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[RP]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

Fritzel
N'y a t-il personne pour me renseigner ?
Yzalba
Yzalba était venue prier avant de partir pour Courmayeur. Elle avait demandé au Très Haut de lui donner la force de remplir sa tache, et de protéger Rollin et les enfants...

Elle sortit de sa méditation en entendant la voix d'un jeune homme derrière elle. Se retournant elle le vit parler avec le vieil Anthelme.


Il ne vous entend pas, Messire. Anthelme est sourd de naissance...

Elle adressa un grand sourire au jeune homme.

Bienvenue dans notre église, Messire. Je me nomme Yzalba Anouchavam et je suis chambérienne. Ainsi donc vous souhaitez vous faire baptiser ?
Eh bien... vous allez devoir suivre la pastorale, puis choisir un parrain ou une marraine... Une fois tout ceci fait, vous pourrez être baptisé, ici même par exemple. Si vous voulez en savoir plus et surtout organiser tout ça, envoyez un pigeon à notre Monseigneur Neocor, notre archevêque.


Yzalba gratifia le jeune homme d'un sourire amical et termina :

Ai-je répondu à votre question ?

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Fritzel
Le jeune homme salua la jeune dame et lui répondit:

Merci bien... Je vais voir pour envoyer un pigeon à notre archevêque... en espérant que je ne vais pas le déranger !
Yzalba
Yzalba sourit au jeune homme avec sa chaleur habituelle

Le déranger ? Mais comment une jeune âme qui veut rentrer dans notre église pourrait-elle déranger Néocor ? Vous savez, il fut longtemps curé de Chambéry, je suis certaine qu'il sera heureux de vous aider...
Bonne chance, jeune homme, et que le Très Haut vous ait en Sa sainte garde...

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Roland_fr


Un dimanche matin d'octobre


Roland s'était levé un peu plus tard qu'à l'ordinaire. Il avait profité de la douce ambiance de l'auberge...
Vers 10h, il se rendit à la messe, trouva aisément la basilique et entra dans l'édifice.
Il prit place sous la nef majestueuse et après quelques minutes de contemplation, murmura son credo.

Il ajouta :
Merci au Très Haut de veiller sur nous.
Merci de nous guider.
Merci de m'avoir guidé jusqu'à elle.


Il alluma un cierge.
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Roland
Ninouche26
Nine avança dans cette basilique, voila un an bientot qu elle était sur Chambéry et elle n y était jamais rentrée. Mais là elle en avait ressenti le besoin, elle s avança doucement, regarde autour d elle et s assoit dans un coin isolé pour ce recueillir. Elle pria, avec quelques larmes le Trés Haut, elle resta là un long moment
Charlemagne23


Charlemagne arriva tôt ce matin à la basilique, il était de bonne humeur, car aujourd'hui il allait faire sa toute première messe.
Lorsqu'il fut entré dans la basilique, il s'assura que tout les éléments aristotéliciens était présent et lorsque ce fut fait il fit sonner les cloches de la basilique invitant les croyant à la messe.
Charlemagne se demandait si les fidèles seraient nombreux à venir après une si longue absence de messe dans la ville.
Après avoir sonné les cloches pendant quelques minutes, il descendit pour accueillir les fidèles sur le parvis de la basilique.

Augis
Voilà quelque temps déjà qu'Augis n'avait plus entendu les cloches de Sainte-Nitouche résonner en ville... Par curiosité, il se dirigea vers la basilique.

Là, un nouveau curé, manifestement, préparait la célébration du dimanche. L'annonce de sa venue avait dû rester discrète qu'on en avait point trop entendu parler en ville... Augis pénétra discrètement dans l'édifice et, à son habitude, s'installa dans un coin sombre.

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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
Tully


Tully arriva calmement et sereinement sur le parvis de la basilique.

Il salua les personnes présente, et encouragea d'un sourire le Diacre de Chambéry pour son office.
Charlemagne23


Après avoir accueilli les fidèles, pendant un bon moment, sur le parvis de la basilique, Charlemagne débuta l'office. Il trouvait que les fidèles n'étaient pas nombreux, mais peut être que certain arriveront plus tard.

Mes frères, mes soeurs, demandons au Très Haut son pardon pour les fautes que nous avons pu commettre.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Mes frères, mes soeurs, je vous souhaite la bienvenu en ce 1 novembre 1457 à l'intérieur de notre basilique, pour célébrer l'amitié, les enseignements d'Aristote et la vita de Christos.

Charlemagne ouvrit le livre des vertus et lu à haute voix le passage qu'il avait choisis pour son sermon.

Citation:
Dieu leur demanda donc: “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie?”. La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible!”.


Mes frères, mes soeurs, cette créature qui s'avança avec tant d'assurance vers Dieu pour répondre à la grande question, cette horrible créature qui répend le mal parmis nous n'est autre que la créature sans nom. Sa réponse à la grande question est évidemment fausse et c'est l'homme qui trouva la bonne, car croyez le mes frères le véritable sens de la vie est l'amour.
Dieu nous a donné la vie et à créer tout ce qui nous entoure, il nous a donné son amour et pour cela nous devons l'aimer en retour, car ce que Dieu donne il peut le reprendre.
Si l'homme se détourne encore une fois de la vertu comme l'a fait les habitant d'Oanylone, la créature sans nom aura eu raison et Dieu reprendra ce qu'il nous a donné, mais pour ceux qui suivent le chemin de la vertu ne vous inquiétez pas, car vous aurez droit au paradis contrairement à ceux qui auront choisis le péché.
Vous vous demandez alors peut être pourquoi Dieu nous donne le choix entre la vertu et le péché et nous oblige pas systématiquement à choisir le chemin de la vertu. Et bien c'est parce que Dieu veut qu'on l'aime d'un amour véritable et non d'un amour obligé que donnerait un pantin à son maître. Alors je vous le dit Dieu n'est pas un Dieu vengeur, mais un Dieu d'amour.


Maintenant récitons ensemble le Credo Aristotélicien.



Après avoir réciter le Credo avec ferver et conviction, Charlemagne invita les fidèles à venir partager le pain et le vin.

Rejoignons-nous pour célébrer l'amitié aristotélicienne à travers le partage du pain et du vin.



Que Dieu vous bénisse, au nom du Père, Christos et du Saint-Esprit. Que l’amitié Aristotélicienne et la paix sois toujours avec vous.
Amen


Allez en paix!




























Augis
En entrant, dans la pénombre de l'édifice et en ce matin pluviaux, Augis n'avait pas reconnu le diacre de Chambéry. Ce n'est que quand il s'était approché d'une chandelle pour la lecture qu'il l'avait reconnu à son visage enfin illuminé ! Augis trouva d'ailleurs la lecture et le commentaire de Charlemagne fort intéressants.

La prière lui sembla quelque peu morne, à côté, et différente de celle dont il se rappelait, autrefois, quand le père Neocor célébrait à Saint Nitouche... . Moins enthousiasmante sur la fin, peut-être.

Un homme en habit ecclésiastique était resté sur le côté tout le temps de la célébration. Il n'avait rien dit et l'on ne savait rien de lui. Peut-être s'agissait-il d'un envoyé du vieil archevêque Neocor ? Il faudrait se renseigner en ville...

Augis sortit finalement tout aussi discrètement qu'il était entré.

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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
Neocor
Neocor, allongé dans une litière, -oui, il aimait son confort depuis qu'il avait son chateau particulier_ s'était fait disposer dans le choeur, en un endroit difficilement visible de tous...

C'est ainsi qu'il admirait avec bonheur l'équipe célébrante de Chambery... Charlemagne, qui officiait pour la première fois, et le Père tully, le nouveau Curé de la Paroisse qui assistait avec bienveillance...

Le vieil homme ne pouvait cacher sa satisfaction... La population de Chambery allait enfin connaître tous les arcanes de la Vérité aristotélicienne... Il pourrait partir en pélerinage, comme il l'avait prévu, l'âme sereine...

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Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
Tully


Tully se signa et se leva pour aller féliciter l'officiant.
Tully


Tully se rendît en fin d'après midi, au sein de la Basilique de Chambéry, il devait tout ranger, tout nettoyer, tout préparer. Il prépara les cierges, les fleurs, il aéra en grand. Il nettoya les bancs, passa le balais, et lava les sols. Il essaya tant bien que mal de nettoyer les magnifique vitraux, mais il réussit simplement à atteindre les plus bas, ceux présent tout en haut, étaient vraiment inaccessibles.

Il alla s'asseoir à son bureau et travailla sur le choix de la lecture, et commença à rédiger un sermon. Demain il y aura une Messe !

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Tully


Le curé alla donc comme tous les dimanches à l'église faire sonner les cloches.
Il avait écrit sur le panneau de l'église :


Citation:
Bienvenue à la messe du dimanche 15 Novembre. L'office d'aujourd'hui sera consacré à Saint Thomas, et au respect.




Voyant que certains fidèles étaient arrivés, il monta vers l'autel afin de commencer l'office.

Bienvenue à tous en ce dimanche 15 Novembre pour célébrer ensemble notre amour du Très Haut! Pour commencer cet office, nous allons tous prier ensemble le Très-Haut de bien vouloir nous pardonner les petites bêtises que nous avons pu faire depuis la dernière fois!

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Maintenant, entonnons ensemble le Credo Aristotélicien.



Une fois le Credo récité, il ouvrit son livre des vertus.

Je vais maintenant procéder à la lecture d'un extrait de la Vita de Saint Thomas intitulé le Miroir aux Princes.

Citation:
Thomas se trouva donc au service du comte du Languedoc. Ce dernier venait chaque soir prendre conseil, soucieux qu’il était de conformer sa politique aux principes aristotéliciens, que Thomas semblait fort bien connaître.

Un beau jour, le seigneur vint lui annoncer sa volonté de guerroyer contre un comté voisin. « Ces pourceaux ont porté atteinte à mon honneur, je vais leur donner un bonne leçon », dit-il. Thomas exprima son désaccord en ces mots : « Monseigneur, vous ne pouvez faire couler le sang des fidèles pareillement, pour une question qui ne touche qu’à votre honneur ». Le comte fut mécontent, et demanda à Thomas quelle était la raison de ce démenti. Thomas lui répondit ainsi : « Avec tout le respect dû à votre rang, il faut que vous sachiez que votre glaive ne peut être sorti de son fourreau que sur injonction de l’église, au moins avec sa bénédiction ».

Le comte ne partageait nullement cette position, et le fit savoir ainsi : « Mais je suis un prince. En cela, je fais comme bon me semble. Tu m’avais dit tantôt qu’il fallait bien distinguer ce qui est de la sphère spirituelle, de ce qui est de la sphère temporelle, n’est-il pas ? Voilà bien, la guerre entre comtés, une chose qui échappe à l’esprit. Il n’y a rien de plus terrestre ». Thomas lui répondit : « Certes, Monseigneur. Mais cela ne signifie pas que les deux sphères soient sur un pied d'égalité. Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’église. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains ».

Le comte n’appréciait que moyennement ces propos, et le fit savoir à Thomas : « Ce que tu dis est faux. Je tiens mon pouvoir du peuple, certes, mais avant tout du roy qui est mon suzerain. L’église n’a rien à voir là dedans. Je veux bien qu’elle me conseille, comme tu le fais, mais qu’elle m’impose, jamais ! Mortecouille ! ». Thomas ne se démontait point, et rétorqua au seigneur : « Le roy tient aussi son pouvoir de Dieu. Et comme le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité. Or, l’église étant dépositaire de la parole divine, vous devez lui obéir. C’est ainsi, à moins que vous ne vous rabaissiez à la condition de tyran ».

Le comte, dans sa colère, eut ces mots : « Et quand bien même je serais tyran ! Je doute que Dieu me foudroie sur l’instant ». Et Thomas de conclure : « Certes, non. Mais vous seriez précipité en enfer par le peuple révolté. Si un titulaire du pouvoir se fait tyran, l’église doit appeler celui qui lui a confié son pouvoir, c’est à dire le peuple, à se soulever contre lui et à cliquer sur l’option ‘prendre d’assaut le château’, autrement dit à accomplir la volonté de Dieu ».

Le comte en eut assez de discutailler, et saisit Thomas par le col, afin de le jeter hors de son château. « Tu n’es qu’un piètre conseiller. J’en trouverai un autre. Par ma foi, tu es un boulet ! ».

Et Thomas de se retrouver, un fois encore, dans l’errance.


Une fois le texte terminé, Il lut le sermon dont il avait laissé des notes en marque-page.

Le respect des élus, envers le peuple est très important, il représente le pouvoir conféré aux dirigeants d'une région par Dieu, leur permettant de commander et prendre des décisions qui affecteront toute un peuple. Moi Même étant élu par vous même au Conseil Ducal, J'aimerais saluer l'action du Conseil Régnant de Savoie aujourd'hui, non pas pour nous congratuler nous même sur nos actions, mais pour vous rappeler que le Conseil est en tout heure à votre écoute par le biais d'un conseiller ducal. Pour vous rappeler que vous nous avez choisis pour répondre à vos besoins, vous nous avez choisis pour parler en votre nom, cette représentativité exceptionnelle est un honneur, nous devons de ne pas vous décevoir au jour le jour. Et pour ça je vous encourage à vous exprimer.

A l'inverse, vous devez nous faire confiance, non pas une confiance aveugle, mais une confiance normale, confiance qui sera renouvelée car vous nous avez fait confiance en votant pour vos élus. Parce que la voie des armes n'est pas la bonne solution, et que celle de la parole est important, le Conseil Ducal reste à votre écoute à tout heure du jour et de la nuit par le biais des conseillers.


Une fois le sermon terminé, il fit signe à un jeune d'apporter le vin et le pain!



Maintenant mes amis, partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l'amitié et du partage !

Allez en Paix, et Bonne Semaine à tous.

Tully continua pendant quelques minutes à discuter avec un bon nombre de ses paroissiens, puis les accompagna en taverne pour profiter d'un dimanche ensoleillé.

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