Silence, regarde bleutée poser sur Ulrich et son bras, pendant que le sang coulait toujours sur sa peau, Tit appris une chose ce jour-là le sang était chaud, bouillonnant même voir brulant. Présentation entre les deux hommes comme-ci de rien était, comme si ce qu'ils étaient en train de faire était naturel un geste banal voir anodin. Elle, en Cistercienne accomplie, ne dit rien... Elle respecterait le choix du Divin, même si au fond elle le savait bien la Tit que ce n'était pas elle qui avait lâché un vent aussi puant. Regardant poser sur la bouteille, bonne année, très bon choix de la part du Seigneur de Herminval les vaux.
N'hésitez pas sur la quantité surtout.
Silence, attendant la douleur comme on attend la diligence, elle la connaissait cette sensation de brulure, le mal qu'elle provoque, l'envie de hurler à la mort, voir même de mourir. Elle connaissait les larmes de douleur et le vide qui suivait, elle savait tout cela... Oui absolument tout. L'armé, la guerre, Orléans... Elle avait appris beaucoup la-bas, le meilleur comme le pire. Peur qui l'envahie soudainement et si elle n'arrivait pas à tenir le coup ? A ne pas hurler de douleur ? Et si par le plus grand des hasards elle décevait Dieu ? Que lui arriverait-il ? ... Sa foy sera-t-elle la-même ? Pourra-t-elle servir un imposteur ? Ou la réponse était-elle ailleurs ? Silence ... Espérant que le fils de Muad ne soit pas plus aimé de Dieu... Après tout le fils d'un grand religieux méritait l'innocence, mais la fille d'un troubadour que méritait-elle ?
J'attends ! ! Qu'attendez-vous nom d'un chien ! Dépêchons, je refuse que mon honneur soit sali deux minutes de plus !
Colère... Elle fut surprise de ses paroles, comment pouvait-elle être aussi proche du péché ? Elle qui pourtant louait l'archange Gadriel chaque dimanche ? Gros yeux ! Oh mon Dieu ! Le jugement avait déjà commencé ? Dieu était là, il voyait son comportement, il sauras leurs moindre coup-bas... Horreur, elle était vue du Très-Haut, ici ... Dans les cuisines de l'abbaye ! Oh non, pas les cuisines, pourquoi avait-elle acceptée les cuisines un tel choix, un tel honneur de Dieu méritait tellement plus.
** Pardonnez-moi Seigneur... Vous méritez tellement mieux ! Pardonnez-moi Créateur... Je ne suis que votre humble servante**
Temps qui courent sur le cardant de la vie et ses yeux dans ceux d'Ulrich, elle attendit.