[RP] Pension de famille Belsa

Changli

Chang vit Saku au loin et revint vers la porte la tenant ouverte, il lui sourit.

Re Konnichi wa Saku, me voila ravi de t'accueillir a la pension.
mais je t'en pris entre, veux tu te choisir ou chambre ou venir avec moi ?
parce que j'ai bien peur que mon plat finisse par brûler^^.

il sourit et la regarda attendant sa réponse.
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Saku_vie

Saku lui sourit.

Re Konnichi wa, merci à toi de m'avoir proposé de venir passer la nuit ici.

Hum ton plat ? S'il est pour brûler... je te suis.. Ensuite, on pourra regarder pour une chambre sinon.

Changli

il lui pris la main et l'amena vers la cuisine, une fois la porte franchit il la lâche et couru arrosé son rôti cochon, puis fini de s'occuper de la sauce au champignons prévu pour la viande.

dans une grande marmite le riz se gonfler tranquillement dans l'eau bouillante.

comme tu vois je me débrouille comme je peux, si tu veux la sur une des étagères tu a des bols a saké, et sur la table dans la pot en terre il y a du saké, tu peux te servir si tu en veux.

il se retourna vers sa sauce et continua de la remuer.
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Saku_vie

Elle se laissa guider jusqu'à la cuisine. En arrivant, une douce odeur émanait de cette pièce. Elle l'observa s'occuper de son plat qui n'était pas qu'un simple bol de riz. Saku en resta étonnée.. Elle posa son regard sur l'étagère qu'il pointait du regard ainsi que sur la table.

Oui, je veux bien.. Tu veux que je t'en prépare un bol ?

En souriant, elle attrapa le premier bol sur l'étagère en attendant sa réponse.

Changli

le tend de retirer la sauce prête de sur le feu et de vérifier la cuisson su rôti, puis il se retourna vers Saku et sourit.

vi s'il te plait, j'en veux bien un bol.

puis il pris un petit saladier de bois et les oeufs dur qui trempé dans l'eau froide et les posa sur la table, il retourna chercher le thon cuit et émietté et s'assis.

il se mit a décortiquer les oeufs puis les coupa en deux et retira le jaune d'oeuf qu'il mit dans le petit saladier, qu'il mélangea au thon émietté et les remit dans la moitié du blanc qu'il disposa ensuite sur une grande assiette, il fallu juste quelque minute pour finir l'entrée, il restait plus qu'a attendre la fin de la cuisson du rôti et que le riz soit cuit.

et voila, j'ai bien 5 minutes avant de retourner au casseroles.

il rit
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Saku_vie

Saku attrapa un deuxième bol et les déposa doucement sur la table. Elle prit le vase qui contenait du saké et en versa dans les bols. Elle l'observait encore attention. C'était la première fois qu'elle voyait un homme faire la cuisine euh.. rectification la deuxième fois de sa vie. Faut avouer qu'il se débrouillait très bien à préparer tous ça.. Elle sourit doucement en prenant une gorgée de saké lorsqu'il termina de préparer l'entrée pour la rejoindre. Elle ria doucement.

Oh ben 5 minutes, tu as le temps de boire ton bol de saké ! ^^

Changli

il lui sourit et prit le bol qu'elle lui avait servit et en bu une bonne gorgée.

oui 5 minutes, ensuite il faut que j'égoutte le riz et que je sorte et découpe le rôti.
après je n'aurais plus qu'a mettre la table, et on pourra manger.

il re bu une autre gorgé de saké et jeta un coup d'oeil vers le rôti, juste a l'odeur c'était déjà très appétissant.
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Belsa

Belsa de retour à la pension, découvrit qu'il y avait du monde!

Sacré Changli, il va m'attirer toutes les jeunes femmes du village, dit-elle en faisant une petite moue.

Elle elle se rendit dans les chambres et prépara les lits.

Miciki

Miciki entendit des voix et se leva, elle sorti de la chambre qu'elle avait choisit et reconnu la jeune femme rencontrée avec Chang dan la gargotte, elle s'inclina pourla resaluer et les regarda partir vers la cuisine, elle poursuivit sa petite visite et vit une femme préparer des lits, elle semblait être la maîtresse des lieux..Timidement Miciki s'avança

Toc toc toc
Excusez moi, je voudrais vous saluer, je suis Miciki
euuh je viens d'arriver, je suis un peu perdue, Chang m'a proposé de choisir une chambre. j'ai choisit la jolie qui donne sur le bord de l'eau est ce possible? je ne voudrais pas faire de bêtises..
Puis je vous aider à faire quelque chose?
je peux m'occuper des chambres si vous le souhaitez, je n'ai pas encore beaucoup de koban mais je peux vous être très utile..

Elle lui sourit et s'inclina poliment.

Belsa

Toc toc toc
Excusez moi, je voudrais vous saluer, je suis Miciki
euuh je viens d'arriver, je suis un peu perdue, Chang m'a proposé de choisir une chambre. j'ai choisit la jolie qui donne sur le bord de l'eau est ce possible? je ne voudrais pas faire de bêtises..
Puis je vous aider à faire quelque chose?
je peux m'occuper des chambres si vous le souhaitez, je n'ai pas encore beaucoup de koban mais je peux vous être très utile..

Belsa se retourna et se mit debout.

Konnichi wa et bienvenue dans notre pension.

Elle inclina la tête.

Vous avez bien fait de vous choisir une chambre, j'espère qu'elle vous conviendra et que vous serez bien ici.

Et vous pouvez m'aider à installer les nattes pour la nuit ou bien rejoindre Changli en cuisine. Comme vous le souhaitez.

Saku_vie

Depuis qu'elle était à Nakatsu et plus précisément lorsqu'elle passait son temps avec Changli, elle n'arrêtait pas de sourire. Est-ce la ville ou lui qui la rendit si joyeuse ? Elle but doucement son saké en l'écoutant parlé et toujours avec le sourire aux lèvres.

Tu es certain que tu ne veux pas que je te donne un coup de main pour la suite ? Je me sens inutile un peu la...

Changli

Chang la regarda longuement avant de répondre, puis il eu un large sourire.

bien sur que tu peux m'aider, le temps que je finisse la préparation du riz et du rôti, tu pourrais mettre la table ?

il se leva et lui montra l'étagère ou se trouver ce dont elle avait besoin, puis retourna sorti la viande du four et la posa sur la table pour en découper des tranches, ensuite il versa la sauce aux champignons dessus et parti faire égoutté le riz, non sans avoir jeter un coup d'oeil vers Saku qui s'activer, la voir aurpès de lui le rendait heureux et il sourit.
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Yennelle

Chang et Saku lui avait proposer de manger un peu avec eux. Elle senta une grande faim. Elle frappa a la porte et entendi chang et sa cousine parler

Ouhhh ouhhh je suis la

Elle souria et attenda

Saku_vie

Bien sûre !

Elle se leva et se dirigea vers l'étagère qu'il lui avait pointé. Elle lui demanda combien de couverts elle devait mettre et lui répondit avec ses doigts. Elle prit le nécessaire pour plusieurs personnes et alla les déposer sur la table pour ensuite retourner à l'étagère afin de prendre les bols pour le saké... Elle regarda la table en se demandant s'il manquait quelque chose...

Changli

a peine avait il commencé a découper la viande qu'il entendit une voix, il se dirigea donc vers la porte et l'ouvrit, il sourit a Yennelle.

allez entre vite, et vient nous rejoindre a la cuisine, y a du saké et tu pourra aider Saku.

il l'a devança et repris son découpage de viande, puis le disposa sur un plat et le porta sur la table, puis faisant plusieurs allez et venu afin d'y mettre l'entrée et le riz.

eh bien voila tout est prêt, il reste plus qu'a passer a table, j'espère que ma marraine et que la jeune dame viendront ce joindre a nous.

il sourit et tira une chaise pour que Saku puisse s'assoir.
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Pension de famille Belsa

Changli

Ce topic est ouvert a tous, n'hésité pas a y particper.

Chang avait aidé sa marraine, trouvant leur maison trop grande pour eux deux après le décès de son frère, ils avaient décidés d'un commun accord de l'ouvrir en pension de famille, il pourrait y recevoir autant les gens de Nakatsu n'ayant pas leur propre maison, mais aussi des voyageurs.

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Belsa

Belsa observait attentivement la transformation de leur demeure.

Son filleul Changli avait eu cette idée lumineuse. Après tout la maison était tellement grande qu'ils s'y sentaient perdu. Alors pourquoi ne pas en faire profiter les autres?

Belsa malgré sa classe ne tenait plus à ces signes de richesses extérieurs et depuis bien quelques mois maintenant elle travaillait comme n'importe quels paysans aux champs de riz que l'on apercevait à l'arrière de la maison:

Changli

plusieurs chambres spacieuses, mais restant simple et traditionnel.

des coins repas séparés, ou une grande salle reunissant tout le monde dans la bonne humeur.

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Belsa

La maison installée, Belsa était fière du travail de Changli, elle apporta une tasse de saké à son filleul.

Il ne nous reste plus qu'à attendre les personnes de passage ou les habitants. J'espère voir cette maison revivre!

Elle but son bol en observant les lieux. Ils avaient souhaité que cela reste simple et accueillant.

Tu as fait du beau travail.

Elle s'agenouilla à la petite table se demandant combien de temps il faudrait attendre avant que le primer client arrive.

Changli

entourant la pension un jardin magnifique, s'étendant sur les terres de sa marraine, il se rappelait tout petit, il y avait passé tant d'heure a s'amuser, a courir, son lieu préféré, sous le pont caché, quand il avait fait de grosses bêtises.

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Natzuki

Son parrain lui avait appris qu'ils transformaient leur demeure en pension de famille.

Aussi sitôt son ouvrage fini, elle rentra chez elle, se baigna dans de l'eau tiède et parfumée, se changea mettant à tremper dans un baquet ses vêtements de travail et se hâta à travers les rues pour aller leur rendre visite, un bouquet de fleurs de lotus posé dans un panier d'osier.

Elle ota soigneusement ses zoris à l'entrée, poussa la porte les appelant.

Parrain? Redii Belsa? C'est Natzuki.

Belsa

Belsa était agenouillée dans la véranda. Ses yeux étaient fermés, la jeune femme restait immobile. Elle appréciait cet instant de calme, elle aimait entendre l’eau des rivières et étangs dans le jardin qui s’écoulait en un rythme régulier, elle entendait les oiseaux qui chantaient quand soudain elle distingua le bruit d’un bec qui plonge dans l’eau. Nul doute qu’un héron venait habillement d’attraper un poisson. La douce chaleur du soleil lui réchauffait la nuque.

Elle profitait de ces quelques minutes de détentes pour respirer calmement, réfléchir aux événements de ces derniers jours et se recentrer sur elle-même. C’était aussi l’occasion de se reposer, de reprendre des forces.

Elle avait passé la matinée à préparer ses habits et affaires de voyage. Elle se rendrait à Hita le lendemain, pour un rapide allez et retour. Elle espérait que le voyage se déroulerait sans encombre et surtout elle souhaitait être de retour pour la fin des élections si par hasard un deuxième tour devait avoir lieu.

Elle n’était plus sortie de Nakatsu depuis bien des mois maintenant. Elle se réjouissait de cette escapade et espérait rencontre des marchands de livre. Elle aimait acheter des écrits bien souvent réservé aux hommes. Elle espérait trouver des trésors en philosophie.

Belsa pensait à son futur. Elle savait qu’elle aurait du écrire à son grand frère à Nagasaki afin de discuter de son avenir. Pourtant elle n’osait pas le faire, redoutant de devoir tout quitter alors qu’elle souhaitait rester à Nakatsu. Elle espérait que ses frères la laisseraient gérer son avenir comme elle le souhaitait, pourtant Belsa savait qu’il ne servait à rien de rêver et que la probabilité que cela se réalise était bien faible.
Soudain elle entendit le bois craquer, quelqu’un approchait. Peut-être un client ? Elle ouvrit les yeux et se releva sans bruit avant de se diriger vers l’entrée.

Elle reconnu la femme. Belsa sourit ravie de la revoir.
Natzuki ! Je suis heureuse de te voir. Entre.

Elle fit de la place pour que la filleule de Changli puisse pénétrer dans la demeure.
Installons-nous sur les tapis sur la véranda. La température est agréable.
Changli devrait nous rejoindre, je ne sais pas ce qu’il est parti faire.

Elle laissa la jeune femme s’asseoir puis s’agenouilla à ses côté avant de lui proposer un bol de saké.

Changli

Changli sortait du champs de riz, son panier en été remplit, il prit donc le chemin de la pension, mais fit un léger détour pour ramasser quelques feuilles de thé, du jasmin et de la menthe ferais l'affaire, arrivé devant la pension, il posa son panier juste devant la porte puis il retira ses Chikatabi, et alla nettoyer ses mains et ses pieds avant de pouvoir entrer.

puis il revint vers la porte et repris son panier et entra sans frapper.

Konnichi wa Marraine, je suis de retour, je te ramène du riz et des feuilles pour le thé.

il déposa le panier dans la salle servant a faire a manger et parti a la recherche de sa marraine qui lui répondait pas, il l'a trouva sous la véranda avec sa fillote.

Hey Konnichi wa fillote.
je suis content de te voir, comment vas tu ?

il lui fit une bise ainsi qu'a Belsa.
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Natzuki

La maison respirait le calme et la tranquilité. Installée avec Belsa sur la véranda, elle buvait en de délicates gorgées le saké tiède se réjouissant du murmure de l'onde, des chants des oiseaux.

Oasis de paix
Doux murmure de l'onde
Le printemps est là

Que l'on est bien ici, ce jardin est magnifique. C'est une belle idée que d'en faire un lieu ou les voyageurs pourront se reposer.
Si je peux vous aider en quoi que ce soit, dites le moi.

Des bruits d'eau un pas plus lourd, elle lève les yeux en souriant à la vue de son parrain

Konnichi wa Changli, je suis contente de te voir. As tu passé une bonne journée?

Belsa

Oasis de paix
Doux murmure de l'onde
Le printemps est là

Belsa sourit et ferma les yeux laissant le soleil réchauffer doucement sa peau. Oui quel calme, quel lieu paisible. Mais la jeune femme se demandait jusqu’à quand ce paradis subsisterait ! Le village de Nakatsu s’était rapidement peuplé, des personnes venants d’horizons différents et parfois de bien loin se partageaient des bouts de cette terre qui pendant si longtemps avait respiré le calme. Elle sentait gronder une rumeur et des tensions naître dans cette ville, oui les temps changeaient…

Que l'on est bien ici, ce jardin est magnifique. C'est une belle idée que d'en faire un lieu ou les voyageurs pourront se reposer.
Si je peux vous aider en quoi que ce soit, dites le moi.

Elle ouvrit à nouveau les yeux et s’inclina devant Natsuki.
Votre aide sera la bienvenue et Changli en sera ravi. Merci !

Son filleul arriva, elle le laissa s’asseoir à ses côtés.

J’imagine que vous avez des choses à vous dire, pour ma part je vais aller faire un tour dans le jardin, je dois écrire à mon frère.

Belsa se releva sans bruit et descendit lentement les marches qui la menaient à son jardin. Discrètement, elle retira ses Zoris et les laissa trainer sur le côté de la maison. Cela ne se faisait pas ! Mais elle aimait sentir l’herbe lui chatouiller la plante de ses pieds, la douceur des feuilles vertes, cette chaleur émanant de ce sol.

Elle avança lentement observant les fleurs qui parsemaient l’allée, observant les oiseaux qui chantaient et préparaient les nids qui bientôt accueilleraient une nouvelle vie. Oui le printemps était là, signe de renaissance après la dureté de l’hiver, la nature se régénérait, l’on reprenait des forces et de l’énergie et l’envie de vivre était à nouveau bien présente.

Elle s’approcha d’une petite rivière, trempa le bout de son pied dans l’eau encore fraîche, s’amusant à faire de petits ronds puis elle se décida à traverser le petit ponton. Elle se promena parmi les arbres. Elle se savait à l’abri de tout regard, elle osa un peu de décontraction dans sa tenue. Belsa s’assit sur le sol, puis détacha ses longs cheveux. Sa coiffure lui faisait mal à la tête, ce chignon tiré en arrière n’était pas des plus agréables à porter mais son rang imposait cette coiffure serrée. Elle ouvrit légèrement son Kimono pour profiter de la douceur et la fraicheur offert par l’ombre des arbres. Puis elle déposa devant elle parchemin, encre et plume. Elle n’avait pas la tête à écrire, ses pensées étaient bien trop confuses et la tension due aux élections la rendait nerveuse bien qu’elle n’était pas directement concernée par cela. Elle laissa donc voyager la plume sur le papier, dessina une grotte, de l’eau, un paysage.

Changli

Citation:

Konnichi wa Changli, je suis contente de te voir. As tu passé une bonne journée?

Konnichi wa ma fillote.
moi aussi je suis content de te voir.
hum, ma journée a été chargé, et elle n'est pas encore fini malheureusement, je dois encore passer a la boucherie préparer la viande pour le repas de ce soir.
et toi ?
comment vas tu ?

il sourit a sa marraine qui s'éloigner.
une pensée lui vint, que serait il arrivé si elle ne l'avait pas trouvait et ne s'était pas occupé de lui depuis son plus jeune age ?
elle était comme une mère pour lui.
il sortit de sa pensée et regarda a nouveau Nat.
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Miciki

Miciki a entendu parler d'une jolie pension de famille pour les personnes qui n'ont pas de maison ou sont seules et c'est son cas , elle est perdue dans ce village mais a eu la chance d'être bien acueillis..

Elle avance lentement sur les petits sentiers et entre timidement

Konni, je suis Miciki j'aimerais une jolie chambre qui donne sur l'eau si vous avez, il yb a quelqu'un?

Changli

Chang entend un tout petite voix et s'avance vers la porte pour voir qui ca pouvait bien être, il fit un large sourire a Miciki.

oh Konnichi wa, je vois que vous avez trouvé la pension, je vous en pris entrez donc, je vous laisse visiter ?
il me faut retourner préparer le repas pour ce soir, prenez la chambre qui vous plait et installez vous.

Chang sourit et fila finir de préparer le repas et profita pour préparer du thé.
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Miciki

Miciki fut rassurée de voir Chang s'avancer

oui j'ai trouvé facilement c'est la plus jolie.

Je peux visiter comme je veux? Eh bien merci.

Elle le regarda filer en riant doucement.
Elle n'avait plus qu'à faire comme chez elle finalement.
Comme il lui avait parlé de chambres avec vue sur l'eau elle se dirigea par là et découvrit au bout dela pension une charmante petit chambre toute claire donnant exactement au bord de l'eau.

Elle entra vérifia que personne n'avait élu domicile dedans et jeta son pauvre baluchon sur le lit..

Elle s'approcha ensuite de la fene^tre et s'installa les pieds dans l'eau pour contempler tranquillement le beau jardin.

Une petite odeur de cuisine montait jusqu'à ses narines, elle prit une grande respiration et se dit que la vie pourrait être plus douce qu'elle ne l'avais imaginé en passant les portes de la ville au petit matin.

Saku_vie

Saku arriva légèrement gênée à l'endroit que Changli lui avait parlé plus tôt dans la journée.. Elle ne voulait pas vraiment dormir dans une gargote... Elle s'y présenta en entrant un brin mal à l'aise et aperçut plus loin, Chang avec la nouvelle qu'elle avait rencontré plus tôt. Ce qui l'aidait un peu plus à contrôler sa gène. Saku se dirigea vers eux et les salua.

Changli

Saku_vie

Changli

Saku_vie

Changli

Saku_vie

Changli

Belsa

Miciki

Belsa

Saku_vie

Changli

Yennelle

Chang et Saku lui avait proposer de manger un peu avec eux. Elle senta une grande faim. Elle frappa a la porte et entendi chang et sa cousine parler

Ouhhh ouhhh je suis la

Elle souria et attenda

Saku_vie

Changli

Yamashita

yamashita à son habitude c'êtais encore perdu , elle soupire longement, puis enfin trouva la pension

d'une voix asser forte pour que quelqu'un puisse l'entendre..

konni , il y'a quelqu'un ? je suis venu pour passer la nuit ici...

Saku_vie

Ahhh Yennelle, il était temps que tu arrives !

Elle lui sourit taquine et se tourna vers Chang. Elle le trouvait vraiment attentionné et si gentil.. Elle soupira doucement, heureuse de se trouver la.

J'espère aussi pour elles. Ça semble vraiment délicieux tous ça !

Elle sourit à nouveau et s'installa sur la chaise en regardant le délicieux repas qu'ils allaient s'apprêter à manger.

Changli

il tira également le siège pour Yennelle quand une autre voix se fit entendre, chang alla donc lui ouvrir et l'invita a passer dans la salle a mangé.

prendre donc une place Yamashita, on allait justement manger, ensuite tu pourra te choisir une chambre.

chang alla s'assoir a coté de Saku et regarda la porte pour voir si sa marraine et la jeune allaient les rejoindre.
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Miciki

Citation:

Konnichi wa et bienvenue dans notre pension.
Vous avez bien fait de vous choisir une chambre, j'espère qu'elle vous conviendra et que vous serez bien ici.
Et vous pouvez m'aider à installer les nattes pour la nuit ou bien rejoindre Changli en cuisine. Comme vous le souhaitez.

Miciki lui sourit

oui cette chambre est un vrai bonheur pour moi merci vraiment
je vais vous aider je crois que Chang n'a pas besoin d'aide

elle lui sourit en attrappant gaiement les nattes, heureuse de cet accueil et de pouvoir se rendre utile

Belsa

Une fois les chambres prêtes et satisfaite de leur travail, Belsa dit à la jeune femme:

J'imagine que le repas va être prêt. Nous devrions rejoindre Changli et nos autres pensionnaires.

Elle guida la jeune fille dans la maison pour découvrir la table déjà mise et sentir de bonnes odeurs de cuisine.

Elle alla d'abord vers son filleul et l'embrassa sur la joue. En reculant elle lui dit doucement:

Toutes ces jeunes filles.. j'imagine que ton sourire a fait effet!

Elle sourit espiègle et lui fit un clin d'oeil. Elle se tourna vers les clientes.

Pour celle que je n'ai pas encore pu voir je vous souhaite la bienvenue dans cette pension. J'espère que vous vous y sentirez bien.

Je me prénomme Belsa mais nous aurons surement l'occasion de faire encore connaissance!

Elle s'agenouilla sur un coussin autour de la table.

Mais commençons par gouter ce repas qui m'a l'air bien bon!

Saku_vie

Saku étant assise aux côtés de Chang à entendu la remarque de sa marraine. Elle afficha un grand sourire en tentant de ne pas rire. Hé oui, son sourire la rendait de bonne humeur et sa présence lui fit un énorme bien, elle ne pouvait pas le nier. Toujours en souriant elle regardait sa marraine et lui répondit :

Merci beaucoup.

Elle inclina doucement la tête et en resta la pour le moment. Comme Belsa avait mentionné, elle aura l'occasion de se présenter plus tard et une fois le repas terminé.

Yamashita

yamashita sourit à la vue de chang....

ah....merci tu me sauve je savais pas par ou aller..

yamashita rentra et sourit à yennelle et saku, prit place en écoutant les discutions qui commençait à se faire entendre...

Changli

Chang rougit a la remarque de sa marraine, mais tenta de le cacher par un large sourire, voyant que quelque personnes se trouver a table il se leva et servit les présent, un bol de riz, une bonne tranche de rôti recouvert d'une sauce aux champignons qu'il prit soin de placer dans chaque assiette et laissa l'entrée ne sachant qui en voulait, puis il retourna vite en cuisine ramener la cruche qui contenait le saké et le pot de thé pour sa tante qui adorait ça.

puis il pris place aux cotés de Saku.

je vous souhaite un très bonne appétit.
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Belsa

En silence elle apprécia l'entrée. Puis son filleul lui apporta du thé tout spécialement pour elle.

Elle le regarda avec tendresse. Elle avait eu de la chance d'avoir Changli et encore plus depuis la mort de Kumako ou elle s'était retrouvée bien seule. Elle redoutait parfois de voir son filleul partir un jour faire sa vie mais ne souhaitait pas trop y penser. Elle l'aimait comme une mère aime son fils...

Bon appétit.

Elle porta les baguettes à sa bouche pour déguster le plat.

C'est délicieux Chang. Merci pour tout cela et merci à tes aides.

Elle sourit.

Saku_vie

Bon appétit !

Elle mangea avec appétit ce qu'il lui avait servit. Le repas était bien digne de la somptueuse odeur qui régnait dans la cuisine. Saku avait vraiment très faim et goûta aussi à l'entrée qu'il avait disposé sur la table. Elle était vraiment impressionnée par le rôti et la sauce, un vrai régal. Elle en resta sans voix mais avec un énorme sourire aux lèvres.

Miciki

Miciki avait aidé la douce Belsa, elle ne se fit pas prier quand celle ci parla d'aller manger,toute la pension était parfumée des douces odeurs venant de la cuisine.
En entrant dansla salle du repas elle reconnu des visage déjà aperçut et sourit en s'inclinant légèrement;
Elle s'installa et mangea avec appétit faisant honneur au plat préparé par Chang.
Elle se sentait bien et était heureuse d'avoir été si bien accueillis elle si seule et perdue, la terme de pension de famille portait bien son nom.

Yamashita

Bonne appétit à vous tous

yamashita ne savait pas pour ou commencer tout lui paraissait tellement appétissant elle goûta à tout et se régala à chaque boucher….

Elle se sentait un peu gêné de manger avec tant de monde ,
elle jetait quelque coup d’œil au personne dans la pièce et trouvait que tous mangeait bien calmement, espérait ne pas trop faire de bruit en mangeant…

Saku_vie

Après avoir terminé le repas, Chang et Saku s'était retiré pour aller se balader à l'extérieur. Ils s'étaient également rendu au bal pour se laisser entraîner au son de la musique. Saku avait passée trois jours incroyables en sa présence. Ils étaient déjà sur le retour pour rentrer à la pension.. Il lui avait dit plutôt qu'il aimerais tant que cette nuit ne se termine et qu'elle ne parte pas à Nakatsu demain. Son coeur en fut immédiatement touché et elle en soupira aussitôt.

Que j'aimerais tant aussi... Et puis bon, nos retrouvailles en seront que plus joyeuses...

Elle lui sourit puis posa son regard sur le ciel étoilé. Bien qu'il faisait frais, le village était calme et paisible. Elle ne s'était jamais sentie aussi bien qu'à cet instant. Elle n'avait aucuns tracas qui lui traversait l'esprit. Tous ce qui occupait son esprit à présent, se trouvait à ses cotés et elle en fut que très heureuse.

Changli

et voila, mal grès la lenteur de leurs pas, il était devant la pension, il s'assit sur les marche juste devant la pension et la regarda, il lui sourit.

eh bien nous voila de retour a la pension, j'aimerais te remercier, de ses merveilleuse journées que tu m'as offertes, j'ai hâte d'en avoir d'autres.

il se releva et l'enlaça.

tu vas ma manquer mon jolie soleil, beaucoup trop, mais je sais que tu droit rentrer pour ton travail, malheureusement le mien me retient ici.

il plongea son regard dans le sien.

mais tu ne sera jamais loin de moi, chaque fois que je fermerais les yeux, je te verrais.
il me suffit d'écouter mon coeur, il ne parle que pour toi.

et doucement il prit possession de ses lèvres et l'embrassa avec une infini douceur.
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Saku_vie

Une fois arrivée devant la pension, elle l'observa s'installer dans les marches.

Hé vi, déjà rentré... J'ai déjà hâte de revenir te voir... Tu vas me manquer énormément aussi.

Dit-elle en lui souriant. Lorsqu'il plongea son regard dans le sien et lui parla de son coeur, elle fonda doucement. Il était si attentionné, adorable... Elle se demandait vraiment si les kamis ne l'avaient tous simplement pas guidée vers celui qui le rendrait heureuse. Elle le regarda amoureusement et répondit au baiser tendrement...

Je vais aller me reposer avant de partir. Je pense partir aux petites heures du matin... On ne se reverra pas à ton réveil... Je te souhaite une douce nuit et une bonne semaine... À très bientôt...

Elle s'approcha de son oreille et lui murmura : je t'aime... Saku le serra une dernière fois contre elle avant de filer à l'intérieur pour se reposer. Elle gagna le lit qu'il lui était destiné et s'endormit dans un profond et léger sommeil. Il ne serait sans doute pas nécessaire de mentionner ce qui occupait ses rêves...

Changli

Chang la laissa partir, la suivant du regard, pfiouuuu, incroyable ce qu'elle avait pris de place en lui, une fois qu'il l'a perdu de nu, il se décida a entrer dans la pension, puis se dirigea vers sa chambre, le temps de se mettre en tenu pour la nuit, il s'allongea dans son lit et se mit a fixer longuement le plafond.

puis très lentement se laissa gagner par le sommeil, il savait de quoi il allé rêver, ou plutôt de qui, elle était sans cesse dans sa tête, depuis le moment ou il était entré en gargote.

une seule chose le chagriner, il ne l'a verrait pas avant qu'elle ne parte.
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Guyhom_hotaru

Le Boucher avant de retourner à son échoppe, passa voir Belsa. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu et de toute façon il devait lui donner un truc avant de repartir sur les routes.

Il entra sans frapper dans la pension et parla d'une voix forte, histoire de réveiller la maisonnée et ses occupants bourrés au saké:

TOC TOC TOC! QUI EST LA? C'EST MOI LE BOUCHER!

allez debout tout le monde...BELSAAAAAAAA! j'ai de la viande pour toi...et j'ai faim...

Guyhom attendit en souriant dans le hall de la pension, attendant que quelqu'un se manifeste, un paquet à la main.

Changli

Chang entra juste derrière l'homme, qu'il venait tout juste de rencontrer en gargote.

oh re konnichi wa, vous cherchez ma marraine ?
elle ne doit pas être bien loin, en attandant je vais vous préparez du thé, j'apporterais aussi gâteau et saké.
je vous en pris asseyez vous, je reviens de suite.

Chang laissa l'homme s'installer, et part en cuisine, préparer tout ça.
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Belsa

Belsa qui s'était couchée bien tard le soir précédent... à rêvasser en regardant les étoiles sur les terrasses, elle en avait oublié l'heure!

Elle avait même entendu le jeune couple rentrer... Elle s'était fait discrète... Ralala l'amour!

Bref elle s'était réveillée tard, la bouche pateuse. Pour entendre crier à l'extérieur de ce lieu de calme.

Y a le feu?

Elle se releva passa un Kimono, mit un peigne dans ses cheveux et sortit voir ce qui se passait.

Quand elle aperçut l'homme elle ne fut même pas étonnée du vacarme qu'il avait fait!

Elle s'approcha d'un pas rapide.

Guyhom vous n'avez pas honte de débarquer en hurlant comme un goret réveillant toute la maisonnée...

On lisait dans son regard qu'elle était évidemment ironique! Elle l'aimait bien le boucher!

Que me vaut l'honneur de votre visite? Qu'avez-vous découvert lors de votre voyage? Venez me dire tout cela autour d'un bol de Saké.

Changli

le temps de revenir, il vit que sa marraine s'occuper de l'homme, il dépose thé saké et gâteau, sur la petite table.

bon voila de quoi boire et manger, je vais donc vous laisser discuter tranquillement.

il s'inclina légèrement et retourna donc a ses occupation.
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Guyhom_hotaru

Guyhom s'était vu accueillir par un de ses concurrents boucher mais il l'aimait bien le chan...même si il ne le dirait jamais...

file dans ta chambre sale garnement!

Guyhom salua Changli et sourit en voyant apparaître Belsa:

Alors, c'est à cette heure ci qu'on se lève? tsss...Haaaa, du saké et des gâteaux. bien. j'avais faim. et tant que j'y pense, voilà pour toi. un peu de viande de porc. Du bon cochon de mes élevages.

Guyhom déposa le paquet dans les bras d'un serviteur et s'assied par terre. Il se servit un bol de saké et en servit un par la même occasion à son hôtesse.

Hum...mon voyage...des plus tranquille...et des plus profitable...enfin j'espère....on verra bien. En tout cas, ils ne meurent pas de faim à Hita. Ils manquent de haches. je pense que ceux qui veulent en faire, seront bien inspirés....Sinon je fais la navette régulière entre Kokura, Nakatsu et Hita. Le trafic habituel quoi. Commerce du poisson, du bois et des fruits. je fais circuler les biens et les produits. C'est mieux que si ça pourrit sur le marché.

et toi? Que peux tu me dire sur le village? j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de fous...

Guyhom se tu et mangea un gâteaux.

Belsa

Belsa le remercia pour la viande et s'agenouilla à ses côtés. Elle n'avait encore rien mangé et apprécia les gâteaux.

Elle les lui tendit d'ailleurs.

Tiens des.... gâteaux

Dit-elle en le voyant engloutir ce qui se trouvait sur la table.

Ils ont peut être bien assez à manger à Hita mais tu me sembles affamé!

Elle fit amener d'autres pâtisserie et lui servit encore du Saké. Belsa but son bol avec quelques difficulté.. habituellement elle préférait le thé au réveil.

Pas trop de brigand sur la route? J'imagine qu'à te voir ils fuient...

Tes voyages doivent bien rapporter. Bientôt tu pourras ouvrir une compagnie de marchands...

Et la politique par là-bas ça donne quoi? Je t'avouerai que je sais même pas pour qui voter au Kuni.. je me demande ou l'on va..

Guyhom_hotaru

Guyhom buvait le saké comme du petit lait...et mangeait les gâteaux, délicieux au demeurant, de Belsa.

Il lui répondit la bouche pleine dans une projection de miettes:

humpff...les brigands...j'en ai pas croisé un seul...la dernière fois que j'ai eu cette chance là, je m'en suis chargé moi même...il tenait à peine sur ses jambes...bref...non, ça va. de ce côté là, j'ai pas de soucis. pour l'instant...mais ils sont surtout sur la route Kurume - kokura. ils aiment bien camper là bas. Et d'après l'administrateur de hita, Darflex, faut éviter cette région...pas bon pour le commerce sauf à être nombreux, ce qui n'est pas encore le cas.

Pour la compagnie commerciale...on verra à l'avenir...pour l'instant, ce n'est qu'un embryon. Il est possible que cela prenne forme par la suite, en fonction des personnes impliquées dans le projet.

Guyhom s'enfila un énième bol de saké...parler donne soif...et reprit...

ah...la politique...je sais pas. c'est pas ma tasse de thé...j'aime pas ça. Jamais aimé d'ailleurs...quoiqu'en dise les bouseux ou ceux qui pètent plus haut que leur fondement. La politique est trop nauséabonde pour que je m'y risque. Je préfère le commerce. c'est plus sain et ça rend service à tous sans distinction.

Donc je voterais pour celui qui aura un programme économique qui me convient. le reste ne me regarde pas.

Guyhom se tu et rassasié, se resservit un bol de saké...

Taya

Taya arriva devant la pension de Belsa frappa et pénétra comme lui avait dit Belsa et Changli.

Belsa! Changli! Vous êtes là?

Taya vit un homme assit en train de boire du saké.

Pardon désoler de vous dérangez! Taya s'inclina.
Je reviendrais un peu plus tard!

Taya alla dans le jardin admirer les fleurs du cerisier.
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Changli

Changli rentre de son nouveau travail tout content, il était fier d'être le nouveau tribun mais beaucoup de travail l'attendait encore, il vi que sa marraine était encore entrain de papoter avec son ami, il préféra donc ne pas les déranger, puis il sorti dans le jardin pour s'y promener, il sourit en y trouvant Taya.

oh Konnichi wa ma belle.
je savais pas que tu étais la.

il partit lui faire la bise.

comment vas tu toi ?
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Belsa

Belsa écoutait les propos de Guyhom tout en dégustant avec délicatesse, du bout de ses petites dents, une des pâtisseries et de boire, sans bruit, son bol de Saké.

Il parlait de brigand, Belsa savait que Zakakawa voyageait et elle espéra qu'il serait tout autant chanceux que son visiteur.

Guyhom, toi qui parcoures les villes...

Elle tourna sa tête et le regarda avec ses grands yeux bleus.

J'aime à découvrir de nouveaux récits et lire de la philosophie... penses-tu que tu pourrais pour moi me ramener quelques parchemins de tes voyages?

Évidemment je te les rachèterais.

Elle baissa les yeux.

J'ai envie de continuer mon apprentissage... Kumako et partit bien trop vite et n'a pas pu me transmettre tout son savoir.

Taya

Taya sursauta en entendant la voix de Changli.

Coucou Changli! Ça vas! Elle lui fit un gros bisou.

Bin tu vois je suis souvent prise par le Sô pour faire de la farine et hier j'ai voulu prendre un champ et hop il m'est encore passer sous le nez, c'était un champ de riz!
Je vais tenter aujourd'hui un autre c'est champignon mais bon je changerais en riz après!

Et toi quelle sont les nouvelles?

Taya s'assis sur le banc pour l'écouter.
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Changli

Chang sourit a son ami et s'assit sur une grosse pierre juste a coté.

bin moi ça va bien,
je suis comme toi j'ai beaucoup de travail avec le bureau du tribun, mais comme tu le sais, j'aime a me rendre utile.
c'est dommage que tu es pas pus avoir ce champs, mais je suis sur que le prochain tu réussira a l'avoir.

puis il la regarda.

dis tu veux boire quelque chose ?
ou manger un truc ?
jpeux aller piquer ce que j'ai laissé a ma marraine et a son invité^^.
sinon il va tout manger lui.^^

Chang se mit a rire.
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Taya

Taya sourit à Changli.

Ho tribun et bien tu vas en avoir du travaille!
Pouff pour le champ j'espère on verras bien!

Hihi oui vas vite piquer quelque chose j'ai très faim et un petit saké serait pas de refus! Merci Changli!

Taya le regarda partit vers la pension quelle trouvait magnifique.
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Changli

Chang sourit a son amie et fila vite piquer quelques gâteaux avant que Guyhom mange tout, puis il prit deux bols et la cruche de saké et fila rejoindre Taya dehors.

vala, j'ai du faire vite pour pas qu'il râle on sait jamais.^^

il pose le tous sur la marche de bois de la pension et servit les deux bols.

Kampai ma belle.

puis il le dégusta tranquillement.
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Belsa

[La vie, un long fleuve tranquille ?]

Il était de retour. Elle avait pu lire heureuse son programme, ravie de voir son énergie habituelle à vouloir faire évoluer leur ville. Elle se réjouissait déjà de pouvoir le croiser au détour du chemin et s’était promise de se rendre sur la place du village pour entendre les débats.

Mais ce bonheur n’avait pas duré. Tout se payait.

Elle avait appris les nouvelles hier soir : des tensions, une démission et un départ sur Hita tout prochainement. Elle comprenait l’enchainement des événements et cette réaction. Elle comprenait aussi sa décision. Et il était maintenant suffisamment adulte pour prendre son envole et faire sa vie. Mais pourtant… au fil du temps elle l’avait considéré comme son fil, l’avait protégé et aidé à grandir pour devoir le voir partir vers d’autre lieu… c’était injuste et pourtant c’était la vie…

Belsa était agenouillée dans sa chambre sur sa natte. Elle se trouvait égoïste de penser ainsi, à elle-même, à cette peur de se retrouver seule. Kumako était mort, ses frères étaient bien loin, son ami Takeo était parti au sanctuaire et maintenant Changli s’en allait faire sa vie ailleurs.

Evidemment elle aurait pu le suivre. Mais elle n’avait pas envie d’abandonner ce qu’elle avait construit ici et quitter de nouvelles amitiés qui naissaient… Elle n’avait pas envie non plus d’être une charge pour son filleul. Après tout, elle avait la pension qui lui permettait de faire connaissance avec les voyageurs, sa fabrique de Udon qui maintenant tournait bien.

La jeune femme se releva et regarda dehors. Elle ne voulait pas laisser paraître un seul signe de faiblesse. Elle se rendit en cuisine, pris avec elle les gâteaux au saké qu’elle avait préparé avec soin. Les petits gâteaux étaient blancs avec quelques touches de rose claire, le tout en forme de petits ronds. Elle les emballa avec soin et se rendit sur la place du village.

Zakakawa

Zak était revenu depuis la veille au soir et il avait bien été occupé avec le montage de son estrade sur la Gran’place
et une bonne nuit de sommeil bien mérité après son voyage assez éprouvant…

Il avait bien nettoyé Ernest, son cheval, et lui avait lustré le poil ce qui faisait ressortir les pommelures de sa robe grise et blanche.
Ni selle ni harnais car il le suivait partout où il allait quand il était au village.

Lui aussi s’était soigné et les cheveux tirés en arrière noués avec un lacet de cuir teinté en noir,
il avait opté pour un kimono noir aussi sans aucun ornement pour ne pas paraître trop formel…

Il se dirigea vers la pension de famille de Belsa car elle lui avait dit de passer pour le thé
et il savait que ses talents de boulangère ne le laisseraient pas sur sa faim!
Au passage du petit pont dans le jardin magnifique, il se pencha pour se laver les mains et se rincer la bouche…

Il avait bien enveloppé dans du papier de riz le manuscrit qu’il avait découvert en sillonnant les allées d’un marché très au Sud de l’ile.
Il savait que Belsa aimait les ouvrages philosophiques et il était sûr que celui-là lui plairait…
Il se dirigea vers la porte d’entrée de la demeure et frappa…

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Guyhom_hotaru

Guyhom était rentré lui aussi de son voyage...la première chose qu'il fit fut d'aller râler au sô...la seconde, découper de la viande, la troisième...il se dirigea vers la pension de Belsa et entra sans frapper:

Y ' a quelqu'un? koni les ronfleurs...Besla! ton homme est là! et il a faim...et soif surtout! en plus il a envie de te serrer dans ses bras!

Guyhom rit et avisa Zak qui lui attendait patiemment sur le pas de porte...il se marra et lui dit: vas y rentre, te fait pas prier...en principe elle vient avec du saké et des gâteaux!

Guyhom alla s'assoir sans gêne sur les coussins et attendit la maitresse de maison.

Zakakawa

Zak avec un grand sourire suivit le boucher jovial au franc-parler.
C'est la première fois qu'il rentrait dans la maison et il admira l'intérieur accueillant et apparemment confortable, vu comment Guyhom se trouvait installé...
L'idée du saké et des gâteaux en plus ne lui déplaisait pas du tout.
Il s'assit à côté du découpeur de chair et poursuivit la conversation.
J'ai entendu dire que tu voyageais beaucoup! Tu reviens d'où?
Moi j'ai fait un grand tour jusqu'à la pointe Sud.
Ce fût fort intéressant!...
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Sarasa

Passant son temps à pêcher toute la sainte journée et à faire des allés retour entre Hita et Nakatsu tous les 6 jours environ, Sarasa décida de quitté la rive du lac pour se promener dans le village. Elle n'avait jamais embêter personne, peut-être que même personne ne l'a connaissait, à vrai dire elle n'allait jamais en gargote, préférant rester dans son coin à pêcher du poisson pour le vendre à Hita. Elle dormait même à la belle étoile, cela ne la dérangeait pas. Mais bon à force, cela devenait usant et elle était à la recherche d'un tisserand pour lui confectionner des vêtements. Avec la vente des poissons, la jeune femme avait assez d'argent pour s'acheter une garde robe entière, seulement il n'y avait jamais rien sur le marché que se soit à Hita comme à Nakatsu. C'est pour ça qu'elle se baladait dans le village.

C'est là qu'elle arriva devant une grande maison avec écrit sur un panneau "Pension de Famille Belsa". Elle resta quelque instant devant la porte à contempler la devanture. Est-ce qu'ils hébergeaient des voyageurs? Sarasa était connu pour sa discrétion, il était certain qu'ils ne pourront pas se plaindre d'elle, mais bon elle n'aimait pas s'incruster sans permission.

Alors, elle préféra prendre une minute à elle avant d'aller se renseigner à l'intérieur. Elle s'installa sur une marche et regarda défiler les passants dans la rue avec rêverie

Changli

Chang marché tranquillment, il venait de quitter ou plutôt fuir le Sô, vu l'attroupement qui commencé a s'amasser, il avait préféré ne pas y rester, a peine eu t'il franchi la grille d'entrée de la maison, tenant sa viande qu'il venait fraichement de couper, il vit Sasara, assise sur les marches de la pension, il s'avança donc vers elle.

Konnichi wa Sasara,

vous allez bien ?
mais pourquoi vous êtes assise dehors ?
vous savez la pension est la pour tout le monde, habitants ou voyageurs, puis l'entrer est libre, allez venez donc, que je vous fasse un thé accompagné de nos petits gâteaux.

il sourit et monta les marches de la pension, a peine avait il ouvert la porte qu'il vit Zak et Guyhom, tranquillement installé.

Konnichi wa vous deux.
oh Zak, content de vous revoir a Nakatsu.

il leur sourit et se tourna vers Sasara.

mais entrez donc, vous préférez rester avec nos hôte. ?
sinon vous pouvez vous isoler dans un des salon individuel, comme il vous plaira

puis il parti en cuisine et se mit a préparer le thé, et prépara le pot de saké et des petits gâteaux pour les hommes, surement que sa marraine viendrais les chercher.
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Sarasa

SaRasa,oui parce que c'est SaRasa et non SaSara, leva la tête en voyant un homme se tenir devant elle comme si il la connaissait. D'abord étonnée, elle voulait répliquer mais il ne lui laissa pas le temps d'en placer une. Et puis elle ne comprenait pas, le nom qu'il avait employé ressemblait un peu au sien.. avait-elle des airs en commun avec cette Sasara?

Sarasa suivit alors le jeune homme dans la maison, il y avait déjà deux hommes qu'elle ne connaissait pas, ou peut-être ne se souvenait plus si elle les avait un jour croisé en gargote.Elle les observa un instant et n'eut pas encore le temps de réagir que Changli était déjà partit...

Tous compte fait elle s'inclina devant les deux hommes et se présenta pour corriger l'erreur involontaire de ce dernier

Konnichi wa, je suis Sarasa de Hita et non Sasara comme avait put le croire votre ami. Enchantée

Belsa

Belsa insouciante entendit Guyhom dans le jardin.

Guyhomounet mon chou tu es de retour? Cria-t-elle avec une voix aiguë à faire fuir le premier homme venu. C’était un restant d'une soirée un peu trop arrosée en taverne! Elle riait encore des bêtises qu'ils avaient pu dire et de cette complicité amicale qui s'était crée entre l'un et l'autre. Elle aimait embêter le vieux bougon !

Elle accouru donc à l'entrée de la pension.. heureuse de voir un peu de monde et se retrouva nez à nez avec Zakakawa… et Guyhom évidemment !

Stupeur ! Non c’était pas possible, il avait pas entendu ça ! La jeune femme qui habituellement savait garder un air impassible se retrouva rouge et bouche bée telle une carpe de son bassin.

Elle bégaya un truc qui devait plus ou moins faire :
Zak.. c'est à dire que non.. enfin c'est pas ce que tu crois… c’est un jeu.. enfin tu vois.

Pas très convaincante la Belsa !
Elle finit par s'incliner et en profita pour reprendre contenance.

Changli passa à côté d'elle avec une jeune femme. Elle mena les deux hommes dans un salon et en profita pour lancer un regard étrange à Guyhom qui voulait dire : te moques pas de moi toi, espèce de bougre… même pas vrai que je ressemble à une gamine face à Zak. Pour les amateurs de ce type de transmissions de pensées.. cela demande des années d’entrainement!

Elle se rendit rapidement en cuisine, avala d'une traite un bol de saké avant d'en préparer d'autres pour ses invités le tout accompagné de friandises!

De retour elle s'agenouilla entre les deux hommes.

Voila de quoi vous rassasier. J'ai aussi des chambres de libre si vous souhaitez passer la nuit ici! Et j'ai un petit étang avec de l'eau chaude bien agréable pour se détendre aussi.

Après tout elle faisait son travail d'hôtesse.

Zak bienvenue.. je suis contente de te voir. Dit-elle dans un souffle.

Et regardant Guyhom elle rigola : pour toi je ne sais pas trop… tu me coutes cher en saké !

Changli

le temps de revenir en suivant sa marraine, qui portait le plateau sans même lui laisser le temps de l'aider et il entendit la dame.

Citation:

Konnichi wa, je suis Sarasa de Hita et non Sasara comme avait put le croire votre ami. Enchantée

arf, je suis désolé, mais vi on s'est vu a Hita, et c'est pour ça que je vous connait, vous ne vous souvenez pas ?
puis on a une dame ici que s'appel a peu près comme vous, donc du coup j'ai emmêlé les lettres.

il la regarda.

vous souhaitez vous assoir, autour de la petite table ?
ou souhaitez vous autre chose ?

il attendit qu'elle lui réponde.
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Sarasa

Citation:

arf, je suis désolé, mais vi on s'est vu a Hita, et c'est pour ça que je vous connait, vous ne vous souvenez pas ?

Sarasa regarda le jeune homme et essaya de se souvenir... mais elle venait tellement peu en gargote de plus cela faisait tellement longtemps... enfin bref la jeune femme préféra être honnête sur le coup

Hum... Je suis désolée mais je ne m'en souviens pas. Peut-être que nous nous sommes déjà croisé

Erf, s'était bon pour la tarauder toute la journée ça. On se souvenait d'elle mais elle n'avait aucun souvenir et s'était très embêtant. En plus à Hita cela faisait des lustres qu'elle n'allait plus dans leurs gargotes

Citation:

vous souhaitez vous assoir, autour de la petite table ?

Oui, je veux bien merci

Elle s'assit alors en leur compagnie, elle n'en avait pas eut depuis longtemps alors elle n'allait pas refuser, elle irait au calme plus tard.

Je vous aurai donc vue à Hita... Quand? Cela m'intrigue je dois l'avouer

Belsa

Elle s'inclina devant la jeune femme.

Bienvenue à vous Je m'appelle Belsa. Installez vous et prenez quelques pâtisseries.

Après tant de jour de calme, la pension se trouvait bien animée en cette soirée. Elle devrait aller préparer des chambres et aller en cuisine faire le repas.

Elle était toujours ravie de recevoir du monde, mais elle qui attendait depuis maintenant bien quelques temps de pouvoir s'entretenir avec Zakakawa, elle se retrouvait occupée sur tous les fronts.

Elle espéra tout de même qu'elle trouverait une occasion, une excuse? pour discuter avec lui avant qu'il ne reparte.

Elle prit un petit gâteau de riz qu'elle grignota avec gourmandise.

Changli

Chang sourit et laissa la dame s'assoir.

Citation:

Hum... Je suis désolée mais je ne m'en souviens pas. Peut-être que nous nous sommes déjà croisé

ce n'est pas grave, puis ça n'a pas vraiment d'importance.

il lui servit une tasse de thé, et mis une petite assiette de gâteaux juste devant elle, puis il ajouté toutefois un verre au cas ou elle aurait préféré du Saké.

Citation:

Je vous aurai donc vue à Hita... Quand? Cela m'intrigue je dois l'avouer

oui, deux fois si je me rappel bien, je faisais souvent le chemin entre Nakatsu et Hita, mais je restais pas trop longtemps en gargote la bas, y connaissant peu de monde.

il sourit et alla vite en cuisine chercher quelque serviette pour s'essuyer mains et bouche, puis revint els déposer sur la table.

avez vous besoin d'autre chose ?
et j'aimerais savoir si vous comptez rester dormir, afin que je puisse préparer la chambre.

il resta en retrait afin de ne pas déranger la dame, mais attendit qu'elle lui réponde.
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Zakakawa

A peine installé que les choses se précipitèrent d'un seul coup...
Chang rentra suivi de près par une charmante inconnue...
Il la regarda traverser la pièce et se préparait à se présenter lui-même quand Belsa surgissant de nul part se mit à bredouiller une suite de mots peu compréhensibles tout en devenant rouge comme si ses oreilles soudain avaient pris feu...
Il n'eut pas le temps de réagir que déjà elle l'entrainait dans une autre salle en compagnie du broyeur d'os qui grommelait.

Citation:

Zak bienvenue.. je suis contente de te voir. Dit-elle dans un souffle.

Merci Belsa, moi aussi! tu as l'air un peu surprise?...
Dit-il feignant d'ignorer ce qu'il avait remarqué en voyant le boucher et la boulangère se parler...
J'espère que je n'arrive pas à un mauvais moment?...
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Belsa

Un mauvais moment? oh non!
Dit-elle avec peut être un peu trop d'empressement, en fixant de ses yeux bleus Zakakawa.

Tu seras toujours le bienvenu ici en tout temps.

Je ne m'attendais simplement pas à vous trouver ensemble à l'entrée de ma pension.

Elle ne pouvait s'empêcher de se questionner sur les paroles échangées entre les deux hommes avant son arrivée.

Mais cela ne me dérange pas. L'un et l'autre vous m'êtes cher et je suis heureuse de vous avoir ici.

Elle sourit avec douceur.

vous êtes ici pour passer un agréable moment, je suis la pour vous servir. Mais parlez moi de vous et de vos découvertes.. de vos envies aussi.

Guyhom_hotaru

Guyhom sourit, se servit en saké...et se leva:

je en faisais que passer piller ton saké...et aussi te saluer.

Zak, amuse toi bien. je reviens dans pas longtemps.

chère amie, nous discuterons un peu plus tard de notre projet. Je me dois de reprendre la route pour le commerce.

Bonne journée.

Guyhom se leva, salua de la main les personnes présentes, moins fatiguant que de s'incliner et en plus il avait mal au dos, et il partit.

Zakakawa

Zak imita Guyhom et vida son bol d'un trait.
Pas de doute que cet homme facétieux et jovial savait vous mettre à l'aise!
Bon voyage l'ami et que Hotei t'accompagne!
Il se tourna et ne
put éviter les yeux bleus de Belsa qui le regardait. Ce regard peu commun le laissait sans voix.
Du coup il se mit un gâteau dans la bouche et laissa s'installer un silence pour mieux apprécier le moment qu'il avait attendu depuis son départ, pour ainsi dire...
L'air était doux et on pouvait entendre le son étouffé de quelques conversations.
Son oreille habituée reconnut Ernest qui renâclait pas trop loin...
Il laissa encore s'écouler quelques minutes et reprit d'une voix calme:
"Tes gâteaux sont excellents Belsa! J'aime ta maison, elle est très animée on dirait.
Tu ne dois pas t'ennuyer ici.
J'ai beaucoup aimé ton parc autour d'ici... Très agréable... J'ai laissé Ernest dehors.
Il adore ton herbe fraiche!"
Zak se resservit un bol de saké et en proposa à Belsa...
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Belsa

La jeune femme salua Guyhom.

J’espère que les affaires seront bonnes !

Elle lui sourit et lui tendit quelques gâteaux.

Prends-en avec toi pour la route.

Elle s’inclina et le regarda s’en aller.
Elle se tourna face à Zakakawa et accepta volontiers le saké qu’il lui tendait.
Elle dégusta le liquide, ferma les yeux profitant de la chaleur qui l’envahissait. Elle apprécia le silence et le calme, ne se sentant nullement gênée malgré la présence du jeune homme. Elle entendit le chant d’un petit oiseau dans le jardin et sourit.

Il y a quelques jours, je me serai précipitée vers cet oiseau avec l’espoir qu’un mot soit accroché à sa patte.

Elle inclina la tête sur le côté.

Oui cette maison est agréable, je suis heureuse d’avoir pu la garder malgré le décès de mon frère. Et j’aime maintenant la faire revivre et ainsi me rendre utile à notre village.
Mais tu me fais trop d’honneur avec tes compliments Zakakawa.

Elle se leva est alla ouvrir un panneau qui cachait la vue sur le jardin avant de revenir s’installer sur un coussin au côté du jeune homme.
Elle aperçut Ernest qui grignotait les feuilles d’un petit arbre.

Je suis heureuse de voir que ton compagnon de route se plait aussi ici. Dans le cas inverse, j’aurai du te rendre à Ernest et cela m’aurait attristée.

Elle sourit à nouveau observant la nature qui s’offrait à eux.

Ce jardin est magique. Regarde là-bas au pied des arbres.

Elle lui montra du doigt un petit coin caché dans le jardin ou l’on apercevait un petit pavillon.

C’est un lieu un peu caché mais mon frère y avait fait construire un bassin naturel alimenté par de l’eau chaude. C’est agréable quand l’on cherche le calme…

Elle resta silencieuse quelques minutes regardant des papillons qui voletaient de fleurs en fleurs.

Ce jardin se métamorphose à chaque saison, mais reste éternellement beau.

Elle se tourna vers son compagnon et l’observa attentivement.

Mais la beauté est fragile… une terre qui tremble ou des conflits pourraient détruire ces bijoux naturels.

Elle baissa les yeux.

A nous de préserver cela.

Sarasa

Citation:

oui, deux fois si je me rappel bien, je faisais souvent le chemin entre Nakatsu et Hita, mais je restais pas trop longtemps en gargote la bas, y connaissant peu de monde.

Hum sans doute, à vrai dire je vais très peu en gargote, que ce soit à Hita ou ici, je ne connais pratiquement personne

Le temps qu'il alla dans une autre pièce, Sarasa porta le bol de saké à ses lèvres et en but une gorgé puis le reposa lorsqu'il réapparut avec des serviettes de table à la main

Citation:

avez vous besoin d'autre chose ?
et j'aimerais savoir si vous comptez rester dormir, afin que je puisse préparer la chambre.

A vrai dire je repars ce soir pour Hita mais je reviendrais dans deux jours. Est-ce possible d'avoir une chambre lorsque je reviendrai?

La jeune femme regarda Changli en attendant sa réponse, puis posa son regard sur l'homme qui prit congé d'eux pour lui serrer la main qu'il lui tendait.

Enfin, elle observa tous en buvant son saké la femme nommée Belsa qui semblait être la maitresse des lieux et le jeune homme qui ne s'était pas présenté lorsqu'elle même l'avait fait, qui discutait pour ensuite se reporter sur Changli

Changli

Chang posa les serviettes sur la table.

Citation:

A vrai dire je repars ce soir pour Hita mais je reviendrais dans deux jours. Est-ce possible d'avoir une chambre lorsque je reviendrai?

il sourit simplement.

mais bien sur, ce sera sans aucun soucis, cette pension est faite pour recevoir les gens, et leur procurer un endroit ou dormir.

vous y serez bien entendu la bienvenue.

ma marraine vous prépareras une chambre du cotés des dames.

puis il s'assit et se servit un bol de thé.
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Sarasa

Sarasa se leva donc et s'inclina devant eux

Je vous remercie, je vous dis donc à dans deux jours et merci de votre hospitalité. Sayonara

Elle leur sourit puis sortit de la maison pour prendre le chemin de Hita

Changli

Chang passe a la pension, son air est triste, derrière lui il laisse celle qui lui a sauvé la vie, il prend un grand sac, et commence a y mettre ses affaires, mal grès lui ses larmes coulent sur son visage, Belsa allait lui manquer, terriblement même, mais sa décision était prise, il quittait le village et le Uchi, il allait se rendre dans le daimyo de Oda, dans le village de Gifu, la bas un superbe verger l'y attendait.

il ferma son sac et le mit sur son épaule, puis fit le tour de la pension, recherchant sa petite mère pour lui dire au revoir, ne l'a trouvant pas, il lui laisse un mot.

Citation:

ma petite mère,

tu sais que je t'adore, et tu va beaucoup me manquer, tu restera toujours une mère pour moi, je sais qu'un jour on se reverra, surtout prend soin de toi.

Chang

puis il se dirige vers la porte et sort, les larmes coulant le long de ses joues.
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Zakakawa

Zak ne se lassait pas de la compagnie de Belsa, sa douceur et bien sûr sa beauté le transportaient...
Il avait dû partir mais après avoir eut le plaisir de la rencontrer au "cerisier en fleurs",
il décida de revenir faire un petit tour par la pension.
Arrivé dans le grand parc qui entourait la pension, il laissa Ernest trotter librement;
il n'avait ni selle ni harnais car les deux compagnons se connaissaient trop bien pour avoir besoin de cela...
Il marchait tranquillement, foulant l'herbe de ses pieds nus,
il était vêtu simplement avec un hakama sombre et un haut marron en coton tissé large;
il tenait ses zoris à la main...
Il sentait l'énergie qui émanait du sol et prit une longue et profonde inspiration se sentant bien en ce lieu, la terre de ses ancêtres...
La force qu'il ressentait en lui l'étourdit presque...
Il se laissa tomber sur l'herbe et ferma les yeux tout en écoutant les milliers de bruits que faisait la nature autour de lui...

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Taya

Taya passa devant la pension de Belsa les larmes lui coulait sur les joues, Changli était partit sans une seule pensée pour elle, Belsa avait Zaka.
Elle comprit que personne ne tenait à elle, c'est le cœur lourd quelle partit en direction du lac, personne ne verraient ses larmes.
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Belsa

Belsa rentrait seule du "cerisier en fleur", devant vivre avec tristesse cette nouvelle perte : le départ de Changli l'ayant affectée énormément. Après la mort de son frère, la seule famille qui lui restait s'en allait.. et bien loin.

L'actualité la laissait aussi songeuse. Elle avait adressé une lettre à la femme de l'administrateur espérant pouvoir comprendre ce qui se passait... Ces tensions permettaient aussi de révéler la nature des gens, elle avait aussi été témoin de la lâcheté de certain qui se tournait soudain vers le nouveau possible administrateur.. Certains petits animaux bien faible ont parfois ce type de comportement... s'accrocher au plus fort pour avoir une chance de survivre.. mais à quel prix?

C'est donc songeuse qu'elle retrouva le calme de sa pension. Calme était le mot, car la grande bâtisse était à nouveau bien vide. En tant que femme seule, elle aurait pu revendre l'endroit... mais elle savait que les souvenir étaient bien trop importants pour souhaiter déménager dans un lieu plus petit et plus adapté pour elle.

Elle se rendit dans l'ancienne chambre de Changli. Il avait tout emporté avec lui. Elle ne put retenir les larmes qui coulaient sur ses joues. Etonnant pour elle qui habituellement savait rester impassible.

Dans la cuisine, elle se remplit un bol de saké qu'elle emmena avec elle sur la véranda, après s'être changée et avoir passé un kimono blanc plus léger et simple. Elle s'assit sur un coussin, posa le bol devant elle et observa la nature qui l'entourait et qui avait la faculté de calmer la jeune femme et lui redonner du courage.

Evidemment elle remarqua le cheval, mais ne pouvait voir Zakakawa allongé sur le sol. Elle crut qu'Ernest était revenu par sa propre initiative.

Elle se remémora sa soirée en taverne au côté du jeune homme. Cette douce sensation quant il lui avait baisé la main et cette chaleur qui l'avait lentement envahie à son contact. Elle n’osait encore mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Mais elle appréciait Zakakawa et se sentait simplement bien près de lui.

C'est donc naturellement qu'elle s'approcha silencieusement d'Ernest. Ses pas étaient légers dans l'herbe et arrivant à la hauteur de l'animal elle remarqua l'homme qui semblait dormir dans l'herbe.

Elle ne voulut pas le déranger, appréciant cette vision, ce calme et ce bonheur qui émanait de lui et qui permettait d’oublier les soucis de ces derniers jours.

Elle sourit, se demandant si l'herbe était bien plus accueillante que le lit qu'elle lui avait proposé. Elle n'osa pas le réveiller et ni bouger de peur de rompre cette magie émanant de cette scène.

Elle se décida enfin à aller cueillir une fleur de printemps, qu'elle déposa au côté de Zakakawa. Il s'agissait d'une azalée blanche, représentant joie et bonheur parmi bien d’autres symboles.

Puis s'approchant d'Ernest, elle lui grata entre les deux yeux et lui chuchota à l'oreille : veille sur le sommeil de Zak… Elle resta la, sans bouger, avec comme seul bruit : le vent léger qui faisait bouger son kimono.

Zakakawa

Zak tous les sens en éveille, humait les divers parfums de ce printemps magnifique…
Il cru entendre vaguement quelqu’un pleurer au loin mais ce devait être son imagination car qui pouvait être triste par une si belle journée ?...

Il continua à savourer ce moment de paix et de bonheur quand ses oreilles frémirent;
Il sentit Ernest changer d’attitude soudain…
Quelqu’un devait approcher…
En effet, peu de temps après, il distinguait des pas qui se rapprochaient.
Il resta immobile.

Il sentit que la personne se rapprochait de lui puis il entendit distinctement la voix de Belsa.
Elle murmurait quelque chose…
Son cœur se mit à battre plus fort et il ne pu s’empêcher de sourire…

Quelle agréable surprise Belsa !
Dit-il sans ouvrir les yeux…
La journée qui commence ne peut être plus belle !...

Il ouvrit les yeux et roula sur lui-même pour se retrouver à ses pieds.
Il souriait et la regarda un instant dans les yeux. C’est un peu comme si le temps s’était arrêté.
Il se releva lentement et revint se noyer dans le bleu de ce regard si doux…

Il se souvint de la sensation qu’il avait éprouvé quand il avait senti sa main au cerisier en fleurs hier…
Il lui prit délicatement, elle semblait si légère…
Il la porta doucement à ses lèvres sans la quitter des yeux…
Il voulait que ce moment dure pour l’éternité…
_________________

Belsa

Quelle agréable surprise Belsa !
La jeune femme sursauta. Elle était plongée dans ses pensées, appréciant la nature autour d’elle ainsi que le soleil qui réchauffait sa nuque. Elle posa son regard sur Zakakawa qui se relevait. Il était proche d’elle, il posa ses lèvres sur les doigts de la jeune femme, la fixant de ses beaux yeux. Belsa sentit des frissons parcourir ses doigts et une douce chaleur qui l’irradiait partant de ce doux contact et l’enivrant lentement.

Elle lui sourit avec tendresse puis se pencha tout près de son oreille, elle chuchota :

Je ne voulais pas te réveiller… tu semblais si paisible.

Elle sentait ses vêtements qui frôlaient les siens, elle n’osa pourtant pas s’approcher plus, anxieuse de répondre à ces sensations nouvelles qu’elle découvrait.

Elle retira sa main de l’emprise agréable du jeune homme et lui caressa la joue. Elle restait silencieuse de peur de rompre cette magie et ayant conscience que les paroles étaient inutiles en cet instant.

Mais cette proximité nouvelle déstabilisait notre jeune femme. Incapable de savoir ce qu’il convenait de faire… sa respiration s’était accélérée, elle ne pouvait deviner ce que Zakakawa percevait d’elle, pouvait-il lire en elle et voir son trouble ?

Elle se prit entre ses doigts fins ceux de Zak. Profitant de cette infime partie de lui qu’elle osait toucher, elle les caressa lentement avant de se décider enfin.

Elle murmura un simple viens.. à peine audible et sans lâcher sa main l’entraina avec elle, espérant qu’il accepte de la suivre. Elle l’emmena sous les cerisiers près de la petite rivière, lieu paisible et cher au cœur de la jeune femme.

Zakakawa

Zak sentait son cœur battre comme parfois l’écho du tonnerre résonne sur les flancs de la montagne…
La température de son sang avait dû augmenter de quelques degrés car il sentait ses oreilles presque brûlantes…
Quand Belsa s’approcha pour lui murmurer quelques mots et qu’il sentit son souffle si près de lui,
tous les petits cheveux de sa nuque se hérissèrent en un immense frisson qui lui parcourut tout le corps comme une onde de plaisir…

Il sentait chaque fibre de son corps réceptive et en éveil…
Il était comme dans un état second et quand il entendit « Viens », il suivit sans réfléchir cette voix douce et cette main qui le guidait…
Les cerisiers étaient magnifiques en cette saison
et leurs fleurs rose et blanche faisaient comme un tapis irréel posé là tel un chemin vers le nirvana…
Le chant guilleret de la petite rivière ajoutait à la magie de l’endroit…

La petite brise qui soufflait légèrement depuis ce matin faisait voler les cheveux de Belsa en de mouvements harmonieux
comme si un esprit invisible s’amusait à les faire tournoyer pour rendre son visage encore plus fascinant…
Il n’avait pas lâché ces doigts fins qui se mêlaient aux siens et c’est naturellement qu’il l’attira à lui…
C’est la première fois qu’il la sentait si près de lui et il se demandait si c’était son cœur
ou celui de la jeune femme aux yeux couleur de ciel de printemps qu’il sentait tambouriner dans sa poitrine…
Il passa une main sur sa taille et la serra un peu plus…

De son nez il parcourut sa nuque puis son visage, le frôlant à peine et s’enivrant de son parfum délicat…
Leurs cheveux tissaient comme un cocon autour d’eux…
Le monde aurait pu s’enflammer et disparaître à cet instant qu’ils ne s’en seraient même pas aperçus…

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Belsa

Oubli… oublier le monde qui nous entoure, oublier qui l’on est, ses obligations.. S’abandonner, se laisser emporter, s’envoler ? Ecouter les respirations de l’autre, sentir le souffle contre sa nuque, ces corps qui s’appellent et se répondent, découvrir l’autre avec douceur et lenteur.

Belsa se laissa emporter par ce flot de découvertes et de sensations nouvelles. Sa respiration s’accélérait, son cœur battait fortement dans sa poitrine.. Peut-être un mélange de peur et de désir ? Peur de répondre à ce désir qu’elle ne pouvait contrôler, peur de s’abandonner, abandonner ses repères, abandon de son contrôle d’elle-même et s’offrir à ce désir de découverte, désir de répondre à ce besoin de lui, désir de s’abandonner ? Désir de le laisser guider ses pas ? Oui peut-être un peu de tout cela…

Elle frissonna quant il l’attira contre lui, la main posée sur la taille de la jeune femme diffusait une chaleur agréable dans son corps qui ne s’en lassait pas. Elle sentait le corps du Nippon, contre le sien, cette nouvelle proximité la déstabilisait et pourtant rien n’aurait pu la séparer de lui.

Elle ne pouvait retenir certain tremblement, se demandant inconsciemment s’il les ressentait lui aussi. La découverte de sa nuque ne fit qu’augmenter ce désir qui s’insinuait en elle. Elle avait l’impression de se dissoudre dans ses bras ou de s’envoler vers un monde inconnu mais merveilleux. Elle aurait pu se fondre en lui.

Elle osa enfin passer une main dans le dos de l’homme et s’approcha imperceptiblement de lui, goutant avec d’autant plus de proximité à la chaleur qui émanait de lui.

Elle ferma ses deux beaux yeux, déstabilisée par ce regard qui se perdait en elle, par peur qu’il remarque la perte de repère de la jeune femme ? Peur de ne simplement, pour une fois, pas savoir et devoir simplement découvrir. Elle pencha légèrement la tête et de ses lèvres frôlèrent cette nuque qu’elle voulait gouter depuis quelques temps déjà, n’osant pourtant pas le faire franchement, pas encore. Son nez en profita pour découvrir l’odeur de Zakakawa, apprenant ainsi à la connaître, à le reconnaître.

Elle s’étonna de son audace. Elle releva lentement la tête, ouvrit à nouveau ses beaux yeux et le fixa, avec l’envie de se noyer dans son regard et enfin de compte l’envie qu’il lise en elle. Envie de se livrer peut-être ?

Elle constata que sa main libre continuait de jouer avec les doigts de Zakakawa, elle lui sourit.

Elle aurait pu lui parler, elle aurait peut être dû lui dire quelques choses, mais elle ne voulait pas rompre ce silence qu’elle appréciait. Aucun mot ne convenait à un tel moment, aucun mot n’était nécessaire. Elle savait qu’il la comprenait et elle le comprenait.
Une fleur de cerisier tomba entre les deux. La jeune femme l’attrapa, l’observa et l’amena à ses lèvres. Elle embrassa les pétales blanches et déposa la fleur dans la main du jeune homme.

Mais… la magie fut rompue… Elle entendit un bruit au loin. On s’approchait, sûrement ce fichu maître qu’on lui envoyait pour veiller sur elle.

Elle regretta de devoir mettre un terme à cette étreinte et pourtant n’avait pas le choix. Si on les surprenait, les conséquences seraient bien plus terribles.

Elle voulut lui faire comprendre que ce moment magique resterait à jamais encré en elle, qu’elle attendrait une prochaine rencontre avec impatience. Elle décida de lui offrir un étrange baiser. Déposant rapidement ses deux lèvres sur les siennes. Puis avec regret Belsa quitta les bras de Zakakawa. Sensation étrange, ces deux corps qui se répondaient naturellement n’attendaient qu’un nouveau rapprochement.. mais elle sut que malgré l’éloignement nécessaire un lien subsisterait..

Elle avait chaud, se respiration était rapide, elle tenta de reprendre contenance et lui glissa un : je n’ai pas le choix… avant de sortir de cette protection naturelle, ce cocon offert par les cerisiers, et rejoindre Ichiro 1.

1: voir RP "une question d'éducation"

--Ichiro

Elle avait su échapper à son contrôle. Ou était-elle encore partie ? Elle était pire que de l’eau qui trouvait toujours moyen de s’en aller, mais il était bien décidé à y mettre un barrage.

Il l’appela et partit à sa recherche dans le jardin. Elle y passait ses journées. Il l’appela encore. Et enfin l’aperçu qui sortait des cerisiers.

Elle avait la peau rougie et semblait essoufflée.

Ou étiez-vous passée ?

La jeune femme était maintenant à sa hauteur. Sa tenue était inappropriée pour vagabonder à l’extérieur de l’habitation.

Vous pourriez au moins vous vêtir correctement. Un kimono plus sombre conviendrait mieux.

J’ai cru apercevoir un bel oiseau dans les bois et je souhaitais simplement admirer sa beauté de plus près.

Vous être inconsciente et rêveuse, que petite fille vous vous adonniez à ce genre d’exercice je pouvais le tolérer, mais maintenant ? Je comprends que vos frères ne vous aient pas encore marié. Que penserait un homme, d’une femme qui va courir dans la forêt ?

Elle baissait les yeux pour cacher son trouble, lui crut qu’elle avait honte.

Rentrons.

Wang

Le jeune Wang venait d'arriver, il n'avait pas encore construit sa demeure, alors il lui fallait un endroit convenable ou dormir. C'est couvert de la terre de chemin et la fatigue au visage qu'il entra dans cette pension.
Il avait 50 pièces d'or en poche et de quoi manger pendant deux jours, il ne lui manquait qu'un lit et un travail.
Secouant la tête pour chasser ses rêveries, il appela " Konnishi wa !" Il espérait trouver quelqu'un pour l'accueillir...

Hop et voila...Désolé encore une fois.

Belsa

Belsa, affairée au nettoyage de la pension sous l'œil vigilant de son maître, vivait de longue journée... En effet, elle ne pouvait que rarement sortir ou échapper à Ichiro durant quelques minutes.. et elle n'osait même pas laisser ses pensées vagabonder de peur que son vieux tortionnaire la devine.

Elle était certaine que la venue d'Ichiro avait fait fuir les voyageurs. Le maître voyait d'un mauvais œil la transformation de la maison familiale en pension. Il comprenait encore moins qu'une jeune fille descendante d'une famille aisée ait besoin de travailler à loger des inconnus. Il était persuadé que Belsa cachait des activités illicite.

C'est donc heureuse que la jeune femme entendit un nouveau venu à l'entrée de la demeure. Elle guetta par une des ouvertures et aperçut un l'homme. Ichiro lui maugréa.

Elle se rendit à l'entrée et s'approcha de l'homme inconnu. La jeune fille s'inclina devant lui.

Konnichi wa, je m'appelle Belsa. Bienvenue dans ma pension.

Elle releva la tête et gardant les yeux baissés, le fit entrer.

Vous risquerez de croiser Ichiro, mon maître, il est un peu âgé et râleur mais ne vous inquiétez pas.

Elle le fit asseoir sur un petit coussin sur le sol, amena du thé et des biscuits à la pâte d'haricot, puis s'installa à ses côtés.

Wang

Wang vit entré une jeune femme aux cheveux de jais, elle s'inclina et se présenta, il l'imita.

"Konnichi wa, ravi Damoiselle Blesa, je suis Wang, merci de m'accueillir."

La jeune fille le fit entré sans que ses yeux rencontrent les siens, quel dommage, wang était persuadé qu'ils étaient fort beaux.
Wang s'assit, heureux de donner un peu de repos a ses jambes qui avaient trop marché.

"Un vieux râleur dans une maison aussi charmante et calme? Bah, rassurez vous noble damoiselle, il ne me ferra guère peur."

Wang lui adressa un sourire, incertain qu'elle puisse le voir. Il continua a parler le silence aller les embarrasser tous deux sans cela.

" Et vous tenez cette pension depuis longtemps, damoiselle Belsa?" Demanda-t-il en regarda la pièce, elle ne le regarderait surement jamais donc il pouvait laisser errer ses yeux n'importe ou.

Belsa

Une fois assise et après lui avoir tendu un bol de thé et des biscuits, elle prit entre ses mains son propre bol afin de déguster le précieux breuvage.

Une fois la tasse à nouveau déposée sur la natte, elle releva enfin ses deux yeux bleus pour observer le nouveau venu.

Enchantée Wang, mais vous me faites trop d'honneur avec vos compliments, vous n'avez qu'à peine aperçu la pension.

Mais merci pour ces compliments.

Elle lui sourit.

J'imagine que vous prendrez une chambre...?

Elle lut un peu de gène chez le jeune homme.

Peut-être auriez vous préféré être accueilli par un homme. Malheureusement mon filleul qui tenait la pension avec moi est parti à Oda.

Elle croqua dans un biscuit.

J'ai cette pension depuis bien quelques temps maintenant.

Elle l'observa en coin et versa un peu d'eau dans la tasse de son invité.

Sachez que tout le monde aide à l'entretien de la pension. Mais pour le reste vous pouvez vous sentir ici chez vous. Enfin je vous demanderai un minimum de tenue.

Elle lui sourit se voulant accueillante.

Vous êtes de passage à Nakatsu? d'où venez-vous?

Wang

Wang prit avec plaisir la tasse de thé, il était brulant, mais il lui fit le plus grand bien, son sourire s'agrandit, et la jeune fille leva enfin les yeux, d'un azur clair fort joli, Wang ne put s'empêcher de la regarder.

" Oui j'aurais voulu une chambre effectivement. Pour deux ou trois jours...Si possible?"

Wang fit un sourire en coin quand elle dit qu'il aurait surement préférer être accueilli par un homme, il la détrompa.

"Un homme aurait fait un bien moins bel accueille que vous. Je ne vous pas vous gêner par ma présence, votre maitre pourrait râler parce que vous êtes restée seule avec moi, quoi que je ne représente aucun danger."

Wang haussa les épaules.

"Enfin, c'est sans importante n'est-ce pas? Je vous aiderais bien volontiers a l'entretiens."

Wang rendit son sourire.

" Non, je viens d'arriver dans votre charmante ville, l'on ne m'a pas encore donner de demeure alors plutôt que de dormir dans une bicoque ou passe eau et vent, je viens occuper votre pension, j'aurais surement ma demeure dans deux ou trois jours."

Wang sourit et se regarda, ses vêtements n'étaient plus que des loques couvertes de poussières, et lui devait avoir une tête de voyageur qui en avait trop fait.

" Excusez ma tenue, ce n'est pas très présentable...mais je n'ai que ça..." Wang lui adressa un sourire contrit.

Belsa

Oui ces maisons en prêt sont véritablement délabrées... il doit être impossible de dormir la-bas sans y attraper la mort!

Elle mangea encore un petit biscuit.

Votre présence de me gène pas. J'ai grandit au milieu d'homme.

D'ailleurs je devrai pouvoir vous prêter des habits de mon défunt frère si vous souhaitez vous changer. Et si vous n'avez pas peur que son esprit vienne vous rendre visite.

Elle se retint de rire, elle était joyeuse.

Je vais vous mener à une chambre et derrière la maison il y a aussi la possibilité de vous laver.

Elle se leva et lui montra le chemin.

Wang

Wang se leva et suivi la jeune femme, tout en lui répondant.

" Merci, je n'ai pas peur des esprits, au contraire, nous pouvons apprendre beaucoup grâce a leur messages. Ils nous aident la plus part du temps a nous dépasser."

Wang lui sourit et poursuivi sa route a ses cotés. Arrivé a la chambre il posa son sac et hocha la tête.

" Fort joli endroit, je maintiens ma première impression."

Wang se tourna vers la jeune femme.

"Voulez vous bien me montrer ou son les bains? J'en ai fort besoin, j'ai honte d'être ainsi sale devant une si soigneuse et si jolie femme."

Belsa

Merci pour vos compliments... cette demeure est ma maison familiale mais... le destin a décidé que j'y vivrai seule je l'ai donc ouverte à toute personne cherchant un lieu pour s'abriter. J'aime voir ces pièces revivre et apprendre à connaître de nouveaux habitants.

Je vous laisserai aussi découvrir le jardin qui est aussi très beau.

Elle s'inclina devant lui et l'invita à la suivre jusqu'à une petite véranda cachée par des panneaux.

Voici le lieu pour le bain. Je vais y faire amener un peu d'eau chaude et des vêtements.

Elle sourit et s'inclina

Je vais vous laisser vous installer et vous changer. Vous pourrez me rejoindre plus tard pour le repas à l'avant de la maison.

Et elle se retira, laissant son invité avec la jeune servante qui lui proposa son aide pour enlever ses vêtements sales.

Wang

Wang hocha la tête, il ne doutait pas un instant que le jardin devait être magnifique a cette période de l'année. Il la suivit sans un mot, son esprit vagabondait tranquillement. Il espérait que cet endroit serait agréable et qu'il y trouverais - pour le temps qu'il y passerait - une douceur de vivre.
Ils arrivèrent face aux bains et elle l'abandonna aux mains d'une servante.

Wang regarda la jeune servante et se laisse déshabiller, il entendit le tissu se froissé et sentit le froid toucher sa peau, son kimono vieux comme le monde il pouvait lui dire au revoir, il était si sale que les lavandières pouvaient dés maintenant oublier toute idée de rattrapage. Il frissonna, le froid se fait prenant et se glissa dans le baquet d'eau.

L'eau était peut être un peu trop froide, mais ça conviendrait. Wang s'immergea complètement puis ressorti sa tête, ses cheveux blancs dégoulinant d'eau scintillante.
Il poussa un soupire d'aise en s'appuyant contre le rebord du bassin. La tranquillité était absolue, la servante s'était éclipsée. Wang se lava, le parfum du savon était doux. Il resta un temps dans l'eau puis se disant que cela suffisait il appela la servante pour qu'elle lui donne de quoi se sécher et de quoi se vêtir.

Elle arriva avec des vêtements presque neuf, ils étaient a la taille de Wang, et il s'en trouva fort aise, mais ça le mettait mal a l'aise de savoir qu'en apparaissant ainsi vêtu il allait peut être donner a la charmante demoiselle une vision de tristesse.
Il soupira et haussa les épaules et fini de fermer le Kimono, c'était ainsi, les vies vont et viennent, les esprits sont éternel, pas la chair.

Il fini par sortir de son cocon de chaleur et d'eau, et trouva la jeune femme dans la salle du repas, son estomac criant famine et son visage étant barré d'un grand sourire avenant.

" Me revoici, et bien plus présentable, allez vous toujours comme il convient jeune dame?"

Wang s'inclina et s'assit a ses cotés.

--Ichiro

Ichiro était resté en retrait, guettant avec méfiance cet inconnu qui arrivait dans la pension. Une fois Belsa de retour près de lui il rétorqua :

C’est de la folie de laisser pénétrer ainsi des étrangers. Qui vous dit qu’il ne repartira pas avec des trésors familiaux ?

La jeune femme se planta devant lui et s’agenouilla face à la petite table ou son maître lui avait demandé d’exercer son écriture.

Ichiro, je vis seule, cette maison aurait été vendue si je ne l’avais transformée en pension… avec tous ses trésors familiaux.

Vafenuo n’aurait jamais laissé faire ça !

Belsa savait garder son calme, elle ne répondit pas.

Prenez votre plume et écrivez.

Elle recopiait des passages entiers parlant de guerre, de stratégie et d’honneur des guerriers. Souvent Ichiro abattait un bâton sur les doigts de la jeune femme quant il considérait que le caractère n’était pas suffisamment bien dessiné.

Vous devriez avoir honte de votre écriture !

Elle releva les yeux sur Ichiro, se mordant la lèvre, elle lui répondit.

Excusez-moi Ichiro mais je suis un peu fatiguée et j’avoue ne pas être suffisamment concentrée.

Vous devez apprendre à ne pas ressentir la fatigue !

Le vieux maître la regarda durement. Il dut avouer que Belsa n’était pas dépourvue de charme. Elle avait su charmer ses frères, ce qui expliquait en partie qu’elle se retrouvait sans époux à son âge, elle avait toujours pu faire comme bon lui semblait… Il se sentait faiblir, attirer par le regard que lui lançait la jeune femme, il se promit d’être encore plus dur avec elle.

J’entends votre invité, tant qu’à l’avoir ici autant le recevoir comme il se doit.

Il se releva et marcha rapidement jusqu’à la salle de repas, il devait rester ferme. Il la maudissait, elle était comme toutes les autres, ensorcelante et charmeuse, sûrement trompeuse.

Belsa

Belsa avait sentit une lueur de désir dans le regard d’Ichiro, mais elle l’oublia vite. Elle se massa les doigts endoloris et se rendit en cuisine, ou la jeune servante avait préparé du poisson, du riz et des pousses de bambous. Belsa sortit un pot de pâte de soja pour agrémenter le tout. Elle fit chauffer du Saké, déposa la boisson sur un plateau ainsi que les mets. Puis elle se rendit dans la salle de repas pour installer le plateau devant Ichiro. Wang entra dans la pièce, elle l’invita à s’asseoir.

Voici Ichiro, il a été le maître de chacun de mes frères et m’a rejoint ici dernièrement.

Elle déposa devant les deux hommes du poisson, un bol de riz et un peu de saké.

Si vous le souhaitez il y a un peu de pâte de soja.

Puis s’asseyant à leur côté, elle commença à déguster le repas.

Pour vous répondre, oui je vais toujours bien, j’espère que vous aussi.
Je vois que les vêtements de mon frère vous vont bien et j’en suis heureuse.

Du coin de l’œil elle remarqua une grimace d’Ichiro.

Ce tournant vers celui-ci elle l’informa.

J’ai officiellement invité l’administrateur de Nakatsu à venir nous voir. Il doit être très pris mais j’espère qu’il acceptera.

Ichiro changea imperceptiblement et sourit.

C’est une bonne chose Belsa, il faut que notre famille soit à la hauteur de son rang. Je me réjouis de rencontrer cet homme.

Belsa se tourna vers Wang.

J’imagine que vous avez du le rencontrer, il s’agit de Zakakawa.

Zakakawa

Zakakawa était très occupé ces derniers temps depuis qu’il avait été élu Sô de Nakatsu….
Tant de courriers!...
Mais il se faisait un devoir de répondre personnellement à toutes les missives qu’il recevait…

Et avant même d’ouvrir celle-ci, il sut de qui elle provenait…
Belsa ! Humm, ce parfum…

Il se souvint de leur rencontre quelques jours plus tôt près de la rivière sous les cerisiers…
Il ferma les yeux et ses lèvres s’étirèrent en un large sourire…
Il ne cessait de penser à elle…

Chacun de ses mouvements n’étaient que grâce et séduction…
Il sentait ses cheveux frôler son visage et la chaleur de sa peau même avant qu’il la touche…
Son cœur se mit à battre comme si elle était là, tout près de lui…

Ce jour-là, il s’était caché derrière un gros rocher pour ne pas se faire voir…
Riant de se sentir revenu à l’âge tendre de l’adolescence où tout n’était que jeux et espiègleries…
Il la regarda s’éloigner,
les pans de son kimono flottants au vent et ses cheveux noirs qui semblaient être le prolongement de ses pensées rebelles,
virevoltants en tous sens comme animés d’une volonté propre…

À regret, il revint à la réalité et se rendit compte qu’il avait porté le papier de riz à son nez comme pour se rapprocher d’elle inconsciemment…

Il l’ouvrit délicatement, comme un cadeau précieux…

Une invitation!

Il ne fût pas si surpris que ça…
Car il connaissait les us et coutumes des grandes familles…
Il sourit de plus belle… Il sut lire entre les lignes et se dit qu’une bonne soirée s’annonçait…

Sans compter que la nourriture à la pension avait déjà une réputation qui à elle seule vous faisait saliver…

Peut-être y aurait-il même le fameux Bœuf de Guyhom, le boucher,
qu’il nourrissait à la bière et qu’il faisait masser à longueur de journée pour attendrir sa viande…
Il fallait dire qu’elle était HORS DE PRIX mais de temps en temps… pourquoi pas?...

Zak se dépêcha d’envoyer sa réponse positive, non sans avoir frotté délicatement le papier de riz avec une rose et après l’avoir plié soigneusement…

_________________

Wang

Wang adressa un sourire et s'inclina face a Ichiro

" Enchanté Ichiro-san. C'est un honneur de rencontrer le maître d'une élève telle que Belsa. Vu son éducation, vous avez du être un maître plus que compétent."

Wang sourit et s'assit non loin d'eux. Prenant la nourriture offerte il secoua négativement la tête en entendant pâte de soja, il n'en était pas friand.

Il entendit prononcer un nom, il ne le connaissait pas encore bien, mais il apprendrait après tout la vie est faite d'apprentissage.
Il osa tout de même demander.

"Qui est-ce, cette personne que vous avez invité. Je suis encore totalement ignorant de qui sont les personnalités de ce village..."

Belsa

Il s'agit de notre administrateur Zakakawa. C'est lui qui gère notre ville. Il a été élu depuis peu. C'est quelqu’un de vraiment... elle réfléchit au terme le plus approprié.. généreux et bon.

Ichiro en profita pour grommeler un : il ne suffit pas d'être bon et généreux pour gérer une ville et se faire respecter.

Belsa aurait pu rétorquer, mais à nouveau elle ne dit rien, espérant avant tout que son trouble ne soit pas visible.

La servante arriva dans la pièce et l'informa qu'un message était arrivé. La jeune femme lui tendit le mot avec un grand sourire. Ichiro observait Belsa attentivement. Elle, elle avait reconnu le papier, elle espéra que son maître ne devine pas l’odeur de la rose…

Le vieil homme lui demanda avec un sourire narquois la provenance de cette missive. Belsa tenta de garder son calme et déplia la lettre.

Elle fit un sourire qui se voulait naturel et annonça aux deux hommes.

C'est d'ailleurs lui qui répond positivement à l'invitation.

Elle s'empressa de cacher le mot dans sa manche avant que son maître lui arrache la lettre.

Elle se tourna vers Wang.

Vous allez donc pouvoir faire sa connaissance.

Puis changeant de conversation et revenant sur un terrain moins glissant elle lui demanda:

Avez-vous des projets? Vous m'avez dit que vous veniez d'arriver et j'imagine que vous cherchez à vous installer parmi nous. J'espère que vous aimez cette ville, qui malgré ses apparences n'est pas toujours calme...

Tout en parlant, Belsa tenait fermement la lettre dans sa manche. Elle espérait bientôt pourvoir admirer les caractères finement dessinés et relire plus d’une fois, les mots qu’il avait choisit.

Wang

Wang écouta tranquillement les passes d'armes entre Belsa et Ichiro, le nez dans son bol de thé il faisait profile bas.

Soudain la jeune femme retourna son attention vers lui et lui demanda si il resterait ici.

" Je vais surement partir d'ici, j'ai promis a une amie d'aller la voir a Kokura, et j'irais quand j'aurais deux trois kobans de cotés."

Wang sourit.

"Je suis pas prêt d'en avoir assez de coté, j'en ai déjà presque plus, il me faudra travailler dur."

Il haussa les épaules et poursuivit

" Je partirais surement dans quelques jours ou semaines. je ne sais encore, cette endroit est confortable."

Wang conclu par un sourire.

Belsa

Elle nettoyait la véranda.

La vie de Belsa était maintenant calme et paisible. Même Ichiro s'était adouci en voyant son élève moins volage, bien plus préoccupée par son ménage et son travail.

L'homme était persuadé que ce résultat était issu de son travail. Il en était fier.

Belsa quant à elle se sentait mélancolique. Elle n'apercevait que peu Zakakawa... et n'avait pratiquement aucune nouvelle de son ami Guyhom. Elle sentait à nouveau peser sur elle la lourdeur de cette maison vide.

Elle avait eu le temps de travailler son écriture, perfectionner le brodage et développer son atelier.

Mais ses journées étaient longues et rien ne venait couper le rythme régulier, ni ses tâches habituelles.

Elle donna un dernier coup de balais et rentra préparer le repas.

Zakakawa

Zak passait tous les jours devant la pension de Belsa...
Il faisait toujours ralentir Ernest qui ne se faisait pas prier d'ailleurs, comme s'il lisait dans les pensées de son ami...
Il regardait pour essayer d'apercevoir la belle Nippone...
Il aurait tant voulu s'arrêter mais son travail le prenait tout entier...
Il se promis qu'après les élections, il viendrait la voir et se présenter officiellement à ce dragon de Ichiro et passer une soirée à la pension...
Ernest se remit au trot. il venait de passer la propriété... déjà...

_________________

Belsa

Avant d'entrer dans la pension elle jeta un dernier regard dehors.

Elle l'aperçut sur Ernest, elle ne sut pas s'il l'avait remarqué.

Elle esquissa un mouvement du bras et se mordit la lèvre. Elle eut l'espoir qu'il s'arrête mais le Sô l'appelait et elle le vit continuer sa route.

Belsa se détourna et pénétra dans la pension. Elle se fit violence pour ne pas sentir en elle des sentiments égoïstes... son envie de le voir était forte...
Elle finit par se faire une raison. Le village avait besoin de lui.

Zakakawa

Cela faisait plusieurs jours que Belsa était partie de Nakatsu avec Guyhom…
Et Zak n’avait aucune nouvelle…
Il avait vu Guyhom revenir et l’avait croisé au marché…
Il lui avait racheté tout son bois d’ailleurs
mais il n’avait pas pensé à lui demander car la place du marché était très occupée
et pas trop de temps pour les affaires personnelles…
Il l’avait regretté plus tard et commençait à se faire du souci…
Il hésita longuement mais finalement se décida à se rendre à la pension pour demander à Ichiro si lui avait des nouvelles de Belsa…
Il laissa Ernest tailler minutieusement les bordures d’herbes vertes près de l’entrée et se présenta à l’intérieur…
Quand il aperçu le vieil homme, il s’inclina respectueusement…

Konishiwa Maitre Ichiro !
N’ayant pas de nouvelles de Belsa, je me permets une petite visite de courtoisie…

Il esquissa un petit sourire mais ne pouvait dissimuler son inquiétude.
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Belsa

Une éternité... elle avait l'impression qu'une éternité s'était passée entre son dernier passage à Nakatsu et le retour à la pension.

Ses pieds la guidèrent instinctivement chez elle mais ses pensées étaient ailleurs.

Elle était inquiète, elle devrait accomplir beaucoup mais elle devait surtout retrouver l’homme qu’elle aimait d’abord… lui expliquer…

Ichiro l’accueillit en colère. Elle ne lui avait pas parlé de sa retraite. Elle n’en avait parlé à personne.

Il l’attrapa par le bras et la gifla, éructant des paroles de colères mêlées d’inquiétudes. Elle réussit à se libérer de cette prise qui laisserait des marques sur sa peau blanche.

Vous n’avez pas à me frapper ! Je commerçais ! Vous le saviez…

Ce n’était pas toute la vérité… mais elle ne voulait pas parler de sa retraite chez les prêtres.

Belsa ! Vous n’avez donné aucune nouvelle de vous depuis des semaines ! Vous ne partirez plus jamais sans moi !

Mais les yeux de la jeune femme lançaient des éclaires…

Rentrez chez mon frère.

Elle lui montra la porte du doigt.

Je n’ai de toute façon plus besoin de vous… quelqu’un d’autre veillera sur moi !

Le vieil homme blêmit.

Ne me dites pas que..

Mais déjà la jeune femme avait rejoint sa chambre et avait tiré l’écran qui la séparait de la pièce principale.

Elle s’agenouilla face à sa table et écrivit à Zakakawa. Elle avait besoin de lui…

Zakakawa

Quand Zak reçu la missive de Belsa c'est avec fébrilité qu'il déplia le précieux papier de riz avec les caractères élégamment peint...

La voilà donc de retour!...

Son cœur se calma...
Il avait été rongé par l'inquiétude ne la voyant plus depuis ses voyages et depuis qu'il s'était retiré du Sô...
Mais il voyait que cette absence et cet éloignement n'avaient fait que les rapprocher plus encore...

Il ne pris même pas le temps de finir complètement la lecture de la lettre car il ne voulait pas que leur séparation se prolonge un instant de plus...

Et il devait quand même se présenter décemment devant elle...
Il lissa ses long cheveux noir en une queue de cheval serrée et la noua avec un ruban de cuir...
Son kimono noir et son obi rouge iraient très bien...
Ses chikatabi étaient rouges aussi, une façon de laisser comprendre à qui savait observer au combien il était amoureux!

Il siffla Ernest et d'un bond fût sur son dos!
Il n'eut même pas à lui indiquer la direction que déjà son fidèle cheval galopait vers la pension...
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--Ichiro

Ichiro hurlait.

Belsa, sors de cette chambre !

Mais aucune réponse.

Il n’avait donc pas su remplir sa mission. Apparemment un homme avait approché son élève et surement était-elle déjà déshonorée. Elle lançait donc le déshonneur sur toute la famille ainsi que sur le vieil homme. Quand ses frères l’apprendraient…

Oh non cette petite idiote n’allait pas tout détruire !

Sûrement ce voyage… il n’aurait jamais du la laisser partir.

Belsa vous ne pourrez pas rester éternellement enfermée… J’attendrai…

Il imaginait déjà par quel moyen il punirait cette petite inconsciente…

Mais ses pensées s’interrompirent en entendant du bruit.

Zakakawa… que vient-il faire ici ?

Il se souvint que Belsa était partie commercer pour lui. N’avait-elle pas rempli sa mission ?
Il alla lui ouvrir.

Zakakawa… bienvenue dans la pension !

Il l’observa. Le jeune homme semblait troublé.

J’imagine que vous venez demander un rapport à cette gamine de Belsa… Vous voyez cette petite s’est enfermée dans sa chambre !

Il rit, moqueur, et invita Zakakawa à entrer.

En se retournant, il aperçut sa jeune élève qui était ressortie de sa pièce.

Ah tiens ! Tu te montres… il va falloir que tu assumes tes erreurs jeune idiote.

Belsa

[Quand il faut recommencer]

Un coup de neuf : de nouveaux Tatamis, les boiseries de la salle des bains refaites, le jardin nettoyé et de nouvelles poteries. La pension était comme neuve… excepté la présence d’Ichiro notre vieux grognon qui veillait sur la vertu d’une Belsa métamorphosée.

Une semaine de travaux jour et nuit pour redonner des couleurs à cette demeure, mais Belsa était satisfaite du résultat.

Un panneau trônait à l’entrée :

Bienvenue chez Belsa, pension de famille.

La décision n’avait pas été facile. Les projets de la jeune femme avaient été revus. Le destin, son éducation, elle n’avait pu y échapper… forcée elle était revenue sur le droit chemin. Le cœur triste mais néanmoins en gardant en elle cette envie de vivre qui jusqu’à ce jour lui avait donné les forces de lutter contre les différentes épreuves de la vie.

Belsa se tint sur la véranda. Elle sentait le regard de son vieux maître posé sur sa nuque, elle regardait le village.

Il ne nous manque plus que les clients !

Il faisait beau. Elle se retourna et sourit à Ichiro.

Vous avez décidé de rester ici Ichiro.

Il maugréa.

Alors vous m’aiderez à recevoir les voyageurs ! de tout âge, de toute classe sociale… avec le sourire !

Il lui lança un regard noir et s’en alla à son écritoire sans dire un mot.

Belsa caressa du bout des doigts le panneau, pensive. Je ne sais pas quel est mon chemin… mais je suis certaine de pouvoir remplir des ventres vides et offrir une couche pour la nuit à quelqu’un qui en a besoin…

Elle s’assit sur le sol et admira les arbres verts de son jardin.

Malik

Malik qui passait par là décida de rendre visite à Belsa.
Il marchait lentement dans l'herbe. Arrivé devant la porte il trouvait plus poli de frapper.
- C'est moi Malik

Il patienta devant la porte

Belsa

Belsa était en train de préparer des pâtisseries. Elle étalait de la pâte qu'elle avait légèrement parfumée au thé vert quand elle entendit fraper à l'écran de la porte d'entrée.

Ravie d'avoir un client ou un visiteur, elle se précipita à l'entrée pour accueillir comme il se doit.

Bienvenue à la pension, Malik!

Elle lui laissa le passage et présenta une petite table au sol avec des coussins pour s'asseoir.

Installes toi.

Belsa fila en cuisine chercher du thé et les premiers biscuits qu'elle avait confectionné durant l'après-midi. Elle s'installa à coté du jeune homme et lui tendit un bol de thé.

C'est gentil d'être venu! J'aime avoir du monde dans ma pension!

Malik

Malik s'installa au près de Belsa, il regarda au alentour et vit que tout était propre, il voyait que tout venait de Belsa.
Il prit le bol de thé et le porta jusqu'à ses lèvres puis le bût doucement

C'est délicieux et l'endroit est très joli. Fit remarquer Malik

Transallian

Transallian arriva enfin devant la pension.
Il avait dans c'est bras Milian le petit tigre, il avait reussi a le prendre avec lui sans que taomi ne le voit...

Il resta devant s'apuyant sur une pière en attendant l'arivé de la douce taomi.
Dur de resister aux odeurs qui s'echapent de la pension ce dit-il.
Le poulet aux champignons que leur avait promit Belsa lui donner l'eau a la bouche.

Il se mit a jouer avec le jeune tigre et regarder autour de lui.

La journée s'annonce tres belle! dit il en souriant.

Taomi

Clopi, clopa, clopinnant...ses petits sandales de bois claquette sur la route pour se rendre dans la pension de Belsa. Elle était en retard d'avoir chercher Milian partout.impossible de le retrouver ainsi que Trans son aimé.Elle ne voulait plus y aller à ce déjeuner. Mais l'appel gargouillant de son petit ventre était trop fort. Et elle prit la route pour aller manger de la bonne cuisine. Cela fait si longtemps qu'elle n'avait pas eu un répas copieux.

Au detour la pension apparait. Elle redressa délicatement ses beaux habits du dimanche. Puis en lèvant la tête elle vit Trans avec le petit Milian. Qu'elle traitre...il voulait gagner l'affection de son petit tigre à elle. Mine boudeuse elle le rejoigna dans l'idée de lui remonter vivement les bretelles. Mais...le fûmet qui s'échappe de la pension chatouille délicieusement ses narines. et la petite gourmande embrassa tendrement son Trans.

On rentre ? Mon ventre gargouille ....
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Belsa

Belsa avec une petite mine fatiguée, résultat d'une nuit à se retourner sur son lit sans trouver le sommeil, alla les rejoindre à l'entrée.

Bienvenue à la pension!

Elle alla embrasser ses deux amis et les fit entrer.

Je vous ai installé une table sur la véranda. Le soleil permet de manger dehors.

Elle aperçut le petit tigre et au passage lui gratta le dessus de la tête.

Elle les invita à la suivre pour les mener à une petite table avec deux coussins sur le sol de chaque côté.

Le tout était joliment décoré avec quelques fleure de bégonia parsemée sur la table.

La vue depuis la véranda donnait directement sur un petit étang. On pouvait aussi apercevoir, un petit pont et une cascade artificielle.

La nature était verte, seul quelques fleurs ressortaient dans ce jardin.

Taomi

les yeux de la jeune nippone visite le décors si joliment posés. Elle s'emerveille comme une enfant devant tant des splendeurs. Accroché au bras de Trans elle penètre le lieu après avoir embrassés Belsa et la remerciant de son invitation.

Elle était excitée à l'idée de sortir avec Trans, leur première sortie depuis qu'ils sont ensemble. Elle sussure à l'oreille de Trans...c'est tellement beau ici..un jour on aura notre chez nous comme ça?

Puis elle vit cette petit veranda...et elle commence à rêver...c'était splendide ... cet étang...et se cascade..telle un déesse qui deverse ses cheveux sur son amant...Tao était en extase devant tant des beautés de ce lieu...
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Belsa

Belsa installa Taomi et Transallian en leur souriant.

Elle avait laissé mijoter un morceau de viande, le tout accompagné de champignon et de riz blanc.

Elle déposa devant eux, pour chacun, un verre d'eau et un verre de thé vert, un bol de riz blanc ainsi qu'un plat de viande au champignon devant eux.

Puis regardant le petit Tigre elle lui mit à lui aussi une petite gamelle sur le sol avec les déchets de la viande qu'elle avait mis la matinée à préparer.

Cela vous donnera des forces pour la soirée!

Elle s'inclina et les laissa profiter de leur moment.

--Fukujin

La pension se profilait à l'horizon et il marchait... Il marchait vers elle. Les gens supposaient qu'il devait avoir une vingtaine d'années, non pas aux traits de son visage qui est en partie caché par la sugegasa qui couvrait son visage des regards des passants et qui lui permettait de conserver l'anonymat.

Il arriva enfin devant la porte de la pension et entra doucement, son pas léger ne laissant échappé qu'un faible son...
Enfin il aperçut la belle demoiselle qui l'avait si gentiment invité à manger dans cette sublime demeure. Elle s'affairait à ranger quelques draps. Il trouvait la jeune nippone particulièrement sublime ce soir, plus encore que d'habitude. Il s'approcha d'elle lentement, sans lâcher son regard de son visage et lui demanda doucement :

Bonsoir Belsa, Puis je dîner ici ce soir? et lui afficha un beau sourire en relevant un peu sa sugegasa, lui permettant ainsi de se faire reconnaitre.

Belsa

Perdue dans ses pensées, elle laissait le jeune couple profiter de leur moment. Belsa bailla, nuit agitée, peu de sommeil, des nouvelles étranges.. Elle regarda le ciel qui hésitait entre orage ou soleil.. tout comme cette journée qui passait par de bons moments, de moins bons et des moments plus triste.

Elle allait retourner à ses préparations quand elle aperçut un homme. Il ne lui semblait pas l'avoir déjà rencontré bien que sa démarche lui rappelait quelqu'un.

Elle le fit entrer. Après tout sa pension était ouverte à tous... mais elle savait que des gens un peu louche voyageait dans la province et elle espéra que celui-ci ne la volerait pas.

Mais il connaissait son nom.. et cette voix.

Elle aperçut ses yeux, une infime partie de son visage. Alors elle sut. Elle s'inclina.

Entrez seulement.

Elle passa devant lui et le mena dans une pièce à l'abri des regards.

Un jeune couple mange sur la véranda... et j'imagine que vous préférer rester discret.

Elle posa devant lui à boire et à manger.

J'espère que le menu vous conviendra... et que vous accepterez que je vous tienne compagnie.

Elle s'assit à ses côté et lui sourit.

--Fukujin

Le jeune homme sut en lisant sur le visage de la belle nippone qu'elle l'avait reconnu, il n'espérait que cela.
Elle l'invita à entrer dans une pièce plus discrète que les autres, en retrait. Il la suivit et sur le coup entrevue le jeune couple dont elle parlait sur la véranda. Il les regarda un instant, ils avaient l'air de s'aimer passionnément...Un sentiment qu'il ressentait lui aussi... Son hôte lui montra la table et il s'assit. Elle s'assit à ses côtés et lui demanda avec sa mélodieuse voix :

J'espère que le menu vous conviendra... et que vous accepterez que je vous tienne compagnie.

Bien sûr, c'est un plaisir de vous avoir à mes côtés et le fumet que dégage vos cuisines m'ont mis en appétit, je suis sûr que cela sera excellent, lui répondit il. L'endroit est magnifique, vous vous en occupez seule?

Il la regardait avec un beau sourire qui trahissait ses sentiments pour elle mais sa sugegasa couvrait partiellement cette faiblesse de son être...

Belsa

Cette tonalité dans la voix… cette carrure, cette démarche ! N’était-elle pas en train de rêver ? D’imaginer un être connu… n’aurait-elle pas du se montrer plus méfiante ?

Et si c’était lui… comment était-il possible qu’il soit là ?

Elle tira les écrans fermant ainsi la pièce. Elle savait que cela était un maigre rempart aux paroles qui seront échangées.

Elle prit le bol de thé posé devant elle, la main tremblante, elle s’inclina et lui tendit le bol empli de ce chaud breuvage.

Je m’occupe de ce lieu. C’est une maison de famille bien trop grande pour une femme qui vit seule comme moi. J’aime sentir ce lieu vivre, voir des enfants courir dans le jardin, des couples se retrouver parfois. Ces aventures parfois secrètes que les murs renferment rendent le lieu bien plus merveilleux.

Elle porta à ses lèvres un verre d’eau fraiche qu’elle but sans bruit puis le redéposa sur la table.

Elle murmura :

Je ne sais si mes sens me trompent mais j’ai l’impression de reconnaître un vous un ami… proche.
Je suppose que votre passage sera rapide et j’imagine la raison de ce mystère.

Elle se permit un nouveau regard sur ce visage dissimulé. Elle y vit un sourire et ne put s’empêcher d’y répondre. Hypnotisée, elle ne pouvait faire un mouvement ne sachant pas ce qu’il convenait de faire.

Le silence régnait dans la pièce, des regards s’échangeaient, messagers silencieux des mots qu’il ne vaut parfois mieux ne pas prononcer.

Un petit tigre grogna dehors, rappelant à chacun la réalité du moment.

Le jardin est magnifique ce soir, après votre repas et si vous le souhaitez, il vous sera possible d’aller le découvrir.

Zakakawa

Ernest s'arrêta à quelques distances de la pension et Zak eut beau lui intimer de continuer,
il ne voulait rien savoir et continuait de brouter tranquillement l'herbe grasse et bien verte qui entourait l'endroit...
Il aperçu un homme qui se dirigeait vers la porte d'entrée...
Il avait l'air d'un voyageur mais semblait connaitre son chemin...
Il le vit rentrer et par l'ouveture de la porte aperçu Belsa...
Son cœur fit un bond qui lui secoua la poitrine et fit frémir Ernest qui hennit doucement...
Poussé par la curiosité, il s'approcha subrepticement...
Il se faufila et pu reconnaitre Transallian qui mangeait en charmante compagnie...
Il vit Belsa guider l'homme vers un coin plus tranquille de la pension...
Il les observa un instant et remarqua l'attitude de Belsa et il comprit de suite que sa place venait d'être prise...
Ce fût comme si son cœur venait d'être piétiné par des pieds d'esclaves...
Il se pencha en avant telle la douleur fût intense...
Il se tint la poitrine et resta comme cela quelques minutes qui parurent une éternité...
Il se releva enfin...
Ses pas le guidèrent comme un fantôme qu'il était devenu en l'espace d'un court instant...
Il ne sut comment il regagna la sortie et se retrouva près de son cheval...
Il essaya de le monter mais toutes forces semblaient l'avoir abandonné...
Il se laissa tomber à genoux et finalement enfouie sa tête dans les herbes...
Il sentit Ernest qui le poussait de ses naseaux humides et chauds...
Il attrapa machinalement sa crinière et se laissa guider...
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Belsa

Belsa avait entendu du bruit.

Elle avait prétexté chercher quelques choses à la cuisine et s'était rendue à l'extérieur.

Elle vit Ernest et comprit.

Elle courut dans le jardin... il était allongé dans l'herbe.

Zak murmura-t-elle.

Elle tenta de le relever.

Oh non Zak...

Elle sentit des larmes couler le long de ses joues.

Et resta la à genoux à ses côtés incapable de prononcer un mot.

--Fukujin

Belsa amena du thé et lui en servit un bol. Il le prit, caressant avec douceur ses petits doigts frêles au passage. Elle lui semblait préoccupée, gênée par sa présence. Elle se posait beaucoup de questions en elle, ses yeux la trahissaient.

Il la remercia et buvant son thé, trop chaud mais délicieux, il admirait la jeune nippone à ses côtés qui buvait. Elle lui parlait de ce lieu, de ce qu'elle y faisait et lui l'écoutait, tranquillement, sans la lâcher du regard.

Elle prit soudain un visage un peu plus grave et lui murmura quelques mots :

Je ne sais si mes sens me trompent mais j’ai l’impression de reconnaître un vous un ami… proche.
Je suppose que votre passage sera rapide et j’imagine la raison de ce mystère.

Il releva une fois de plus sa sugegasa et lui répondit sur un ton doux, comme le chant d'un oiseau.

Vos sens ne vous trompent pas, ne vous inquiétez pas de ma présence. Je resterai ce soir et, peut être, partirai je demain à l'aube pour ne plus jamais revenir...

L'homme ne pouvait s'empêcher de sourire, devant ce beau visage qui semblait croire à l'impossible, à l'irréalisable. Elle lui proposa alors d'aller au jardin après, le soir.

Ce serait avec plaisir, vous me montrerez le chemin ?

Zakakawa

Zak ne savait plus s'il était en plein délire ou dans la réalité...
Il entendait des voix, des sons...
Tout était confus dans son esprit et quand il sentit le poids de ce corps sur le sien, il ne savait si c'était rêve ou vie réelle...
Il ne pouvait plus se tenir et tomba en avant...
Cherchant à se retenir dans un reflex conditionné, il se retrouva nez à nez avec ce visage merveilleux et la tonnelle verte de ses cils courbés...
Délire ou vérité, ses bras se serrèrent autour de cette taille menue et chaleureuse...
Est-ce vraiment toi?...
Parle-moi! Dis quelque chose par pitié!...
Que je puisse disparaitre à jamais dans les méandres intestinaux d'Uke Mochi...
Ou peut-être renaitre des entrailles d'Izanami...
Que les kamis nous réunissent ou me détruise à jamais!...
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Belsa

Elle le tenait dans ses bras. Des larmes parsemaient ses longs cils et dans son regard on lisait de l’incompréhension.

Elle aussi avait besoin de saké et d’opium, ces derniers jours avaient été trop lourd à porter pour ses frêles épaules.

Elle l’écouta en silence. A nouveau un choix, un choix terrible… et qui à jamais marquerait sa propre existence.

Elle sanglota incapable de porter le poids d’une telle décision. Elle se pencha vers lui et lui murmura à l’oreille.

Zak je t’en supplie ne met pas tout le poids de ta destinée sur mes épaules.

Supplication d’une femme désespérée.

Zak… je suis incapable de choisir mon propre destin, choisir ma propre route…

Elle tremblait.

Je veux être libre… libre de mes choix et de mes actes, juste libre de pouvoir faire ce que bon me semble quand je le souhaite. Je n’en peux plus de tous ces sacrifices… de me taire… et attendre. Toujours attendre…

Cela ressemblait plus à un cri, elle constata qu’un petit groupe de personnes s’était regroupé autour d’eux. Elle les regarda tous, son regard devint sombre.

Et c’est valable pour vous tous ! Laissez-moi vivre ! Laissez-moi en paix !

Elle reposa ses yeux sur Zak.

C’est trop dure d’aimer… je ne suis plus capable de le supporter…

Elle le regarda, suppliante…

Je ne mérite pas de décider de ton destin Zak !

Et dans un murmure : j’ai besoin d’être seule…

Elle se retourna et s’enfuit dans la forêt.

Zakakawa

Dans la tête de Zak résonnaient les dernières paroles de celle qu'il aimait...

J'ai besoin d'être seule!...

Il sentit sa joue mouillée des larmes de celle qui courait maintenant vers la forêt...
Un des derniers souvenirs qu'il emmènerait d'elle avec lui...

Il se leva calmement, sans un mot et d'un bond vif se retrouva sur le dos de son fidèle ami...
Il regarda longuement vers l'endroit où la jeune femme avait disparut, ne se souciant guère des quelques curieux alentour...

Sans qu'il n'ait besoin de dire ou faire quoique ce soit, Ernest se mit à marcher lentement au pas,
comme s'il avait accomplit sa mission et maintenant allait de l'avant...

Zak ne se retourna plus car lui aussi allait suivre son chemin et, qui sait,
si leurs destins étaient liés, comme il le savait,
ils se retrouveraient tôt ou tard...
Un claquement de langue et son ami se mit au trot et ils disparurent bien vite du regard de gens du village...
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Transallian

Trans s'installa pour le repas en tete a tete avec sa belle Taomi.

Citation:

c'est tellement beau ici..un jour on aura notre chez nous comme ça?

Lui dit la jeune fille...
La question que lui posa la jeune fille lui fit un peu peur...C'est un coup a ce lancer dans d'enorme traveaux ca...

Un jour qui sait...quand vous serez une grande tisserande et que vous gagnerez plein d'argent!

Transallian sourit et profita de se superbe repas preparer par Belsa.

Merci pour ce repas Belsa! ca fait longtemps que l'on a pas aussi bien mangé...

On peu profiter un peu du jardin? tout a l'air si beau...

Trans prit Milian dans ses bras, tout content d'avoir manger de la viande pour une fois.

Belsa

depuis la fuite de Zakakawa, Belsa s’est perdue… vous pouvez lire ses aventures au RP la maison des plaisirs

Elle ne prit pas le chemin qui reliait la maison de tous les interdits au village mais passa par la forêt. Elle tenait dans sa main le petit livret offert par Mariko. Elle n’avait encore osé ouvrir ce recueil de peur d’y découvrir des secrets qu’elle préférait peut être ne pas connaître ! De peur aussi qu’on puisse la surprendre avec pareille littérature…

La jeune femme ramena un deuxième souvenir de son escapade. Un petit renardeau qu’elle avait découvert faible et la patte blessée dans la forêt. Le petit animal après s’être débattu apeuré avait finit par dormir, épuisé, dans les bras de la jeune fille.

Arrivée à la pension, elle préféra éviter l’entrée principale : elle était sale, avait les habits déchirés et triste mine, portait un renardeau et ce qu’elle redoutait le plus ! avait un livre sur l’érotisme dans ses mains !

Elle choisit donc une entrée latérale, déposa ses trésors dans sa chambre, se nettoya rapidement avant de se changer et se recoiffer. Un coup d’œil dans le jardin et elle réalisa que Zak et Ernest était parti… tout comme l’étrange visiteur ! Rassurée, elle se rendit en cuisine avec le renardeau à qui elle donna un bol de lait, pour qu’ils reprennent des forces, avant de s’occuper de sa blessure.

Ses dernières aventures avaient profondément perturbé la jeune fille, pourtant c’est avec un visage impassible qu’elle rejoignit le jeune couple sur la véranda.

J’ai du… m’absenter… j’espère que vous avez quand même pu profiter de ce moment !

On peu profiter un peu du jardin? tout a l'air si beau...

Profitez profitez ! il y a même une source d’eau chaude un peu plus loin si vous souhaitez vous détendre !

Zakakawa

Zak n'avait pas vraiment eu l'envie de revenir de si tôt à Nakatsu mais c'est sans réfléchir
et après avoir fait un peu de cueillette à Kokura qu'il se retrouva ici...
Il avait beaucoup réfléchit et se demandait comment lui et Belsa avaient pu en arriver là...
C'est vrai que son poste au Sô lui avait changé un peu sa personnalité...
Il faut dire que les gens ont souvent deux visages (voir plus pour certain(e)s...) et celui qu'ils montrent à tous est souvent d'apparat...
Comme l'a dit autrefois un sage dont le nom a été depuis longtemps oublié:
"La critique est facile mais l'art est difficile"...
À méditer par les langues de vipère...
Toujours est-il qu'il comprenait Belsa et son désir de venir en aide au village...
C'est de là qu'était née leur discorde...
Lui voulait partir et elle voulait rester...
Il se retrouvait aujourd'hui devant la porte de la pension près à faire table rase et à repartir à zéro!
Sans plus hésiter, il poussa le portail d'entrée...
Il vit aussitôt Ichiro venir vers lui.

Zak s'inclina:
"Konishiwa Honorable Ichiro!"

Il se trouva un peu bête car il ne savait pas vraiment quoi dire et Ichiro qui ne disait rien...

Il réussit pourtant à bafouiller:
"Heuu... Honorable Belsa est-elle ici?
J'aurais vraiment aimé m'entretenir avec elle quelques instants..."

Ichiro n'y alla pas par 4 chemins (L'ancien Sô se demandait même s'il ne prenait pas un certain plaisir, sachant ce que ses paroles avait comme effet sur lui)...

Partie!!??
Mais je ne peux pas le croire! S'écria-t-il
Vous me mentez Ichiro!!
Je ne saurais le tolérer!!
Où se cache-t-elle?...

Zak, joignant l'action à la parole, se mit à courir vers les quartiers de la maitresse des lieux.
Il ouvrit l'écran de la chambre avec violence ce qui eut pour effet de le sortir de son rail et le fit se déchirer...
Il s'attendait à découvrir n'importe quoi!...
Au lieu de ça, une pièce impeccablement rangée et ce doux parfum de fleur de cerisier.
Il fit demi tour pour se retrouver nez à nez avec Ichiro.

Où est-elle!? Cria-t-il...

Il vit dans les yeux du tuteur effrayé qu'il lui avait dit la vérité...
Il prit une longue inspiration et se força à se calmer... S'en était déjà assez pour l'humiliation autant partir la tête haute...
Il sortit son Katana et alla le planter au milieu du futon de Belsa.

Vous n'aurez qu'à lui dire que je suis passé!

Sur ces mots, il quitta la pension et sauta sur le dos d'Ernest; laissant derrière lui son Katana et le pauvre Ichiro qui le regardait se balancer de gauche à droite, fiché dans le lit de sa maitresse...
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Guyhom_hotaru

revenant de sa gargote, il se dirigea vers la pension de Belsa, espérant croiser du monde et surtout son hôtesse...il entra et sans un mot, s'installa sur des coussins. Il avait le temps et n'était pas pressé...ses études avançaient tranquillement et il était largement à l'abri du besoin. Plusieurs projets étaient encore en cours...un autre voyage commercial, la construction d'un navire, fonder une famille avec elle? il en savait pas encore...mais patience était mère de vertu...parait il.

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Belsa

ville endormie... elle avait bien tenté de remuer ciel et terre pour que les gens réagissent mais Nakatsu dormait.

Belsa ne voulait pas baisser les bras et des idées gentiment faisaient chemin, de vieux projets remis à plus tard...

La pension était en désordre. Elle avait appris la venue de Zakakawa et la crise... une vieille femme lui avait dit que ça avait été terrible et Belsa ne put s'empêcher de remarquer qu'on la regardait avec reproche.

La jeune femme avait donc retrouvé à son retour une pension dans un triste état, ses affaires brisées, mais elle n'avait eu le courage de remettre les choses en ordre.

De toute façon la pension était déserte...

Elle entendit du bruit. Elle regarda tristement les débris d'un vase et savait qu'en cuisine elle n'avait plus qu'un peu de riz à offrir. Peut-être devrait-elle fermer cette pension?

Elle se leva et alla dans l'entrée. Elle s'apprêtait à souhaiter la bienvenue au nouvel arrivant mais en observant un peu plus attentivement, un sourire illumina son visage.

Guyhom... vieux crouton! A force j'ai cru que tu m'avais oublié!

Elle se jeta dans ses bras, quelques larmes perlaient au bord de ses yeux. Elle avait réellement cru qu'il était reparti vivre sa vie...

Regarde dans quel triste état est ma pension... et notre ville.. jure moi que tu resteras quelques temps par ici avec moi.

Elle ne voulait pas le voir repartir sur les routes, pas trop vite en tout cas.
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Malik

Malik qui marchait à longues heures .. Pour oublier le travail.
Et le manque de sa douce.
Tout cela jouait dans son humeur. Mais quand il passait devant la pension, il vit un peu de mouvement à l'intérieur. Il ne put s'empêcher d'approcher.
Deux, trois et le quatrième pats avant de se retrouver près de la porte.
Il s'accroupit de facon à ce qu'on ne le voit pas et poussa doucement la porte pour entendre les paroles de Belsa.
Ce qu'il entendit d'abord fut Nakatsu, un magnifique nom de Ville, ça le fit sourire. Mais le reste ne fut que .. Désordre , endormie .. A croire que tout le monde baisse les bras aux moindres trucs ici. Malik réfléchit puis prononca quelques à vois assez basses.

- Faut pas se décourager comme ça

Il se releva et frotta son hakama, salit par l'herbe non coupé.
Il sourit et grimpa sur le toit comme il en avait le secret

Guyhom_hotaru

Guyhom... vieux crouton! A force j'ai cru que tu m'avais oublié!
Regarde dans quel triste état est ma pension... et notre ville.. jure moi que tu resteras quelques temps par ici avec moi.

Guyhom rit et prit Belsa dans ses bras en la serrant contre lui. Il lui embrassa le front, chastement et lui répondit:

bon, déjà je suis pas vieux. Ensuite, je t'ai pas oublié. Je suis même arrivé en avance mais on m'a dit que tu étais au sanctuaire. et je jure pas. mais je te promets de rester, le temps de ranger ici. un vrai foutoir.

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Belsa

oui un vrai foutoir... Zak a fait une crise quand il a découvert que j'étais partie de Nakatsu...

Elle reste tout contre lui, la jeune fille a conscience qu'elle devrait lui proposer à boire et à manger, qu'une femme de sa condition n'aurait pas du rester ainsi dans les bras d'un homme qui n'est même pas son époux.

Elle l'observe du coin de l'œil. Elle ne sais pas ce qu'il attend d'elle. Elle devine simplement qu'un jour l'appel de la route sera plus fort et qu'il faudra repartir. Aura-t-elle le courage de supporter ces séparations et rester seule ici? Ou laissera-t-elle tout ses projets pour partir avec lui?

Guyhom... si tu le souhaites, partage cette maison avec moi.

Que vont penser les habitants? Ou tout cela va la mener... acceptera-t-il?

Son cœur s'emballe et elle attend, silencieuse et impassible, une réponse.
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Guyhom_hotaru

Guyhom... si tu le souhaites, partage cette maison avec moi.

euh...

Guyhom prit au dépourvu, répondit en un compromis...chose du!

je te propose un mi temps. la moitié du temps ici et l'autre chez moi. pas envie d'abandonner ma ptite maison en haut de la colline avec ma brasserie.

d'accord?

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Belsa

je te propose un mi temps. la moitié du temps ici et l'autre chez moi. pas envie d'abandonner ma ptite maison en haut de la colline avec ma brasserie.

d'accord?

Elle resta impassible mais... un mi-temps? c'est quoi cette foutue idée? Pour elle le mi temps avait raisonné comme : Compagne à mi-temps et le reste du temps c'est qui? c'est quoi?

Et les gens qu'allaient-ils penser ? Qu'il se rende à la pension aucun soucis c'est un client habituel... mais ils vont trouver louche qu'elle passe tant de temps chez lui. Elle allait bientôt passer pour une fille de peu de vertu...

Et pas envie d'abandonner sa petite maison! Il a surtout pas envie d'abandonner ses habitudes de célibataire oui! Elle se mordit la lèvre inférieur... il veut pas vraiment s'engager alors?

Un mi temps...

Bon ok de toute façon j'ai pas le choix. Si je râle, il va partir en ronchonnant. J'ai pas envie qu'il parte cet ours mal luné! Je t'aime espèce de vielle brute, pas envie de quitter tes bras!

d'accord... on fera maison séparée.
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Guyhom_hotaru

Guyhom sourit...

c'est temporaire...mais ici, tu as du passage...chez moi, on est tranquille...et puis la vue est superbe...on voit la mer...et j'aime bien manger sur ma terrasse en regardant les jonques se diriger vers les iles lointaines...un jour on ira se le faire ce voyage.

Guyhom l'embrassa tendrement...puis...décida de passer à l'action. Pas envie non plus qu'elle croit que je vais plus passer de temps ici que chez moi...en plus il aura du mal à dormir seul maintenant...

Bon...au boulot. Ménage, réparation...vais commencer par jeter ce qui est irrécupérable...

Et il commença par jeter dehors ce qui était brisé et détruit définitivement...

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Iyo

Tout le long du chemin de chez elle à la pension de Belsa, Iyo se dit qu'elle ne peut faire autrement de présenter ses excuses.
Mais chaque pas qui l'approche de la grande maison, fait grimper sa nervosité.
Il faut dire que la situation de la jeune femme n'est guère enviable.
Contrairement à celle de la veille au soir…
Rien que d'y penser Iyo sent ses joues s'empourprer.
La soirée était si douce à l'Archipel, et pour une fois Onibaka et elle profitaient de leur solitude. Des discussions en baisers, d'étreintes en caresses, la tendresse s'était enflammée.
Et si d'habitude, ils vivaient ces moments chez l'un ou l'autre, le point de non retour avait été atteint et … Iyo se mordille les lèvres.... Et Belsa avait fait irruption …

La jeune femme déglutit .
Le sang se retire de son visage.
Il faut qu'elle présente ses excuses … Seulement trouver les mots, ça ne va pas être si simple. Compromission … Il n'y a pas d'excuses …

Et ses pas s'arrêtent.
La pension est déjà là. Le temps a passé trop vite, toutes les phrases qu'elle a imaginées se sont envolées.
Iyo inspire longuement, cherchant un brin de courage.
Aller … tu dois le faire.

Elle entreprend de faire le tour de la maison espérant trouver Belsa sans être obligée d'expliquer sa venue devant des témoins, et évite de justesse un projectile qui semble provenir tout droit de l'intérieur.
Interdite … elle ne sait plus si elle doit encore avancer. Ce n'est peut-être pas le meilleur moment. Elle entend la voix de Guyhom.
Son courage la fuit pour de bon.
Elle ne veut pas le rencontrer ... Baisser les yeux, repartir comme si de rien n'était. Surtout faire comme si elle n'avait jamais été là ...
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Belsa

Elle observa Guyhom et n'ajouta rien. Il se leva pour ranger et elle sortit discrètement dans le jardin pour se rendre près de la petite cascade.

C'est que ce mi-temps, elle avait du mal à l'accepter. Il râlait parce qu'elle allait devenir Shomin et qu'elle aurait moins de temps à lui consacrer... mais elle elle disait quelques choses quand il s'en allait sur les routes? Son Guyhom qui refusait de lui montrer une once de tendresse en publique de peur d'égratigner son image de ronchon?

Elle s'assit sur une pierre et profita de ce temps automnal, admirant les feuilles qui rougissaient déposant des touches de couleur chaude dans ce jardin.

Elle repensa à sa dernière soirée en gargote. Elle l'avait passée seule derrière ses bols de saké. Belsa buvait trop, elle en avait bien trop conscience. Pourtant difficile de faire autrement!

Elle avait dérangé deux couples dans des moments peu opportun et était ressortie rouge de honte.

Elle n'y connaissait rien à ces choses la et son éducation lui dictait qu'elle devait désapprouver ce type de comportement...

Bref elle n'osait plus les déranger et préférait la solitude d'une gargote et l'espoir de le voir la rejoindre. Même si elle savait qu'il ne serait présent que pour lui rappeler tous ses défauts.

Ce soir la, elle avait vraiment trop bu. Ses bols lui avaient tenu compagnie, elle leur avait parlé et confié ses doutes. Un début de folie?

Elle aperçut Iyo au loin. La jeune femme semblait hésiter et faire demi-tour. Belsa ne savait pas si elle souhaitait cette rencontre. Qu'aurait-elle pu lui dire? Elle n'était même pas convaincue d'arriver à la regarder encore dans les yeux.

Elle regarda le ciel. Qu'aurait fait son frère? Il aurait ignoré tout sentiment amoureux... Il n'aurait même pas donné de l'importance à ces comportements et il se serait consacré uniquement à ses élections et à la ville... La jeune femme soupira.

D'un pas qui se voulait convainquant et la tête haute, elle alla à la rencontre de Iyo, laissant ses peurs, ses doutes et ses problème près de la cascade...

Iyo! Que fais-tu ici?
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Iyo

Iyo! Que fais-tu ici?

Aah! plus de fuite possible …
Iyo se retourne vers Belsa et la voyant marcher vers elle d'un pas décidé et le regard droit, se ramasse dans sa coquille.
Les yeux baissés, elle esquisse un vague salut en la laissant s'approcher.
Ses yeux s'accrochent aux quelques brins d'herbe un peu plus hauts que d'autres, comme s'ils étaient source de force et de courage. Elle vaudrait être taupe, voire ver de terre pour s'enfouir et disparaitre.
Mais il est trop tard.
Le silence perdure quelques instants jusqu'à ce qu'Iyo se jette à l'eau.

Je voulais te voir Belsa

Tentative d'un regard hésitant qui se relève vers Belsa et le sang qui lui monte aux joues, débordant sur ses oreilles...

Te présenter des excuses …
Je suis désolée … Vraiment.

Sa voix qui gargouille dans sa gorge
Nous n'aurions pas dû nous laisser emporter Oni et moi.
Elle va pour rajouter un "mais" … et le chasse aussi vite. Argh … elle ne sait quoi dire encore. Du bout des lèvres, elle articule un timide

Ça n'arrivera plus ...

Elle reste là, pantelante s'attendant à la réprimande qui ne saurait tarder. Pourquoi ? elle ne sait pas vraiment. Mais elle respecte profondément Belsa et a le sentiment de l'avoir déçue.
Et en même temps, elle ne regrette rien de ce qui a pu se passer. Tout se mêle étrangement.
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Belsa

Belsa fixa Iyo. Elle ne souhaitait pas que la jeune femme lise la gène dans son regard, heureusement son éducation lui avait appris à rester impassible en toute circonstance...

Iyo tu n'as pas à venir t'excuser... je n'avais pas à venir comme ça, j'aurai du vous laisser tranquille alors que vous partagiez un moment ensemble.

C'est à moi de m'excuser.

Elle tenta un petit sourire puis détourna la tête et regarda au loin.

J'avoue que parfois je ne réalise pas certaine chose et j'agis sans réfléchir...

Elle resta silencieuse un moment.

Enfin c'est du passé, oublions tout ceci. Je ferai attention à l'avenir et profitez de votre bonheur.
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Fujita

La morsure de l’automne commençait à se faire sentir au dehors dans la frime de nos matins trop gris de Nakatsu.

L’errance de ma vie en la cité, avec pour seules occupations mes bains dans le lac et mon champs de terre et son blé dorant sous l’astre solaire ses épis dressés, se mouvant dans les frissonnements de l air ambiant lui donnant la vie.
Lopin précieux que dame nature et de son infinie générosité nourricière à mon égard me régale de ses récoltes opulentes.

Le temps passait inexorablement, m’éloignant chaque jour un peu plus de mes semblables humains.

Tout en traversant la ville, pieds nus dans la boues dont le crachin incessant alimentait un ru continu de terre boueuse dans laquelle je m’enfonçais comme dans la vie de ce monde.

J’avançais pourtant d un pas décidé cependant vers la pension de famille de mon amie Belsa.

Elle m’avait gentiment proposé un hébergement contre quelques menus travaux en sa demeure.
Peut être des réparations ou bien encore le jardin et ses fleurs à entretenir, qui sait un jardin potager et ses plantations soigneusement alignées, un champs ou que sais je encore.

J’arpentais les rues les unes après les autres, regardant les échoppes d’artisans aux couleurs bigarrées, aux soins infinis de la précision des gestes ancestraux de notre culture raffinée millénaire en sa maîtrise et la dextérité de son savoir faire.

Je prenais le temps, humer les arômes des jardins traversés, celui des gargotes odorantes, un temps pour chaque chose emplissant mes sens exacerbés de ravissements en eux.

J’arrivais enfin a destination, la demeure semblait fort bien entretenue. Bois et peintures finement réalisées en leurs équilibres d’harmonies et leurs ornements finement ouvragés.

Je me pressentais devant la porte et d’une main j’agitais les clochettes de son entrée pour en avertir la propriétaire des lieux de ma présence.

Doux tintinnabulements, que leurs entre chocs faisaient entre elles, se poussant et se retrouvant en leur aplomb géométrique, loi universelle de la gravité d’ici bas.

J’attendais impassible la maîtresse de maison, protégé par ce haut vent des perles de pluies, poussées en petites rafales contre mon visage.

Belsa

Belsa était dans le jardin avec Iyo quand elle aperçut une silhouette s'approcher de sa pension.

Un client? Elle n'en avait plus vu un depuis bien des mois maintenant.

Excuse-moi Iyo… le travail reprend.

Elle s'inclina devant son amie, un peu soulagée que cet entretien prenne fin et s'approcha de l'entrée de sa pension.

Elle reconnut Fujita ! A force d'insister, il était venu. Elle était ravie de cette surprise et l'observa quelques instants avant de s'approcher de lui.

C'est une belle journée d'automne.

Elle avait glissé sur l'herbe jusqu'à ces côtés et il se retourna peut-être un peu surpris.

L'eau du lac était-elle trop froide et souhaites tu tester mes bains et mes sources d'eau chaude?

Elle l'invita à la suivre dans le jardin. Des mèches de cheveux échappée de son chignon serré voletaient au vent et lui barrait le visage, d'un geste élégant elle les repoussa pour les coincer derrière son oreille.

Ou est-ce la réputation de mes pâtisseries qui t'ont décidé à me rendre visite ?

Elle stoppa sa marche et contempla son jardin devenu rouge et or.

Chaque saison embelli ce lieu de paix et de repos à sa manière... j'ai toujours trouvé égoïste de garder pareil lieu pour moi toute seule, je préfère que chacun puisse en profiter.

Elle se retourna et le fixa avec ses grands yeux bleus.

Alors? Tu ne m'as pas répondu. Que puis-je t'offrir?
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Fujita

Les instants s’écoulaient paisiblement,le chapelet de clochettes reprenait sa place originelle, quand tout à coup une voix cristalline surgit en mon dos.

C'est une belle journée d'automne.

Je me retournais tranquillement, j’avais reconnu cette voix mélodieuse parcourant les méandres en mes oreilles, Belsa !

Konnichi wa Belsa Sama, que les dieux vous portent en cette soirée de leurs bienfaits
Je tournerai en mes prières pour vous honorer les rouleaux sacrés du temple.

Je m’inclinais respectueusement devant mon amie

Son visage illuminé et surprit de ma venue, partage entre le plaisir de me voir et la retenue de sa réserve naturelle incrustée au plus profond de son être.

Elle était finement vêtue, avec le goût de la minutie dans ses choix harmonieux des motifs et couleurs décorant son kimono de soie finement brodé en fils de lumières et d'ors.
Femme de passions et de raffinements certainement liés à son éducation stricte pensais je
Un précepteur privé certainement avait du lui enseigner les disciplines complexes régissant la connaissance et les arts, la religion , le temple avait pourvu à cela tout au long de sa vie, je pouvais ressentir cela en moi.

Femme de cœur emprisonné et de tête ou la raison l’emporte toujours sur les futilités de la vie.

La clémence des cieux me permettait de sortir de mon abris, je m approchais de Belsa , un sourire aux lèvres humides d’une goutte d’eau perlée ruisselant encore sur elles

Un doux rayon de soleil venait de poindre sur le ciel de l’horizon couchant, nous dardant de son infinie chaleur nos corps de ses bienfaits. Réchauffant en nous , âmes et cœurs

Dame Belsa se détendait après le moment de la surprise en elle, maintenant elle me parlait en me regardant avec le sourire ironique et ses propos de mêmes natures.

L'eau du lac était-elle trop froide et souhaites tu tester mes bains et mes sources d'eau chaude?
Ou est-ce la réputation de mes pâtisseries qui t'ont décidé à me rendre visite ?

Le visage éclaircit par le sourire naissant aux commissures de ma bouche, je lui répondais de ma voix grave et sereine

Les canards portent le deuil ce jour Belsa, ils vont regretter nos brasses journalières et la douceur d’un bain tiède aux effluves délicates de leurs onguents diluées ainsi que vos pâtisseries savoureuses sont autant de tentations que je ne puis refuser…..

Tout en parlant un sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres, mon regard plongeant en le sien de mes yeux bleus perçants.

Nous avancions lentement en son jardin resplendissant d’arbres fruitiers dont la récolte hélas déjà terminée, ou seulement les parterres et massifs étaient encore fleuris pour le ravissement des yeux et le plaisir des senteurs. Oui, l’automne est bien là et se dessine de ses teintes en la végétation de ce petit Paradis terrestre

La quiétude des lieux emplissait mon cœur et mon esprit

Nous cheminions tout en devisant profitant de l’instant présent.

Chaque saison embelli ce lieu de paix et de repos à sa manière... j'ai toujours trouvé égoïste de garder pareil lieu pour moi toute seule, je préfère que chacun puisse en profiter.

Alors? Tu ne m'as pas répondu. Que puis-je t'offrir?

Nous venions de nous arrêter sous une tonnelle arborée. Elle était face à moi maintenant me regardant avec ses opalines bleutées

Je pense que je vais survivre en prenant pension chez toi Belsa, avec grand plaisir je viens résider en ta demeure et tu me diras les taches que tu me voudrais voir accomplir pour te dédommager de ta générosité à mon égard, il va sans dire.

Je m’inclinais le plus respectueusement vers Belsa.
Me redressant je la regardais dans les yeux………..

Guyhom_hotaru

Guyhom avait terminé de ranger, de reconstruire et de remplacer ce qui devait être quand Belsa l'abandonna pour Iyo qui trainait dans le jardin...ne sachant pas pourquoi elle était pas venue lui dire bonjour...puis apparemment un autre type qui voulait faire je sais quoi ici...prendre pension? jamais tranquille avec sa douce alors....il sortit dans le jardin avec sa hache, et apostropha l'homme:

hey toi, touche pas à ma douce sinon je te coupe la tête!

tu viens pour quoi d'abord?

Guyhom et sa hache menaçant l'intrus....hésitant entre mettre à exécution son geste ou juste lui couper autre chose...

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Fujita

Discutant paisiblement avec mon amie Belsa, une voix derriere mon dos se fit entendre.

hey toi, touche pas à ma douce sinon je te coupe la tête!

tu viens pour quoi d'abord?

Je me retournais regardant le malheureux irrévérencieux avec pitié.

Décidément le manque de culture et de savoir vivre se trouvait ici aussi en ce Paradis resplendissant.

Je me retournais vers dame Belsa, la regardant dans les yeux ignorant l'homme désirant me couper en deux, à vrai dire l'idée m'amusait énormément

Mon amie, tout compte fait je préfère retourner vers les canards eux ont de la tenue et de l'éducation et ici me connaissant, cela se solderait en une fin tragique pour votre ami. Vous m'en voyez navré, mais je préfère m'en retourner .

Je la saluais avec respects et repartais vers la ville et mon lac et la liberté que j'ai toujours estimé dans la paix et la quiétude des moments de ma solitude...

Ploutos

/me arriva chez Belsa....

Hello somin, j'espère que tu auras le temps de m'offrir un verre et des ti gateaux^^

bisous

Guyhom_hotaru

Guyhom vit partir le...ben il ne savait pas trop en fait...un précieux? un pti minet? bof il s'en fichait...et puis là c'était le défilé...pas moyen de pouvoir être avec sa douce...frit arrivait et en plus voulait boire et manger...

Nan! moi je t'offre rien. appel un serviteur...

Guyhom rentra dans la pension, prit ses affaires et rentra chez lui...non mais!

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Ploutos

fritroll regarda Guy avec incompréhension... pas tees polis celui la...

/me admire les fleurs de Belsa en attendant son retour.

Belsa

Belsa soupira!

Guyhom!

Mais le bougre avait déjà fuit!

Merci de chasser mes clients! et en plus tu pars! Autant fermer ma pension espèce de sauvage!

Elle râlait. Elle savait aussi qu'elle pouvait bien crier son Guyhom ne l'entendrait pas!

Vas y pars chez toi et laisse moi toute seule! espèce d'ours mal léché!

Et elle se tourna vers Frit.

Y a à manger dedans, moi faut que j'aille faire un tour.

Et énervée elle s'en alla.
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Ploutos

fritroll entra et admira la magnifique pension de Belsa

Mieko

Mieko était enfin arrivée à Nakatsu. Pour rien, du reste, puisqu'elle n'avait pu obtenir les informations qui lui tenaient tant à coeur...
Mais peu importait, elle pourrait du moins venir saluer Belsa, et s'accorder une soirée de répit. Ce n'était pas les rebondissements qui lui manquaient, depuis quelques jours... Et, déjà, demain, il lui fallait repartir à l'aube.

Le temps de laisser son cheval à l'écurie, et de lui donner du foin et de l'eau bien mérités, elle vit passer Guyhom qui bougonnait dans sa barbe de trois jours. Elle sourit... Et s'approcha de l'entrée, faisant tinter les clochettes.

Mais... Il n'y a personne. Allons bon, c'est bien ma journée. Je viens à Nakatsu chercher des infos que je ne trouve pas, et lorsque je me décide à payer une visite à la pension de Belsa, je trouve la place désertée.

S'accoudant à une fenêtre, elle contempla le tableau automnal qui s'offrait à son regard.

L'air est pur, ici... Ca fait un bien fou. J'irai presque me baigner dans la petite rivière là-bas, si j'osais... Mais! Qu'est-ce qui s'est passé, ici?

Son regard s'était posé sur le bric-à-brac de meubles brisés trônant non loin dans le jardin.

C'est pas banal, ça. Je suppose que ce doit être lié à la raison qui a poussé Guyhom à sortir en maugréant, tout à l'heure... Peut-être aussi que ça explique la disparition de Belsa...

Mieko resta là un moment, songeuse, le regard perdu dans l'immensité céleste qui s'offrait devant elle, dans des teintes infinies de noir, indigo et mauve, au gré des quelques nuages parsemant le ciel.

Belsa ne revenant pas, et ne voulant pas déranger, elle résolut d'aller dormir avec son cheval dans l'écurie, plutôt que de prendre ses aises sans y avoir été invitée. Elle partirait aux aurores, de toutes façons.

Avant de quitter la pièce, elle tira un petit parchemin, une plume et un encrier de sa besace, et traça quelques mots à l'attention de son amie.

Citation:

Chère Belsa-san,
J'aurais souhaité profiter de mon passage à Nakatsu pour venir t'embrasser, et discuter autour de quelques bols de saké. J'aurais également voulu te féliciter pour ta nomination récente au poste de sômin, si tu savais la joie que j'ai eu lorsque j'ai appris la nouvelle!
Mais je ne te vois pas dans les parages. Ce n'est pas grave, je repasserai te voir bientôt.
Je t'embrasse bien amicalement,
Mieko-san

Puis elle quitta le salon aux couleurs chatoyantes d'un pas léger, pour aller rejoindre Tetsuwan, son fidèle cheval, pour un court sommeil réparateur.
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Tout le monde dort
rien entre
la lune et moi

May.lee

La petite troupe de Lucioles est arrivée début d’après midi dans le village d’irréductibles de Nakatsu. Après deux jours de chevauchée sur les chemins, la brunette est ravie de retrouver le confort d’une chambre … Belsa avait la gentillesse de les accueillir dans sa pension, somme toute charmante et dont la quiétude tranchait avec l’agitation extérieure.

Maruku est chargé de déposer le sac de Mamysaké dans la chambre de Guyhom réquisitionnée pour l’occasion et aussi d’annoncer à Mugen sensei qu’il devra partager cette chambre avec Mamysaké … La brunette quand à elle doit l’annoncer à la vielle femme …

Elle entre dans sa chambre, Mamysaké sur ses talons …

Quelle jolie chambre !

l’ancêtre regarde autour d’elle, l’air approbateur …

Oui , très jolie … on va être bien ici …

On ? heu … non Mamysaké … toi tu vas dormir dans la chambre voisine …

Mamysaké regarde May.lee avec de grands yeux effarés …

Dormir dans la même chambre que le vieux ! jamais … il ronfle !

La brunette fronce les sourcils, plus pour cacher son amusement qui ne manquerait pas d’agacer sa vielle amie que par réelle désapprobation …

Mamysaké ! Mugen sensei n’est pas plus vieux que toi ! et puis tu ronfles aussi ! vous vous ferez un concerto !

May.lee chan … je ne peux pas dormir avec toi ?

Dormir avec moi ? et Maruku on le met où ?

Bah … avec Mugen !

Ah non ! pas question ! tu veux me voir de mauvaise humeur durant tout le séjour ? de toute façon c’est décidé, tu dors à côté ! Belsa à fait installer un deuxième futon et un paravent vous séparera …

Mine renfrognée de la vielle dame …

J’ai déjà du le supporter durant tout le voyage ! May.lee chan tu n’as pas de cœur ! très bien , je dormirai à côté ! mais s’il ronfle … je l’assomme !

Eclat de rire de la brunette …

Mamysaké … ce que vous ferez à côté ne me regarde pas !

Haussement d’épaule de Mamysaké …

Tout comme ne me regarde pas je suppose , le pourquoi toi et Maruku , avez disparus si longtemps pour soit disant aller chercher du bois pour le feu , hier au campement …

Léger rougissement des pommettes de la brunette … qui pour le dissimuler s’affaire a vider son sac …

on a du s’éloigner un peu pour en trouver …

Teuuuu … y avait qu’à se pencher pour en trouver ! la preuve , Mugen avait déjà allumé le feu quand vous êtes revenus …

Humph … va donc t’installer Mamysaké , on se retrouve tout à l’heure pour aller en gargote …

L’ancêtre sort en marmonnant … et May.lee souffle de soulagement … puis se laisse tomber sur le futon les yeux rivés au plafond … c’est vrai que jamais corvée ramassage de bois n’a été aussi agréable … un sourire étire ses lèvres , tandis qu’elle repart dans ses rêvasseries habituelles ou un beau brun a le rôle principal …
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Belsa

Fatiguée de voir les oiseaux partir et revenir dans l'heure suivante, elle avait laissé ses lettres en plan! Ça attendra plus tard! De toute manière, la jeune femme savait que les lettres n'y changeraient rien...

Elle retourna donc dans sa pension: lieu déserté depuis son élection. Un havre de paix dont elle n'avait que peu le loisir de profiter depuis quelques temps.

Elle avait appris l'arrivée de May.lee et Maruku. Heureusement Ichiro, son vieux maître, avait du les accueillir et les installer mais en tant que maîtresse des lieux elle se devait d'aller des visiter.

En se dirigeant vers la chambre de ses invités elle croisa une vieille dame ronchonnante. Belsa s'inclina par politesse devant l'ancêtre et lui souhaita la bienvenue. Elle put apprendre que May.Lee se reposait et Maruku devait être en ville.

La jeune shômin décida de préparer un peu de thé et s'installa sur la terrasse donnant sur son jardin aux couleurs automnales. En contemplant les feuilles rouges et or elle pria pour que ce lieu idyllique résiste à la folie des hommes.

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Guyhom_hotaru

Guyhom se dirigea vers la Pension de Belsa pour emmener ses affaires personnelles de sa chambre...vu que sa douce avait si cavalièrement donné sa chambre aux deux vieux de maruku et de may.lee...il entra dans celle et vit la vieille...

-hé konni la vioque! c'est quoi ton blaze?
- gnénémfrprsaké!
- hein? je comprends rien mamy...saké?
- ahgeneimbecilehkehhejesaké
- comment t'es moche la vioque! hann franchement, ton sourire il fait peur!
- ihgkejuidiothesaké
- mais en plus...oh punaise...tu schlingues...bon ben moi je me tire...je reviendrais pas dans cette chambre...ça sent trop la mort!
- ahagekepetitconsaké
- oui c'est ça, saké à toi aussi...pfff alcoolique va!

Guyhom sortit précipitamment ne voulant pas plus continuer le dialogue de sourd et de fou qui allait tourner à son désavantage.

Il descendit et se rendit dans le jardin, posa ses affaires...pinça l'arrête de son nez, dans le geste...soupir résigné, grande lassitude, décompression de l'humeur...il s'assit et alluma une pipe...ça le calmerait entre les gardes, l'université et Belsa intenable.

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Belsa

Bon c'est vrai qu'entre Guyhom et Belsa il y a eu... deux semaines sans dispute? C'était trop beau pour durer? On dirait bien....

Oui parce que quand la jeune femme a eu la mauvaise idée d'annoncer LA nouvelle à son compagnon... Note pour ceux qui se perdrait dans les aventures du jeune couple : le bébé qui arrive au mauvais moment... oui donc quand Guyhom appris LA nouvelle sa réaction fut la suivante :
- ah merde
Suivi d'un verre de saké et d'un
- faut qu'on parle
Avant de fuir laissant une pauvre Belsa dubitative en gargote.

Elle le suivit jusqu'à la pension mais déjà dans la tête de la shômin ça chauffait :
Non mais bon... ça va encore être de ma faute! Pourtant pour les parties de plaisir il ne semblait pas contre le Guyhom!
Bref ça sent la dispute... une dispute qui pourrait bien, peut-être, faire fuir Otomo!

Elle pénétra donc dans sa pension et trouva rapidement l'Homme. Il était en train de vider toute une jarre de saké...

Elle entra dans la pièce et ferma les écrans, même si elle était tout à fait consciente qu'en cas de cris ses invités ne pourraient ignorés ce qui se passe dans la petite pièce.

Elle se planta devant Guyhom et attendit.
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Guyhom_hotaru

Guyhom regarda Belsa...enceinte! flûte quoi...il avait du oublier un truc, du genre vessie de cochon ou autre position plus ou moins décrites dans le manuel d'apprentissage de galipettes qu'elle avait dérobé il ne savait où!

- donc...enceinte...est ce vraiment le moment? tu en es certaine?
- oui, Akeo l'a confirmé ce matin
- d'accord...et tu comptes faire quoi?
- moi? pour l'instant rien...et toi? ça te plait pas d'être papa? tu voulais pas un enfant avec moi?
- euh...on est pas un peu jeune pour ça?
- jeune? vieux cornichons, tu t'es regardé? et puis tu m'as bien regardé? pour faire la bête à deux dos là tu dis pas non, mais pour assumer les conséquences, là y'a plus personne! pire qu'une armée otomo...tu fuis comme eux!
- hey ho, m'insultes pas non plus! c'est pas de ma faute ça!
- ben voyons...et c'est de qui d'après toi?
- euh...pfff...d'accord c'est bon. mais ça n'empêche pas que je sais pas quoi faire ni dire!
- ben déjà tu peux m'embrasser, me dire que tu es content, et me dire les trois mots que tu ne dis jamais alors que tu les penses! ça te fera du bien et à moi aussi...
- quels mots?
- à ton avis grand bêta...
- ah oui....ceux là...je...t'ai....me! voilà t'es contente?
- non. tu m'as pas embrassé.

Guyhom sourit, gêné, embarrassé...content au fond de lui mais pourquoi le montrer? enfin...ce que femme veut...il embrassa Belsa tendrement...

- fait attention quand même sur les remparts...pour pas prendre de mauvais coups...t'es fragile maintenant...

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May.lee

La brunette qui a passé une bonne partie de la soirée en gargote en compagnie de Belsa et Guyhom ... et oui elle attendait son beau brun, qui lui était sans doute allé faire un tour sur les remparts ... a assisté à l'annonce de Belsa et au départ d'un Guyhom maladroit qui ne devait sans doute pas savoir comment gerer la nouvelle ou qui cachait sa joie pour continuer à jouer les "gros dur" allez savoir avec les hommes ! et on dit que les femmes sont compliquées !! Tsss ...

Donc la brunette , a quitté la gargote peu de temps après le couple terrible et penêtre sans faire de bruit dans la pension apparement silencieuse ... quelle n'est sa surprise de voir Mamysaké l'oreille collée à une des parois qui séparent les pièces ...

Mamysaké ! mais qu'est ce que tu fais ?

La vielle femme visiblement concentrée sur ce qu'il se passe de l'autre côté, sursaute vivement ....

May.lee-Chan ! tu m'as fait peur ! bah j'écoute pardis !

La petite Luciole plisse un peu les yeux ...

Tu écoutes quoi ?

Belsa et le malotru ... Ils ont fait la bête à deux dos et il va être papa !

L'ancêtre se garde bien de demander à la jeunette si elle sait ce que c'est "la bête à deux dos" tout ce qu'ils inventent pas ces jeunes ! Elle prefere faire semblant d'être à la page ...

La brunette quand à elle qui ne sait pas non plus en quoi consiste la bête à deux dos, pense déjà questionner Maruku sur le sujet ...

Mamysaké ... arrête tout de suite, ça ne se fait pas voyons d'écouter aux portes ! allez ouste !

Elle chasse gentiment sa vielle amie, qui râle de ne pas entendre le mot de la fin et referme bruyamment la porte de sa chambre ... Une fois seule, sa curiosité legendaire reprend le dessus et elle s'empresse de prendre la place laissée libre juste a temps pour entendre les derniers mots avant qu'un silence significatif s'installe ... Elle sourit et rejoint sa chambre à pas de loups ...

La bête à deux dos ... késaquo ?
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Guyhom_hotaru

Guyhom embrassa Belsa et sortit pour aller direct chez le moine guérisseur de la tête...même si il pouvait pas le blairer, il devait parler de ce...enfin bref...de cette catastrophe pour sa vie.

Il entra à nouveau dans la maison du moine sanfreudfu...

- konni...ah...encore vous Guyhom!
- quoi, ça vous dérange?
- non non...tant que vous cognez pas
- de votre faute ça! et puis je promets rien.
- moui...vous venez pourquoi?
- je viens parce que Belsa est enceinte de moi!
- houla...je la plains
- pardon? tu veux bien répéter?
- je disais que je vous plains...allez vous allonger sur le divan.
- toujours pas de gonzesses avec? vous devriez y songer...
- j'y songerais. Bon, maintenant parlez moi de ce qui vous tracasse
- je vous l'ai déjà dit: belsa est enceinte!
- comment cela s'est passé?
- ben dit donc! sale pervers...tu veux dire bonjour à ma main?
- non non..je voulais dire comment cela se passe pour vous?
- mal. déjà j'ai pas envie d'avoir des enfants
- hanhan
- j'aime pas les marmots, ça braille tout le temps, ça pue et en plus ça sert à rien
- hanhan
- et puis j'aime pas savoir belsa grosse, je préfère son ventre plat
- hanhan
- même si elle a des envies sympa et des loches qui grossissent, y'a des fois elle me fait tourner le bourrichon dans tous les sens que je sais plus où se trouve le nord
- hanhan
- tu dis encore hanhan et je te marave!
- euh d'accord, euh non, enfin bref...et là vous avez envie de quoi?
- de pisser
- non mais par rapport à la grossesse?
- rien. j'ai envie qu'elle tombe dans l'escalier ou que son ventre rencontre une barrière pour faire sortir l'intrus de son ventre
- mais c'est mal ce que vous dites
- c'est vous qui l'avez demandé! je fais que vous répondre
- oui mais quand même...et pourquoi vous n'aimez pas les enfants? une histoire avec votre famille peut être? une soeur? une cousine? votre mère?
- dit donc...cause pas de ma famille comme ça!
- aie...ouille...mais arrêtez de me frapper!
- tu sers à rien toi....comme le h de bouddha!
- n'insultez pas bouddha ou sinon...
- sinon quoi pépère? tu vas me taper?
- non...je vous soigne pas!
- trop tard....merci le vieux...tiens, prend ça...pour avoir demander des détails sur ma vie privée avec belsa!
- aie! vous êtes un grand malade...tirez vous d'ici que je vous revois plus...
- à bientôt....

Guyhom ricana et sortit...beaucoup mieux...bon allez, il avait des trucs à faire plus important comme se biturer au saké...

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Belsa

-Paraît que c’est vous le moine guérisseur de tête
-Aaaaaaah non pas vous
-Pourquoi pas moi ?
-Guyhom va me tuer s’il apprend qu’on était seul ensemble dans une tente
-Sale pervers tu veux quand même pas te faire une femme enceinte !
-Moi ? Mais non pas du tout !

La jeune femme s’allonge sur le futon spécial

-Quoi je suis pas assez bien pour vous ?
-C’est pas ce que j’ai dit.
-Vous croyez que je ne vaux pas le coup ?
-Ah non ça j’en doute pas que vous devez être une sacré chaudasse
-Faites gaffe à ce que vous dites sinon j’appelle Guyhom !
-Oui bon ça va… que se passe-t-il ?
-Voila Guyhom veut plus de moi depuis que je suis enceinte… hier soir j’avais mon kimono transparent et quelques petits jouets pour..
-N’en dites pas plus !
-Pourquoi ? Z’êtes pas la pour m’écouter ?
-Oui non mais j’en ai assez entendu ! Peut-être qu’il a peur de faire mal à l’enfant…
-Qui ? Guyhom ? Il refuserait jamais une partie de plaisir! Non il m’aime plus !
-Pas ce qu’il m’a dit avant.
-Il vous a dit quoi avant ?
-Je peux pas le dire, secret médical.
-Vous allez tout me dire je suis la dictatrice officielle de Nakatsu. j’ai plein pouvoir sur tout.
-Même pas peur !
-Je vais pleurer et hurler.
-Essayez toujours !
-Je dis à Guyhom que vous avez profité de moi…
-Je ne peux rien vous dire des confidences de votre amant
...
-Mais aïeee mon nez !
-Vous l’avez cherché ! Vous êtes viré !
-C’est moi qui démissionne !

Et Belsa sort de la tente, les cheveux en bataille, la mine déconfite.
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Maruku

[Quelques grammes de finesse...]

Voilà plusieurs jours à présent que les lucioles d'Usuki ont débarqué à Nakatsu et squattent la pension de Belsa. Manoeuvre d'infiltration et invasion pleinement réussie.
Et c'est précisément en ce lieu que l'on retrouve le jeune Maruku Katanabe, tranquillement installé en terrasse. Le fond de l'air commence à fraichir en cette saison, mais il tient à profiter des dernières belles journées de l'année, et de la douceur automnale. Ses yeux sont clos, un fin sourire étire ses lèvres, et son visage parait complètement serein. Bruit et fureur ont quitté son esprit, comme s'il était plongé dans une sorte de méditation, faisant abstraction de l'agitation qui gagne aussi bien la pension où une future naissance est annoncée, que l'ensemble de la cité qui se prépare enfin à affronter un siège tant retardé. Et pendant ce temps, c'est une mélodie légère et apaisante qui résonne dans la petite tête mal peignée.

Profiter des derniers moment de calme sans se soucier du reste.

Lorsque ses pensées refont surface, et l'entrainent vers une partie de la discussion de la veille, le sourire devient amusé. Difficile encore de savoir si la jeune femme rougissante l'a pris au sérieux ou non. Drôle de fille dans un sens, mais Maruku a décelé un fort potentiel derrière cette timidité excessive. Oh bien sur on peut penser qu'il profite éhontément de la situation en décrétant qu'elle sera désormais à son service, mais la vérité est qu'il la trouve digne d'intérêt. En étant si docile et naïve, elle correspond assez bien à une certaine frange de la société nippone, qui étrangement semble être en voix de disparition à notre triste époque, tant le sexe faible se révèle indépendant et effronté. Alors qu'elle devrait se situer dans une norme communément admise, son comportement est devenu une singularité, ce qui la rend de fait bien plus remarquable.

Le meneur des lucioles étire doucement ses jambes tandis que les obsidiennes reprennent possession du paysage qui les entoure.
Là, si quelqu'un pouvait venir lui servir un thé, ce serait parfait...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

May.lee

[Thé time …]

La melodies du shamisen s’élève dans la chambre … la brunette à plat ventre sur le futon le nez dans son livre d’astronomie est bien loin des étoiles … incapable qu’elle est de restée concentrée bien longtemps … son esprit s’est évadé … Rendre le « Takowani » a été la décision la plus difficile qu’elle ait eu à prendre mis à part sa fuite du domaine familiale … quand on a goûté aux voyage en mer, on est plus jamais la même … l’envie de voguer sur la grande étendue d’eau la taraude … mais il faut être patiente … May.lee n’est pas patiente … Et pourtant , elle ne regrette pas ce choix difficile …
Elle tourne une page sans l’avoir lue … la musique s’arrête sans qu’elle n’y prête attention …

May.lee-chan …

Les mains rides de Mamysaké ont arrêté leur course folle sur les cordes de l’instrument … la petite Luciole relève le nez de son livre …

Mmmm ?

Sais tu ou se trouve Mugen ?

Un sourire mutin étire les lèvres de la jeune fille …

Pourquoi ? Il te manque ?

Tsss …

Il doit être sur les remparts à essayer d’apercevoir la jeune soldate Otomienne à moitie vêtue et armée d’un Katana, j’ai vu son œil briller quand je lui ai raconté ce que j’avais vu de la haut !

Grognement de l’ancêtre

Tsss … une jeune fille à moitie vêtue ! c’est pas de son âge !

Le sourire de la brunette s’étire un peu plus … Mamysaké serait elle jalouse … incroyable … elle la regarde amusée …

Mmm … et qu’est ce qui est de son âge ? toi ?

regrognement de la vielle dame … qui s’empresse tout de même de changer de sujet …

May.lee-chan ne soit pas impertinente ! Maruku est sur la terrasse, va donc le rejoindre !

Je vois …

De plus en plus amusée, elle referme vivement son livre et se lève lissant son Kimono …

Tu as raison, de toute façon je n’ai pas la tête à étudier … mais ne crois pas que nous en resterons la de notre conversation !

la dernière phrase est lancée accompagnée d’un petit clin d’œil … et la brunette fuit avant de se prendre le shamisen dans la tête … la porte se referme laissant Mamysaké seule …

Sale gosse !

[Un peu plus loin sur la terrasse …]

Le sourire amusé n’a pas quitté ses lèvres … elle l’aperçoit … il a l’air rêveur encore … à quoi pense-t- il ? Eternelle question … Elle s’approche à pas de loup et s’agenouille à ses côtés, regarde dans la même direction que lui …

Encore en train de rêver jeune homme ?
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Panyia

[Entre les remparts et chez elle]

La jeune Panyia était rentrée épuisée de sa nuit sur les remparts.
Aucune jeune femme bien élevée ne devrait se tenir là haut. Le froid irrite la peau et la rend moins douce et belle, le vent décoiffe les cheveux qui doivent être toujours irréprochables. L'attente enlaidie les traits qui sont censés être agréable aux yeux de ceux qui la regardent.

En entrant, elle aperçu un courrier différent de ceux qu'elle recevait de Belsa. Celui-ci était de l'homme qu'elle avait rencontré en gargote et à qui elle avait proposé ses services à lui et à la jeune femme qui l'accompagnait.
Pourquoi avait-elle fait ça ? Parce qu'on lui avait dit de toujours être serviable, de ne jamais refuser son aide à ceux qui la demandaient. Elle comptait bien honorer les paroles de ceux, qui l'élevèrent avec bonté.

Malgré cette certitude de faire les choses comme il fallait, un frisson la parcourut. Elle se rappelait aussi les avoir entendu parler de son "enlèvement". Qu'en était-il ? Allaient-ils réellement l'emmener loin d'ici ? Et pourquoi faire ? Elle n'avait aucune valeur après tout... mais peut-être qu'aucune jeune femme n'avait su être à leur service comme ils l'exigeaient. Beaucoup de questions sans réponses. Beaucoup de questions qu'elle n'oserait jamais prononcer.

La rougissante lu et relu les mots couchés sur la missive. Oui, elle s'occuperait déjà d'eux le temps de leur séjour ici, le reste, l'avenir le lui dira...et surtout eux.
A petits pas, elle alla remettre de l'ordre dans ses cheveux, fit un brin de toilette pour paraitre fraiche et souriante. Elle testa même ses mains, les tendant devant elle pour vérifier qu'elles ne tremblent pas. Tout le test se poserait sur son agilité, sa discrétion et sa docilité. Elle devait être parfaite et elle le serait, pour ses maîtres.

[La Pension de Belsa]

Panyia s'approcha, doucement mais pas trop lentement. Elle ne devait pas se faire attendre. La "Chanoyu" nécessitait une grande maitrise et cela la rendait fébrile intérieurement.

Elle ferait bien attention à ne rien laisser paraitre.

Timidement, elle se fit annoncer, et c'est la boule au ventre qu'on l'emmena rejoindre le couple, sur la terrasse.
Elle s'inclina et attendit qu'ils aient terminé leur discussion et qu'ils l'autorisent d'un regard, pour oser parler.

Maruku-san et May Lee-san, je suis honorée de vous revoir. Merci de m'offrir cette chance. J'espère me montrer à la hauteur de vos attentes

Et les rougissements étaient de retour, elle se détestait de se contrôler si mal. Elle ne releva cependant pas les yeux tant que l'un des deux ne lui adresserait pas la parole.
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Maruku

Lorsque la brunette s'approche et révèle enfin sa présence, le regard de son amant s'illumine, et son visage se tourne pour offrir à la belle un sourire charmeur et un air satisfait. S'il s'écoutait, il la ferait immédiatement asseoir sur ses genoux, peloterait une cuisse et quémanderait mille baisers. Mais il parait qu'en certains lieux ou dans certaines circonstances il faut savoir se tenir et rester correct. Elle est donc embrassée tendrement en guise de salut, mais se voit offrir le siège vide qui trône aux côtés de Maruku, afin de pouvoir deviser tranquillement avec lui. Si jamais ils reçoivent la visite espérée, il convient de ne pas irrémédiablement la choquer, voire la traumatiser. Déjà que hier, ses histoires de pirates kidnappeurs étaient peut-être un poil prématurées...
Et puis, même si en ce jour le cadre n'est pas vraiment formel, participer à la cérémonie du thé requière une certaine attitude et un minimum de tenue.

La tempête met décidément bien du temps à venir, mais je profite simplement encore du calme relatif avant le chaos de la bataille. Si elle se déchaine un jour bien entendu...
Et mes rêveries n'en sont pas vraiment, je suis simplement quelqu'un de très concentré, c'est pour ça.

Le petit sourire spécial "je suis un peu de mauvaise foi mais ne le dis à personne" vient égayer ses traits, alors que déjà, la vedette du jour se présente devant le couple d'amoureux.
Ponctuelle. Très ponctuelle même. Un bon point.

Konnichi wa Panyia.

Le jeune chef de clan ne s'incline pas vraiment devant celle qui s'est fait un masque de sa couleur fétiche. Un beau rouge éclatant. Temporairement ou non, elle est désormais à son service après tout. Un très léger mouvement de tête, presque imperceptible, accompagne tout de même ses salutations, et les obsidiennes qui se posent sur l'ingénue, sans se révéler trop pesantes, trahissent la satisfaction de la revoir. De constater surtout que l'amusante soirée va donc avoir une suite...

Je suis heureux que vous soyez venue. Tout le nécessaire se trouve dans la pièce d'à côté.

D'un geste de la main, Maruku désigne le panneau coulissant qui donne directement sur l'une des pièces de la vaste demeure où attendent bouilloire, bols, thé lui-même bien entendu, ainsi que divers objets et ustensiles trouvant certainement une fonction précise aux yeux d'un initié.

Je n'ai pas sorti le plateau, ne sachant pas exactement qui serait présent. Et puis... vous devez être bien plus experte que moi en la matière.

Car en vérité, le meneur des lucioles n'est pas si connaisseur que ça, et il est fort probable qu'il trouve les gestes de Panyia parfaits. A moins bien sur que par maladresse il se fasse ébouillanter l'entre-jambe, ce qui serait, avouons-le, extrêmement regrettable!
Enfin pour le moment le rôle de maître lui sied assez bien. Le brun échevelé qui tient généralement plus de l'aventurier que de la noble personne, fait montre d'assurance et d'une certaine prestance, et on ne sait jamais s'il est sérieux ou s'amuse simplement de tout ce qui peut lui arriver.

Sa mains effleure ensuite doucement celle de la sublime brunette sise à ses côtés. Il a en plus la chance d'être parfaitement accompagné, le moment ne peut donc qu'être plaisant.

Après tout ça, il faudra tout de même s'assurer que la douce Panyia puisse se reposer correctement, et vérifier qu'elle ne manque de rien. Tout le monde ne peut pas prendre les choses avec autant de détachement que l'apprenti médecin, et il n'ignore pas la situation de la rougissante. La guerre n'est pas un jeu, et vivre dans l'attente et la mobilisation quasi permanente doit être épuisant. En espérant toutefois qu'il n'aura jamais à concrétiser son offre de soigner la frêle combattante, si l'assaut devait être donné et que la bonne fortune abandonne celle qui ne semble pas être taillée pour les combats, là-haut, sur les remparts venteux...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

May.lee

Le tendre baiser est accueilli avec une joie évidente et la brunette prend place aux côtés du jeune chef … l’heure est à la détente et aux échanges complices , loin de l’excitation engendrée par une bataille qui ne vient pas … Il n’y a vraiment qu’eux pour prendre des vacances dans une ville assiégée on pourrait croire que les Lucioles sont dérangées du ciboulot, ce qui n’est peut être pas loin de la vérité, mais il parait que les fous sont de grands sages …

Elle sourit en voyant s’approcher la jeune Panyia , tête en l’air elle avait déjà oublié qu’elle avait été conviée à prendre le thé … Elle remercie mentalement Mamysaké, sans elle, elle serait sans doute arrivée en retard …

Konnichi wa Panyia …

La brunette s’incline légèrement devant la nouvelle arrivante et sourit amusée de voir à nouveau ses joues empourprées …

Bien qu’ayant grandit dans une famille plutôt aisée et entourée de serviteurs, elle n’est plus vraiment habituée à se faire servir. Depuis son arrivée à Usuki, c’est elle qui s’occupe de la cuisine au domaine Hotaru aidée de Mamysaké qui depuis leur dernier voyage s’est incrustée au domaine. Cela dit, elle en est ravie, la vielle dame est plutôt amusante et elle adore la titiller …

Elle est donc un peu mal à l’aise dans ce rôle de « maitresse » mais bien décidée à jouer le jeu qui semble beaucoup amuser Maruku qui lui parait dans son élément … Elle le laisse donc diriger les choses, toujours prête à le suivre dans ses idées farfelues et échange avec lui un regard complice alors qu’il effleure sa main …
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Panyia

Tout était prêt.

La jeune femme fit coulisser le panneau, découvrant la pièce où se trouvaient tous les instruments nécessaires au rituel.

Bien entendu, tout ne serait pas fait comme il le faudrait, mais jamais elle ne dira aux maîtres de se lever pour se purifier la bouche... et puis qui sait, peut-être l'avaient-ils déjà fait ? Oui sûrement, après tout ils en savaient sûrement plus qu'elle sur tous les sujets.

Elle observa un instant le plateau et retira les bols pour n'en laisser qu'un. Le thé se partageait. Il permettait la purification intérieure mais elle se faisait dans l'échange. Dans des gestes fluides et délicats, la jeune femme, malgré la fatigue, prit le plateau et le ramena devant ses maîtres sur une table basse aux cotés du foyer.

Elle déposa la bouilloire remplie sur le feu et le temps que l'eau chauffe, elle nettoya le bol "chawan", le fouet "chasen" et l'écope à thé "chasaku".

Jamais son regard ne se dirigera vers eux, il lui fallait se faire discrète, presque invisible à leurs yeux. Seule la légère coloration de ses joues trahissait ses pensées vagabondes.

A quoi pensait-elle ? A ces mains effleurées, ces regards échangés, cette complicité partagée. Maruku et May Lee prenaient de l'importance à ses yeux au fur et à mesure qu'elle les découvrait. Ils la traitaient avec respect, toujours, malgré certaines de leurs taquineries, ou certains de leurs penchants, que Panyia ne parvenait pas encore à déceler. Et puis, peu importait, elle ne se mêlait jamais de rien.

Tout ce qui comptait, c'était de bien accomplir son travail.
Elle aimait que les choses soient bien faites, sans bavures.

Sa main fine prit le chasaku et l'utilisa pour récupérer une quantité bien mesurée de thé avant de la déposer dans le bol. Elle reposa l'écope et prit la bouilloire à l'aide d'un bout de tissu pour éviter de se brûler. La rougissante, concentrée, l'inclina légèrement, versant l'eau bouillante dans le chawan puis fouetta le mélange avec le chasen.

Panyia se redressa, elle prit le bol unique et s'approcha de Maruku. Il devrait boire, essuyer, tourner le bol et le tendre à sa voisine. Le saurait-il ? Peut-être, peut-être pas, cela ne dérangeait pas la jeune femme, elle ne cherchait pas à les tester.

Sans relever les yeux, elle lui tendit le bol et se courba à plusieurs reprises quand il l'eut pris.

N'étant pas une experte, je prie le lecteur de bien vouloir m'excuser si je n'ai pas bien retranscrit le rituel comme il le faudrait !

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Maruku

A la base, le moment de détente était prévu pour prendre une tournure bien moins formelle et ritualisée, mais lorsque l'on parle de thé, on pense rapidement cérémonie, et il faut bien admettre que convier une si habile jeune femme pour réduire son action à un quelconque service de base aurait signifié gâcher son talent.

Avec curiosité et intérêt, Maruku suit donc la préparation, note la dextérité des doigts graciles, et surtout profite de la sérénité de l'instant. Pas besoin d'échanger moult palabres, ce sera pour une autre fois. Là tout invite à la quiétude et à la relaxation. Le déroulement en lui-même ne suit probablement pas de façon scrupuleuse les règles de l'art, mais la faute en revient aux deux convives. Le jeune chef de clan mène une bande d'illuminés, et si sa famille était relativement attachée aux traditions, le doux rêveur a malencontreusement loupé quelques leçons. Il serait donc bien incapable d'accomplir une telle cérémonie, mais il va essayer de tenir le rôle d'invité sans commettre trop d'impairs. Pas que ce serait un désastre, mais la luciole jouant au maître souhaite faire honneur et respecter au mieux l'oeuvre de Panyia, qui tient ici plus lieu d'hôtesse que de servante.

Lorsqu'elle s'approche, il récupère délicatement le bol tendu, le fait tourner doucement entre ses mains, puis le porte lentement à ses lèvres avant de murmurer quelques mots inaudibles. Sans doute une phrase consacrée, quelques paroles de remerciement, ou une évocation d'un kami pas trop vicelard.
Il boit ensuite deux ou trois petite gorgées supplémentaires, essuie le rebord du bol, le retourne dans sa position de départ, et le fait passer à May tout en se courbant avec déférence devant elle.

Pendant que la brunette peut à son tour profiter de ce chaud breuvage, les obsidiennes se reportent sur la préparatrice. Difficile de lui donner un âge exact, elle semble toutefois encore jeune, mais elle sait déjà faire preuve d'une maîtrise étonnante. Et si à cet instant elle se décidait à relever les yeux, elle pourrait lire sur le visage de Maruku gratitude et admiration.
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Panyia

Elle aurait aimé lire dans leurs yeux. Etait-ce là ce qu'ils attendaient d'elle ? Avaient-ils aimé ? Sûrement, il ne se serait pas privé de faire un commentaire dans le cas inverse et il n'était pas censé complimenter le travail qui doit naturellement être bien accompli.

Elle se recula, heurtant la table légèrement. Ses joues prirent feu. Elle avait besoin de s'assoir, de ne plus sentir la fatigue et la pression. Panyia leur jeta un coup d'œil, sourire d'excuse au coin des lèvres et reprit place sur le tatami derrière la petite table avant de demander

Puis-je faire encore quelque chose pour vous ?

L'ingénue espérait au fond d'elle qu'ils diraient oui. Pensée égoïste ? Peut-être un peu. Elle aimait leur compagnie, depuis son arrivée à Nakatsu ils étaient ceux avec qui elle avait eu le plus de liens, aussi courtois soient-ils.
Pour les autres, elle n'était pas assez piquante, pas assez mal élevée pour être digne d'intérêt.

Elle était naïve mais pas sotte. Choquée par l'attitude de certaines jeunes femmes de son âge, elle ne savait si ses parents l'avaient élevé de manière trop stricte ou si le reste du monde s'était relâché le temps de quelques lunes.

Une brise légère la fit tressaillir très légèrement et elle tendit ses mains non loin du feu pour les garder tièdes.

Ce geste était peut-être déplacé ? Elle ne savait plus ce qui l'était ou non.
Elle supposa qu'ils ne s'en formaliseraient pas et attendit que May Lee eut bu pour entendre leur réponse.
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May.lee

La brunette observe les gestes précis de Panyia, un brin nostalgique elle pense à sa mère,elle l'a vue faire ces gestes tant de fois, que ce soit pour ses invités ou pour tenter de lui transmettre cet art ...

Silencieuse, elle regarde faire Maruku et prend à son tour le bol qui lui est tendu ... le fait tourner et boit 3 gorgées avant de murmurer quelques mots ... par habitude, plus que pour respecter au pied de la lettre la cérémonie, elle admire le Chawan ... en essuye le bord et le rapporte à Panyia en s'inclinant ...

La jeune fille semble mal à l'aise ... sensibilité exacerbée ou les deux Lucioles étaient elles si impressionnante que ça ... May.lee penche pour la sensibilité exacerbée ... Maruku dirait sans doute pour son "égo" exacerbé lui aussi qu'ils sont impressionnant, même s'il ne le pense pas au fond ... quoi que .. qui sait ! Il prend un malin plaisir à brouiller les pistes ...

La brunette adresse un sourire à leur "hôte" du moment qui semble fatiguée, sans doute par les longues nuits de veille sur les remparts ... reprennant place aux côtés du brun hirsute, elle lui laisse le soin de répondre à la question de la jeune fille ...
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Taomi

Belsa ?

Une douce voix qui brise le silence de la pièce qu'elle venait de penètrer. La douce Taomi, avait osé ne plus remettre les pieds chez elle. Après tout, pourquoi faire. Revivre le souvenir d'un homme qui n'as pas su l'attendre et qui a couru dans les bras d'une de ses amies. Elle qui disait à Belsa qu'il y'avait une autre dans ses pensées.

Les sandals de bois ressonnent dans la pièce, n'osant touché à aucun détail du décors, elle la maladroite ne voulait pas s'attirer d'ennuis. Il lui restait Belsa...vivre au bord de cette cascade qu'elle chérissait tant, ne lui fera aucun mal.

S'agenouillant là où le soleil envoyait ses rayons, elle reste pensive, attendant l'arrivée de l'hôtesse du lieu, elle avait besoin de se ressourcer.
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Maruku

Maruku se tient silencieux quelques instants, puis pose un regard bienveillant sur Panyia, accompagné d'un léger sourire.

En fait oui, vous pouvez faire quelque chose, vous devez même.
Comme votre compagnie est agréable et votre présence à nos côtés appréciée, dans l'immédiat il vous faut d'abord songer à vous. Vous reposer, récupérer de toutes ces journées stressantes, et surtout, maintenant que les risques de combat se précisent, faire très attention à ne pas être blessée.

C'est vrai quoi, pour une fois qu'il en trouve une aimable et conciliante, va pas l'épuiser tout de suite ou se la faire esquinter à la bataille, ce serait ballot.

Bien sur vous restez la bienvenue et vous pouvez venir nous voir quand vous le souhaitez, ici-même ou pour discuter en gargote. Mais pour le moment le plus important reste votre santé.
Il est probable que l'on compte sur vous à l'avenir, en particulier si vous êtes disposée à voyager, et jusqu'à ce jour vous devez avant tout vous ménager et prendre soin de vous.

Il se permettrait bien de rajouter pour plaisanter que se balader avec une boiteuse épuisée serait peu pratique, mais le meneur des lucioles préfère s'abstenir, ne voulant pas prendre le risque d'être mal compris ou de choquer encore une fois...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Belsa

Belsa rentra énervée à la pension: les larmes aux yeux!
Fallait qu'elle se calme avant de retourner sur les remparts, la pension était l'endroit rêvé.

Foutus hommes!

Bah oui quoi! Foutus hommes! Elle avait espéré passer une soirée en tête à tête avec son chéri, qu'il s'occupe d'elle... qu'elle n'ait pas besoin de parler boulot, d'Otomo de tout ça... mais non! rien n'y fait! il avait d'autres chats à fouetter et il l'avait lamentablement délaissée.

Elle se laissa tomber sur son futon et pleura.

Et il revient comme ça? il croit qu'il suffit de me demander et j'accours quand ça convient à monsieur!

Pourtant elle en avait envie de cette tendresse, depuis ce matin qu'elle en rêvait de cette soirée!
Elle avait tellement peur pour eux deux! Et elle voyait tous ces couples qui compensaient la dureté des nuits dans les bras de leur compagnon... mais eux deux... il avait fallu qu'ils se quittent fâché!

Elle s'en voulait et elle lui en voulait d'être parti comme ça.

Mais ses larmes de tristesses se remplacèrent bien vite par des larmes de douleur. Son ventre encore... elle se recroquevilla sur elle-même, elle maudit cet enfant qui grandissait en elle, elle maudit cette foutue guerre.

Elle avait besoin de lui... que devrait-elle faire pour qu'il comprenne?
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Guyhom_hotaru

De retour des remparts...il alla à la pension.

Il était fâché...plus ou moins contre lui...mais que voulait elle réellement? et lui, qu'allait il faire?

il ne le savait pas. Il espérait la retrouver, lui parler et être avec elle.

Il entra, la cherchant...et la trouvant, seule pour une fois. Elle avait pleuré apparemment. Il s'approcha:

Belsa? je....m'excuse. Pas facile en ce moment n'est ce pas? je peux m'assoir près de toi?

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Belsa

Elle se reprit quand il entra. Elle ne voulait pas qu'il sache non.. il ne fallait pas.

oui pas facile..

Il s'assit à ses côtés et elle l'observa. Pourquoi n'arrivait-il plus à se comprendre, à se parler?

Elle avait envie de lui crier son amour mais elle avait envie aussi de ressentir le sien. Elle le savait déçu pas la grossesse, il était devenu distant.

Et on fond d'elle-même tout cela lui faisait mal... un mal profond accentué quand elle voyait les preuves d'amour que d'autres offraient à leur compagne. Jalousie? oui sûrement... Mais la jeune femme ne savait plus quoi faire pour lui supplier des instants volés. Elle l'avait demandé en mariage, elle lui offrait un enfant... alors quoi?

Mais elle savait que Guyhom répugnait à toute cette affection cette tendresse.. il était comme ça...

alors elle posa sa tête sur son épaule et murmura un je t'aime...

j'ai pas envie de te perdre.

oui elle n'avait pas envie de le perdre...
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Guyhom_hotaru

Les choses allaient trop vite...où était passé le temps innocent et indéterminé des débuts? trop vite gâché par les responsabilités qu'ils avaient pris plus ou moins volontairement.

Il passa un bras autour de ses épaules...une petite femme volcanique et un espère d'ours géant...ça fait un drôle de couple...il sourit malgré lui et l'embrassa, pour lui répondre plus que dans un murmure, pour elle et non pour des oreilles indiscrètes comme celles de la vioque au saké...

Moi aussi je t'aime...tu le sais.

Il regarda son ventre...récemment quelque chose de plus s'y trouvait par sa faute, du moins ce qu'il croyait...un enfant...trop tôt...et pas préparé. Comment réfléchir lorsqu'on combat tous les jours et qu'on a peur pour elle et ses amis?

Il soupira...cet enfant...allait il naitre? fille? garçon? un nom?

Il ne savait pas. Perdu comme tous les hommes de son caractère, se raccrochant à celle qui pouvait les comprendre et les rassurer.

Tu ne me perdras pas. Pas comme ça en tout cas. Ni à cause de...ton ventre.

Mais plutôt à cause d'un katana ou d'une flèche ennemie. Ou alors d'un empoisonnement au saké...ou si la vioque de maruku me fait la peau. ça serait terrible comme fin...

rire doux...parler du pire avec le sourire...dédramatiser les horreurs, c'est encore ce qu'il y a de mieux.

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Belsa

Elle le regarde. Elle sait que tout va trop vite, elle a conscience qu'elle lui demande beaucoup... Elle devine qu'il a besoin de temps pour accepter cet enfant. Mais ont-ils le choix de dire oui ou non?

La jeune femme déteste ces douleurs, déteste cette faiblesse qu'elle ressent parfois quand elle va mal... Doit-elle lui dire que tout ne se passe pas si bien...?
Pourtant elle apprend à aimer cette nouvelle présence...

Elle fixe Guyhom avec ses grands yeux bleus et pose ses lèvres sur les siennes délicatement. Puis murmure:

Ce n'est pas juste mon ventre... c'est notre enfant.

Elle s'en veut d'avoir été si dure avec lui ces derniers jours... mais cette peur chaque jour de le perdre. Elle veut juste l'avoir pour elle, profiter de chacun de ces courts instants ou ils arrivent à se voir... Peur de ne pas le revoir le lendemain...

je t'interdis de mourir...

quelle stupidité d'interdire quelques choses qu'on ne contrôle pas.

Elle caresse la joue de cet homme qu'elle aime bien plus que tout.

Reste avec moi cette nuit... la vioque va encore râler mais c'est pas grave...
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Shushie

N'ayant pas été transportable, vu l'état de mes graves blessures, 2 hommes me transportèrent en charette jusqu'à la pension de Belsa-san. J'en avais marre d'être seule à l'infirmerie de la caserne, n'ayant ni docteur ni rien.

J'avais été blessé à coups de katana, à la tête, au bras gauche heureusement et dans les entrailles, et je savais qu'il y avait un docteur dans la pension de Belsa-san, donc je vins demander à Belsa-san, si il lui restait une chambre, pour que le docteur puisse refaire mes pansements car ils avaient été fait à la va-vite pour arrêter mon sang de couler.

Je vis Belsa-san devant sa pension, et lui dit d'une voix remplie de souffrance :

Belsa-san, avez-vous une chambre pour moi, pour que votre médecin puisse voir l'état de mes blessures s'il vous plait ?

Les 2 hommes qui m'avait amené ici, attendirent au cas ou il faille me transporter à l'intérieur.
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Surintendante de l'Université d'Uchi
Conseillère Militaire. Ex-Générale d'Uchi.

Maruku

[Y a t-il un médecin dans la pension?]

Ben oui!

Bon il est théoriquement en vacances, mais depuis son arrivée à Nakatsu, il a prévu l'coup. Le jeune homme homme poursuit ses études, ses recherches, potasse, consulte divers ouvrages de médication chinoise, et s'attarde particulièrement sur les soins pouvant être donnés aux blessés de guerre. Plaies, entailles, fractures, pertes de sang, organes malmenés ou traumatismes divers, entrainent généralement des actes assez spécifiques pour limiter les dégâts, devant souvent être prodigués dans une certaine urgence. Maruku s'est donc passionné pour le sujet, en prévision du jour où tout ceci pourrait se révéler utile, même si bien sur pour l'instant, l'apprenti-médecin n'a guère dépassé le stade de la théorie en la matière...

Parallèlement à cette nouvelle orientation, le meneur des lucioles a également poursuivi ses expérimentations dans la confection de breuvages, de baumes, de décoctions et de potions plus ou moins miraculeuses. Certaines comportent encore une mention "à tester", peu rassurante pour le premier cobaye... Faut espérer que le brun un brin enthousiaste quand il s'agit de mélanger les ingrédients ne se sera pas trop gouré dans la posologie...

En plus de la chambre confortable qu'il dévaste chaque nuit en compagnie d'une insatiable brunette, le toubib' en herbe a d'ailleurs réquisitionné une autre pièce de la pension, servant de cabinet médical improvisé, et de lieu de stockage pour une multitude de flacons, de fioles et de bouteilles à l'aspect des plus éclectique. Certaines mixtures ont été tout simplement achetées, d'autres ont fait le voyage depuis Usuki, et les dernières enfin ont été réalisée sur place, selon l'approvisionnement en matières premières et suivant l'avancée des connaissances de leur génial, ou audacieux, concepteur.
Et c'est alors qu'il fait un peu de rangement, enfin qu'il tente vainement de se retrouver dans tout ce bazar, que Maruku capte la conversation étouffée par la fine cloison, d'une éclopée venant demander l'hospitalité. En réaction immédiate, une fenêtre s'ouvre pour laisser échapper une tête hirsute qui s'adresse au trio d'arrivants.

Hep! Une blessée? Je prends!
Installez-la où vous pouvez, j'arrive.

Puis la drôle de trombine disparait aussi vite qu'elle est apparue, pour héler quelqu'un qui doit se trouver à l'intérieur de la demeure. Du moins espérons.

Infirmière! Infirmière!
Allez hop hop hop! on a du boulot!

Même s'il ne s'agit pas d'une opération réclamant une assistance de tous les instants, c'est toujours bien d'avoir une petite infirmière sexy à vos côtés pour vous encourager et vous tenir compagnie.
Et puis, faut bien que la carrière de médecin ait ses avantages...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

May.lee

La brunette étouffe un bâillement … Elle n’a jamais été aussi studieuse, les étoiles ne tarderont pas à ne plus avoir de secret pour elle … peut être le moment de faire une pause, les mots commencent à danser devant ses yeux et pour sur elle ne retiendra plus rien … elle s’étire, ferme son livre et saute sur ses deux pieds direction la cuisine … un petit thé sera bien venu … peut être inviter le beau brun à le partager avec elle … l’est ou d’ailleurs ? Comme bien souvent, il suffit qu’elle pense à lui pour qu’il se manifeste … et l’entend crier après une infirmière ! nul doute c’est elle qu’il réclame … elle prend souvent ce rôle quand il joue au docte… hum … elle a déjà fait fonction d’infirmière après un duel ou il avait été bien amoché …

Efficace quand il le faut , elle accoure … elle a été bien inspirée ce matin en enfilant son kimono blanc … elle entre dans le « cabinet médical » , qui ressemble d'avantage à un capharnaüm, au même instant que deux hommes y installent une jeune femme qui semble bien mal en point …

Je suis là « docteur » …

Un regard sur la jeune femme, il allait falloir aller chercher de l’eau pour nettoyer les plaies … Elle s’approche et lui adresse un sourire confiant …

Je suis May.lee , vous avez bien fait de venir … Maruku est un excellent médecin … enfin il n’est pas encore médecin mais presque …

Elle sourit ensuite à Maruku, ravie qu’il puisse enfin passer de la théorie à la pratique et attend gentiment ses directives …
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Shushie

Souffrant le martyr en ayant été transporté en charette, ainsi que l'installation sur le lit, je fis un léger sourire à la jeune infirmière.

Arigato May-Lee. Je suis Shushie, Générale de l'Arméee d'U...

Et voilà, j'étais tombée dans l'inconscience une fois de plus.

Je n'entendais plus qu'un brouhaha de voix autour de moi, ma tête me fesant effroyablement mal.
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Surintendante de l'Université d'Uchi
Conseillère Militaire. Ex-Générale d'Uchi.

Maruku

Avec un immense sourire qui lui mange la moitié de la face, sorte de grimace supposée être rassurante pour sa patiente mais qui se révèlerait probablement plus inquiétante, ou carrément effrayante si la pauvre ne venait pas de tomber dans les vapes, Maruku se penche sur son cas du jour.

Alors, qu'est-ce qu'on a?
Oh... je crois que tes derniers mots l'ont fait défaillir May... Enfin, c'est peut-être mieux comme ça, et on terminera les présentations plus tard.

Du coup plus besoin de ça pour le moment...

L'apprenti-médecin avise le flacon qu'il tient encore en main, contenant un mélange de dérivés opiacés et une dose incertaine d'alcool de riz. Un très bon analgésique, qu'il a lui-même testé une fois ou deux pour être sur de son efficacité...

Par contre viens te placer près d'elle, et assure toi qu'elle reste allongée. Pas envie qu'elle se redresse en sursaut et me foute un coup d'boule, ou me fasse bouger et gâche mon chef-d'oeuvre.

Bon, allons-y.

Avant de procéder, les obsidiennes se posent une dernière fois sur une pile d'ouvrages compulsés récemment, qui trônent encore sur un petit bureau dans un coin de la pièce. On y retrouve des grands classiques de l'art médicinal chinois: "Plaies, bosses et membres tranchés, nos solutions", un best-sellers réédité à chaque nouvelle guerre, "la chirurgie exploratrice pour les nuls", un recueil didactique pas mal fait, et bien sur "Tous les secrets d'une grande couturière", parce que... hem... c'est le seul manuel traitant plus ou moins de l'art de la manière de recoudre qu'il restait à emprunter. Le tout aux éditions Wu Tang, société éditrice et exportatrice de renom, gage de qualité des écrits publiés.
Avec tout ça, il est paré.

Une bonne inspiration, et c'est parti.
Maruku écarte les vêtements, défait délicatement les bandages, retire les pansements provisoires et commence par inspecter les blessures. Petite moue qui déforme légèrement la bouche du praticien. La jeune femme est bien amochée tout de même, touchée en plusieurs endroits, dont une très vilaine entaille au niveau de l'abdomen. Au moins le katana à l'avantage de meurtrir de façon nette et bien délimitée, mais les plaies doivent être mieux nettoyées, et rapidement refermées. Instinctivement, le meneur des lucioles approche également son nez à quelques centimètres de la peau déchirée. Les traumatismes semblent récents, mais mieux vaut vérifier qu'il n'y a pas d'infection. Une fois que la gangrène s'est installée, elle répand en général une odeur de mort qui ne laisse aucun doute sur sa présence.
Rassuré sur l'état de fraicheur du morceau de viande qu'on lui a amené, le docteur débutant peut prodiguer ses soins. Le sang à demi-coagulé est doucement essuyé, puis une sorte d'antiseptique maison est appliqué sur un linge propre, avant que le tissu imbibé soit délicatement tamponné aux endroits adéquats. Et une fois la présence de tout corps étranger écartée, il est temps de passer au travail de précision, afin d'essayer de rattraper le boulot d'cochon de celui qui a du arrêter l'hémorragie.

Ne vous inquiétez pas, j'ai des doigts de f... euh, je veux dire je suis d'une grande dextérité. Satané bouquin encore, le jeune étudiant s'est peut-être un peu trop identifié à la couturière parfois...
Vous verrez, il ne subsistera que de fines traces sur votre corps dans quelques temps.

Elle ne doit pas l'entendre, mais il parle de toute façon plus pour lui-même, et sans se vanter il s'est révélé plutôt doué quand il s'est entrainé en reprisant ses tabi. Un oeil aiguisé, des gestes surs, une bonne dose de sans froid en toutes circonstances, et l'habitude de se servir habilement de ses doigts. Pas pour rien que Maruku se destine à une clientèle féminine, il est fait pour leur permettre de conserver un certain esthétisme, même après les outrages des batailles les plus violentes.

Une fine aiguille légèrement courbée apparait dans les mains adolescentes, et le maître es médecines douces et haute couture se met à l'oeuvre. Il n'est pas chirurgien, ni raccommodeur de peau fendue en théorie, mais tout peut s'apprendre... sur le tas.
Et aujourd'hui le brun échevelé a hérité d'un joli p'tit tas sur lequel faire ses premières armes...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

May.lee

Oups .. la voilà qui défaille ... pas sur que ce soit ses derniers mots qui aient eu cet effet ... mais peut être bien le drôle de sourire du medecin en herbe ... même elle en a éprouvé un drôle de frisson ...

Silencieuse pour ne pas troubler la concentration du beau brun, la petite Luciole vient se placer près de la souffrante et place doucement mais avec fermeté ses deux mains sur ses épaules et observe avec admiration les geste précis de Maruku ...

Note dans un petit coin de sa tête, qu'elle pourra lui refourguer les travaux de couture en tout genre, il est plutôt doué de ses mains ... mais ça elle le savait déjà ... et la voilà qui revasse à nouveau ! ah amour quand tu nous tiens ...

Le jeune chef des Lucioles , semble avoir terminé ... la brunette relâches les épaules de la jeune femme et s'étire doucement ... c'est que les soins ont durés mine de rien ...

Y a plus qu'à esper... hum ... attendre qu'elle se reveille ...

Petit sourire à l'attention du medecin et regard chargé d'admiration ... un jour il sera le medecin le plus réputé du japon ... c'est pas la modestie qui étouffe les deux ados ... mais mince, c'est bon de rêver ...
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Shushie

J'essaya d'ouvrir les yeux... j'étais dans une semie-inconscience...

Ou suis-je ? que m'arrive t'il ? Oh, j'ai mal à la tête...

va pour toucher sa tête... ne peut pas bouger le bras...

essaye de se lever, mais une brûlure vers son abdomen la fait se recoucher immédiatement...

Qu'est-ce que j'ai ? Y a t'il quelqu'un pour me répondre ?
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Surintendante de l'Université d'Uchi
Conseillère Militaire. Ex-Générale d'Uchi.

Uramanji

Uramanji sorti de l’ombre.
Vous êtes en endroit sur, mon général, et je suis là pour veiller que tout se passe bien.
Permettez-moi de vous prodiguer quelque soin, selon mes modestes moyens.
Ensuite il sorti une petite boite noire qu’il posa à côté. Il observa que le général avait perdu conscience encore une fois… et il se mit au travail.
Koga Zen Zai Sha Kogaaaaaaaa

Après une bonne demi-heure, il ressorti de la tente tout comme il était entré, comme une ombre, se dirigent vers les remparts. Le village avait besoin de chaque défenseur valide.

A côté du général, une feuille gisait sur le sol. Uramanji l'avait probablement oubliée.
[/img]

Maruku

Oh on dirait qu'elle gigote!
Je ne l'ai pas achevé finalement.

Sourire triomphal de l'apprenti-sorcier, euh médecin, qui tourne son visage éclatant vers une brunette prête à douter de lui. Bien sur qu'elle allait se réveiller sa première patiente. C'est que les séances de sutures, ça picote, mais ça ravigote!

Pas le temps de répondre à ses interrogations ou de terminer l'intervention cela dit. Un drôle de bougre surgit de nulle part pour s'installer à son chevet. Bof, sans doute un confrère au style particulier. Peu de manières tout de même ce brave homme, pour lui souffler son cas médical sans même saluer l'équipe de choc et de charme qui en reste comme deux ronds de flan.
Enfin, Maruku hausse légèrement les épaules sans vraiment s'en formaliser. Il laisse en évidence non loin du futon le nécessaire aux soins complémentaires, avec les instructions adéquates, si toutefois cela se révèle encore utile bien entendu. Un baume cicatrisant, des bandages propres, et une potion fortifiante restent donc à la disposition de la blessée, en attendant peut-être qu'un autre invité mystère apparaisse pour finir de s'occuper d'elle.

Le docteur Katanabe quant à lui, reporte son attention sur son accorte assistante. C'est l'heure de la pause, et il a deux trois choses à lui dire. Un bras s'enroule autour de la taille de la jeune femme, qui se retrouve conduite vers une pièce moins sujette aux courants d'air et visiteurs cachés dans l'ombre.

Hmmmm suivez moi infirmière, il va falloir causer de votre tenue. J'avais dit plus court... mais ne vous inquiétez pas, je vais vous aider à ôter le superflu...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Shushie

Docteur ! Infirmière ! s'il vous plait quelqu'un !!!

Docteur, qu'est-ce que j'ai ? Suis-je gravement blessée ? Pourquoi ne puis-je pas bouger mon bras gauche ? Ni me lever ? et mal à la tête comme cela ? Expliquez moi s'il vous plait quelqu'un ?
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May.lee

C'est épuisant de jouer au docteur et Maruku n'y a pas été de main morte pour rectifier sa tenue ... tenue qui git ça et là sur le sol de la chambre ... C'est en sursaut que la brunette se reveille de la petite sieste reparatrice que son jeune amant et elle se sont octroyé ... Amusée , elle entend le jeune medecin grogner , dépose un baiser sur ses lèvres et murmure ...

Bouge pas ... j'y vais ...

Elle s'habille en hâte et c'est Kimono un peu de travers et cheveux legèrement en bataille qu'elle arrive au chevet de la jeune femme blessée ...

Ne vous agitez pas Shushie san ... tout va bien ... ou presque .. enfin , je veux dire vous allez aller mieux ... vous avez été blessée à la tête, au bras et au ventre ... il est normal d'avoir mal ... votre bras est immobilisé ... vous ne pouvez pas vous lever parce que le docteur a du faire des points de suture au niveau de votre ventre ... Il a fait au mieux pour que vos cicatrices soient discrètes ...

La brunette sourit à la jeune femme et verse dans un verre une des mixture preparée par Maruku et destinée à attenuer les douleurs, met une double dose ... ce ne sont que des plantes et ça ne devrait pas lui faire de mal ... S'agenouille à côté du futon et aide Shushie a se redresser un peu ...

Tenez ... buvez ça ... ça devrait calmer les doueurs ... ensuite il vous faudra dormir un peu ... je reste auprès de vous ...
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Shushie

Oh ! à ce point je suis blessée...

Tourne son visage vers May.lee et esquisse un sourire. Bois la potion que May.lee lui fait boire.

Je vous remercie May.lee-san, vous et le docteur Maruku, je crois que vous m'avez sauvé la vie. Je vous en serai toujours redevable. Vous êtes si gentille May.lee-san de vous occuper de moi comme ceci.

On dirait que j'ai moins mal à la tête aujourd'hui.

Mon bras va être immobilisé combien de temps ? et quand vais-je pouvoir me lever ?
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Guyhom_hotaru

[ au sanctuaire, sur le départ]

- Vous partez Guyhom san?
- oui, j'en ai marre de cet endroit
- ah...bonne nouvelle!
- ben dis donc, c'est beau l'hospitalité chez vous! je vous recommanderais pas au guide du Mi che Lin!
- il faut dire Guyhom san, que vider notre cave de saké, vomir partout et taper sur nos moines n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler honorer notre hospitalité...
- et alors? l'hôte ne doit il pas satisfaire ses invités?
- oui mais à condition qu'il soit respecté!
- et ben je vous respecte: j'ai honoré votre cave, j'ai un peu discuté avec vos moines mais ils étaient pas d'accord avec moi et si j'ai vomi partout, c'est de votre faute. j'ai mal mangé; vraiment infect comme bouffe ici...
- hum...allez, partez d'ici et surtout ne revenez plus!
- ça c'est certain...vous n'avez plus à boire...
- que les kamis protègent ceux qui vous rencontrent...
- et pas moi?
- non. vous n'en avez pas besoin.
- pfff...rabat joie...allez à la revoyure moine!
- j'espère que non...

les portes se ferment, Guyhom reprit le chemin du monde...direction, la pension de Belsa.

[ Nakatsu, la pension]

Arrivé à destination, Guyhom entra, déposa ses effets dans la chambre qu'il partageait avec Belsa, espérant qu'elle n'avait pas bougé ni d'ailleurs qu'elle l'avait remplacé par un jeunot. Il semblerait que non, regardant les kimonos trainés par terre...du laissez aller dis donc...haussant les épaules, il se dirigera vers en bas, sortit et alla dans le jardin.

sur son banc, il alluma une petite pipe et tandis qu'un serviteur lui apportait saké et gâteaux, il attendit patiemment.

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Belsa

Elle allait mal... vraiment mal...
Cette grossesse se passait mal. Elle n'avait rien dit à personne, elle ne voulait pas inquiéter inutilement les docteurs déjà bien occupés par les blessés.

Elle sortit. Besoin d'air, besoin de respirer, besoin de reprendre son souffle et la elle le vit.

T'étais ou?

Oui il le lui avait dit! Elle avait reçu la lettre! Mais quoi ! elle avait le droit de lui demander non ?

Tu as bien réfléchi au moins? tu me jettes ou tu me gardes?

Elle avait toujours une tendance à tout exagérer! Mais la elle avait eu peur.. très peur..

Ne repars plus jamais comme ça!

Et voila les larmes qui jaillissent! Foutue grossesse! elle pleure pour un rien!

Elle tente d'essuyer ses yeux et fixe Guyhom qui la regarde la bouche ouverte. Lui qui espérait passer un moment au calme.

Elle se sent ridicule. Alors la jeune femme se jette dans les bras de son homme et l'embrasse avec passion...
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Maruku

Voilà bien des jours maintenant que l'apprenti médecin souhaite coincer Belsa dans un coin pour s'occuper de son cas. Il en a même parlé à sa sexynfirmière. Mais entre les moments partagés avec Guyhom qu'il ne souhaitait pas troubler, et l'impossibilité de la croiser depuis, cette consultation prévue s'est trouvée sans cesse repoussée. Trop sans doute.
Pourtant, la dernière fois que la courageuse shomin a été aperçue par les obsidiennes toujours aux aguets, quelque chose a chiffonné le meneur des lucioles. La jeune femme lui a paru bien palote, fatiguée, exténuée même sans doute, et peut-être carrément souffrante.

Dans son état, et avec les circonstances qui l'entourent et l'accablent ce n'est pas forcément étonnant, mais cela demeure préoccupant.

Aussi, avant de partir vers l'accomplissement d'une autre des idées farfelues sorties tout droit de son esprit, ou de celui de sa terrible brunette qui ne vaut guère mieux, Maruku s'est décidé à laisser en évidence dans la pension qui les accueille une petite bouteille de l'un de ses meilleurs remèdes, et un petit mot à l'attention de leur hôte.

Belsa,

J'ai infiniment de mal à tomber sur toi ces derniers jours. Je comprends que tu sois plus qu'occupée, mais dans le même temps j'ai constaté que tu semblais très éprouvée. On le serait à moins, avec les épreuves que tu traverses, et j'espère que c'est sans gravité et que cela restera passager, mais je me permets tout de même de te faire une ordonnance pour t'aider à tenir le choc.

Je te laisse un flacon contenant une potion destinée à soutenir ton organisme en cette période de fort stress et de besoins en hausse avec la vie que tu portes en toi. Ne t'inquiète pas, ce n'est pas une nouvelle expérimentation aléatoire, elle ne te fera aucun mal, et n'aura aucun effet néfaste sur le développement de ton enfant, au contraire.

Prends en l'équivalent de deux petites gorgées chaque matin.
J'avoue que l'aimerai également pouvoir t'ausculter, ou au moins m'entretenir avec toi, afin de savoir si tout va bien, enfin aussi bien que possible.
Je ne peux pas faire grand chose de plus en attendant.

Sinon il n'y a pas de miracle, toutes les mixtures que je pourrais te faire ingurgiter ne feront pas tout, il te faut absolument du repos Belsa. Dors, accorde toi quelques instants de détente, n'en fais pas trop, reste allongée quand tu sens que ton corps le demande, oublie les soucis. Tu as le droit de souffler, non, tu as le devoir de souffler un peu.

Du sommeil et du repos, du repos autant que possible.
Et ce n'est pas juste un conseil. Ordre du médecin.

Docteur Maruku Katanabe
Cabinet brun & brunette
Consultation uniquement à partir 14h
Prendre rendez-vous auprès de May.lee

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May.lee

[Au chevet de la blessée…]

La brunette pose le verre vide … et remonte le draps sur Shushie-san…

Oui à ce point … faut dire que votre assaillant n’a pas fait dans la dentelle … enfin si il a essayé de faire de la dentelle … enfin , je veux dire, il n’y a pas été de main morte et vous l’avez échappé belle …

Votre bras sera immobilisé quelque jours encore … pour ce qui est de vous lever, n’essayez pas tout de suite, il faut au moins que l’entaille que vous avez au ventre cicatrise un peu, sinon ça risque de se rouvrir et ça retarderait d’autant votre guérison … essayez de dormir, a votre réveil buvez la potion que je vais poser à côté du futon, c’est un fortifiant …

La brunette s’empresse de verser une bonne dose du remède concocté par le docteur en herbe, sans doubler la dose cette fois … il l’a bien mise en garde contre un surdosage qui aurait des effets certainement indésirable comme une surexcitation exagérée doublée d’une euphorie intense …

Je vais vous laisser dormir, appelez en cas de besoin, je ne serais pas bien loin …

un dernier sourire bienveillant et la brunette disparait … aperçoit Belsa et Guyhom occupé à faire du bouche à bouche dans le jardin … sourit … et s’en retourne à ses études ou autres rêveries …
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Belsa

Guyhom… mmmh…

Attention pas la… oui la c’est mieux..

Oh Guyhom ! Oh oui continue ! La c’est parfait !

Le « spectateur » à l’oreille affutée aurait pu percevoir un grognement d’un certain Guyhom celui-ci devant répondre à une nouvelle lubie de sa douce et tendre Belsa.

Attention… pas trop vite..

Qui avait eu la brillante idée de déplacer les meubles de l’entrée dans la salle à manger.

Mmh.. non en faite c’était mieux comme avant.

Vous me direz que le moment n’était pas forcément bien choisi mais allez comprendre les envies d’une femme enceinte !

Attention !

L’homme de la maison, lui, devenait rouge.

Guyhom stoppe !

Oui il fonçait droit sur une table. Pas qu’elle ait peur pour la table ! Non… mais une fiole était déposée dessus. Or ses instincts d’ancienne alcoolique pas anonyme parlaient pour elle.

Elle fit un plongeon en avant afin d’éviter le pire et rattrapa la petite bouteille.

Je t’ai déjà dit de ne pas laisser trainer tes sakés expérimentaux partout ! Faut d’abord qu’on les teste… tu le sais très bien… dans la chambre…

Elle déboucha le petit flacon, posa son nez dessus et grimaça.

Ça pue ! C’est quoi ce truc ? Encore un espion qui veut m’empoisonner ?

Mais ses doigts avaient déjà caressé le papier d’une lettre qui accompagnait le présent, qu’elle lut rapidement.

C’est qui ?

Oh un villageois qui veut me faire gouter une nouvelle recette de bouillon.

Je te crois pas ! Encore un admirateur ! Donne-moi cette lettre que je lui défonce la tronche.

Non ! C’est rien d’important…

Elle déposa le tout sur la table passa les bras autour du cou de son homme et lui chuchota à l’oreille :
On n’avait pas du saké à tester… et faut qu’on prépare nos tactiques d'attaque pour ce soir..
Suivit d’un long baiser qui ne laissait aucun doute sur la suite du programme… des doigts qui s’emmêlent, elle l’emmène jusqu’à leur chambre, il aurait sûrement oublié l’existence de la fiole d’ici ce soir.

….

Cheveux en désordre, Kimono de travers, elle profita du sommeil de son grognon d’amour pour répondre à Maruku :

Maruku,

Merci pour cette mixture qui devrait me redonner un peu de force. Effectivement je me repose peu depuis bien trop longtemps, j’en suis pleinement consciente.
Je vais donc essayer de suivre tes conseils. Mais s’il te plait ne dit rien à Guyhom.

Pourrions-nous nous retrouver dans la salle des bains ce soir ?

Merci pour ton soutien.
Belsa

PS : Je vais demander à une servante de déposer une jarre de saké dans ta chambre. May_Lee m’en a demandé pour faire quelques expérimentations.

D’un geste elle fit venir une servante et lui chuchota de déposer le tout dans la chambre des invités.
Elle eut à peine fini, qu’un grognement l’a fit sursauter.

T’fais quoi ?
Deux-trois choses à régler pour Nakatsu…
Grummmpfff

Mais elle ne le laissa pas finir et se blottit dans ses bras.

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Maruku

Le soir venu, après avoir fait informer discrètement Belsa qu'il était prêt à la rencontrer, c'est un Maruku plutôt décontracté qui attend son rendez-vous secret dans la salle d'eau de la pension.

Même si au fond de lui, une petite voix lui rappelle qu'il vaudrait mieux que Guyhom ne tombe pas sur eux dans ces circonstances. C'est un coup à se faire aplatir le nez... et ce serait bien dommage, car il l'a plutôt bien proportionné, et sa forme actuelle lui convient tout à fait.

C'est en tout cas l'occasion de voir la future maman, même si ça ne doit être que pour parler un peu et tenter de la rassurer.
Car après, si les combats reprennent, et si les affrontements deviennent plus violents, l'apprenti médecin et la meneuse d'hommes risquent fort d'être pris tous deux dans la tourmente, et de se retrouver avec un emploi du temps plus que rempli.
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Belsa

Envoyez ces udons à Akito... et ce bâton ça sera pour Pyjama...
Et assurez-vous qu'il aille bien, il m'inquiète le jeune homme.

D'accord Belsa.

Elle regarda les ravitaillements partir, la nuit était tombée, la jeune femme était épuisée.

Elle se leva et se pinça les joues pour avoir bonne mine.

Si Guyhom me cherche... je suis sur les remparts Ichiro.

C'est pas la...

Ichiro ne dites rien!

Et elle se rendit à la salle des bains. Petite cabane à côté du bâtiment principal et suffisamment à l'écart pour que sa voix ne passe pas les fines parois de la maison.

Maruku tu es déjà là...

Elle l'observa quelques instants. Elle avait trouvé que l'idée de se faire ausculter était bonne. Mais pourrait-elle tout lui avouer? Pourrait-il l'aider malgré les responsabilités actuelles de la jeune shômin?

Elle s'agenouilla sur un coussin face au jeune homme et fit apporter un peu de thé par l'une des femmes d'intérieur.

J'espère que votre séjour à Nakatsu se passe pour le mieux... je n'ai malheureusement que peu l'occasion de discuter avec vous et vous faire découvrir la ville.

Banalité..
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Maruku

Légère inclinaison de tête pour saluer la nouvelle arrivante, accompagnée d'un petit sourire lorsqu'elle s'installe en face de lui.

Tout se passe impeccablement bien. Encore merci de nous accueillir chez toi. Nakatsu est une charmante ville, et on se débrouille très bien pour découvrir les recoins qui valent le coup d'oeil.
On a même fait quelques rencontres intéressantes en gargote, dont celle de Panyia-chan en particulier. Cette adorable jeune femme qui défend à tes côtés il me semble. Elle a du se prendre d'affection pour nous, ou en tout cas supporte nos bêtises et s'est révélée être d'excellente compagnie.

Non, vraiment agréable comme séjour, même s'il pourrait paraitre étrange à la plupart des gens de s'amuser et d'apprécier ses vacances passées dans une ville assiégée. Mais c'est à cause de May, comme toujours, peu importe le lieu, la difficulté de la situation, elle me fait toujours entrevoir le meilleur côté de la vie.

En évoquant sa brunette, Maruku donne vraiment l'impression de se sentir heureux, de n'être qu'un garçon désinvolte et inconséquent qui prend tout avec détachement, mais les obsidiennes se font rapidement plus sérieuses. Le regard profond du jeune médecin sonde Belsa, et sa voix prend une intonation aux notes moins joyeuses.

Alors et toi, comment te sens-tu?

Banalité là aussi. On pourrait le croire du moins.
Mais le regard insistant et la mine presque inquiète font aisément comprendre que c'est la réponse exhaustive et détaillée qui est ardemment souhaitée.
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Shushie

J'entrouvris les yeux, pris la potion à côté de moi, je me sentais déjà beaucoup mieux, je ne souffrais pas trop et dis :

Docteur ! Infirmière !

Je veus me lever s'il vous plait ? Je me sens mieux, je voudrais faire quelques pas dehors, je vous en prie, je reprends du service dans 6 jours et il faut que je sois sur pieds à ce moment-là.

Aidez-moi s'il vous plait !!!

J'attendis que quelqu'un vienne...
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Surintendante de l'Université d'Uchi
Conseillère Militaire. Ex-Générale d'Uchi.

May.lee

J'ai vu Maruku entrer dans la salle d'eau ...

Sourire de la brunette ...

Oui ... et ?

Et j'ai vu Belsa y entrer aussi

Sourire qui s'élargit encore ...

tu es pire que moi Mamysaké ... une vraie fouine ! cela dit ... s'ils y sont entré ils ont surement une bonne raison tu ne crois pas ?

Moue deseperée de la vielle femme ...

May.lee-chan ... tu devrais être plus mefiante ! toutes ces femmes ...

Soupire de la brunette ... qui entend la general Shushie appeller dans la chambre voisine ...

Tu es assez méfiante pour deux ... viens avec moi ... je vais te donner de quoi t'occuper , tu auras ainsi moins de temps pour te tracasser pour rien ...

[Chambre de la convalescente ...]

Shushie-chan ... cessez de vous agiter ... Mamysaké va vous accompagner dans le jardin ... mais allez y doucement ... et reposez vous ensuite ...

La petite Luciole l'aide à se lever et laisse ensuite Mamysaké lui prendre le bras et l'enmener ...

Une fois seule, elle retourne préparer des futons en cas de nouvel arrivage de blessé ... le prochaine bataille risque d'être rude et mieux vaut être prêt ...

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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Maritito

[sur le chemin]
Il a entendu dire que le Chef, Générale de son armée, a été transporté chez Belsa la Sô de Nakatsu.

Il se rend dans cette demeure en évitant toutes les tavernes, l'on dit que quelques-unes sont des coupes-gorges, "et tant qu'à être coupé, autant que ce soit au combat" pense-t-il.

Il marche vite.
Enfin vite... c'est vite dit aussi, car cette fichue femme d'Otomo lui a porté un sacré coup qui l'a laissé couché sur le chemin.

[dans la pension]

Il frappe dans ses mains pour signaler sa présence.

Il y a quelqu'un demande-t-il au bout d'un petit moment de silence.
J'aimerais rencontrer Shushie_san, elle va bien?? Il est possible de la voir??

Il attend avec patience qu'une personne se présente pour le renseigner

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Maritito le petit vermiceau

May.lee

C'est quoi encore ...

Elle aura jamais fini de tout preparer si elle est derangée toutes les cinq minutes ... c'est la mine passablement renfrognée qu'elle va à la rencontre d'un san claqueur de mains ...

Konban wa San ... vous chercher Shushie san ? elle est sortie faire quelques pas dans le jardin ... vous pouvez la rejoindre et s'il vous plait renvoyer moi la dame qui l'accompagne ... j'ai besoin d'elle ici ...
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Belsa

[Avant le conflit]

J'ai bien peur, Maruku, que d'ici quelques heures les combats auront débutés et tu risques d'être beaucoup sollicité.

D'ailleurs merci de te préoccuper de moi et prendre de ton temps pour au final bien peu de chose.

Ses yeux bleus plongent dans ceux de Maruku. Que pouvait-elle lui dire? Mais l'air décidé et le regard du jeune médecin la convainc. Elle n'a pas à lui mentir.

Je vais pas bien... la grossesse me fatigue trop à mon goût.

Elle grimace.

J'ai souvent des douleurs dans le bas ventre et des vertiges... et des rougissement d’avouer de telles choses à un homme… des pertes de sang parfois…hum..

Elle fixe le sol, honteuse de ne pas arriver à supporter cette nouvelle vie qui se développe en elle... C’est pourtant quelques choses de naturelles que toute femme vit normalement. Les futurs mères sont d’ailleurs heureuses et fières d’annoncer qu’elles portent une nouvelle petite vie.. Mais pas Belsa. Pour elle c’est un obstacle, une fatigue supplémentaire… est-ce normal d'en arriver à détester ce petit être qui la rend soudain faible?

Je crois que cet enfant est arrivé au mauvais moment... j'y arriverai pas...
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Maruku

Il l'écoute attentivement, et offre un petit sourire rassurant avant de lui répondre. Bien sur il n'a jamais réellement suivi une grossesse, et il est encore novice sur bien des points, mais l'étudiant en médecine a beaucoup lu, et en étant le seul adepte de cette voie dans tout Otomo, il a le loisir d'emprunter sans souci les ouvrages les plus intéressants de la bibliothèque universitaire, même si c'est souvent écrit en chinois...

Ne t'angoisse pas trop Belsa. Pour les douleurs, c'est assez fréquents, et plutôt normal en général. Ton corps change et doit s'adapter pour loger un petit être qui va devenir bien encombrant et qui a pris un bail de plusieurs mois. Par précaution, pense à t'allonger si tu sens que ça tiraille un peu trop, c'est parfois un signal d'alerte, et essaye de faire attention à certaines choses... comme la consommation de saké qu'il faudrait réduire drastiquement.

Hem, pas sur que ça lui plaise ça, ni qu'elle obtempère. Au pire faudra envoyer May dévaliser les réserves, qu'ils pourront ensuite boire en se les versant l'un sur l'autre. Ben oui Belsa, quelle idée de raconter des choses pareilles à la brunette aussi! Elle est curieuse et impressionnable la petite, normal qu'elle veuille essayer à son tour ensuite...

Pour les vertiges, là aussi c'est ton corps qui doit t'informer que tu tires trop sur la corde. Il faut vraiment que tu apprennes à te reposer et que tu arrêtes de courir partout, guerre aux portes de ta ville ou pas.

Et enfin les petits saignements, ça peut sembler préoccupant, mais chez certaines femmes, cela arrive en début de grossesse, sans forcément annoncer un risque de fausse couche. Ton intimité peut devenir plus sensible, plus fragile en certains endroits, et tu peux avoir quelques pertes, notamment consécutivement à... hum... une étreinte charnelle.

Tu veux que j'aille dire à Guyhom d'être un amant plus doux?

Maruku retient un léger rire, même si les circonstances ne se prêtent pas forcément aux plaisanteries. L'état de la jeune femme peut effectivement s'expliquer par des troubles bénins, tout comme cet enchainement d'alertes peut conduire à un dénouement malheureux. Mais inutile de l'inquiéter d'avantage. A ce stade, son médecin aura de toute façon bien du mal à lui fournir des garanties formelles.

Les obsidiennes sondent une nouvelle fois le regard azur, et les mains masculines emprisonnent celles de la future maman dans un geste amical.

Tu es forte Belsa. Il n'est plus temps de se demander si le moment était bon ou pas, tu vas devoir faire face, et tu y arriveras.

Je vais préparer une autre médication, que je te ferai porter dès que possible.

En attendant...

Petit instant d'hésitation, les lèvres s'arrêtent de bouger. Comment lui dire qu'elle devrait arrêter de défendre, que la guerre est trop dangereuse pour elle dans son état, que si elle est blessée trop gravement toutes les potions du monde ne pourront certainement pas préserver la vie qu'elle porte en elle. De toute façon, même en étant consciente des recommandations, elle n'obéirait pas...

... prends bien soin de toi.

C'est un sourire un peu triste qui s'étale désormais sur le visage du chef luciole, avec la crainte de voir arriver un jour ce têtu bout d'femme en compagnie d'une charrette de blessés...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Maritito

[dans la maison]
Il est heureux de voir arriver une jeune femme celle-ci le renseigne.

May.lee a écrit:

Konban wa San ... vous chercher Shushie san ? elle est sortie faire quelques pas dans le jardin ... vous pouvez la rejoindre et s'il vous plait renvoyer moi la dame qui l'accompagne ... j'ai besoin d'elle ici ...

Merci, lui dit-il en la saluant respectueusement d'un signe de tête, j'y vais de ce pas et je préviens la personne de venir vous rejoindre

[dans le jardin]
Il aperçoit très vite deux femmes, l'une plus âgée mais contre toute attente c'est elle qui soutient la plus jeune.
Que les kamis nous protègent, c'est Shushie_san elle a l'air bien faible.

Il s'approche d'elles d'un pas lent retardant le moment où il devra s'adresser à elles.

Konnichi wa à vous deux.
Mes respects Générale, si vous le permettez je vais vous accompagner pendant que cette dame va aller retrouver May.lee, je crois, car elle a besoin d'elle pour soigner d'autres blessés.

Il attend que la vieille femme lui cède sa place pour prendre respectueusement le bras de Shushie_san et la soutenir dans les quelques pas, maladroits, qu'elle fait sur le chemin.
Il sent parfois l'allure chancelante de la blessée.
Ses blessures l'a font encore souffrir, cela se voit sur son visage.

Comment vous sentez-vous Générale ose-t-il lui demander
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Maritito le petit vermiceau

Shushie

Oh! Konba wa Maritito.

Pas de Général ici. Je suis contente de te voir.

Alors, comment vas-tu toi ? tes blessures sont cicatrisées ?

Ben comme tu le vois, c'est ma première sortie en dehors de ma chambre. Je me remets lentement de mes blessures à la tête, au bras et au ventre, c'est là que c'est le plus douloureux en faite.

Dis-moi alors, que se passe t'il sur les remparts ?

J'ai su qu'on avait perdu beaucoup de monde cette nuit, et ma Yoshe qui est grièvement blessée aussi, qu'on a cru morte, ça me fait beaucoup de peine, je l'aime tant, c'est comme une soeur pour moi. Toi aussi tu l'aimes bien Yoshe, puis tu la connais depuis longtemps aussi, mon petit vermiceau.

Comment ca va à la caserne ? je ne vous manque pas trop ? mais t'inquiète pas, je vais revenir dans 6 jours, pour combattre à vos côtés, si j'ai un katana et un plastron, je crois qu'heureusement que j'avais le plastron, sinon je serai morte.

On s'assoie un moment sur le banc, si tu as un peu de temps pour me parler ?
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Surintendante de l'Université d'Uchi
Conseillère Militaire. Ex-Générale d'Uchi.

Belsa

Elle avait écouté sagement les conseils du jeune docteur. Il avait raison: pas boire, se reposer, s'allonger quand ça va mal... dans une situation normale, le plus difficile à faire appliquer aurait été de calmer les ardeurs de Guyhom...

Mais la situation n'était pas normale: boire pour oublier les morts, boire pour oublier que malgré les malheurs et la faim elle était obligée jour après jour d'envoyer ces gens à la mort. Leur écrire encore en leur demandant de défendre tout en ayant mal en voyant les mots couchés sur le papier. Comme elle aimerait leur dire que tout est fini. Alors le saké permet d'oublier... permet d'écrire facilement et ne pas réfléchir aux conséquences des mots.

Se reposer? Comment se reposer quand certains pauvres et faibles auraient tout autant besoin de repos qu'elle-même? Comment dormir quand elle sait que des hommes attendent sur les remparts? Et s'allonger alors qu'elle doit chercher chaque jour de quoi nourrir cette ville...

Elle essaierait de plus boire.

Je te promets d'essayer tout ça Maruku.
Je suis capable de tenir face à deux armées, c'est pas une grossesse qui va me faire peur non?

Elle rit. Elle veut se rassurer, le rassurer..

Quant à Guyhom, je te laisserai lui annoncer la bonne nouvelle!

Elle sourit largement, imaginant déjà la discussion entre les deux hommes.

Merci Maruku... je prendrai soin de moi, promis.

Mais au loin, raisonnent déjà les pas des hommes qui se rendent sur les remparts. Otomo attaque.

Je ne sais si on aura beaucoup l'occasion de se voir ces prochains jours alors...
Prend soin de May_lee, de toi... Et si tu pouvais soigner les défenseurs touchés je t'en serai infiniment reconnaissante...

Je crois que nous pouvons nous en sortir mais je n'arriverai pas à protéger tout le monde.

Elle sera la main du jeune homme, esquissa un sourire.

Je dois y aller...

Elle se releva et partit se battre.
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Belsa

Elle avait passé la matinée à tenter de redorer sa maison de famille. Fallait bien nettoyer le lieu après tout ces va-et-vient.

Mais la maison de ses ancêtres avaient résisté à la guerre, elle avait même offert un lieu de remise en forme! Et apparemment les Otomiens avaient décidé d'éviter le lieu une fois Nakatsu prise! Tant mieux! Ichiro, le vieux maître de Belsa les aurait reçu comme il se doit.

- Belsa, qu'allez-vous faire? Peut-être devriez-vous écrire à vos frères?
- Non je quitterai pas cette maison...
- Ne soyez pas bornée.
- Ichiro je vous retiens pas, mais moi je resterai!
- grrrgnnnmm

Elle l'ignora. Elle devait finir de préparer les chambres et ne voulait surtout pas se reposer.. et réfléchir à tout ce dont elle avait évité de penser jusqu'à maintenant.
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Okiyana

Okiyana dormait à la belle étoile depuis deux jours... Deux jours qu'elle avait franchi les portes de Nakatsu.
L'accueil avait été bienveillant et chaleureux. Elle avait rencontré des villageois solidaires, qui lui avaient conseillé la pension de Belsa.

Belsa, une San courageuse et altruiste, qu'elle avait rencontrée en gargote.

La geisha cherchait son gîte.
Kimono de luxe froissé, cheveux en bataille, poudre de riz terne, rouge de garance affadi, charbon des yeux grisâtre... Des badauds se retournaient sur la geisha pour le moins dépareillée.
Elle n'en avait cure!! Ce qui lui importait transcendait l'apparence.

Enfin elle trouva l'adresse.
Okiyana releva son minois pour observer la façade de la maison ancestrale. Elle sourit discrètement, et franchit la porte.

Konnichi wa! Y a-t-il quelqu'un? Belsa San?
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--Ichiro

Ichiro grommelant alla ouvrir à une jeune femme fort jolie.

Konnichi Wa.

Il s'inclina respectueusement, mais ne manqua pas de jauger la marchandise

Belsa a quitté sa demeure...

Il se pencha et chuchota:

Elle est partie dans un coin plus discret...

Et lança un coup d'œil dans la direction des gardes Otomiens qui se promenaient dans la ville.

Mais elle m'a demandé de protéger la maison de famille et d'accueillir les personnes qui souhaiteraient s'y installer.

Je suis Ichiro, le vieux maître de Belsa...

Il se retourna et avança dans la demeure, invitant ainsi son invitée à le suivre.

Vous êtes donc la bienvenue ici. Que puis-je faire pour vous?

Okiyana

Un homme d'un certain âge vint se présenter pour l'accueillir. Il lui confia avec un air secret la décision de sa disciple.

Okiyana ne sut trop quoi lui répondre.

- D'accord... Je comprends.
Auriez-vous une chambre à me louer, Ichiro San?

Okiyana le suivit docilement...
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Guyhom_hotaru

[dans sa chambre]

Il ouvrit la porte...personne. Déception oui...mais bon, il s'y attendait, vu ce que Grincheux lui avait rapporté.

Il prit quelques affaires qui trainaient. ichiro ferait le reste.

Il sortit laissant ses pensées vagabonder....Belsa lui avait dit où la trouver.

Il fallait qu'il la retrouve pour parler de ce qui était arrivé pendant la bataille.

Il sortit de la pension, se dirigea vers sa demeure...prit des vêtements, de l'argent et des provisions.

sur le point de partir il vit grincheux, fidèle serviteur attendre...

- que veux tu? je pars oui...ça t'ennuie?
- oui.
-je dois la rejoindre.
- hum, je peux savoir où?
- ce que tu ignores, tu ne pourras le trahir.
- c'est beau la confiance...
- mesure de protection cher serviteur. Préserves ma maison, mes biens et ma taverne. c'est tout. l'argent je l'ai caché. Je t'ai laissé de quoi te nourrir pour un mois. Cela te suffira, je connais tes besoins.
- c'est très généreux...et le saké?
- en taverne. pas ailleurs. et évite de te souler. sinon tu risques la prison à défaut de mourir par l'ennui d'un soldat.
- bien. je ferais attention.
- je te contacterais si j'ai besoin de toi. en attendant...say say.
- sayonara...

Guyhom partit...il se fondit dans la nuit, en direction du refuge de Belsa...évitant les patrouilles peu vigilantes des armées pensant tout connaitre du terrain alors que seuls les habitants le maitrisaient...comment peut on avoir l'arrogance de se croire en pays conquis lorsqu'on ne maitrise que la ville...et encore...vu le nombres de portes dérobées pendant le siège, il est évident qu'elles ont servis pour la fuite des blessés et autres personnes ne voulant pas avoir d'ennuis avec les occupants...Guyhom souriait...continuait son chemin en toute tranquillité...arrivé quelques heures plus tard au bon endroit il se posa, mangea un morceau de viande, puis repartit dans la direction du...

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Jumanji

Jumanji avait froid, trop froid, il lui fallait trouver un lieu pour résister à l'hiver... Par chance, son amie Belsa lui avait parlé de sa pension ou un homme du nom d'Ichiro accepterait de le loger. Il se rendit donc, avec son seul baluchon à la porte de l'imposante demeure. Il toqua trois fois.

Il y a quelqu'un? Excusez-moi de me déranger mais une certaine Belsa m'a dit que je pourrais trouver le gîte dans cette maison... Seriez vous prêt à acceuillir un pauvre hère chez vous?

--Ichiro

Le vieux maître, méfiant, lorgna à travers la porte...

Encore un mendiant! Il préférait les Geishas qui venaient loger ici. Pourtant la voix de Belsa raisonnait dans sa petite tête.

Tu offres abris et nourriture à tous ceux qui le demandent.

Foutue femme! Foutue générosité ! C'était une vieille maison ancestrale et non pas un hôpital ou encore un lieu de débauche.

Mais le vieux maître savait aussi que si Belsa apprenait qu'il refusait l'entrant, il serait renvoyé illico chez le frère de la jeune femme qui ne manquerait pas de le punir car il n'avait pas su garder correctement cette tête de mule de Belsa.

Grmmmmpff Belsa vous dites?

Allez y suivez moi. Je suis Ichiro, je garde cette maison.

Il le fit pénétrer dans la pension.

Ne tentez pas de voler quelques choses sinon vous aurez des comptes à me rendre.

Il avança jusqu'à une petite chambre simple mais agréable et surtout chauffée grâce à un brasero.

Trompez-vous pas de chambre, celle d'à côté est occupée par Okiyana.

Une femme de très bon goût et très belle. Le vieil homme trouvait plaisant cette présence féminine dans ces lieux.

En échange de cette couche, vous m'aiderez aux tâches ménagères et à la gestion des champs de Belsa. Les repas sont servis dans la pièce centrale l'hiver. Il y fait plus chaud.

Il fixa le jeune homme.

Et cette maison n'est pas un lieu de débauche donc évitez de ramener des femmes ici avec vous.

Puis il esquissa un sourire édenté.

Bienvenue dans la pension de famille.

Jumanji

Jumanji fût enchanté lorsqu'on lui ouvrit la porte, un vieil homme au visage dur se tenait dans l'embrasure et il n'avait pas l'air content de le voir... Jumanji savait bien que son misérable accoutrement attirait souvent les regards méprisants des gens mais toujours était-il qu'il l'invitait à entrer. Trop content de cette chance incroyable, Jumanji suivit l'ancien à travers la demeure et écarquilla les yeux de bonheur quand il vit sa chambre.

Je vous remercie de votre hospitalité et de votre bonté Ichiro San, je m'adonnerais avec plaisir à toutes les tâches que vous me donnerez pour m'acquitter de ma nourriture et de cette chambre. Quant-aux femmes, comptez sur moi, j'ai beau n'être qu'un vagabond, j'ai des principes.

Kaede_

Kaede depuis son arrivée traînait misérablement d'abris de fortune à gargote malfamée, mais là elle en pouvait plus sa blessure avait du mal à cicatriser, la douleur se faisait sentir plus lancinante peut-être s'était elle infectée mais les premiers soins qu'elle avait reçu n'avaient point été renouvelés, par négligence de sa part sûrement.
Le manque de nourriture saine n'avait pas arrangé les choses, mais depuis deux jours maintenant elle restait au bord du lac couchant dans le creux d'un tronc d'arbre. Elle avait trouver dans sa pêche quotidienne à manger à sa faim grâce au bouche à oreille des habitués du Lac, leur solidarité lui permettait de survivre mais le froid commençait à se faire sentir, il lui fallait trouver un abri sûr pour guérir complètement et elle avait entendu parler d'un lieu, d'une pension d'accueil chez Belsa pour les p'tites gens comme elle qui étaient tombés sous les coups des katanas Otomiens.

Elle trouva enfin le lieu et un sourire illumina ses traits devant la beauté de cette maison ancestrale, jamais dans sa vie elle n'avait mis les pieds dans une telle demeure et elle hésita un instant, elle ne possédait rien, même pas un kimono, rien... sauf un poisson tout juste sorti de l'eau et qu'elle proposerait comme monnaie d'échange afin de pouvoir passer au moins une nuit au chaud.

Elle toqua et attendit qu'on vienne lui ouvrir, l'appréhension lui nouait la gorge.... et si jamais on voulait pas d'elle... aurait-elle le courage de chercher un asile ailleurs, elle n'en était plus très sûre, la fatigue, l'abattement de ces derniers jours commençaient à gagner du terrain sur son courage, elle entendit des pas, on venait... elle allait savoir à quoi s'en tenir dans les prochaines secondes.

--Ichiro

Ichiro grommelant toujours, tourna le dos au jeune Jumanji et marmonna un : on mange dans 2 heures.

Puis repartit sans oublier de jeter un coup d'œil du côté de la chambre d'Okiyana avec l'espoir d'apercevoir la belle jeune femme.

Mais un nouveau visiteur le sortit de ses douces rêveries et il alla répondre.

Une jeune femme qui semblait blessée, affamée, sale et effrayée, attendait qu'on lui ouvre.

Konnichi wa,

Je m'appelle Ichiro et je garde la pension de Belsa durant son.. absence.

Il sourit. Il était toujours un peu plus aimable quand des femmes souhaitaient loger chez lui.

Vous êtes la bienvenue. Entrez vous réchauffer.

Il lui fit place et la lorgna au passage : propre et avec des habits correctes la jeune femme ne devait pas être dénuée de charme.

Il grommela:

J'espère que le jeune Jumanji saura se tenir.

Et avec une voix claire et joyeuse:

Comment vous appelez-vous?

Kaede_

Konnichi wa,

Je m'appelle Ichiro et je garde la pension de Belsa durant son.. absence.

La porte s'ouvrit et se trouva devant elle un honorable et respectueux San, son visage avenant lui inspira d'entrée confiance...

Vous êtes la bienvenue. Entrez vous réchauffer.

Konnichi wa arriva t'elle à déglutir, elle pénétra à l'intérieur tout en esseyant de masquer sa surprise devant la beauté des lieux...

Arigatô Ichiro San dit elle en s'inclinant tout en retenant une grimace dûe à la douleur de sa blessure.

Vous êtes la bienvenue. Entrez vous réchauffer.

Elle le suivit près d'un brasero mais se trouva fort gauche avec son poisson à la main, timidement elle le lui tendit :

- Tenez je vous le donne pour vous remercier de votre hospitalité, il pourra sûrement nourrir quelque uns de vos pensionnaires !

Comment vous appelez-vous?

- Je me nomme Kaede s'entendit elle répondre, le son de la voix du vieil homme l'avait conquis, elle se détendit un peu l'atmosphère environnant l'apaisait et lui faisait oublier la dureté de ces derniers jours.

--Ichiro

Merci pour le poisson.

Il lui sourit se voulant rassurant.

Derrière la maison vous trouverez une bassine alimentée par de l'eau chaude venant des sources directement.
Une femme peut venir vous aider à vous laver et changer votre bandage si vous le souhaitez.

Il l'emmena jusqu'à une petite chambre et la laissa entrer.

Je vous prêterai un kimono doublé pour vous vêtir. Il fait froid, il ne faudrait pas que vous tombiez malade.

Il inclina la tête.

Et si vous avez besoin de quelques choses, faites moi appeler.

Et il se retira pour laisser la jeune fille s'installer.

Kaede_

Et si vous avez besoin de quelques choses, faites moi appeler.

Kaede remercia en s'inclinant Ichiro et découvrit avec stupeur une pièce immense à ses yeux, elle osait à peine marcher sur le parquet ciré de peur de l'abîmer, c'était un endroit sobre avec pour unique décoration une estampe représentant une geisha lors de la cérémonie du thé, mais derrière le panneau coulissant Kaede découvrit le magnifique jardin encore enneigé si calme et apaisant, qu'elle se laissa emporter dans une douce rêverie se demandant si le paradis des kamis n'y ressemblait point.

Elle fit glisser la paroi afin que le froid ne pénètre plus et se retournant se retrouva face à une personne inconnue qui apparemment l'attendait, la fixant un peu interdite elle lui demanda :

- Vous êtes là pour m'aider ? elle rougit de la stupidité de sa question évidemment Kaede sinon qu'attendrait-elle.... hummmm !! oui bien sûr vous voulez m'aider, c'est que voyez-vous je ne suis guère habituée à ce que l'on s'occupe de moi ....et elle piqua un nouveau fard.

La jeune fille n'émit aucune parole mais acquiesça de la tête.

- Bien allons donc vers cette bassine d'eau chaude qui me fera sûrement le plus grand bien mais avant je vais avoir besoin de vos services afin de m'ôter ce bandage car je pense que ma blessure est loin d'être guérie.

Effectivement au petit cri de surprise qui jaillit de la part de la femme elle se douta que ce ne devait pas être joli à voir, mais elle l'aida à s'installer dans la bassine et la frotta vigoureusement sauf dans son dos fort heureusement car elle avait de l'énergie la p'tite Dame....

Après l'avoir badigeonné d'un onguent miracle et refait son bandage, elle l'aida à sécher et brosser ses long cheveux et passer un magnifique kimono doublé bien chaud et tout doux sur sa peau, vu le regard souriant qui lui lançait la jeune femme, elle sut que le changement devait être radical et chercha un miroir pour voir à quoi elle ressemblait maintenant.
Devinant ses pensées cette dernière l'amena face à une glace posée contre un mur et là Kaede resta stupéfaite de sa ressemblance avec sa défunte soeur Onyanko, la tenue l'avait transformé en une jolie jeune fille au regard vert comme la couleur du lac de Nakatsu et au teint si pâle de porcelaine, mais son air et son allure rebelle étaient toujours bien présents, le sang Uchien coulait dans ses veines.

- Arigatô pour votre aide, je vais aller faire quelques pas dans cette demeure et voir si je peux me rendre utile à quelque chose, je trouverai bien quelqu'un qui m'indiquera où trouver Ichiro San.
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