Nufilen
Nufilen attendis longtemps que d'autres personnes se présentent mais comme cela n'était pas le cas, il décida de faire la messe avec les quelques paroissiens présents. Il se rendit donc dans le chur et débuta la messe de ce dimanche. Malgré toutes les pensées qui tournaient dans son esprit, il tacha de faire de son mieux afin de ne pas décevoir ses paroissiens.
La grâce de Christos, lAmour de Dieu le Seigneur et la communion dAristote soient toujours avec vous mes enfants. Nous rentrons de plein pied dans une nouvelles année, année qui commence en Savoie par des bouleversements importants. Nous devrions commencer par remercier le Seigneur qu'il n'y ai pas eut de morts dans la prise du Château. Nous pouvons aussi le remercier pour cette année qu'il nous donne en plus, pour ces gens qui gouvernent l'Église et qui nous guident vers lui et pour toutes les choses qu'il nous offre en général. La lecture d'aujourd'hui est celle du Chapitre VII du Tome V du Livre II du Livre des vertus.
Il s'éclaircit la gorge et prit son missel, il l'ouvrit à la page du jour et lut.
Citation:
Ah, je me souviendrai toujours de ce jour mes amis. Après être sortis de la Basilique, nous nous sommes retrouvés face à un groupe de badauds qui sinvectivaient vertement. Nous avons essayé de retenir Christos mais celui-ci ne nous écouta pas et sapprocha de ce groupe de querelleurs.
Il comprit bien vite la cause du conflit ; Face à lui, un mouton se trouvait perdu, terrorisé par les cris qui venaient de toutes parts. A sa gauche se trouvaient des adeptes des cultes païens, leur prêtre en tête, tenant à la main un long couteau. A sa droite, se tenaient quelques-unes de ces personnes déçues par le paganisme, et suivant les préceptes dAristote dune manière moins détournée que les premiers, ils sétaient massés pour dénoncer le sacrifice barbare qui se préparait en lhonneur des faux dieux. Chaque camp hurlait avec véhémence contre lautre.
Alors, Christos appela à lui, calmement, lanimal terrorisé, qui avança docilement vers lui. Christos le caressa, puis lui dit de sen aller. Le mouton partit alors. Mais le prêtre païen était furieux de rage contre Christos et savança vers lui, le couteau levé. Cest alors que nous nous interposâmes, Titus, Paulos et moi, bientôt rejoints par neuf autres de ces déçus du paganisme qui sétaient assemblés à droite. Mais Christos savança et fit face au prêtre. Celui-ci croisa alors le regard de lêtre béni de Dieu, sen détourna, et partit sans mot dire, la foule des infidèles le suivant dun air penaud.
Alors, nous autres, les douze qui avions voulu défendre Christos, hébétés par ce qui venait de ce passer, nous nous tournâmes vers ce mystérieux homme.
Lun de nous, quelquun que je ne connaissais pas encore, mais qui se nommait Thanos, lui dit :
" Mais qui es-tu donc, toi dont le calme et la douceur ont raison de l'infamie païenne? ".
Alors, Christos lui répondit: " Mon nom est Christos, fils de Giosep et de Maria. Les gens qui me connaissent disent de moi que je suis le messie, car jaime Dieu et jaime mes semblables. "
Alors, nous nous écriâmes : " En vérité, aucun de nous ne doute de ce fait. Grâces soient rendues au Très Haut de tavoir envoyé à nous, afin que Sa parole illumine nos vies et que la prophétie dAristote se concrétise. "
Et Christos répondit enfin: " En vérité, il est bien triste que tant denfants de Dieu se détournent de Son amour. Il leur faut des guides afin que les erreurs passées soient effacées. Voulez-vous me suivre et vous faire apôtres de la parole de Dieu? "
Les neuf qui ne connaissaient pas Christos se regardèrent, qui semblaient partagés entre la joie et langoisse. Ils demandèrent à celui qui se disait le messie ce quil fallait faire pour le rejoindre.
Il comprit bien vite la cause du conflit ; Face à lui, un mouton se trouvait perdu, terrorisé par les cris qui venaient de toutes parts. A sa gauche se trouvaient des adeptes des cultes païens, leur prêtre en tête, tenant à la main un long couteau. A sa droite, se tenaient quelques-unes de ces personnes déçues par le paganisme, et suivant les préceptes dAristote dune manière moins détournée que les premiers, ils sétaient massés pour dénoncer le sacrifice barbare qui se préparait en lhonneur des faux dieux. Chaque camp hurlait avec véhémence contre lautre.
Alors, Christos appela à lui, calmement, lanimal terrorisé, qui avança docilement vers lui. Christos le caressa, puis lui dit de sen aller. Le mouton partit alors. Mais le prêtre païen était furieux de rage contre Christos et savança vers lui, le couteau levé. Cest alors que nous nous interposâmes, Titus, Paulos et moi, bientôt rejoints par neuf autres de ces déçus du paganisme qui sétaient assemblés à droite. Mais Christos savança et fit face au prêtre. Celui-ci croisa alors le regard de lêtre béni de Dieu, sen détourna, et partit sans mot dire, la foule des infidèles le suivant dun air penaud.
Alors, nous autres, les douze qui avions voulu défendre Christos, hébétés par ce qui venait de ce passer, nous nous tournâmes vers ce mystérieux homme.
Lun de nous, quelquun que je ne connaissais pas encore, mais qui se nommait Thanos, lui dit :
" Mais qui es-tu donc, toi dont le calme et la douceur ont raison de l'infamie païenne? ".
Alors, Christos lui répondit: " Mon nom est Christos, fils de Giosep et de Maria. Les gens qui me connaissent disent de moi que je suis le messie, car jaime Dieu et jaime mes semblables. "
Alors, nous nous écriâmes : " En vérité, aucun de nous ne doute de ce fait. Grâces soient rendues au Très Haut de tavoir envoyé à nous, afin que Sa parole illumine nos vies et que la prophétie dAristote se concrétise. "
Et Christos répondit enfin: " En vérité, il est bien triste que tant denfants de Dieu se détournent de Son amour. Il leur faut des guides afin que les erreurs passées soient effacées. Voulez-vous me suivre et vous faire apôtres de la parole de Dieu? "
Les neuf qui ne connaissaient pas Christos se regardèrent, qui semblaient partagés entre la joie et langoisse. Ils demandèrent à celui qui se disait le messie ce quil fallait faire pour le rejoindre.
Alors que l'humanité semble s'enfoncer dans un manque d'amour, l'action des disciples de Christos montre qu'il est toujours possible pour un Homme de faire preuve de courage, de vertu et d'intelligence pour protéger ce qui lui semble juste et bon. La preuve en est faite dans ces lignes, en effet, les disciples présents veulent protéger Christos et son acte qui leur semble un acte d'amour et de paix, devant un prêtre païen et agressif. Seulement, parfois nos conception de ce qui est "bon" diverge. Regardez les guerres, aucun des deux partis ne se définie comme le camp des "méchants". Mon vieux père, chevalier croisé, disait toujours "l'ennemi est bête, il pense que nous sommes l'ennemi alors que c'est lui". En un sens c'est vraie, nous sommes tous l'ennemi d'un autre. Que faire alors ? Se référer à des guides, des gens qui pensent, qui étudient, qui sont assez neutre pour désigner ce qui leur semble le mieux. La neutralité bienveillante est de mise, car l'on ne peut pas être juge et parti. Ces gens, ce sont les diplomates, les prêtres, les portes paroles de peuples, que sais-je. Je trouve dommage que les Chambériens en soient venu si vite au mains pour renverser le Duc. Je suis sur qu'une commission réunissant les deux partis aurait pu trouver des solution ! Seulement l'Homme est naturellement violent ! Il faut refuser cette nature et tacher de s'améliorer chaque jour un peu plus dans le but d'atteindre l'amour et l'amitié. Car sans Amour, et sans amitié, nous ne sommes rien que des bêtes sauvages.
Dans l'Amour de Dieu récitons Sa prière, celle qu'il nous a apprit.
Je crois au Très-Haut omniscient et tout puissant, Créateur du Ciel, de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Dispensateur de notre liberté en ce monde, Juge de notre âme à l'heure de la brisure des corps. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Le repas fut vite expédié du fait du peu de fidèles présents, mais Nufilen était content de voir que des gens venaient quand même à la messe. Il ouvrit les portes de la basilique et clôtura la messe.
La Gloire de Christos, l'Amour de Dieu le Seigneur et la Communion d'Aristote soit toujours avec vous, Ite missa est, allez en paix mes enfants.
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