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[RP]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

---fromFRnufilen de Felicité
Nufilen leva la tete et eut un sourire géné.

Monseigneur prefere attendre quelque peu avant de m'ordonner... Non pas que je desaprouvesa decision, cela va de soi. Je pense que prendre un peu de temps n me fera pas de mal, malgré mon envie de faire mes voeux.
Pour ce qui est de la mairie, d'un commun accord avec Messire Cedrik, nous avons décidé que c'est lui qui s'occuperai du temporel, vous ne risuqez donc pas d'avoir vraiment à faire avec moi à la mairie. Je mesure un metre soixante quinze madame


Il toussa un peu, souriant à la dame qu'il trouvait fort aimable. MAlgré sa seconde question quelque peu... étrange
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Jeanine
Ho... je ne m'occupe pas non plus des affaires de la mairie... disons de la gestion et de ces choses-là! je crois sans peine que je serais une bien piètre gestionnaire!

...un mètre soixante quinze... Je pense qu'il vous faudra aller voir un charpentier avant de vous installer comme curé alors! A l'époque, Messire Babun officiait, mais voila longtemps que je n'ai plus de ses nouvelles!
---fromFRnufilen de Felicité
Nufilen haussa un sourcil interrogateur.

Un charpentier madame ? Pourquoi donc devrais je allez voir un charpentier?

Il se gratta la tete.
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Jeanine
je suis certaine que vous trouverez par vous même... ou en questionnant alentours!

fit Jeanine en souriant! Et elle s'éloigna, après avoir salué le nouveau diacre qui décidément était un grand homme!
pnj
Une lettre arriva à la basilique Sainte Nitouche :
Citation:

Mon cher filleul,

Dans mon désarroi, j'ai hélas manqué la cérémonie en l'honneur du père Néocor, pour son départ. Bien que nous nous sommes contactés séparément lui et moi, je m'en veux de n'avoir point été présent.
Je suis certain que vous avez sur lui rendre un hommage digne de ce nom.

C'est un homme profondément aristotélicien, bon et aimant. La Savoie le regrettera. J'espère le revoir.

En attendant mon filleul, je vous souhaite bonne chance dans votre action aristotélicienne, au sein de cette basilique. Le seul conseil que je puis vous donner : suivre l'exemple de notre ami Néocor.

A bientôt mon filleul.

Le Général.
---fromFRnufilen de Felicité
Nufilen arrivait à l'heure cette fois ci, il ouvrit en grand les portes de la basilique et y entra. Apres avoir saluer le Tres Haut, il alla verifier les piliers...
Il attendit qu'un certain nombre de croyants se fussent rassemblés et de les avoir saluer avant d'aller se preparer et preparer l'autel pour l'office. A l'heure preue, et meme quelque peu en avance, il debuta sa preche.


Chamberiens, Chamberiennes, mes frères mes soeurs,Nous nous rassemblons encore une fois en cette basilique pour écouter l'enseignement des anciens et l'interpréter ensemble, cela n'est pas une « habitude » ou une « obligation », mais bien une rencontre, à chaque fois unique, avec le Très Haut, je vais essayez de laisser parler notre seigneur par ma bouche, afin de vous délivrer ce qu'il veut que je vous délivre, notre sujet aujourd'hui sera celui du Mal. Non pas la mal véniel, physique, mais bien le Mal, spirituel et profond. Ce Mal, qu'incarne parfaitement la Créature sans nom. Laissez moi tout d'abord vous compter l'histoire de cet être de noirceur qu'est cette créature qui essaye de nous tenter par le vice.

Citation:
Dieu leur demanda donc: “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie?”.
La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible!”.


Mes frères, cette créature qui s'avance parmi les autres, cet être horriblement arrogant, qui peut même nous rappeler les pires d'entre nous, cette immonde dominateur, n'est autre que la créature sans nom. Évidement, sa réponse est fausse et le Très Haut lui fera savoir. En effet, après elle, c'est l'homme qui s'avancera et donnera la bonne réponse, le but de notre vie, mes frères, c'est l'amour ! Et rien d'autre ! Tout les reste n'est que poudre aux yeux ! Le pouvoir, l'argent, le plaisir, tous ces grands symboles qui resplendissent aujourd'hui dans nos sociétés, toutes ces sois-disantes routes vers le bonheur, ne sont que secondaire. Et les croire importantes et nécessaires, voilà l'oeuvre de la créature sans nom. Elle agit dans l'ombre, touchant nos esprits, tournant nos désirs vers la luxure, la colère, l'avarice, la gourmandise, l'orgueil, l'envie et la paresse, ces sept vices qui sont les principaux, ceux qui mènent à tous les autres pêchés, véniels ou mortels. Et l'homme monte en grade, devenant de plus en plus important, se sentant de plus en plus puissant, riche, et capable de transgresser les règles de notre Très Haut. Je vous le dis, mes frères, faites attentions, sachez garder la tête froide, si un jour l'on vous donne des responsabilités, tachez de vous en rendre digne, sans viser plus haut, sans vouloir plus, humblement. Et si vous sentez les démons de la créature sans nom s'insinuer en vous, alors luttez, battez vous contre vous même et repoussez le mal, par le Bien, par la prière, par l'amour.

Quoi de plus beau, mes frères, qu'un couple qui s'aime vraiment, qu'un famille unie dans les épreuves. Quoi de plus beau, et quoi de plus dur. Le chemin est semé d'embûches, toujours crées par les sept vices et la créature sans nom. Mais il faut persévérer, continuer sur la pente montante du Bien, car, si nous nous abandonnons à la descente du Mal, alors tous nous semblera plus simple, plus rapide, mais nous verrons qu'il vous sera de plus en plus difficile de renoncer au Mal. Il sera aisé de calmer sa conscience en se disant que tout ira mieux demain, mais demain il sera trop tard pour renoncer, trop tard pour faire demi-tour. Il sera trop tard pour accéder au soleil, et seul la lune nous sera ouverte...

Il faut lutter, ne pas se laisser emporter par la descente vers le Mal, la créature sans nom nous pousse vers le mal, mais nous avons un allié, et pas des moindre, Dieu est la, avec nous et avec lui, nous n'avons rien à craindre.

Ensemble à présent, mes frères, proclamons cette foi qui nous attache au Très Haut et nous garde avec lui, proclamons ce que tout aristotélicien proclame tout haut, notre credo.



Citation:
Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant, Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Dispensateur de notre liberté en ce monde, Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.


Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Puis Nufilen descendit et alla partager le pain fraternel avec les fidèles, symbole de l'amitié Aristotélicienne, avant de conclure la cérémonie.

Ite missa est mes frères ! Allez en paix !
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Cedrik1er
Cedrik arriva à la Basilique à l'avance. Il souhaitait prier avant de commencer la messe.

Il murmura des mots et des phrases pendant un moment avant de débuter la préparation de la messe dominicale. Il se demandait ce qu'il se passait à Chambéry. Plus personne ne venait à la messe. Une crise de croyance... Un refus de l'Aristotélisme... Plus de religieux proches des gens... Il n'en savait rien.


Cedrik, le gentil diacre, alla vérifier tout d'abord si les piliers étaient présent: le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, et bien sûr les âmes des fidèles pour l’Ether
.

Bienvenue Fidéles Aristotéliciens de Savoie et d'autres contrées,

Nous sommes présents en ce lieu irradiant de foi pour célébrer la messe du 04 mai 1456.


Il continua en baisant la tête.

Je vais vous parler des vertus selon l'Aristotélisme aujourd'hui d'après le travail du Cardinal Pouyss. En effet, peu de gens dans notre cité savent encore ce que sont celles-ci.


Citation:
Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre propre nature divine. Cela revient donc à nous nier nous-même, à travers la négation de Dieu.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

Des vertus et des vices correspondants

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.


-Voilà, nous devons donc garder l'oeil ouvert sur les pêchés que nous pouvons encore aujourd'hui commettre au nom de l'ignorance. Nous devons nous efforcer de nous conduire le mieux possible. Nous ne devons pas laisser le Sans nom nous mener aux pêchés et nous devons suivre l'exemple laissé par Christos afin d'atteindre le maximum de nos possibilités.

Il poursuivit en chantant le credo:

Citation:
Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant, Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Dispensateur de notre liberté en ce monde, Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Cedrik descendit de la chaire et alla à la rencontre des fidèles présents. Il alla chercher lui-même le pain et le vin afin de montrer aux fidèles son implication. Il invita ceux-ci ainsi que les enfants de choeur à venir partager la nourriture avec lui. Il s'assit par terre et attendit ses amis afin de partager le repas en toute simplicité et parmi le peuple.
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---fromFRChandin
Cédrick écoutait son "cusin". L'Eglise, le seul endroit où tout était bien, le droit d'asile, le Pardon... :

Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant, Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Dispensateur de notre liberté en ce monde, Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !



Puis il s'approcha de son cousin et partagea la nourriture :

Bonne messe Cédrick, en ces temps rien de mieux qu'un moment de tranquilité.
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Athanaisse
Athanaisse arriva avec un peu de retard....

Elle entra discrèment et s'assit au fond de l'eglise afin de ne pas déranger. Elle écouta la messe, puis recita le credo à vois basse, ensuite elle pria pour tous les gens qu'elle aimait. Elle pria tout particulèrement pour que Dieu protège son amie qui a quitté Chambéry....
Scarpia
Cérémonie d’ordination (sacrement de la prêtrise)
de Nufilen en la Basilique Sainte-Nitouche le vendredi 9 mai de l’An de grâce 1456


La Basilique Sainte-Nitouche était pavoisée de croix aristotéliciennes, de l’aigle de la Tarentaise et des armes personnelles de l’Archevêque de Moustier-en-Tarentaise.
Son Excellence Monseigneur Scarpia, escorté de la Garde Episcopale de la Tarentaise, était attendu à Chambéry, et les fidèles se pressaient déjà, à l’heure de la rosée et des premières peines des champs de la journée sur le parvis et dans la nef.

Un halo de poussières se distingua enfin au loin et la petite troupe hiératique se dessina progressivement. Les chevaux relâchèrent devant le portail central ouvert et bondé.

Monseigneur Scarpia quitta sa monture et pénétra dans la basilique, traversa la nef, interompant sa progression par quelques génuflexions longues et approfondies, et alla se recueillir dans les différentes chapelles rayonnantes de l’édifice, parcourant ainsi le déambulatoire.

Il prit soin de saluer les fidèles présents et de répondre à leurs sollicitations spirituelles.

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Evêque in partibus de Tarse
Cedrik1er
Cedrik, le gentil diacre avait attendu son supérieur ecclésiastique toute la nuit. Il avait préparé la Basilique afin que la cérémonie de son collègue et ami, Nufilen se déroule le mieux possible.

il avait embelli la Basilique de fleurs cueillies dans les champs aux alentours de Chambéry. Il avait vérifié si tous les piliers de la foi Aristotélicienne était bien présents. Ceci fait, il sortit sur le parvis et vit Monseigneur Scarpia qui arrivait avec la garde épiscopale.


-Bienvenue dans notre paroisse, Monseigneur. Messire Nufilen se prépare et nous rejoint.


Il poursuivit.


-Voulez vous vous rafraichir avant de commencer la cérémonie, Monseigneur?

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Scarpia
Le prélat salua chaleureusement son gentil diacre Cedrik1er et approuva la proposition qui lui était faite.

Mon gosier est en effet bien sec et ma carcasse est bien flétrie par les soubressauts de la longue chevauchée.
Vous êtes un homme délicat en sus d'être un homme pieux...

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Evêque in partibus de Tarse
Cedrik1er
-Venez donc Monseigneur... J'ai préparé quelques rafraichissement afin d'attendre Messire Nufilen. Dites à la garde épiscopale de prendre quelque bon temps en taverne. La municipalité est heureuse de vous recevoir et prendra en charge les dépenses occasionnées.

Il sourit et précéda son supérieur hiérarchique dans la basilique. Ils se dirigèrent vers la sacristie ou Cedrik avait préparé des boissons.

-Monseigneur, je ne sais pas ce que vous avez l'habitude de boire. J'ai donc préparé divers rafraichissement.

-Nous avons de l'eau fraiche de la source chambérienne, des jus de fruits du verger de la ville, du génépi savoyard et aussi...


Il continua plus bas:


-De l'alcool que je fais venir des iles Britanniques dont vous me direz des nouvelles.


Il sourit et fit signe à Monseigneur Scarpia de s'asseoir afin de reposer son arrière-train. Ensuite, il prit deux verres et attendit la réponse de Monseigneur Scarpia
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---fromFRnufilen de Felicité
Nufilen avait prié toute la nuit, voila qu'il allait passer l'un des caps les plus importants de sa vie, il était cependant determiné et avait foi en l'appel du Tres Haut, il arriva à la basilique, d'un pas quelque peu chancellant. L'Eglise etait vide mais tres bien décorée, Nufilen remercia interieurement Cedrik, qui devait etre à l'origine de cette decoration. Il vit d'ailleur le gentil Diacre en compagnie de l'archeveque, monseigneur Sarpia. Les pas de Nufilen resonnaient dans la Basilique e il s'approcha des deux hommes. Il ls salua comme il se devait.

Bien le bonjour Cedrik, mes respects Monseigneur, je suis heureux de vour voir ici aujourd'hui et je vous remercie de bien vouloir m'accorder la bénédiction du Tres Haut dans cette charge. J'ai longtemps prié pour demander l'aide de notre Seigneur, et je ferais de mon mieux.

Il souriait, timidement
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Cedrik1er
Cedrik salua son ami et lui proposa également un verre.

-Je vous sers quoi Messire Nufilen? un jus de fruit? Un verre d'eau?

Il était bon de prendre son temps en cette matinée radieuse en attendant que le peuple Chambérien se réveille.

-Prenons un peu de temps afin de nous retrouver tous les trois... Et ensuite, je vous laisserai tous les deux pour cette belle cérémonie.


Il sourit et prit un verre de plus dans l'armoire de la sacristie.

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