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[RP]La Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

Scarpia
Le dimanche était vite arrivé.

Chambéry comptait enfin un prêtre parmi ses habitants, et l'Archevêque de Tarentaise, en charge de la paroisse, mettait en Nufilen beaucoup d'espoir.
Il était vraiment surprenant que la cité fournisse si peu de croyants profonds appelés par le sacerdoce. Les desservants successifs venaient tous d'ailleurs...

Monseigneur Scarpia pénétra dans la Basilique Sainte Nitouche. Il vit que rien n'avait été préparé pour la messe.
Il ouvrit largement le portail et commença à préparer l'office. Il dirait la messe.
Il fit sonner les cloches puis s'attela à la préparation de son sermon...


DING DONG DING DONG DRIIIINNN !
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Evêque in partibus de Tarse
Cedrik1er
Cedrik revenait d'Annecy où il avait passé la journée du samedi. Il marchait beaucoup ces derniers temps. Ce devait être son ex-confrère qui faisait la messe ce dimanche.

Il entendit les cloches sonner. Ce n'était pas normal, Nufilen ne le faisait jamais avant une messe. Aurait-il abuser du Genepi pour fêter son ordination ou quelque chose de bizarre devait avoir lieu. Il se dépécha donc d'entrer dans la Basilique.

Il entra dans la Basilique et vit Monseigneur Scarpia seul derriere l'autel en train de préparer la messe. Il se dit:


-Whaaaw une messe dite par Monseigneur Scarpia...

Il s'approcha sans que son supérieur ne l'entende et dit:

-Bonjour Monseigneur, besoin d'un coup de main? Je vais vérifier les piliers.

Il alla les vérifier pendant que Monseigneur poursuivait la préparation de sa messe. Il lui apporta un verre de jus de fruit frais et ensuite s'installa non loin de l'autel afin de reposer ses jambes et ses pieds de la marche de nuit. Il s'endormit ensuite sur sa chaise.

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---fromFRChandin
Chandin s'était promis de venir chaque dimanche à la messe pour se faire une sorte de pardon à ses pensées envers l'Eglise, la folie l'avait saisie, poussé par d'autres choses. Il marchait sur la place, les portes de l'Eglise étaient ouvertes, il entra et ne vit q'une personne debout, Monseigneur Sarpia, il marcha dans l'allée et s'assit dans un rang quelque peu éloigné de l'autel. Il reconnu alors son cousin, Cédrick qui avait l'air de dormir sur sa chaise. Chandin ne put s'empécher de laisse échapper un petit rire silencieux.
Enfin il se ressaisit et regarda au loin Scarpia, attendant encore quelques fidèles, qui ne viendraient surement pas, comme à l'habitude, Chandin était le seul à l'Eglise...

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---fromFRnufilen de Felicité
Nufilen, qui avait prevenu qu'il ne pourrait pas dire la messe de ce dimanche viens quand meme y assister, pour se receuillir apres son ordinnation, il voulait que sa premiere messe en tant que pretre soit grandiose, et donc metterais du temps à la preparer. Il arriva dans la basilique et vit qu'il auraient aujourd'hui de droit à une messe de monseigneur Scarpia. Il s'avenca et s'agenouilla à l'avant de l'Eglise.
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Scarpia
Messe du 11 mai de l’an de grâce 1456 en la Basilique Sainte-Nitouche de Chambéry

L’Archevêque Métropolitain de Moustier-en-Tarentaise se dirigea vers l’autel.
Il alluma le brasier et son feu rougeoya bientôt l’édifice, l’embrasa d’une chaleur toute mystique. La pierre taillée posée sur le sol en était irradiée. L’encensoir, allumé à son tour, embauma peu à peu l’air de volutes acres qui se miraient sur la vasque rempli d’eau pure.
Les quatre éléments aristotéliciens étaient bien là. Ils s’uniraient autour du cinquième élément, l’Ether, que les âmes présentes à la messe incarneraient.
Le prélat monta en chaire.


Chères Chambériennes et chers Chambériens, Chers hôtes de Chambéry,

Ce petit chemin qui m’a mené jusqu’à vous cette semaine,
Avec ses senteurs de myrtilles et de pins, la fraîcheur de ses cascades,
Ce chemin que j’emprunte trop peu souvent, tant la Tarentaise est vaste,
C’est celui du pasteur qui va par monts et par vaux porter la parole des deux Uniques Apôtres,
Cueillant au passage des fruits sauvages, s’égayant le regard au spectacles innombrables de la Création,
C’est aussi le chemin qui m’a conduit à ordonner prêtre l’un de vos diacres, Nufilen,
C’est un chemin exigeant, par les vœux qu’il impose, et beau, par les lectures, les débats et rencontres perpétuelles,
C’est le chemin de votre nouveau prêtre Nufilen.

Les clercs sont les serviteurs du Très-Haut et de la Sainte Eglise Aristotélicienne. Il sont les successeurs d’Aristote, de Christos et de leurs premiers compagnons, à l’instar de Titus.
Ecoutons ensemble le témoignage de Linus qui raconte le parcours du clerc Titus.


Citation:
Anaclet ami, mon frère,

Moi Linus successeur de Titus je retranscrit ici pour que soit préservé la mémoire de celui qui fut choisi par Christos pour soutenir et transmettre le message divin à travers les siècles.

J’était très jeune d’à peine six 10 ans lorsque Christos fut crucifié, et j’étais un vagabond à cette époque, pourtant je me souviens d’avoir eu l’impression d’être transpercé par la lumière divine et de ressentir en moi la quintessence et d’être en communion avec tout les anges et peut être même de ressenti directement l’Amour de notre Créateur. On ne peut sortir indemne d’une tel expérience et c’est ainsi que je devint l’acolyte de Titus.

Titus non plus n’était pas prédestiné à devenir un missionnaire, et encore moins le guide de la foi et donc de l’humanité.
Samoht était plus âgé que moi mais nous somme assez vite devenu ami tous les trois, cette amitié vrai dont parlait Aristote, celle qui n’attend rien en échange que le partage en toute chose.
Titus avait longuement discuté avec Christos et les autres apôtre de ce qui serrait leur mission après la disparition du prophète.
Tous nous savions que les Romains n’allaient pas nous laisser continuer Son œuvre sans risque et il était donc préférable de nous organiser dans l’ombre avant de répandre la lumière par delà les frontière de l’empire.
Nous étions alors une vingtaine et le serment de l’élévation fut signé comme un pacte entre nous qui nous engagerait à vie au service de l’Eglise en Dieu.
Le très humble et Saint Christos nous avait demandé de nommer l’Eglise nous même mais sans faire référence à son nom car il voulait être le guide spirituel et non être vénéré, nous nous somme donc déclaré « guide apostolique des deux prophètes » et nous avons prix la croix comme signe distinctif.
Sachant que nous serrions pourchassés encore un temps nous décidons de nous séparer pour prêcher la bonne parole dans des régions différentes. Nous avons vendu tout ce que nous avions et à ce pieux trésors c’est ajouté des dons, nous avons eu très vite de quoi financer nos voyages. Titus prit ce qui restait et s’absenta deux jours pour revenir avec 12 bagues où était sertie une émeraude et une un pierre de couleur pourpre.
Nous allons devoir comme Christos l’a voulu celui qui serra notre père spirituel et celui sur qui les yeux de Dieu pourront se tourner directement, il recevra la pierre pourpre et les autres la pierre émeraude. Nul ne devra s’en séparer autrement qu’en l’a donnant un celui qui lui succèdera, au fil du temps d’autres pierres seront ajoutées car si Dieu le veut notre nombre augmentera.


L’Amitié est le fondement de l’Eglise. Tous les Aristotéliciens sont cette Eglise.

Les clercs sont leurs guides et entre eux, l’Amitié est une communion extatique permanente.

Le chemin de l’engagement dans l’Eglise, trop peu de Chambériennes et de Chambériens l’empruntent malheureusement.
Trop peu d’entre vous assistent également aux offices.

Alors je suis venu célébrer cette messe pour rappeler la grandeur du Clerc et de sa mission, mais aussi pour entendre vos doléances, une fois celle-ci terminée.

Chantons donc à présent ensemble, Sœurs et Frères, notre Credo et réjouissons-nous des dons du Très-Haut et des grâces qu’Il accorde à ceux qui se sentent appelés par Lui, pour raser les barbes, planter les champs, conduire avec tempérance une cité, ou animer les âmes enamourés de Lui !


Je crois au Très-Haut, omniscient et immensément beau,
Qui, de moins que rien, a créé, des terres odorantes et des ciels si hauts,
Les errants esseulés et les diaboliques sicaires mais aussi l’étincelle salvatrice qui brille toujours ici,
Juge de nos errements et de nos ressaisissements à l’heure de votre vie finie.

Et en Aristote, plein de discernement et bavard, un homme véritable,
Inspiré par les volontés du Créateur, inspirateur de nos pasteurs incroyables,
Prophète soucieux de l’homme, comme le sont nos prêtres véritables,
Enseignants de la sagesse et des lois divines de l'Univers, guides infatigables.

Je crois aussi en Christos, le Second Prophète toujours jeune et beau,
Autre fervent Aristotélicien qui nous fit entendre les oiseaux gazouiller dans les ruisseaux,
Qui ouvrit son cœur et ouvrit les nôtres, sacrifiant sa vie pour un coin de Paradis,
Non pas pour se dorer la pilule seul au Soleil, en faisant bombance, mais pardi,
Il a certes rejoint le Soleil aux côtés du joyeux drille Aristote à la droite du Trés-Haut,
Mais il vous a gardé la place, si aux prêches de vos prêtres, enfin, votre âme sourit !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

AMEN

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Evêque in partibus de Tarse
pnj
Surpris par par les vers du credo qu'il ne connaissait pas, Meyssonnier ne pu tout mémoriser et préféra réciter le credo basique. Une fois la messe terminée, il alla remercié l'Archevêque, et reparti s'occuper de sa propriété et étudier sa pastorale, en repensant aux paroles de l'archevêque et resta sur cette question : Comment faire pour que Chambéry s'interresse plus à la religion ?
Scarpia
Monseigneur Scarpia fut peiné de voir que les Chambériens étaient si peu nombreux à l'office.
Il n'y avait manifestement pas d'Aristotéliciens authentiques en la cité.
Rarement, il avait fait une messe devant des bancs quasiment vides...

Il quitta l'autel et parcourut la nef, saluant les rares fidèles.

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Evêque in partibus de Tarse
---fromFRnufilen de Felicité
C'est un peu fatigué que le père Nufilen apparut ce dimanche à la basilique, il portait la soutane et une cape par dessus car les matinées se faisaient encore fraîches en cette période de l'année. Il pria un instant avant d'ouvrir la sacristie ou il revêtit une tenue de cérémonie avant de faire sonner les cloches à la volée dans toute la ville avec l'espoir de faire venir les fidèles et les croyants, plus particulièrement ceux qui demandaient le baptême. Après avoir attendu le plus de temps possible, il commença l'office.

Chamberiens, Chamberiennes, mes fils, mes filles.
Voilà venu le jour que mon âme attendais avec impatience, en effet, je célèbre avec vous, pour vous, ma première messe avec pour rôle celui de prêtre de notre belle paroisse, je ne vous referais pas mon sermon de la dernière fois sur le rôle du guide, cela ferait répétition. Ainsi, j'ai aujourd'hui décidé, après une longue méditation, d'axer ma messe sur le thème de la vie en société aristotélicienne. Avant tout, mes enfants, prions ensemble...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action et en omission.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Le jeune prêtre quitta l'ambon et s'offrit la fantaisie d'aller dans l'allée centrale, au milieu de ses fidèles, le livre des vertus dans la main droite, il ouvrit ledit livre et lut un passage

Citation:
Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”


Il referma le livre des vertus qu'il posa sur un banc vide avant de revenir au milieu de l'allée central, sous les regards interrogateurs de certain présents, il prit un inspiration et parla avec conviction.

Mes enfants, qui nous dit cette page ? Que nous apprend le Très Haut dans ce petit passage qui a l'air peu important ? Pourquoi ne pas regarder ça de plus prêt ? Nous sommes dans une société qui se réclame de l'Aristotélisme, qui se réclame de l'amour, de l'amour de Dieu ! Et pourtant que voyons nous ? Des gens, qui se disent croyants et pieux se servent en fait de masques d'hypocrisie, sous couvert de gentillesse, voilà que l'un fait un sourire, l'autre un boutade et met en confiance son interlocuteur, or, des que ce dernier a le malheur de tourner le dos, voilà que le masque tombe et que la médisance apparaît, qui sur le physique, qui sur les paroles, tout est bon.

Nous sommes tous médisants, moi le premier, combien de fois m'est il arriver de dire avec trop de véhémence que telle personne me déplaît ? Or, cela ne dois pas être, nous devons nous aimer les uns les autres car nous sommes tous enfants de Dieu. Ne cherchez pas à rabaisser les autres pour votre propre gloire, ne cherchez pas à nuire aux autres pour votre plaisir, cela est une bêtise car cela ne vous offrira que des joies éphémères, et même si votre esprit est trop aveuglé pour vous rendre compte à quel point cela vous nuit plutôt que vous aider, alors le Très Haut vous le fera remarquer, la haut, et votre salut sera perdu à cause de gloires temporelles.

Que dire du chantage ? Le chantage pratique puérile si répandue dans notre ville de Chambéry, une information dérange, le secret de quelque affaire a été rompue, un poulet a été intercepté, et voilà que l'on se sent un pouvoir immense : celui de faire chanter l'autre pour obtenir ce que l'on désir. Pratique sordide de notre société ou le moindre faux pas est capté, amplifié et exacerbé pour la gloire personnelle de certains.
Je le répète ces actes qui procurent un sensation de pouvoir son inspiré pas la créature sans nom, et il faut prendre garde à son influence car elle rôde, cherchant à corrompre l'Homme.

La vrai société est claire, tous les hommes vivent dans l'amitié dans le but d'atteindre Dieu et de le suivre, l'église est un lieu de partage et de joie ! Nous devons vivre dans la transparence et dans la joie.

Mes enfants, ensemble, rejetons ce qui est du mal et prions le Très Haut par notre credo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Debout au milieu de l'allée, Nufilen souriait aux paroissiens.

Nos confessionnaux sont ouverts à tout heure du jour et de la nuit, je me ferais un joie de me lever en plein milieu de mon sommeil pour vous aider à obtenir l'amour et le pardon du Très Haut.

Il alla chercher le pain et le partagea dans la joie avec les fidèles. Avant de clore la cérémonie.

La gloire de Christos, L'amour de Dieu le Seigneur et la communion d'Aristote soit toujours avec vous, Ite missa est, allez en paix mes enfants.
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pnj
Aujourd'hui, l'heure était à la messe... Meyssonnier alla s'asseoir sur un des bancs de l'église, moins loins du prêtre que d'habitude, curieux de voir le nouveau prêtre.
Et il en eu plein les mirettes, le père Nufilen ayant descendu dans l'allée centrale, chose originale, pour effectuer son sermon juste devant Meyssonnier. Et quel sermon ! Meyssonnier en fut tout retourné ! Non pas qu'il n'était pas d'accord, ça non, mais ça n'était assurément pas pareil que du temps du père Néocor...
Tout à ses pensées, Meyssonnier entendit le credo :** Ah, se dit-il, au moins une chose que je connais !** Et il le récita à son tour.

Puis se fut l'heure de saluer et remercier Nufilen : Meyssonnier ne savait que dire : le félicité pour son sermon, alors qu'il ne savait pas qu'en penser ? ce serait de l'hypocrisie, justement ce que Nufilen venait de dénoncer entres autres choses à Chambéry...


Bonjour mon père...sourire géné Eh bien ! Ca pour un sermon c'était un sermon ! Je ne suis pas trop ce qui se passe à Chambéry, mais espérons que cela porteras ses fruits !...
Est-ce que ce sera vous qui nous ferez la messe dimanche prochain ?...
---fromFRnufilen de Felicité
Nufilen, qui avait fini sa messe refit sonner les cloches à la volée, quand Meyssonnier vint le trouver, il sourit à ses paroles.

Il faut bien bouger les paroissiens, quitte à utiliser des paroles un peu franches parfois. J'espere que l'on saura entendre mon message.

A la question de l'homme, il se gratta le menton.

Cela n'a pas encore et décidé, mais je pense en effet que je celebrerais, je vous promet un sermon sur un sujet plus agreable mon enfant. Mais je dois m'attaquer aux maux de la societe, sinon à quoi servirais je ? Je ne suis pas specialement décoratif, alors il me faut me trouver un usage.

Il parlait tout en rangeant quelques petites choses qui devaient l'etre.
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pnj
En effet, en effet, vous avez raison... Il faut bien quelqu'un pour enseigner la morale aristotélicienne dans une paroisse, cela va de soit... Je me souviens du bon père Néocor... Enfin bref, j'ai quelques bricoles à faire... A dimanche prochain donc, mon père !
Cedrik1er
BAPTEME DE MESSIRE MEYSSONNIER

Le beau diacre de Chambéry se pressa de faire la route entre Belley où résidait sa chère et tendre afin d'arriver à l'heure pour la cérémonie de baptême de Messire Meyssonnier.

Le père Neocor devait bien sur être présent comme parrain du baptisé. Cela faisait quelque temps qu'il était parti de la Tarentaise. Il n'avait reçu aucune nouvelle de son vieil ami et mentor. Il avait été quelque peu déçu de cet abandon.

Il se diriga donc à la Basilique sans passer par sa maison afin de vérifier si Messire Nufilen avait bien laissé tout en état dans celle-ci.

Il entra en trombe et vérifia si les quatre piliers étaient bien là. Le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, et bien sûr nos âmes pour l’Ether. Tout était là. IL fit sonner les cloches pour inviter ses paroissiens à se rassembler autour du futur baptisé.


Il ressortit donc de la Basilique et attendit sur le parvis que les personnes arrivent.

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pnj
Meyssonnier arriva en vue du parvis accompagné par le père Néocor, lorsqu'il vit Cedrik attendre sur le parvis. Il se retourna, histoire de capter un regard de soutien, de la part de celui qu'il estimait, et qui avait accepté d'être son parrain.

Arrivé pour saluer Cedrik, Meyssonnier sourit, comme à son habitude.
Bonjour Monsieur le diacre... et bien je crois qu'on est prêt ! N'est-ce pas père Néocor ?
Neocor
Le vieux Neocor avait fait un voyage épuisant, et sa mule était elle aussi dans un triste étât... il avait pris Meyssonnier entre ses bras dans une grande preuve d'amitié Aristotélicienne... "Ah mon cher ami, cette bonne cité a laissé en moi des souvenirs impérissables..."

il s'accroche à son ami qui l'aide à monter les marches... "Je ne me souvenais point qu'elles fûssent si hautes...!"

Et puis, l'entrée dans la Basilique, SA Basilique, son coeur se met à battre avec violence...


Cedrik, Toi ici ? Allons, allons mes enfants... Allons y je connais le chemin...

Certains jureraient voir des larmes jaillir des yeux du vieux chanoine...
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Archevêque émérite de Tarentaise, Abbé de l'OCF, Dignitaire Cistercien.
pnj
Crystale avait reçue une invitation bien particulière de trois drôles de moineaux et avait avec joie accepté d'assister au baptême de Messire Meyssonnier.
Elle arriva discrètement et alla s'assoir doucement aux premières loges. Elle vue son ami, ce cher diacre, Cedrik1er et le parrain de Meyssonnier, Néocor. Mais le souvenir qu'elle conservait de l'homme fut troubler par la vision qui s'offrait à elle... il semblait fatigué pour ne pas dire épuisé, vieillit... terne. Elle en eu le cœur complètement bouleversé. Crystale se promit bien d'aller lui faire la bise dans le baptistère quand la cérémonie prendrait fin.
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