreur de ma part, votre père eut-il put être lui-même Roy, ce n'est pas pour autant que nous l'aurions croisé au sein des terres comtoises.
Néanmoins, votre Grasce, je vous rassure, de ma médiocre Comté, vous en tenez le caractère et pour cela, je vous en félicite. Malheureusement, puisque vous ne souhaiterez pas que je porte vos couleurs, sachez qu'elles auront de grandes chances d'en subir la défaite.


Souriant encore de plus belle, le Comte inclina néanmoins la tête en direction de l'héritière avant de calmement laisser place aux autres prétendants.
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Ylalang
La future Castelmégère faisait sa crise. La vicomtesse eut un instant l'envie de disparaitre de la zone, avant qu'un pugilat ne soit entamé. Mais bon, elle était arbitre, et devait faire cesser ces pitreries. La voix se fit froide et cassante.

Mademoiselle de Castelmaure, je vous prierai de ne point insulter de la sorte un des jouteurs ayant accepté de se présenter devant vous pour porter vos couleurs.
Non seulement c'est un grave manque à l'étiquette, mais aussi à l'éducation courtoise que toute jeune fille de noble naissance est censée posséder.
Je ne suis point ici pour faire votre éducation, et demanderai ainsi à votre oncle de vous désigner une duègne ou un chaperon pour pallier à ce manque.


Bon ce dernier point n'était pas vrai, mais la menace pouvait être efficace.

De surcroit, je vous invite à cesser ce médiocre spectacle de votre personne, et à choisir entre le Chevalier Esquerrier ou le Vicomte de Cassel celui qui portera vos couleurs à l'instant meme. Nous ne sommes point ici à un marché aux bestiaux.

Ces bourguignons, tous les mêmes...
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Lothaire de Cassel
Lothaire, par esprot de contrariant ou pour défendre ses semblable réanima les festivités en répondant à la leçon de la vicomtesse:

Le noble sang n’a point à recevoir de leçon d’une noble née de sang d’usurier irlandais !

Les hostilités était lancées, il poursuivit:

Qui pis est, l’Etiquette ne dit rien de cela, cessez donc vostre fausse moralité. Sa grasce de Castelmaure à droit à se défendre contre les attaques d’un homme. Il est plus grave, selon nous, qu’un homme, de surcroit comte, puisse se moquer ainsi des Grands du pays qui l’accueil !

Lothaire tourna la tête vers la Castelmaure. Il aimait en fait les gens de sa race
Béatritz
La jeune fille soudain ne sut plus où donner de la tête. Elle avait presque été flattée de la réponse du Comte de Beaufort, quoiqu'elle ne fût pas de caractère à revenir sur sa parole et qu'elle n'escomptât point lui proposer ses couleurs.

Elle avait eu un sourire pour Lothaire sans répondre, car s'il proposait ses couleurs il n'était pas le seul, et on ne choisit bien qu'avec un peu de recul.
Mais ce qui fit repartir sa colère, ce furent les mots de l'arbitre. Allons, se permettait-elle de juger son éducation ? Quelle prétention ! Béatrice avait eu le meilleur enseignement qu'il fût, celui du Très Haut, et celui du sang.

Cette femme pour laquelle elle avait eu quelque sympathie lui sembla soudain fort antipathique. La réponse du Vicomte d'Ussé lui fit chaud au cœur : cet homme avait de la noblesse, et du bon sang, c'était certain. Il lui plaisait bien.
Lèvres pincées, elle répondit presque aussitôt à la suite de Lothaire de Cassel à cette noble de complaisance :


-« Vicomtesse, notre éducation est la meilleure qui soit, celle née de bon sang, et cet homme n'est pas venu quérir nos couleurs, tout au plus faire étalage de son ignorance de la noblesse française. C'est justice que nous comblions les défauts de son savoir ! Du reste il a su se défendre lui-même et nous nous en portons tous deux très bien ! »

Elle reprit un peu son souffle, rassemblant ses pensées. Sur quoi devait-elle vitupérer ensuite ? Oui, bien sûr... Mais elle préféra un ton glacial pour ces mots. Sa voix commençait à s'érailler un peu, le froid du pays n'y était pas étranger. Resserrant sur ses épaules son châle d'organza d'un jaune brocardé d'or, elle dit donc :

-« Du reste vicomtesse, nous sommes majeure et n'obéirions qu'au chef de la famille Castelmaure, qui est à ce jour auprès du Très Haut, et nous espérons qu'il nous reviendra. Si tel n'était pas le cas... Nous prendrions la tête de la maison Castelmaure et nul ne saurait nous dicter de prendre un chaperon. Certainement pas ce petit vicomte qu'est notre oncle. »
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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
Ylalang
La vicomtesse adressa à Lothaire un regard étincelant de haine. Elle ôta son gant et le jeta à terre, sans le quitter des yeux.

Demain à l'aube, sur le pré des duels. A l'épée et chacun un témoin. Au premier sang.

Elle posa ses yeux ensuite sur la piailleuse gamine. Nul doute qu'en cet instant le ton hautain de Béatrice n'effrayait pas la Vicomtesse, bien trop furieuse pour se laisser intimider.

Mademoiselle, je n'ai point de leçon à recevoir d'une héritière. Quant bien même vous seriez duchesse et marquise, cela ne vous ôte pas le devoir de courtoisie. Sang bleu ou non.

N'ayant rien à rajouter, et bouillante de rage, elle quitta les lieux. Il valait mieux se calmer un peu avant le début des joutes.
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Lothaire de Cassel
Lothaire fut étonné de la réaction de la vicomtesse. Il ne pensait pas qu’elle pourrait réagir si vite.

Fils de noble ne pourrait donner tant d’honneur à fille de rien.

Lothaire parodia ainsi le roi Edouard d’Angleterre devant le roi trouvé de Valois. Il crut bon d’ajouter:

A la rigueur vostre fils pourrait défendre votre « honneur », nous pourrions faire complaisance pour l’amitié qui nous lia. Mais point sûr que la perte d’un fils vous mette en joie.
Et combien mesme… Nous ne voulons point aller contre les règles de Sainct Louis, venant d’une personne militant pour le retour des anciennes coutumes, nous sommes étonné.


Alors qu'Yla quita le lieu il ajouta:

Ne soyez donc point envieuse du vrai sang.
Ylalang
Sur le chemin pour revenir à sa tente, elle entendit les paroles de Lothaire, et ne put s'empêcher de se retourner vers lui.

Ainsi vous refusez l'ordalie ? Très bien, il sera donc dit que le Vicomte d'Ussé est un couard. Une bien piètre réputation en mémoire de feu votre épouse Baya, n'est-il pas ? Voir ses titres salis de la sorte par vous...
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Lothaire de Cassel
Décidément Léah était, en tout moment une valeur sure pour une distraction, il répondit, calmement, toujours derrière son heaume:[i]

Il est l’inverse. Mais une personne de mauvais sang ne peu comprendre. Le petit sang n’entachera point les titres et la mémoire de feue nostre épouse…

Et contrairement à vous, nous connaissons la constance de nos idées. Lorsque l’on défend les idées du roi sainct, on les défend jusqu’au bout ou point du tout.


[i]Il se tourna enfin vers Béatrice, faisant maintenant fi des crapauds se prenant pour des bœufs .


Excusez, damoiselle ces gens de peu qui ne peuvent comprendre les aspiration de nostre sang… Vous venez sans nul doute, vu vostre asge, de sortir du couvent. La vie temporelle a ses désagrément le manque d’éducation et de noblesse de certains noble en est un…
Esquerrier
Il était un peu perdu pour dire vrai et ne s'attendait pas à tels évènements en arrivant. Il ne se voyait pas prétendant parmi de si grands noms surtout quand on sait qu'il gardait un masque. Mais qu'importe, il était là autant poursuivre.
L'avantage de sa prison de fer, c'est qu'il était difficile de lire ses réactions. Orgueil et colère étaient les travers de la noblesse, péchés auxquels il avait bien souvent succombés. On en voyait quelques exemples ici.
Puis l'intervention de l'arbitre qui ne semblait pas réellement arranger les choses.
Il n'eut le temps de parler, escalade de mots.
L'héritière de Nevers ainsi que la dame de rouge vêtu se retrouvaient quelque peu délaissées...

Carles de Castelmaurà a en effet marqué de son empreinte Tolosà. L'aura de celui que les toulousains appellent le Rusé est grande. A moindre mesure son frère s'est illustré en Lengadoc. L'honneur de porter les couleurs de telle famille est grand pour tout Chevalier, Vicomte ou Comte ou Duc.

Les couleurs du Chevalier Esquerrièr sont sobres au point que le jouteur ne brillera à ce tournoi que pour les couleurs qui orneront sa lance. Il n'aura que l'audace de défendre ce ruban, et connaitre l'affrontement de chevaliers de valeur. Point de recherche de gloriole personnelle.




Edit HRP : écrit en meme temps que le post précédent
Béatritz
-« Ah, vous me plaisez ! »

C'était sorti tout seul, et Béatrice de Castelmaure s'en repentirait volontiers, car ce n'était qu'un petit Chevalier... Mais il semblait connaître bien mieux que quiconque ici son illustre seigneurie de père, mieux même que le Cassel qui s'était contenté de lui dire qu'il semblait qu'il avait été régent de Gascogne à la même époque.

Elle passa sa main gantée de noir sur son visage, pour rentrer une mèche dans sa coiffe, et reprendre contenance, et répondit :


-« Ainsi, si vous sortez victorieux, nul honneur pour vous, et tout pour nos couleurs... Avez-vous bien connu Sa Seigneurie notre père, beau sire masqué ? »
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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
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