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[RP]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

--Les_soeurs_des_neiges
Une bonne sœur vint accrocher sur la porte de la Basilique un papier que le père Nufilen n'avait pas eut le temps de publier avant de se trouver mal, puis elle repartit en priant pour le jeune prêtre qui était au plus mal. La mère supérieure avait même laissé entendre que Monseigneur lui avait donné l'absolution...

Citation:
Moi Nufilen, Prêtre de Chambéry,

Nomme aujourd'hui et par la présente messire Meyssonnier, habitant de Chambéry, dument préparé à cette mission, Diacre de notre ville, il aura à cœur de m'assister dans mes taches et de prendre en charge le remplacement éventuel de ma personne en ces temps ou ma santé se dégrade à vue d'œil et durant lesquels je me sens de plus en plus glisser vers le Seigneur.
Par cette missive, je fait état de ma totale confiance en lui et en son savoir et demande à tout ceux que cette nomination touche de l'accueillir aussi bien que possible et de l'aider à s'adapter à sa mission.

Fait le 14 Novembre de l'an de Grâce 1456

Son Excellence Père Nufilen d'Alduriade,
Prêtre de Chambéry,
Doyen de Trèves,
Prononce en Savoie,
Professeur Exorciste.

pnj


Meyssonnier en était tout retourné de la nouvelle que venait de lui apprendre la nonne : Monseigneur donnait l'absolution au père Nufilen !! Eh bien, son cas devait être bien plus désespérer qu'il ne le pensait... Mais Nufilen sur son lit de mort, c'était à lui, Meyssonnier, nouveau diacre de Chambéry, d'assurer la messe au moins pour ce dimanche.
Il se rendit alors au clocher sonner les cloches à la volée... depuis le temps qu'il rêvait de faire ça ! dommage que cela soit en ces circonstances, et que ni le père Nufilen, ni le gentil diacre Cedrik, parti pour belley, ne puissent voir cela...

Enfin il se décida à venir acceuillir les fidèles sur le parvis de la basilique, apréhendant la manière dont ils allaient l'acceuillir, lui, le nouveau, celui qui remplace le père nufilen !
Evhi
messire Meyssonnier je vous félicite de votre promotion au rang de diacre....
Maitremars
Maitremars avait prit le temps de quitter son bureau de CAC pour aller a la messe...


Personne , hum bizard je me croyais dimanche pourtant...

Puis il repatit au chateau apres quelques instants...
_________________
pnj


N'ayant rien de mieux a faire et jugeant cette tache de la toute premiere importance, contenut du poids de l'Eglise pour la communauté, Bonasdas se rendait a Sainte Nitouche, la basilique de Chambéry, avec sous le bras caisse a outils, balais, seaux et chiffon. La dernière fois qu'il s'était rendu à la messe, il n'avait en effet put s'empecher de remarquer a quel point l'edifice, aussi bien l'intérieur que l'extérieur, était sale. Sifflotant, pour se changer les idées et se donner l'impression, peut etre illusoire de faire quelque chose d'utile, Bonasdas avait décidé de nettoyer la Basilique du mieux qu'il pouvait. Il avait depuis sa maison entammé un refrain, pour inciter les gens a venir lui prêter main forte, meme les gens qui sortaient peu de chez eux. On l'entendait de partout chanter :

On va nettoyer l' Eglise !!
Et que partout on se le dise !!
Les Chambériens sont tous humains !!
Ils s'en vont combler le Divin !!


Esperant ne pas etre le seul a l'ouvrage, il commenca par passer un coup de balais a l'intérieur, enleva la boue et la crasse entassés depuis plusieurs mois dans les nefs...
Maitremars
Maitremars n ayant pas entendu les cloches de la Basilique sonner , il prefera donc rester dans son bureau plutot que de sortir dans le froid pour rien comme le dimanche preccedent...
_________________
Nufilen
Nufilen n'avait pas entendu résonner les cloches ce matin là, il se rendait donc à la basilique accompagné de son "escorte" de bonnes sœurs et de médecins. Il allait mieux, assez pour ne plus avoir à se servir de son bâton ou presque, il le gardait au cas ou. Il se demandait ce que devenait Meyssonnier... Mais baste, il lui fallait d'abord se débarrasser des importuns qui le suivaient à la trace, il prit don un air faussement étonné et pointa du doigt derrière le Docteur d'Honneur Dessang.

OH ! Là ! Un scalpel à réaction !

Il profita de la distraction des médecins -somme toute visiblement tout à fait stupides- et des bonnes sœurs -candides mais sans plus- pour se faire la malle par la petite porte du bas côté qui menait au jubé duquel il pouvait accéder à la sacristie sans être vue. Là, il cracha dans ses mains, et avec un rictus sarcastique il se mit à sonner haineusement les cloches afin d'annoncer à tout Chambéry "la fête est fini, le père Nufilen est de retour !". Puis il attendit.
Nufilen
Nufilen attendis, dix minutes, vingt minutes, une demi heure, une heure, deux... La désillusion tombait petit à petit. Mais à vrai dire... à quoi s'attendait-il ? Il avait penser un instant que son absence aurait quelque peu touché les habitants de Chambéry. Mais visiblement non. Décidément ses paroissiens avaient l'art et ma manière de lui faire sentir qu'il était hautement inutile. Le jeune prêtre tomba, dépité, aux pieds de la statue d'Aristote, demandant la force de s'améliorer et de devenir un meilleur curé, car il effectuait visiblement cette tache avec médiocrité comme l'on lui faisait implicitement ressentir. Seul dans la basilique le jour de joie de la semaine, il laissa couler une larme sur sa propre incompétence à rallier les fidèles, se demandant si il ne s'était pas trompé de vocation.
Maewinda


La Baronne était venue, comme presque quotidiennement, dans l'église de Chambéry pour se recueillir un instant. De loin, elle entendit des murmures et vit, entre les colonnes, le curé affaissé. Prise de panique, elle se précipita, craignant pour sa vie.

Mon Père ! Mon Père ! Comment vous portez-vous?? Vous m'entendez?

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)
Nufilen
Nufilen ne leva pas tout de suite la tête, mais au bout de quelques secondes, il repris consistance et s'adressa à la Baronne.

Ma santé physique s'améliore, je vous remercie ma fille. Je ne tousse presque plus.

Sur ces mots, il replongea son regard dans celui pétrifié d'Aristote, qui la haut, sur son socle, l'enjoignait à prier. Il se sentait inutile et restait muet, réfléchissant et méditant sur les possibilités qui s'offraient à lui.
Yzalba
En ce dimanche matin, une Yzalba frigorifiée traversait sous la neige la place menant à la basilique. Courant presque pour arriver plus vite, elle manqua à plusieurs reprises glisser sur le sol gelé.

Ah non ! Assez de chutes pour cette semaine ! Reste debout, Yza !

Riant intérieurement, elle allait, joyeuse, vers le saint édifice où elle allait assister à sa première messe depuis... et bien depuis longtemps !

Ralentissant l'allure, elle s'approcha par le parvis, poussa la porte et pénétra dans l'atmosphère de recueillement de la grande église...

S'installant dans une travée, elle s'agenouilla sur un prie-Dieu et, baissant la tête pour poser son front sur ses mains jointes, elle sentit la paix descendre en elle et calmer le feu des jours passés.

Lentement, elle commença à prier


Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant,
Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Dispensateur de notre liberté en ce monde,
Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

_________________
pnj


Ce dimanche là, Bonasdas ne s'attarda pas longtemps sur le parvis de la cathédrale, vu le froid qui y régnait et la neige qui tombait drûe. Il chercha des yeux son petit bout de femme qui devait déjà être là, et l'appercevant, le sourire aux lèvres, il alla baiser les siennes avant de s'assoir a côté d'elle. Puis quand vint l'heure, il recita la prière, et sortit, à la fin de la messe, au bras de la femme qu'il aimait désormais plus que tout.

Citation:
Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant,
Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Dispensateur de notre liberté en ce monde,
Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Cedrik1er


Cedrik, ancien diacre, était de passage à Chambéry. Il ne put s'empécher de venir prier à la Basilique. Il entra dans l'édifice, celui-ci était vide.

Il se posta devant l'autel, s'agenouilla et pria:


Citation:
Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant,
Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Dispensateur de notre liberté en ce monde,
Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde
!


Cette prière était tellement réconfortante et le poids qu'il ressentait était pas mal non plus. Il sourit en pensant aux cérémonies célébrées icelieu.

Il pensa à ses nombreux amis restés ici. Il n'avait plus de nouvelle de la santé du père Nufilen. Il lui adressa une pensée et une prière pour sa santé.

Il ressortit sur le parvis en attendant de voir si des gens le reconnaitrait.

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Maewinda


Rassurée par l'état du prêtre qui, semblait-il, préférait rester agenouillé, les yeux tournés vers Aristote, méditant profondément et ne prêtant ainsi que peu attention à son environnement.
Sans un mot de plus et en se faisant discrète, Maewinda alla s'asseoir sur un banc et pria silencieusement, les yeux clos, le visage vers le sol.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)
Nufilen


A 22 heures le 24 décembre 1456, les cloches de la basilique sonnèrent à la vollée, reveillant l'impie, appelant le fideles et sonnant l'une des fêtes les plus importantes de la foi. Le père Nufilen était en prière devant la statue de Christos, en vêtements saccedotaux.
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