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[RP]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

pnj
Crystale répéta le credo avec beaucoup de difficulté. Sa voix nouée par la tristesse et l'épuissement. Elle percevait aussi le chagrin qu'épouvait Nufilen. Quel pénible épreuve enocr eune fois pour la petite ville...

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Quand ce fut fait, elle se dirigea vers Thornton qui n'avait pas dit un seul mt de toute la cérémonie. Que de douleur pour un seul homme ...


Maitremars
Maitremars avait assisté tres discret comme a son habitude en ce lieu ...
mais il etait la et c etait le plus important pour Lala et soutenir Thorn a supporter cette enorme perte...
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Thornton
Il avait gardé le silence durant toute la cérémonie, baissé la tête vers le sol pour éviter les regards de ceux présents... Son cœur semblait éclater en milliers de petits morceaux et ses larmes coulaient le long de ses joues.

Il suivit le cheval drapé de noir qui tirait une calèche mortuaire, noire comme l'ébène. Toujours regardant ses pieds, il n'avait ni salué les personnes présentes, il ne savait même pas qui était présent à la basilique même s'il s'en doutait.

La tombe était profonde et la terre argileuse... Lentement, le cercueil descendait, puis les pelletés de terre le recouvrit intégralement. Il ne récita pas le crédo, à quoi bon puisque le Très Haut lui rappelai celle qui enchantait sa vie. Se devait il de le remercier?

Les gens partirent un par un, lui tapotant l'épaule d'un signe d'encouragement ou lui baisant la joue. Lui, regardait toujours ces six pieds de terre et cette boite en bois qui le séparerai pour toujours de son amour, son éternel amour...

Il tomba à genoux devant la sépulture et éclata en sanglots, trop de peine et de douleurs pour un seul homme, mais il savait qu'il ne pourrai infliger ça plus longtemps à ses amis, il devrai serrer les dents puis il partirai et nul ne sait, encore moins lui s'il reverra ses terres natales...
pnj
Lala regardait de très haut tout se qui se passait. La cérémonie avait été belle, mais les gens présent étaient tellement triste que cela lui fendait le coeur, même si celui ci ne battait plus depuis quelques jours maintenant.

Elle allait et venait, n'osant pas s'approcher de trop près pour éviter de semer la panique ou le trouble parmis ses amis. Elle remercia en silence Nufi pour toutes ses jolies paroles, et remercia également chacun, ici présent, d'être venu lui rendre un dernier hommage.

A présent que son corps reposait en terre, son esprit pouvait reposer en paix et rejoindre un nouveau monde, la presque vie qui serait désormais la sienne. Elle se jura de veiller sur chacun d'eux, et de leur apporter soutient et paroles réconfortantes, en songe, dès qu'elle le pourrait, si ils venaient à la solliciter en pensant à elle.

L'âme meurtrie elle regarda Thorn s'effondrer près de sa tombe, et maudit le Très-Haut de l'avoir arrachée si précipitamment et si tôt à l'homme qu'elle aimait plus que la vie.

Puis après un dernier regard vers la foule, les yeux ruisselant de larmes transparentes, elle leva son visage vers le ciel et disparut à jamais dans un éclat de lumière.
Nufilen
Nufilen sortit de sa prière bien tard, lessivé, il se leva et alla faire sonner les cloches à la volée, annonçant une messe bien tardive mais un messe tout de même, défaisant la soutane noire et argent, il en passa une verte et or, signe des temps ordinaires. Il prépara l'église et le repas en attendant la venue des chamberiens et des chamberiennes, pour cette messe du dimanche le lundi.
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Laiyna
Ce dimanche matin, Laiyna était venue directement des remparts pour assister à la messe...mais même pas l'ombre d'un homme d'église n'avait fait son apparition ce matin là. C'est donc un peu inquiète qu'elle avait fait demi tour.

Et c'est ce matin, lundi alors qu'elle rentrait chez elle, qu'elle vit Nufi passer le pas de la porte de basilique, c'est dans l'intention de lui demander la raison de cette absence d'office qu'elle entra à son tour....

Le voyant occupé à préparer la messe elle décida de ne pas se poser de question et prit place en attendant le début du sermon...

Après tout, prier le Dimanche ou le lundi....quelle différence cela faisait il? Même les hommes d'église avaient le droit de s'accorder quelques petites excentricités

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Nufilen
Nufilen n'attendit pas plus longtemps, il se sentais faible, il était conscient que son manque de volonté pouvait déplaire au Bon Dieu mais il oscillait entre la crise de nerf et la dépression le tout accompagné et surement provoqué par une grande fatigue à la suite de nombreux evenements. La seule chose qu'il désirait, c'était remplir son devoir pour ne pas pénaliser spirituellement ses rares paroissiens, rentrer chez lui et verrouiller les portes afin d'être au calme et de pouvoir enfin se reposer.
Ainsi, il entra dans le chœur, sans musique, sans un mot et alla se placer à l'ambon.


La gloire de Christos, l'Amour de Dieu le Seigneur et la communion d'Aristote soient toujours avec vous. Aujourd'hui, j'ai pris du retard dans les offices et je vous présente mes excuses, ma santé tant physique que morale n'étant pas très bonne, ne m'en voulez pas si je suis trop court dans mes sermons. Ainsi, nous voilà lundi, deuxième jour de la semaine, car dimanche est le premier. Il est peu orthodoxe de se réunir ce jour là, mais l'appel des cloches peut avoir lieu à n'importe quel moment, et les volées indiquent que vous devez venir en cette basilique pour un office ou un sacrement. Il est toujours bon de se rassembler autour du Seigneur de de vivre un moment avec lui ou d'écouter un enseignement et une parole. Avant d'entrer dans cette cérémonie, reconnaissons nous pêcheurs et faibles.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action et en omission.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


En parlant de parole, le prêtre pris son livre des vertus et monta au préchoir, chose très inhabituelle chez lui, il trébucha sur la deuxième marche et se rattrapa in extremis pour ne pas tomber. Il se sentait fatigué mais continua.

Citation:
Mon rêve commença par une douce lumière blanche. J’avais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, j’émergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe d’être humains aux grandes ailes d’oiseaux, surmontés d’un anneau lumineux. Ils resplendissaient d’amour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.

J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.

Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.


Le paradis est un endroit digne de nos rêves les plus fous, le Seigneur en fit la révélation juste avant de faire celle de la fin des temps. Si nous vivons dans l'Amour et l'amitié, nous accéderont au paradis et aux joies de vivre dans l'amour du Très Haut, si un trop grand nombre d'homme vit sous la conduite du pêché, alors le Seigneur exterminera le monde et sa création, considérant que le sans Nom avait raison et que par cela les hommes ne méritent pas de vivre. Mais, en supposant que cela se produise, il sera toujours possible d'obtenir le salut car un majorité des hommes ne signifie pas TOUS les hommes. Il y aura toujours de élus, les anges, ceux qui sont décris dans la vision. Il n'est pas impossible d'accéder à ce statu d'ange, il suffit de vivre une vie ou l'on essaye d'aimer, ou l'on essaye de suivre les commandements de Dieu. Car il suffit d'essayer, et l'on sera jugé, chacun, individuellement, sur nos « essais et réussites d'amour». Nous sommes chacun maître de notre destin, en aucun cas qui que ce soit n'a prise sur l'âme de l'autre et nous ne seront pas forcement entraîné dans la chute de l'humanité si elle doit avoir lieu. Il faut se ...

Le jeune chasseur de démon vacilla à nouveau et posa un main sur la rambarde du préchoir pour se maintenir debout, il avait le souffle court, surement la fatigue, avec tous ces renversements, il n'avait que très peu dormi depuis plusieurs semaines, il tenta de sourire, il avait dit tout ce qu'il voulait et allait à présent enchainer sur le credo.

Renouvelons ensemble l'amour que nous portons à Dieu en lui récitant notre prière.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Après quoi, il descendis avec précaution chercher le pain et le vin, qu'il partagea avec ses fidèles, il mangea peu. A la fin, il étendis les bras et béni la foule pour terminer la messe.

La gloire de Christos, L'amour de Dieu le Seigneur et la communion d'Aristote soit toujours avec vous, Ite missa est, allez en paix mes enfants...
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pnj
Tard dans la nuit :

Les pas de Dolmance le portèrent dans la Basilique.
Il avait une mine affreuse, de sa main gauche, il fit tomber le bandeau noir qu'il avait à l'œil et une large balafre apparut.
Les enfants dormaient à l'heure qu'il était surement dans le même lit, près de celui d'Armand et de Constance, les ronflements de Grandgousiers ne les réveilleraient pas avant l'aube.
Mais Dolmance était seul dans cette Basilique glacée et comme il ne le faisait que très rarement, il tomba sur un prie-Dieu et les larmes aux paupières :


-Seigneur, donne moi la force de ma pas mourir d'amour...
pnj
Seule dans la Basilique Dolmance monte les escaliers menant aux grandes orgues.
Et s'asseyant au ban, il pose ses longs doigts sur les claviers.
L'orgue retentit dans toute la nef.


-Puisque le vin ne m'assomme pas assez peut être que la musique...

Et bougeant rapidement ces doigts exécute les mouvements compliqués d'une fugue apocalyptique.
Les notes vont et viennent dans la nuit Chambérienne et quand enfin la dernière fait sursauter Dolmance, il s'écroule sur les touches blanches de l'instrument et son œil valide inonde de pleurs le saint orgue.
Nufilen
Ils lui auront tout fait, TOUT ! Après plusieurs nuits de veille, plusieurs enterrements, des jours de voyages, alors que le jeune prêtre trouvait enfin le sommeil du bienheureux entre deux quintes de cette toux sèche qui lui blessait la gorge, voila qu'il était réveillé en pleine nuit par le son magistral mais néanmoins tonitruant des grandes orgues de la basilique, qui comme cela se faisait le plus souvent jouxtait, évidement, la cure ou le pauvre exorciste dormait depuis quelques trop courtes heures. Il eut le temps de sauter dans des braies et dans sa soutane, prenant son étole avec lui au, cas ou le tapageur nocturne veille se faire absoudre de son vil forfait, laissant son bâton de peur de s'en servir sans vraiment le vouloir, et, arrivant aux portes de la basilique, la musique fit place à un "KOOOOWÏÏNQUUUE" monstrueux, comme si l'on avait taper des deux mains sur le clavier de l'instrument. C'est ce moment que choisit le prêtre pour entrer, s'excusant auprès du Bon Dieu qui ne devait pas non plus avoir manqué de se réveiller vu le vacarme. La musique avait cesser et le sifflement du silence se fit entendre entre les murs de pierre de l'édifice sacré. Il y eut quelques secondes de blanc, puis le jeune prêtre, en tendant l'oreille, entendit des sanglots, ceux d'un homme visiblement. L'ecclésiastique eut fugitivement la vision de lui, bottant le train de l'inconnu en le sommant d'aller braire ailleurs et allant se recoucher, à cette vision idyllique se substitua celle du Bon Dieu levant un doigt inquisiteur et fronçant les sourcils d'un air désapprobateur. Le jeune prêtre souffla et leva des yeux de chien battu au ciel, comme pour attendrir Dieu, mais comme sa conscience, guidé par le Très Haut, lui tambourinait d'être aimable, il souffla et pensa en lui même "C'est bon, t'a ENCORE gagné, je serais gentil". Il monta quatre à quatre les marches menant à l'alcôve ou se trouvait l'orgue. Là, pleurait un homme, l'obscurité à peine vaincu par les cierges ne laissait pas paraitre clairement les traits du personnage. Son identité étant peu important, et se disant qu'il était mal à propos de lui demander de se présenter, Nufilen ne dit rien et se contenta de poser sa main sur l'épaule du bonhomme.
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pnj
Les sanglots de Dolmance cessèrent quand Nufilen posa sa main sur son épaule. Il tourna à peine la tête pour apercevoir d'un œil le visage du jeune prêtre éclairé par un rayon de lune traversant la Rosace.
Le Seigneur de Séez sourit en disant avec une voix basse et cassée :


-Mes folies vous ont arrachées aux bras de Morphée, mon Père. Je suis désolé.
Nufilen
Non, pensez vous, vers deux heures du matin, je suis toujours en train de regarder vaguement les murs, en sifflotant gaiement et en attendant que les orgues raisonnent dans la basilique. Vous êtes le troisième ce soir...

Nufilen reconnu, malgré son absence de bandeau, Dolmance. Il aurait pu tomber sur un homme brisé de classe standard, avec des problèmes standard. Mais non, il se ramassait le noble avec problèmes toutes options, il sentait bien qu'il allait y passer la nuit. En tachant de sourire, il alluma d'autre cierges et s'assit à côté de l'homme. Il mit son mouchoir devant sa bouche et toussa, du sang s'y déposa encore et le prêtre se hâta de le cacher.

Alors mon fils, dites moi tout maintenant que je suis là, qu'est ce qui vous amène à proximité de notre Seigneur ?
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pnj
Dolmance se releva tout à fait du clavier de l'orgue et se tourna entièrement vers Nufilen, le regard cependant baissé, il dit, sans prendre en compte ce que le prêtre venait de lui dire, et avec une voix étrange, comme s'il n'était pas complètement éveillé ou pas complètement lui même :

-Vous avez là une bien mauvaise toux mon Père. Vous devriez prendre quelques remèdes. Je puis vous prescrire fort simplement des infusions aux fleurs des bois et au miel. Mais ça n'est pas bon de tousser ainsi à vostre âge. Pas bon... Pas bon du tout...
Nufilen
Le jeune prêtre sourit.

Une simple irritation, rien de bien grave, mais cesser de vous occupez de moi, je suis censé m'occuper de vous, alors dites moi ce qui vous tracasse au point de venir pianoter sur notre orgue quand les honnêtes gens dorment à point fermé.

Cette vilaine toux allait surement passer et quoiqu'il en soit, il existait une seule personne en ce bas monde capable de faire admettre à Nufilen qu'il était malade, et cette personne était en voyage...
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pnj
Le seigneur sourit faiblement :

-Je suis vraiment désolé de vous importuner à cette heure mon Père, pardonnez moi je vous pries. Je n'ai pas à ajouter mes problèmes aux vostres. Il vaut mieux que je parte.


Dolmance se leva, mais au moment où il levait ses yeux vers Nufilen, il se sentit soudain tout chose et tomba rudement sur la pierre.
Et voilà le corps inanimé de Dolmance de se mettre à trembler fortement. Et ses doigts convulsés de se mettre à frapper et à griffer le bois du sol.
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