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[RP]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

Tully
Les cloches sonèrent de nouveau, et les paroissiens de Chambéry marchèrent vers l'Eglise ou finirent rapidement leur petit-déjeuner. Un nouveau jour, vient de commencer et le soleil fut déjà réveillé et levé au ciel légèrement. Tully prit place au sein de l'Église, il prit la parole.


Chers amis,

Nous voila encore une nouvelle fois réunis pour assister à la messe, messe pour glorifier le Très-Haut et Le remercier pour sa magnifique Création qui nous est offerte. Votre foi grandit chaque jour, car vous savez que Dieu est avec nous et qu'Il sait que nous sommes là pour L'honnorer. Il est notre Créateur, notre Protecteur, et ses prophètes Aristote et Christos, nous ont guidés et nous guident toujours, nous ont apporté la Foy et nous ont apprit à la connaître.


Tully leva ses bras au ciel,

Commençons, comme à chaque messe par la récitation du Credo, Son texte fondateur qui permet notre croyance en Lui, texte des textes, une lumière dans l'éternelle obscurité. Je vous prie de vous lever, et de réciter après moi.





Tully fit signe que les nouveaux arrivants pouvaient se reasseoir.

Cette obscurité, est une obscurité qui combat tout les jours la lumière. Notre lumière que nous devons suivre, suivre pour atteindre le Paradis en marchant sur la voie de la Vertu. C'est donc pour cette raison que je vais vous lire un extrait du Livre des Vertus, qui explique ce qu'est le but de cette voie. L'amour.

Citation:
Création VII: L’amour

Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Tully toussa.

Ici, Oane, voit apparaître, dans les étoiles, la lumière ammenant la parole de Dieu. Et, Oane, en comprenant la seule et la vraie signification de l'amour, fit recevoir à toute l'humanité un don, un don de notre Créateur qui est celui de porter le nom "d'enfants de Dieu". Nous sommes ses enfants, il est notre père, nous devons le remercier tout les jours pour tout ce qui est merveilleux et demander pardon pour tout ceux qui ne marche pas dans la lumière.

Avant de finir, partageons le pain, pour montrer qu'en nous réside un amitié et une solidarité plus forte que tout celles des autres. Une amitié Aristotélicienne.



Je vous souhaite une merveilleuse poursuite et si vous avez des question venez me voir, je serais toujours à votre écoute.

C'est ainsi que la messe se termina.
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Tully
Tully soupira, il était déçu, personne à la messe ce dimanche. Il prendrait rapidement des dispositions à cet effet, ça ne pouvait plus continuer.
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Charlemagne23


Charlemagne alla faire sonner les cloches pour signifier le début de la messe, il était heureux et fier à chaque fois qu'il pouvait en célébrer une. Il tir sur la corde se qui fit résonner le son de la cloche dans toute la ville. Puis, il se dirigea à l'entrer de la basilique pour accueillir les paroissiens.

Chambériens, Chambériennes, je suis heureux de vous accueillir aujourd'hui, dimanche, jour du seigneur pour célébrer à nouveau l'amitié aristotélicienne.

Charlemagne prit le livre des vertus et commença la lecture du passage qu'il avait choisi pour aujourd'hui.

Je vais maintenant vous lire un passage de l'hagiographie de sainte Raphaêlle, l'archange.

Citation:
Une vieille femme marchait depuis que le soleil était couché. Elle avait beaucoup de mal à se mouvoir. Depuis trois mois elle sentait ses forces s’amenuiser, ses jambes petit à petit la quittaient et pourtant elle marchait, marchait toujours et ne s’arrêtait que pour dormir et reprendre des forces. Elle savait qui elle devait trouver. Un homme habitant dans une petite maison, un homme recherché et borgne qui se prénommait lui-même l’avorton. La nuit était maintenant tombée, et cette chose ambulante avait peur, elle ne savait où dormir et ce chemin qu’elle ne connaissait pas ne lui disait rien qui vaille.
Elle continuait à marcher, plus vite, elle se pressait maintenant, il fallait qu’elle arrive, elle n’en pouvait plus mais sa vie en dépendait. Si elle mourait c'en était fini. Oh, ses parents lui auraient dit qu’après la mort elle vivrait. Que Dieu était là pour la sauver. Mais c’était impossible, si Dieu il y avait eu, elle n’aurait pas eu toutes ces misères et la vie n’existerait pas. Pourquoi se séparer pour revenir à Lui après la mort. Cette histoire ne tenait vraiment pas debout. Ce qui allait être son cas si elle n’arrivait pas bientôt. L’histoire d’un Dieu commença à la titiller. Elle commençait maintenant à paniquer. Elle courrait presque, en tout cas les efforts qu’elle fournissait étaient tout comme. Ça n’était plus possible, d’un trait, elle se retourna et face à ce qu’elle croyait vide elle hurla.

« Si tu existes, montre-toi. Ne te cache pas, si tu es incapable d’aimer ceux que tu as créés, si tu es incapable de tenir tes engagements ou si tu fais souffrir ce monde à tes propres plaisirs. Montre-toi ! »

Le tonnerre rageait déjà dans la tête de cette pauvre femme et déjà elle attendait ce Dieu dont elle avait tant entendu parler mais jamais rien vu.
C’était cela le plus étonnant, elle qui ne croyait en rien était persuadée qu’elle allait avoir une réponse, une réponse, certes, elle allait en avoir une, mais très loin de celle qu’elle attendait. Quoi que peut-être au fond de son cœur, une partie retirée lui criait la vérité.

***
Révélation


Au lieu des courants meurtriers qu’elle s’était promis, ce fut une douce lumière qui jaillit et il était impossible de savoir d’où elle venait. C’était à croire que même les ténèbres brillaient.

Une voix se fit entendre, elle aussi venant de partout et de nulle part à la fois, elle était rassurante et semblait venir du fond des âges.

« Raphaëlle, Raphaëlle,
Pourquoi cries-tu ?
Tes cris sèment l’écho dans les montagnes et troublent le cours des fleuves. Ils pétrifient de peur les petits de ce monde et font se battre les plus sages. »

La vieille femme ne sut quoi répondre. Elle fut extrêmement touchée par ce qu’elle venait d’entendre. Entendre la voie de Dieu était déjà chose extraordinaire mais que celui-ci l’appelle par son nom était bien davantage. Depuis combien de temps ne l’avait on pas appelée par son nom ? On ne l’avait jamais appelée par son nom, jamais depuis que son père était parti. Les sobriquets avaient fini par le remplacer. Raphaëlle dont le cœur commençait à s’ouvrir à nouveau doutait encore mais la flamme de haine dans ses yeux n’était pas encore éteinte.


Ce qu’elle avait pris comme un acte d’amour au départ se transforma sous la colère en affront. Son âme n’étant pas prête à recevoir un amour simple, il lui était impossible de recevoir l’amour le plus fort qui puisse exister ; mais la toute-puissance de Dieu et la connaissance qu’il avait de sa fille commençait son œuvre.

« -Comment oses-tu m’appeler par mon nom, Toi, Dieu à la pensée bienheureuse et à la main malfaisante ?
-Un père n’appelle-t-il pas ses enfants par leur prénom ?
-Si, mais un père se préoccupe de ses enfants, il les chérit et les aime.
-N’est-ce pas ce que je fais ? »

En disant ces mots Dieu montra la Terre.

« Raphaëlle,
voici le tracé de ta vie.
Ces traces ce sont tes pas.

-Si ces traces sont mes pas, à qui appartiennent les traces qui marchent à côté ?
-Ce sont les miennes, Raphaëlle, je marche à tes côtés depuis que tu es venue au monde.
-Et dans les moments les plus difficiles, il n’y a que deux pas, pourquoi n’étais-tu pas là lorsque j’avais besoin de toi ?
-J’étais là, et si tu ne vois que deux traces c’est parce que je t’ai portée, mon enfant. »

Le cœur de pierre, si difficile à convaincre devint à ce moment-là cœur de chair. Raphaëlle comprit devant qui elle était, devant son père et, tombant à genoux, elle lui demanda pardon.

« Garde tes larmes Raphaëlle, le temps est à la joie, tu croyais mal mais au moins tu restais fidèle à tes pensées. Maintenant que tu as vu, ta conviction te sauvera et montrera à bien d’autres la route que j’ai tracée pour eux.

-Père,
pourquoi ne t’es-tu jamais montré, pourquoi tu ne m’as jamais dis que tu étais là ?

-Je te l’ai dit, mon enfant, mais tes oreilles ne voulaient pas entendre, je me suis montré à toi mais tes yeux ne voulaient pas voir, je t’ai pris la main mais tu ne me l’as pas tenue alors je me suis révélé à ton cœur et tu as cru.
Je t’ai laissée choisir car tu étais libre, tu ne voulais pas me recevoir, je ne me suis pas imposé.
Tu m’as cherché et je me suis révélé.
Beaucoup de questions se bousculent encore en toi mais sois patiente, j’y répondrai au creux de ton cœur le moment venu.
Va, car maintenant tu sais que je suis avec toi jusqu’à la fin des temps,
Si tu tombes, je te relèverai. »


Mes amis, j'aimerais que vous méditiez cette lecture. Nous avons tous des moments ou la vie nous paraît cruelle et impossible à supporter, des moments ou il nous semble que le Très Haut nous a abbandonné.
Lorsque ce sentiment vous envahira, pensez à cette lecture, souvenez-vous que le Très Haut est derrière chacun de nos pas, qu'il nous suit à chaque décision importante de nôtre vie, même si nous ne le voyons pas.
Pensez à cela lorsque vous devez prendre une décision qui pèsera sur la suite de vostre existence, et n'oubliez jamais que vous n'estes pas seuls.

Maintenant récitons ensemble le credo affirmant nôtre coyance et nôtre amour pour le Très-Haut.




Maintenant avant de terminer la messe de ce dimanche, rejoignons-nous pour célébrer l'amitié aristotélicienne à travers le partage du pain et du vin.

Maintenant allez en paix mes amis et bonne semaine à tous et à toutes.












Tully


Tully avait assisté à la messe, comme tous les dimanche... Pas plus de fidèle que d'habitude...

Il salua le Diacre, puis retourna au château de Chambéry pour travailler.
Charlemagne23


Charlemagne fut déçu de voir qu'il n'y avait pas plus de fidèles que d'habitude.
Il sourit en voyant le père Tully, lui rendit son salut avant qu'il parte, puis quitta la basilique en réfléchissant à la façon d'intéresser les fidèles à venir à la messe.
Tully


Tully alla clouer une affichette sur les porte de la basilique

Citation:
Chers fidèles,

A partir de ce dimanche, je n'organiserais plus de messe (RP). Et ce tant que les baptisés ne respecteront pas leur engagement divin de venir à la messe chaque dimanche.

Ceux qui se sentiront trop coupable de ne pouvoir accéder au paradis solaire, pourront me rencontrer à la sacristie de Chambéry, ou m'envoyer un pigeon.

J'ai dis.


Puis il ferma à clé les portes de la Basilique. Personne n'officierais plus à Chambéry tant que les fidèles ne montreront pas un peu de bonne volonté.


Neocor
L'archevêque vint à Sainte Nitouche et trouva le mot du Père Tully... "Soit il est très sévère, soit..." Enfin, bref, il sortit la clef de sa poche et vint faire ses dévotions...

uis un petit tour dans la nef afin de vérifier que tout était en place et propre, jeta un regard aux éléments aristotéliciens... Très bientôt il allait procéder au Baptême de son Ami Augis...

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Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
Valzan


Val qui passa par la grande place pour retourner à son bureau, passent devant l'église il vit une pancarte sur les portes de la basilique.
Il prit le temps de la lire.

Il repartit rapidement, déçu par ce qu'il venait de lire.
Augis
Le vieil archevêque avait trouvé un peu de temps pour organiser le baptême d'Augis. Celui-ci se rendit donc à Sainte-Nitouche, habillé comme tous les jours dans sa tenue verte de cueilleur de fruits et les épaules couvertes de poussière de farine comme tous les boulangers.

L'écriteau à la porte l'inquiéta. Il craint un instant qu'un nouveau contretemps ne vienne repousser ce baptême qu'il attendait. Mais quand il la poussa, la porte s'ouvrit... En entrant il fut, comme d'habitude, impressionné par la tranquillité qui régnait dans l'édifice. Cela avait le don d'apaiser n'importe quel esprit nerveux. Augis se prit à penser que l'on devrait parfois transporter les tribunaux ici-même et que, peut-être, la justice y serait plus apaisée...

Il était arrivé au premier rang. Il fit un signe à Neocor et vint lui chuchoter :


Merci d'avoir accepté. Alors je souhaite quelque chose de simple, je te rappelle. Bon, je vais m'asseoir en attendant ma marraine.

Augis s'assit timidement au premier rang.
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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
Laiyna
De deux choses l'une. Soit Lai se serait endormie sur les bancs de la basilique soit elle rentrait chez elle en attendant la venue de l'archevêque. La seconde solution lui avait semblé plus sage.

Le petit Louis, croisé en route, lui avait confirmé ce qu'elle avait pu lire sur le message de son ami boulanger....Tout deux étaient bien arrivés à sainte Nitouche.
C'est presque courant qu'elle franchit la grande porte. Se redressant, frottant ses jupes d'une main tandis que l'autre remettait vite en place cette fameuse mèche rebelle, elle s'avança vers son futur filleul.

Ah ben on dirait que ça y est cette fois!
Un peu maladroite elle se dirigea vers celui qu'elle avait souvent surnommé "son vieux crouton préféré", mais c'était il y a longtemps de ça. Du temps où il venait encore boire une framboise au refuge, du temps où il passait voir à l'antre si tout se passait bien et si, à tout hasard, nous n'avions pas oublié la messe....Il y avait longtemps oui et nul doute que personne ne lui dirait jamais qu'elle le surnommais ainsi...
maintenant elle ne savait plus trop ce qu'elle devait faire

une révérence? tsss non non ce n'est pas ça...baiser sa bague?
Toute perdue dans ses réflexions, Laiyna se rendit compte qu'elle serait déjà chaleureusement Neocor dans ses bras.


Euh...et bien je suis contente de vous voir ici!

L'air de rien elle parti vite se rassoir au côté d'Augis
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Augis
Augis fit un grand sourire à Laiyna pour la remercier de sa présence...

Il soupira pour se détendre. Puis il chuchota :

En fait, ça ne doit pas être si terrible, un baptême. J'ai quand même un peu... peur. Tu crois que c'est normal ?
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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
Laiyna
Lai chuchota à son tour

Terrible? non non, si tout se passe comme prévu...non. Le père Cédrik avait bien failli me noyer lors de l'immersion mais j'ai toujours voulu penser qu'il s'agissait juste d'une maladresse due à la fatigue.... Mais ne t'inquiète pas je surveillerais l'air de rien

L'air taquin de la jeune femme fit place à un ton plus sérieux

Tu sais Augis, je crois que notre engagement tardif est preuve d'une longue réflexion, cette cérémonie semble parfois si solennel pour une chose qui nous parait si naturel en somme....
Je suis heureuse que ton entrée au sein de la grande famille Aristotélicienne se fasse en toute simplicité.

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Erelos


Erelos n'était pas venu depuis trop longtemps à Sainte Nitouche. Pourquoi? Il n'aurait sût le dire.. C'était ainsi, voilà tout. Oh, il n'en était pas fier, bien au contraire, mais aucun alibi ne pourrait le dédouaner devant le Très Haut, alors pourquoi chercher à s'expliquer? Les excuses en paroles n'étaient pas d'une importance capitale.
Cette fois pourtant, il était là. Le baptême d'Augis. Il ne connaissait pas si bien que ça, mais il le côtoyait depuis toujours à Chambéry, et il sentait qu'il devait y être. Il n'avait là non plus aucune raison, mais était simplement poussé par un sentiment fort, qu'il le poussait à être présent à la cérémonie.
Avec un sourire, il salua l'intéressé, fit une grosse bise sur la joue de Lai, qu'il n'avait pas vu depuis des lustres, et alla rapidement s'assoir sur un banc.
Augis
Augis frémit à la description par Laiyna de sa presque noyade à l'occasion de son baptême.

Puis il fut rassuré par la vision qu'elle avait des baptêmes tardifs.

C'est ce que je dis toujours : c'est tellement évident pour moi d'être aristotélicien que je n'avais jamais fait attention que je n'avais pas été baptisé plus tôt !

Enfin, il rendit timidement son salut à Erelos.
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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
Galopin
galopin entra et s'avança.

bonsoir mon père j'aimerais me faire baptiser si cela est possible
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