Ylalang
25 jouteurs s'étaient ainsi inscrits. Des éliminatoires devaient donc avoir lieu pour en arriver au chiffre de seize jouteurs.
Les duels tirés au sort, fait par une main innocente, furent les suivants.
Citation:Sirius de Margny-Riddermark, Vicomte de Saulx & Seigneur de Charmoy & de Bourg de Sirod contre Flex Seigneur d' Aussòna & de Dòbleitu.
vs
Citation:Adrian Fauconnier de Riddermark, Vicomte d'Isles & de Montbarrey contre Guidonius de Maledent de Feytiat baron d'Autry.
Blason inconnu vs
Citation:Barahir de Malemort, Seigneur d'Aubiat & de Ligneyrac contre Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges.
vs
Citation:Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure contre Patsy, Baron de Bec Thomas, Seigneur de Criquebeuf en Caux et de Claville.
vs
Citation:Rhân, Baron de Boiscommun, seigneur de Crocy contre Alcann Blackney, Vicomte du Mont Saint Michel
vs
Citation:Snuffymage, Seigneur de Lozinghem contre Solveig Bradbury, dicte La Condé, Dame de Davignac
vs
Citation:Grégoire d'Ailhaud, Comte de St Omer et de Lille contre Lothaire de Cassel, Vicomte d'Ussé, baron de Candes, seigneur de la Madeleine & grand Croix de Gascogne
vs
(manque 2 annonces de duels, a venir dans la soirée)
HRP : je rappelle que la comptabilisation de la participation dans le classement de la Ligue des Joutes sera fonction de l'implication RP du personnage dans l'évènement._________________
Alcalnn Blackney
Avant la joute:
L'annonce du Héraut lui avait arrachée un sourire. Son adversaire était un certain fumeux Rhân de Crocy... soit disant sont Vassal.... Ah tient! Drôle de manière de rendre hommage à son suzerain... Du moins il aurait au moins pu se désister et le laisser gagner son Vicomte! Mais non! Le Chat avait dans l'idée que ce petit marmouset avait l'intention de voler le tournois pour les beaux yeux d'une dame... veuve depuis un petit moment. Bon sentimentalisme mis à part, il fallait s'apprêter pour toursnoyer gaiment.
Une fois bien vêtu de plaque, son harnois sanglé et ajusté, il s'était hissé sans soucis sur sa monture. Parfois, il arrivait que certains jouteurs bien portant requiert l'aide d'un treuil pour se mettre en selle. Mais en France c'était rare. Par contre il savait que dans l'Empire, les chevaliers avaient pour habitude d'avoir un harnois tellement renforcé qu'il leur était indispensable d'utiliser cette technique.
Mais là n'était pas la question, puisque c'était écu en main qu'il s'était présenté en la lice, attendant qu'un juge lui remit un glaive pour bouteculter son Rhân, unique donc préféré.
Il salua ce dernier d'un hochement de tête, salua les tribunes d'un petit geste de la main qu'il termina en closant la visière de sa salade...
Empoignant le glaive fournit par les organisateurs, il attendit patiemment la sonnerie pour élancer son roncin. Bon il n'avait pas jouté depuis un moment, mais c'était toujours agréable ces quelques instants de chaos avant le choc... Et quel choc au premier passage!
Il avait descendu sa lance et frappé au bon endroit. Rhân devait avoir des picotement dans l'épaule! Mais diable lui aussi faisait fort!
Au deuxième passage, son cheval fit un écart le long de la barrière, et jurant le Vicomte ne put que découvrir une partie de son harnois que Crocy ne loupa pas. Son glaive plia, mais ne rompit pas et le Vicomte vida les étriers.
Se relevant sans peine, il vint à la rencontre de son vassal, quelque peu enfelonné par sa défaite:
-Diantre Crocy! Tu y vas fort! N'as tu pas honte! Tu aurais pu te désister! Mais que va penser mon petit d'avoir vu son père à terre au premier tour! Aller va, bien jouté! Tu as intérêt de gagner et de ravir ta belle!
Flattant l'encolure du Cheval de son vainqueur, il salua la foule et partit se désarmer.
Rhân
L'orléannais avait bien rit quand il avait appris que son premier adversaire serait son cher suzerain qui portait pour la première fois les couleurs du Mont-Saint-Michel. C'était bien la première fois qu'ils se rencontraient en tournoi.
Sa vassale étant en vadrouille il ne savait où, il avait dû débaucher le fils de l'arbitre, sa très chère vicomtesse d'Avize pour lui servir d'écuyer. Certains grogneraient surement devant cette collusion entre un jouteur et la famille de l'arbitre, surtout au vu du tirage qui l'avait opposé à son suzerain qui était de notoriété publique un bien meilleur soldat que jouteur. Mais qu'importe après tout? Il fallait bien l'éduquer un peu aussi un jour ce petit, surtout qu'il n'avait plus de père.
Le jeune Melani l'avait donc armé, bien maladroitement et sous sa conduite, mais il s'y était pris assez tôt pour avoir largement le temps de montrer au jeune homme comment on montait une armure, même s'il faudrait encore des mois, voire des années entrainement au jeune Lorenzo pour arriver à la quasi-perfection.
Ainsi armé, il sortit de sa tente, monta sur son destrier, toujours aidé du jeune fils d'Ylalang qui avait apporté un petit escabeau et qui lui tendait à présent la lance qu'il prit avant d'entrer dans la lice alors que le héraut, mère de l'écuyer, amante du jouteur annonçait le combat qui allait débuter. Il ferma donc son heaume et se prépara à la charge.
Il pria intérieurement que la chance de Blackney ne lui revienne pas subitement car il n'avait pas l'intention de se montrer ridicule, ni devant Leah, ni devant le jeune Lorenzo qui jugerait sans doute fort mal celui qu'il avait servi et l'ami très proche de sa mère.
Quelques longues secondes passèrent avant la sonnerie annonçant le début du combat et le moment de lancer sa monture vers la masse métallique de son adversaire tout en baissant sa lance et en visant l'écu du vicomte.
Un premier tour sans succès, sa lance n'arrivant pas à toucher l'armure du Chat, alors que celui-ci lui décochait un rude coup qui le fit chanceler sur sa selle, bien qu'il parvint à s'y maintenir.
Arrivé au bout de la piste, il fit faire demi tour à son cheval pour repartir au contact. Il essaya de se reconcentrer pendant ces quelques secondes et ne pas se laisser ébranler par le demi-échec de la première passe.
La seconde passe fut plus fructueuse puisqu'il sentit l'opposition du corps du vicomte au bout de sa lance qui vola en éclat sous le choc comme celle du normand qui a nouveau l'ébranla sans réussir à le faire choir, ce qui ne fut pas le cas de son suzerain puisque celui-ci roula dans la poussière de la lice.
Il revint vers lui doucement en relevant son heaume:
Et bien mon cher suzerain, je devais bien te montrer la qualité de tes vassaux. Et tu n'y vas pas de main-morte non plus. J'ai failli à deux reprises me retrouver cul par dessus tête sans mon cheval.
En souriant, il héla le jeune Lorenzo pour qu'il prenne les rênes du cheval et le raccompagne jusqu'à sa tente pour le désarmer.