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L'octroi des couleurs : rituel courtois

Esquerrier
A défaut de se voir, on dit qu'un sourire peut s'entendre. Peut-être le sien s'entendait lorsqu'il répondit ?

Le Chevalier Esquerrièr et Sa Seigneurie votre père ont collaboré quelques mois pour le bien-être du peuple. Les hommes compétents en politique savent se reconnaître et lorsqu'ils savent maitriser leurs passions savent se respecter.
Mais en dire plus risquerait de rendre tout masque inutile.


Ce qu'il évitait de dire c'est qu'il ne connaissait aucunement l'existence d'une héritière aux domaines du Castelmaure : les femmes se battaient pour lui mettre la bague au doigt, alimentant les rumeurs à travers l'occitanie.
Jontas
Alors qu'il semblait que le Vicomte Lothaire souhaitait défendre la jeune héritière, le Comte ne put s'empêcher de réagir suite aux propos à son encontre visant ses connaissances des gens d'importances en France.

Eh bien Vicomte, sachez que je connais quelques grands noms et qu'à mon avis, ils méritent d'avoir leur nom connu, puisque le leur est parvenu jusqu'à ma modeste Comté. Le Prince de Condé, exemple prit totalement au hasard bien entendu, mérite plus cet honneur que ceux qui se veulent défenseurs de l'outrecuidance éhontée qui nous fut présentée icelieu.

Néanmoins, puisqu'il vous semble si difficile de répondre à la demande de la Vicomtesse d'Avize et de Beaurepaire, peut-être seriez-vous plus enclin à combattre un impérial si je demandais à la Vicomtesse de laver son honneur salit par vos mots. La noblesse de sang, la vraie, est celle qui se prouve l'arme à la main et non le mot à la bouche. Après tout, si elle se nomme de sang, c'est pour une bonne raison.


Le Comte regarda fixement le Vicomte, attendant de voir si la noblesse française faisait preuve de couardise ou se montrait honnorablement. Néanmoins, le Vicomte était chanceux que le Comte soit en armure, il ne pouvait par conséquent lancer son gant.
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Lothaire de Cassel
Lothaire se retourna vers le comte impérial. Il le regarda de bas en haut un peu gêné par son cimier, toujours lui.

Tout comte que vous estes vostre sang en mérite t’il la chandelle ?
Si tel est le cas nous ferons, à nostre grand dam, entorse à la loi du roi Sainct.

Sire comte, si vous estes issu de noblesse nous répondons à vous demande pour un duel à l’épée et à mort dès nostre tour de lice accomplis. Nous devons tout d’abord laisser gagner nostre cousin pour parfaire son bonheur. Ainsi preuve sera faite que la noblesse de France n’est point la piteuse noblesse angloise.


Lothaire récupera sa lance manœuvra son cheval pour se mettre aux côtés du comte et lui dit

A mort comte… Et sous le hauct jugement du sire héraut de nostre Auguste Cousin le roi !
Béatritz
Cependant que les coqs s'en allaient pérorant sur quelque duel d'honneur, Béatrice portait toute son attention sur Esquerrier, tout chevalier qu'il fût ; les deux autres ne se battaient pas pour son honneur, ce n'était plus intéressant, et elle était fort encline à vite se lasser de ce qui ne tournait pas autour d'elle.

-« C'est une chance pour vous que nous connaissions bien peu les collaborateurs de Sa Seigneurie notre feu père alors. Et une malchance pour nous, qui aurions préféré connaître l'identité de celui qui défendra nos couleurs... »

Petit sourire, oui le choix était fait. Sans doute pas le meilleur, mais qui y avait-il, en fin de compte, à ces joutes, qui pût lui reprocher d'avoir choisi un homme connaissant si bien le nom de Sa Seigneurie son père ? C'était pour lui faire honneur.

Elle ignorait à peu près les coutumes pour les couleurs, et avait porté avec elle quelques rubans azur et or, mais un doute la prit : dans les romans de chevalerie, ne donnait-on pas sa manche ? Feignant l'assurance, elle se résolut pour les rubans. Sinon, elle aurait froid.

Des rubans bleus, d'un profond bleu sombre, et des rubans jaune safran. C'étaient les couleurs de Chastellux qu'elle avait choisies, et celles de Nevers. Car Castelmaure, elle ne le serait, en fin de compte, qu'une fois la mort de son père assurée.

Serrant cette poignée d'étoffe dans sa main, elle la tendit vers l'Esquerrier, pour qu'il les mît où lui semblait bon : comme brassière, comme étole ou sur la lance... C'était son affaire.


-« Joutez donc pour nous, Messire - et gagnez ! »
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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
Daresha
Grand dieu que la météo était une chose fascinante : imprévisible mais également façonnée selon les humeurs humaines. Elle regarda la jeune fille d'un regard stoïque et posa son index gauche sur ses lèvres d'un air pensif. Pour sur qu'elle plairait à son époux avec un caractère pareil. Elle haussa discrètement les épaules : elle avait décidé de ne plus se focaliser sur ses frasques alors ce n'était pas le moment d'imaginer une parfaite étrangère se faire courtiser par le Destructeur. Se battant avec sa pensée du moment, elle nota qu'elle avait à son annulaire gauche une alliance qui ne lui disait strictement rien. Pendant que tout ce beau monde s'affairait à elle ne savait quoi, elle l'ota et la regarda un peu perplexe. De longues secondes s'évanouirent alors sur un fond sonore des plus agréables - quelle voix mes amis, quelle voix qu'elle à la Castelmaure!

Elle remit machinalement le bijou en or à son doigts et sentit ses jambes se dérober sous son épais jupon rouge. Une étrange sensation vint piquer son coeur et ses yeux s'ourlèrent de deux larmes prètes à glisser sur ses joues devenues pales. Elle prit une grande inspiration pour les retenir, tout en se mettant à jurer intérieurement d'être faible. Elle maudit également la nature humaine et ses fichus sentiments qui ne servent à rien. Ce n'était pas le moment non d'un petit pigouin!

Elle gonfla sa poitrine et se redressa, prenant un port de tête fier et décidé. Son regard redevenu sec comme un désert, elle fit le tour des gens présents. Notez que ça ne se bouscule pas vraiment au portillon. Donc on dit, un Comte... Lui aussi elle l'a déjà vu : mais ou? Un Comtois oui, mais à part ça, ça ne va pas plus loin. Passons, quelque chose lui dit que tout ce qui touche de pret ou de loin à la Franche-Comté _ a l'exception de ses fiefs bien sur; ne lui plait guère. Sinon un chevalier... Regard qui se plisse : Licorne? Non parce que bon, la Rose elle a un petit faible pour les Licorneux mais il ne faut pas vraiment le dire. Bon en tout cas, la jeunette l'a déjà embarqué : les jeunes filles ne sont plus vraiment ce qu'elles étaient. Soupir. Ma foi, tant pis, elle ne donnera pas ses couleurs pour ces joutes. Mais est-ce vraiment primordial? N'empeche, ça fait plaisir grave à l"ego : et ça lui prouvera surtout que le Vicomte il ne compte pas pour elle. C'est beau l'illusion.

Ajustant à nouveau des plis invisibles de sa mise, elle commença à se retirer puis s'arreta sur un autre jouteur. Il était en discussion avec le fameux Comtois qu'elle ne savait ressituer. Elle l'examina et s'approcha et posa une main sur l'encolure, flattant délicatement l'animal. Elle regarda tour a tour les deux duellistes (?) et posa ses deux perles au vert pur sur le de Cassel. Un léger sourire se dessina mais elle ne prit pour le moment par la parole. Parce que c'est pas poli de s'immiscer dans une conversation. D'abord. Puis rien de tel qu'un regard savamment glisser pour attirer l'attention.

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La Rose est devenue folle à la suite de la disparition de son second époux, le Chevalier Guillaume de Jeneffe. Elle peut donc avoir de grands instants de lucidité, comme elle peut la perdre en quelques secondes. Les RP postés sont écrits en fonction de son état mental du moment.
Esquerrier
Il prit ce qu'on lui offrait saluant courtoisement la Dona avec la grâce que son armure lui permettait d'avoir. Fidèle à sa simplicité il lui répondit :

Le bras du chevalier Esquerrièr sera le votre pour la durée de ce tournoi.

Il la salue de nouveau et s'éloigne cherchant du regard l'arbitre, lui dire qu'il concourait pour Béatritz de Castelmaure... Il attrapa un des gens du château pour que l'arbitre soit mis au courant des couleurs qui orneraient la base de sa lance.


Je vais finir par être en retard moi...
C'est qu'il fallait se présenter en lice !
Argael
En arrivant enfin, grand dieu, il était enfin la, le Vicomte de Monestier de Briançon n’eu guère le temps de souffler. Apres être sortit des qualifications, il eut enfin le temps de poser affaires et prendre des repère en sa tente il trouva une missive. Curieux comme tout à chacun il la décacheta.

A la lecture de ceci il s’avérait que ses titres a moins que ce ne soit simplement sa personne soit demandé afin de répondre à une sollicitation d’un Dame, dont les titre futur, fit sourcilier quelque peu, celui que l’on avait reconnu comme répondant a l’épithète de « fier » en Lyonnais Dauphiné.

Et bien soit se dit t’il pour lui-même il n’est point chose de gentilhomme de faire attendre une damoiselle, mais par Aristote, vu le retard elle peut y voir ici affront de ta part. A la chose était pour le chagriner, car pour sur il n’aimait point se faire attendre, mettant un point d’honneur à montrer le savoir vivre et le savoir être d’un Dauphinois.

Attrapant des lors un sacoche, contenant quelques gourmandises de chez lui, il s’en alla répondre à l’invitation, et si dès lors la dame offusquée, l’ignorait ou alors avait jeté son dévolu sur autre jouteur, il s’inclinerait bien bas, mais alors lui ferait en tout cas un présent, pour le plaisir gustatif.

Réajustant son mantel, il se dirigea donc rejoindre la dame, et tandis qu’il arrivait il aperçut chose commune en ces joutes nobiliaires, une dispute d’honneur dont le sujet l’indifférait au point de ne point s’en mêler. Petit sourire en coin, il s’amusant se demandant si la raison d’une naissance de roture ou de noblesse une fois de plus était la cause de ceci.

Il était connu que la noblesse bien trop souvent, s’occuper bien plus que de leur nombril, au détriment de leur terres de leurs serfs, ou bien de profiter de la vie simplement. Pour lui, les noblesses de robe ou d’épée n’étaient que bien souvent usurpé eu égard a la noblesse de cœur et n’avait de mérite que d’avoir eu les grâces d’Aristote.

S’approchant de la jeune damoiselle, il n’eut point le temps ni le besoin de se présenter, la chose semblait entendu et un chevalier avait emporté sans combattre l’honneur de représenter une dame.

Ayant donc entendu, et comprit la chose, il s’approcha de la dame, puis s’inclinant.

Damoiselle Béatritz de Castelmaure, Vicomte de Monestier de Briançon, vous me voyez pleinement confus de ne pas avoir eu la décence de me manifester, suite à votre demande que cette missive m’a indiquée.

Puisque la chose semble entendu, permettez moi tout de même de vous faire présent de ceci, qui trouvera jouissance en votre bouche la mettant sans nulle doute en émoie.
Il lui présenta la sacoche dans laquelle se trouver du nougat. Il ajouta pour finir.

Si la chose vous est agréable damoiselle je me ferais une joie de vous en donner l’origine et le nom, ceci serait de même une chance de vous revoir si je puis me permettre.


Se relevant fixant de ses yeux émeraude l’héritière, il n’ajouta rien attendant qu’elle prenne le modeste présent avant de tourner talons.
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Jontas
Le Comte ne cessa de regarder le Vicomte, d'un regard sombre, sans apparent sentiment.

Vicomte, je suis un de Valfrey, un impérial, de sang, de coeur et d'âme, né noble, vivant noble et comptant mourir noblement.

Si c'est la mort que vous voulez, c'est la mort que vous aurez ! Epée à la main, puisque vous le souhaitez.


A peine ses derniers mots dit, le Comte se tourna et se dirigea vers la lice, pour débuter les joutes, le préparant au futur duel qu'il devrait faire.
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Lothaire de Cassel
Lothaire aurait crut que la mort fasse peur au franc comtois mais que nenni. Il allait enfin prendre des risques: il le regarda une dernière fois et dit:

Tantôt sur les près, une témoin et comme arbitre un héraut de Sa Majesté nostre cousin ! Notre témoin sera nostre cousine de Lille, en réjouissance de la naissance de son fils le franc sang abreuvera ses terres.

Prenez vos dispositions testamentaires ainsi qu’un contre seing nous évitant les poursuites en cas de décès.


Le comte n’existait plus au regard de Lothaire, il descendit la tête sur une femme touchant l’encolure de son cheval. Il reconnaissez cette femme, c’était l’épouse de son grand ami de Marchiennes.

Ola vostre grasce Daresha de Jeneffe ! C’est un plaisir de voir l’épouse de nostre bon ami le vicomte de Marchiennes ici lieux. Comment vas t’il d’ailleurs le Grand licorneux ?

Lothaire avait presque l’air jovial envers la femme de son ami. Qui sait cela cachait peut être l’appréhension de la mort.

(Pour des raisons IRL le duel se fera début Fevrier)
Morgwen
Laissant tout ce petit monde se jauger, s'invectiver, la Louve descendit lestement de son vieil Esus quand elle parvint a proximité des écus exposés.
Nul besoin d'avoir suivi en détail les échanges pour ressentir l'atmosphère mordante. D'un vague hochement du chef, elle se fendit d'un salut imprécis et impersonnel sans arrêter sa marche, licol en main, jusqu'au blason choisi.
Tranquillement, elle noua son étendard personnel aux armes de son époux.
Pensive, elle se souvint de la présence de Lothaire de Cassel. Il lui faudrait lui parler, puisque le hasard l'avait placé dans un même lieu mais il semblait occupé et elle n'était pas pressée.
De sa main gantée, elle finit son ouvrage en grattant aimablement le chanfrein de son vieux compagnon avant de remonter en selle.

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Daresha
Elle ne quitta pas le Vicomte des ronds. Ses grands yeux verts s'étaient arrondis, remplis d'étonnement et d'incompréhension.
Je crains que... vous ne fassiez erreur... Messire de Jeneffe et moi ne sommes pas mariés... Elle avait une étrange impression que cela sonnait faux. Une mauvaise impression. Mais il faudra quand meme qu'elle y prete un peu plus attention parce que là, ce n'était pas le premier à s'y mettre. Par contre mon époux en la personne du Vicomte d'Isles doit certainement aller tres bien. Forcément, entre les cuisses d'une trainée, ça ne peut qu'aller bien pour lui. Mais elle pensa seulement. Faut pas abuser non plus, elle sait tenir son langage la Rose.

Elle détourna son visage duquel avait fui son sourire. Elle cherchait comme un appui rassurant, quelque chose qui pourrait l'aider à tenir cette barre qui lui échappait totalement. Devant son nez des couleurs défilèrent, indistinctes, mélangées, agitées. L'azur du Destructeur lassa tout d'un coup la place à l'or du Chevalier. Elle le voyait désormais, ses grands yeux bleux, ses longs cheveux chatains, sont sourire. Elle ferma les paupières, se rapetissa un instant et se redressa de sa petite hauteur.

Elle se retourna comme si de rien n'était vers le Vicomte.

M'est avis que le Baron de Marchiennes... ou Vicomte... étrange, elle ne s'en souvenait pas. doit bien aller... Sans doute en mission pour sa Majesté le Roy... Elle se mordilla nerveusement la lèvre. Quelque chose n'allait pas mais quoi?
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La Rose est devenue folle à la suite de la disparition de son second époux, le Chevalier Guillaume de Jeneffe. Elle peut donc avoir de grands instants de lucidité, comme elle peut la perdre en quelques secondes. Les RP postés sont écrits en fonction de son état mental du moment.
Béatritz
Le Vicomte de Monestier s'était hélas présenté trop tard, et à la vérité, quand elle avait scruté son écu, Béatrice de Castelmaure avait vu germer dans son esprit toujours prêt à l'emporter d'une façon ou d'une autre sur les autres, une idée bien digne d'elle.
Elle regrettait presque de s'être précipitée sur Esquerrier... Mais n'aurait pas de regrets ; les regrets ne sont que des boulets, que des remords éternels, qui empêchent la vie. Elle saurait bien retrouver le Vicomte de Monestier en d'autres lieux, et mettre son projet à exécution.

Elle croissa ses doigts finement gantés sous son menton, et écouta le plaidoyer d'Argael. Un fin sourire s'étira sur ses lèvres, et elle attrapa le sac de friandises - c'était assurément l'une de ses faiblesses, qui un jour lui ferait perdre la finesse de sa taille.


-« Vicomte, je goûterai cela, et vous en dirai ce que j'en pense... Nous avons quartiers dans le château de Leurs Grandeurs Deedlitt et Grégoire d'Ailhaud-Cassel. S'il vous plaît de savoir notre avis, venez nous y retrouver après la joute, ce soir ou à l'issue du tournoi. D'autres questions brûlent nos lèvres, mais il n'est pas temps, maintenant. »

Pour être exact, la question était fort simple et se serait expédiée en quelques instants, mais la cruelle jeune fille aimait à tourmenter l'esprit des personnes qui l'entouraient, par le mystère qu'elle faisait de sa pensée.
Ses doigts errèrent vers le cordon de la sacoche... Des gourmandises, cela n'attendait pas.

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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
Argael
-« Vicomte, je goûterai cela, et vous en dirai ce que j'en pense... Nous avons quartiers dans le château de Leurs Grandeurs Deedlitt et Grégoire d'Ailhaud-Cassel. S'il vous plaît de savoir notre avis, venez nous y retrouver après la joute, ce soir ou à l'issue du tournoi. D'autres questions brûlent nos lèvres, mais il n'est pas temps, maintenant. »

Il planta ses yeux émeraude dans les siens avant de prendre la parole.

Damoiselle, je ne doute point que la chose vous ravira à vrai dire nul besoin de me déplacer pour ceci. Le Plaisir de voir vos hôtes et votre personne d’avantage me plairait pas contre. Je viendrais donc avant de repartir pour ma lointaine contrée en mes montagnes.

Il salua alors en souriant.

Pardonner moi je dois me préparer, au plaisir alors de vous revoir.

Il partit sans plus traîner, voyant toujours les deux nobles se lancer duel.
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