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[RP] Les Vérités Bourguignonnes !

Olivier1er
Olivier1er était attentif au débat en cours lorsque ce qu'il entendit le fit sursauté.

- Messire Amiral, je ne saurai trop vous conseiller à rester dans le domaine qui est le votre : la gestion de la Flotte. En politique, il faut reconnaitre que vous n'avez que peu de talent. Vous accamblez deux hommes : Le Juge Umondel que j'aime à qualifier de "Mon Ami" est un remarquable Juge et juriste. Qui rivalise avec mon ami et tres fameux Juge Stam.

J'aime a croire - en fait j'en suis persuadé - que la Bourgogne a en ces deux hommes des juristes accomplis qui servent les interets de la Bourgogne.

Vos accusations concernant les ambitions personnelles du Juge Umondel tombent à plat, car tous les Bourguignons sont témoin de son action bénéfique à la Magistrature Bourguignonne.

Quand à Messire Willaparis, je vous trouve bien sentencieux. Quand on se presente à une élection municipale face a quelqu'un, on crée au moment de la Campagne éléctoral une nécessité de choix pour les administrés. Ce n'est point diviser : mais proposer un Choix.

C'est pourquoi, Messire Ganju confondre un choix proposé a une division de la population est un élément qui me fait dire que la chose politique n'est point votre domaine. Ce n'est nullement une tare, rassurez vous. La Bourgogne a besoin de gens aux postes correspondant le mieux à leurs competences. Vous etes un remarquable Amiral de Bourgogne et nul ne peut rivaliser avec vous en ce domaine.

_________________
Lison..
Citation:

Messire Olivier,

Je me permets de vous répondre au sujet d'Autun, puisque que je suis concernée de fort près, vos paroles sont très sages et parfaitement justes, il est juste fort dommage que certains candidats ne voient pas les choses de votre manière, et ce n'est certes pas le cas de Ganju bien au contraire.

Il semble juste que vous soyez fort mal informé, mais j'espère que vos paroles pleines de bon sens soient entendues.

Je vous en remercie.

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Della


[Considérations passives et sans objectif précis si ce n'est de passer le temps...ou comment se moquer de la bave des crapauds.]

Chapitre premier.

Ah ! La bourgogne !
Bourgogne, terre tantôt admirée, tantôt décriée...Terre aimée, adorée, adulée...Terre noble et de Nobles...Terre de vers de terre et de cancrelats.

Bourgogne que j'aime, qui me nourrit et que je remercie.
Bourgogne qui donne ce vin, ce merveilleux vin qui grise et étourdit, vin que j'aime et que je vénère.
Bourgogne qui porte sur ton sol de grands noms, passés, présents et à venir !
Bourgogne que je défens, bec et ongles contre la médiocrité et la bassesse quand ce n'est pas contre les vilains méchants pas beaux.
Bourgogne que le Très Haut même bénit en saint Bynarr !
Bourgogne habitée aussi de vermine en tous genres.
Brigands, médisants, sorciers même !
Oui, Bourgogne, tu es de celle-là qui garde en ton sein le plus beau et le plus laid.
Mais que serait l'un sans l'autre ?
Que deviendrait Bourgogne si de gentils seulement elle était peuplée ?

Et Bourgogne vote.
Oui, Bourgogne a ce pouvoir de se donner un Duc, entouré de Conseillers.
Ô Grand Duc, respect à toi qui parvient à unir en ta voix, tes onze coreligionnaires.
Même si certains d'entre eux te plantent le couteau dans le dos et te font dans le même mouvement, des ronds de jambes, tu restes digne et tu mènes les Bourguignons vers demain.

Demain...les élections.

Déjà, l'on se bat et l'on s'arrache les mots les plus vils et les plus bas, pour gagner Bourgogne et la diriger.
Déjà, l'on use et abuse de masques parce que se montrer en plein jour fait peur !
Déjà, l'on traîne dans la boue, ceux qui espèrent, ceux qui oeuvrent, ceux qui osent ne pas se cacher !
De l'un on le dit incapable d'autre chose que les bateaux.
De l'autre, on le porte aux nues mais l'on occulte ses facettes peu honorables.
D'une autre, on ne dit rien sauf qu'elle aurait une "clique". Pourtant, à bien y réfléchir...elle n'en a pas...
Un peu de culture : une clique est fanfare ou un groupe ayant pris le pouvoir.
Donc non, pas de clique pour elle.
Bien sûr, il y a aussi le terme touchant à l'argot, c'est sans doute de celui-là dont il est question.
Continuons...
D'un autre, on le dit amateur de connerie. Mais le terme n'est pas le bon. Déception.
Et puis, il y a le désordre que certains nomment de mots différents mai ayant même commencement en sa lettre première. Désordre jusqu'au bout.

Les élections, terrible moment, il est vrai.
C'est là que l'on entend les pires inepties lancées à une meute aux abois, des imbéciles, il est vrai. De ceux qui pensent que Bourgogne sera belle lorsque toutes les tendances iront vers un même idéal !
Seigneur, dans votre immense bienveillance, épargnez cela à Bourgogne.
Elle, si belle, si fière, si grande, par pitié, ne la donnez pas en pâture aux nounours bisouilleurs...

A suivre...ou pas !

_________________
Erikdejosseliniere
Et voila que c'était reparti pour un -mauvais- tour... Et si le vieux Pairocrate n'avait point avalé la première partie de sa médication quotidienne - Voyons, voyons... Morgon, Bourgogne-Montrecul ou Bâtard-Montrachet ? Dieu que ce Duché est beau qu'il puisse avoir tant d'appellations, tant de richesses et de différences ! Songeait notre homme, tandis qu'il réfléchissait, grave, à ce que son gosier allait goûter-, s'il n'avait donc point pris de ces douces liqueurs, certainement aurait-il levé les yeux au ciel, tandis qu'il se faisait porter les dernières nouvelles de la Gargote. Mais il semblait que l'on causait encore un peu de lui. Mieux même : que cette Lumière souhaitait prendre bouche avec lui. N'étant point du genre à refuser telle invite, il prit son calame après avoir levé son ducal postérieur en direction de son bureau de travail. Une chose, et quelle! cependant le gênait terriblement. Voici donc ce qu'il fit porter à ce pourfendeur de vérités plus ou moins déjà connues :

Le Tri a écrit:
Messire ou Dame (?) Lumière,

Suite à ces quelques mots de vous :
Citation:
Pour répondre à cette question je vais tacher d'obtenir un entretien avec Corbigny afin de vous livrer quelques infos !


Je ne puis rester sans réagir ni sans réponse aucune. Il semble donc que vous souhaitiez vous entretenir avec moi ! Je ne suis point homme à refuser ce genre d'invite, seulement un douloureux problème se pose à moi, que je suis certain que vous comprendrez certainement :

Si je ne dénie point quelque once de vérité ni de justesse dans vos écrits, je n'ai nullement pour habitude de prendre bouche avec quelque personne masquée que ce soit. Les seules personnes qu'il m'est arrivé ainsi de croiser, c'était pour faire causer de mon épée en leurs entrailles. Je gage que vous ne cherchez point de ce genre de dialogue -pas plus que moi, ce présent- aussi, je ne pourrai répondre favorablement à votre proposition qu'à la seule et unique condition que je vous vois de visu.

Ce jour là, j'aurai, pour accompagner aussi agréablement que possible notre entretien, une bonne bouteille du vin que vous souhaiterez, pourvu qu'il soit de Bourgogne.

Fait en Corbigny ce premier jour du joli mois de Mai 1458.

Votre,
Bien cordialement,
Erik de Josselinière,
Duc de Corbigny (etc)

PS : Voyez le danger qu'il y a à se présenter sans visage, aussi honnête fut votre projet de départ, car c'est ainsi le moyen de faire sortir d'autres gougniafiés bien lâches, veules et retors du bois des vérités faciles, puisque sans conséquence possible pour ceux ou celles qui les profèrent. Votre dédicataire a bien des défauts -qu'il ne conteste pour l'essentiel point- mais pas de dire seulement en coulisse ce qu'il pense tout haut. Je suis convaincu que vous me comprendrez.

















Courrier parti, tandis qu'il écoutait le long rapport de son fidèle intendant. L'antique autunois ne pouvait s'empêcher d'être tout sourire : Décidément, rien ne changerait jamais. Les jeunes imitaient les anciens dans ce qu'il critiquaient chez eux et les anciens ne faisaient guère mieux. Un peu d'ambiance, voila qui n'était pour déplaire au dukaillon !
_________________
Duc Consort d'Anjou, s'il y va. Duc de Corbigny, de Chateau-Gonthier,etc. Pair de France, à l'occasion.
--Lumiere
Lire ! Voici la charmante activité qui occupait la Lumière en ce premier jour du mois de mai. IL ne s'attendait pas en rédigeant la préface et le chapitre I de son livre, que celui-ci attiserait l'ardeur politique de certains. Voilà qu'une certaine Vérité rédigeait son chapitre II... Ce n'était pas ainsi qu'il l'espèrait mais il s'en contentait. Son futur écrit se nommerait donc chapitre III...

Ainsi, on lui reprochait de porter un masque. Et pourtant, il était là, face à ce gros livre entouré de parchemins, visage découvert. Il ne faisait que signer "La lumière". Ca n'avait d'ailleurs pas empêcher une jeune bourguignonne connue de tous -ou presque- de trouver qui se cachait derrière ce pseudonyme.

La Lumière s'avança pour prendre les parchemins rédigés par les Bourguignons. Il prit celui du curé de Nevers et l'éclaira avec une bougie, il commençait à faire sombre là où se trouvait la Lumière.

Après une lecture attentive, il se saisit d'une plume et d'un parchemin pour répondre.


Citation:
A vous, monsieur le curé de Nevers, Tibère. Merci pour votre message, je pense que chaque lecteur l'apprécie à sa juste valeur tellement il est juste. Vous dites que les hommes et femmes qui vont se retrouver autour de la même table d'ici peu, vont devoir tendre vers le même idéal. C'est une preuve d'intelligence de vouloir que tout ce passe au mieux, dans un but bien précis: le bien de la Bourgogne. Je suis enchanté par votre message ! Encore merci.

Voyez-vous cher lecteur, je viens de survoler tous les messages que vous avez laissé et je vais y répondre sur ce parchemin. Ca serait idiot de ma part d'en user pour l'user !

Vous Lison, vous me demandez qui je suis. On me connait sous bien des noms, hélàs il ne me semble pas vous avoir déjà rencontré. De ce fait, vous dire mon nom ne m'avancerait à rien puisque celui-ci ne vous parlerait pas plus. Je suis Bourguignon, en régle avec la justice de mon duché, baptisé et j'ai toutes mes dents.

Vous, messire Cedric et Ganju. Je vous invite à aller discuter -et non disputer !- de ce problème FIBIEN de vive-voix plutôt que de venir gaspiller du papier ici. Je n'ai rien contre les interventions, et les lecteurs non plus, en revanche s'il s'agit de réglement de compte je pense que ce n'est pas vraiment le lieu. Merci pour votre compréhension messieurs.

Vous la Vérité -si vous existez ! Je vous remercie pour votre publication, dans le même esprit que celle de Tibère. Un beau message d'espoir qui prouve votre intelligence. Merci, très beau chapitre.

Messire Olivier, dame Lison. J'aimerais prendre rendez-vous pour des cours de diplômatie avec vous, vous me semblez maître en la matière... Je signe où et paye combien ?

Dame Della. Si je ne partage pas le fond de votre écrit, j'en apprécie la forme. Vous faites là une critique rondement menée de ma démarche et je vous tire ma révérence. Si je comprends bien ce que vous dites, il faut de tout pour faire un monde -ou plutôt pour faire une Bourgogne-, s'il n'y avait que des gentils ça ne serait plus la Bourgogne. Hélàs, c'est déjà le cas ! Il n'y a que des gentils ici. Tous les partis veulent le bien de la Bourgogne. Chaque bourguignon veut le bien de sa patrie. Si on y réfléchie, je pense que "toutes les tendances vont vers le même idéal", c'est le chemin qui mène vers cet idéal qui est différent. Vous dites qu'accepter la philosophie d'un idéalisme commun c'est être un imbécile, je dis que c'est être bourguignon. Je suis bourguignon, qui m'aime me suive. Toutefois, je vous remercie grandement pour votre intervention et je vous intive à recommencer. Vous avez sans doute éclairé certains d'entre nous. Merci encore.

Profonds respects,
La Lumière
Bourguignon


La Lumière posa sa plûme pour récuperer des mains d'un cavalier la lettre de Corbiny. Il sourit en la lisant. En effet, il s'attendait bien à une telle réaction de la part du Duc. Demandant au cavalier d'attendre un instant, il rédigea une lettre présentée comme on ne présente pas une lettre écrite à un pair, duc etc... Il n'avait même pas de quoi cacheter son courrier... Il poussa un soupir, espèrant ne pas finir au cachot pour ce manque de respect involontaire.

Citation:
De la part d'un homme que vous connaissez déjà,
A Erik de Josselinière, Duc de Corbigny

Cher Duc,
Je vous prie d'accepter mes sincères excuses pour la déplorable présentation de ma lettre. Si vous voyez dans les conditions où elle a été écrite ! Bon sang, je vois même un rat sous la table au moment même où j'écris ces lignes !

J'ai bien reçu votre courrier -avec plaisir d'ailleurs !- et je m'en vais donner les écus qu'il faudra à votre cavalier pour qu'il vous rapporte ma lettre soyez en sûr.

Je compte préparer dans la soirée notre entrevue à venir. Je prends bonne note de votre requette et je ne saurais la décliner. Il va de soit que nous viendrons, mon beau visage et moi-même où cela vous chante pour ce rendez-vous. Comme je le disais plus haut nous nous connaissons déjà. Nous ne nous connaissons pas si bien, mais je sais vous trouver et vous le savez aussi -merci les MéSaNges !-

Merci infiniment pour votre réponse et votre prestigieux interet.

Cordialement et respectueusement,
La Lumière,
Bourguignon

PS: Voyez le danger qu'il y a à se présenter sous son vrai visage, car mal compris peut être mon projet de départ. Ainsi je serais jugé sur ce que je n'ai pas fait -tout comme ceux que je juge me direz vous !-
Ce qui me pousse à masquer mon nom ? L'instinct de conservation sans doute.

Dans l'espoir de partager cette bonne bouteille de vin dont vous me parlez. J'apporterai les verres, vous fournirez le Nuit-saint-George -j'aime autant dans ce sens...-
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