Theobalde
[Quand rien ne va plus, faut se faire entendre ...]
Théo trainait depuis un bon moment avec son chien à sa suite qui tournait autour de lui en japant, lui apportant caillou ou branche quil trouvait afin de jouer. Et le brun, compréhensif pour une fois, faisait en sorte damuser la bestiole. Tout en faisant chemin jusquà nulle part, il croquait allégrement dans une pomme qui lui venait dun verger de la Bourgogne où il avait été passé quelques temps histoire de remplir sa besace jusquà rabord. Cest quil navait pas tous les jours les moyens de sacheter un bout de viande et quelques fruits lui calaient bien sa faim.
Alors quil était au détour dun chemin, la Teigne sétait mis à japper. Comme à son habitude, Théo commença à lui balancer une branche mais le corniaud ne se bouger pas.
Ah cest comme ça, ah tu nas plus envie de jouer ben vient pas mchercher quand tu te feras chier la Teigne nan méhoo, jsuis pas à tes ordres la bestiole tfais chier
Lautre continuait de plus belle, mettant les nerfs en pelote au brun.
tain mais ta gueule là, quest-ce tas encore ? tas vu un lièvre pffffffffff tes même pas capable de repérer un mulot alors un lapin, faut tlever dbonne heure.
Mais alors quil allait houspiller le clébard, un cri retentit un peu plus loin. Théo se stoppa, tendant loreille, main posée sur son poignard. Aux aguets, il savança lentement, pas le moment de tomber dans une embuscade surtout pour des pommes ça la fout mal quand tu fais partie des fauchards qui fauchent pas grand-chose mais quand même et il avança le museau dans la direction adéquate. Cette fois-ci, il lui sembla reconnaitre une voix celle de son amie Agnia. Mais après qui elle en avait encore ? serait-elle attaquée ?
Ni une, ni deux, le brun se mit à avancer plus vite et lorsquil vit, de loin, la situation, même sans identifier celui ou celle qui était en mauvaise posture, son sang ne fit quun tour. Alors jetant besace, bâton et caillou, il se mit à courir, chargeant Agnia qui avait le poignard facile. Pas le choix, pas le temps de réfléchir, il se jeta sur elle à la faire tomber en arrière, la maintenant de tout son poids au sol tandis quil se redressait.
Mais bordel, quest-ce qui te prend Agnia ? Tu tcrois où là ? en voilà des manières de sauter sur les gens
Et Théo se retourna vers la malheureuse victime. Cest alors quil vit le doux visage de Cerdanne. Son sang bouillonna dans ses veines, son cur se serra, ses entrailles prirent feu et la rage prit possession de lui. Se penchant sur celle qui était son amie depuis de si longs mois, celle à qui il avait juré « à la vie, à la mort », il la regardait avec dans les yeux une douleur jusque là jamais ressenti et il cracha sa fureur.
Cest quoi ton problème hein ? Tu nous joues quoi là depuis quelques jours ? Si tas des envies de meurtre dis-le on te trouvera une activité
Respirant avec difficulté, il commençait à suffoquer, il fallait que ça sorte, il fallait quil lui fasse entendre raison. Pour le bien de tous. Ce nest pas parce quil avait trouvé lamour aux côtés de Cerdanne quil labandonnerait elle. Agnia cétait une autre partie de lui et il laimait aussi. Différemment certes, comme un frère et une sur, comme les meilleurs amis du monde sans aucun doute. Il lavait toujours soutenue et nadmettait pas quelle sen prenne à lélue de son cur. Alors se relevant afin de la lâcher, il lui lança une illade noire puis la pointant du doigt, lui affirma sur un ton qui n'admettait aucune réplique.
Tu la touches encore une fois et je te massacre de mes mains. Tu mas bien compris ?
Théo délaissa Agnia pour aider Cerdanne à refaire surface. Il lui tendit la main afin de la relever et passa un bras autour de sa taille pour la soutenir.
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Théo trainait depuis un bon moment avec son chien à sa suite qui tournait autour de lui en japant, lui apportant caillou ou branche quil trouvait afin de jouer. Et le brun, compréhensif pour une fois, faisait en sorte damuser la bestiole. Tout en faisant chemin jusquà nulle part, il croquait allégrement dans une pomme qui lui venait dun verger de la Bourgogne où il avait été passé quelques temps histoire de remplir sa besace jusquà rabord. Cest quil navait pas tous les jours les moyens de sacheter un bout de viande et quelques fruits lui calaient bien sa faim.
Alors quil était au détour dun chemin, la Teigne sétait mis à japper. Comme à son habitude, Théo commença à lui balancer une branche mais le corniaud ne se bouger pas.
Ah cest comme ça, ah tu nas plus envie de jouer ben vient pas mchercher quand tu te feras chier la Teigne nan méhoo, jsuis pas à tes ordres la bestiole tfais chier
Lautre continuait de plus belle, mettant les nerfs en pelote au brun.
tain mais ta gueule là, quest-ce tas encore ? tas vu un lièvre pffffffffff tes même pas capable de repérer un mulot alors un lapin, faut tlever dbonne heure.
Mais alors quil allait houspiller le clébard, un cri retentit un peu plus loin. Théo se stoppa, tendant loreille, main posée sur son poignard. Aux aguets, il savança lentement, pas le moment de tomber dans une embuscade surtout pour des pommes ça la fout mal quand tu fais partie des fauchards qui fauchent pas grand-chose mais quand même et il avança le museau dans la direction adéquate. Cette fois-ci, il lui sembla reconnaitre une voix celle de son amie Agnia. Mais après qui elle en avait encore ? serait-elle attaquée ?
Ni une, ni deux, le brun se mit à avancer plus vite et lorsquil vit, de loin, la situation, même sans identifier celui ou celle qui était en mauvaise posture, son sang ne fit quun tour. Alors jetant besace, bâton et caillou, il se mit à courir, chargeant Agnia qui avait le poignard facile. Pas le choix, pas le temps de réfléchir, il se jeta sur elle à la faire tomber en arrière, la maintenant de tout son poids au sol tandis quil se redressait.
Mais bordel, quest-ce qui te prend Agnia ? Tu tcrois où là ? en voilà des manières de sauter sur les gens
Et Théo se retourna vers la malheureuse victime. Cest alors quil vit le doux visage de Cerdanne. Son sang bouillonna dans ses veines, son cur se serra, ses entrailles prirent feu et la rage prit possession de lui. Se penchant sur celle qui était son amie depuis de si longs mois, celle à qui il avait juré « à la vie, à la mort », il la regardait avec dans les yeux une douleur jusque là jamais ressenti et il cracha sa fureur.
Cest quoi ton problème hein ? Tu nous joues quoi là depuis quelques jours ? Si tas des envies de meurtre dis-le on te trouvera une activité
Respirant avec difficulté, il commençait à suffoquer, il fallait que ça sorte, il fallait quil lui fasse entendre raison. Pour le bien de tous. Ce nest pas parce quil avait trouvé lamour aux côtés de Cerdanne quil labandonnerait elle. Agnia cétait une autre partie de lui et il laimait aussi. Différemment certes, comme un frère et une sur, comme les meilleurs amis du monde sans aucun doute. Il lavait toujours soutenue et nadmettait pas quelle sen prenne à lélue de son cur. Alors se relevant afin de la lâcher, il lui lança une illade noire puis la pointant du doigt, lui affirma sur un ton qui n'admettait aucune réplique.
Tu la touches encore une fois et je te massacre de mes mains. Tu mas bien compris ?
Théo délaissa Agnia pour aider Cerdanne à refaire surface. Il lui tendit la main afin de la relever et passa un bras autour de sa taille pour la soutenir.
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