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[RP] Pension de famille Belsa

May.lee
[Thé time …]

La melodies du shamisen s’élève dans la chambre … la brunette à plat ventre sur le futon le nez dans son livre d’astronomie est bien loin des étoiles … incapable qu’elle est de restée concentrée bien longtemps … son esprit s’est évadé … Rendre le « Takowani » a été la décision la plus difficile qu’elle ait eu à prendre mis à part sa fuite du domaine familiale … quand on a goûté aux voyage en mer, on est plus jamais la même … l’envie de voguer sur la grande étendue d’eau la taraude … mais il faut être patiente … May.lee n’est pas patiente … Et pourtant , elle ne regrette pas ce choix difficile …
Elle tourne une page sans l’avoir lue … la musique s’arrête sans qu’elle n’y prête attention …


May.lee-chan …

Les mains rides de Mamysaké ont arrêté leur course folle sur les cordes de l’instrument … la petite Luciole relève le nez de son livre …

Mmmm ?

Sais tu ou se trouve Mugen ?

Un sourire mutin étire les lèvres de la jeune fille …

Pourquoi ? Il te manque ?

Tsss …

Il doit être sur les remparts à essayer d’apercevoir la jeune soldate Otomienne à moitie vêtue et armée d’un Katana, j’ai vu son œil briller quand je lui ai raconté ce que j’avais vu de la haut !

Grognement de l’ancêtre

Tsss … une jeune fille à moitie vêtue ! c’est pas de son âge !

Le sourire de la brunette s’étire un peu plus … Mamysaké serait elle jalouse … incroyable … elle la regarde amusée …

Mmm … et qu’est ce qui est de son âge ? toi ?

regrognement de la vielle dame … qui s’empresse tout de même de changer de sujet …

May.lee-chan ne soit pas impertinente ! Maruku est sur la terrasse, va donc le rejoindre !

Je vois …

De plus en plus amusée, elle referme vivement son livre et se lève lissant son Kimono …

Tu as raison, de toute façon je n’ai pas la tête à étudier … mais ne crois pas que nous en resterons la de notre conversation !

la dernière phrase est lancée accompagnée d’un petit clin d’œil … et la brunette fuit avant de se prendre le shamisen dans la tête … la porte se referme laissant Mamysaké seule …

Sale gosse !

[Un peu plus loin sur la terrasse …]

Le sourire amusé n’a pas quitté ses lèvres … elle l’aperçoit … il a l’air rêveur encore … à quoi pense-t- il ? Eternelle question … Elle s’approche à pas de loup et s’agenouille à ses côtés, regarde dans la même direction que lui …

Encore en train de rêver jeune homme ?
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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Panyia
[Entre les remparts et chez elle]

La jeune Panyia était rentrée épuisée de sa nuit sur les remparts.
Aucune jeune femme bien élevée ne devrait se tenir là haut. Le froid irrite la peau et la rend moins douce et belle, le vent décoiffe les cheveux qui doivent être toujours irréprochables. L'attente enlaidie les traits qui sont censés être agréable aux yeux de ceux qui la regardent.

En entrant, elle aperçu un courrier différent de ceux qu'elle recevait de Belsa. Celui-ci était de l'homme qu'elle avait rencontré en gargote et à qui elle avait proposé ses services à lui et à la jeune femme qui l'accompagnait.
Pourquoi avait-elle fait ça ? Parce qu'on lui avait dit de toujours être serviable, de ne jamais refuser son aide à ceux qui la demandaient. Elle comptait bien honorer les paroles de ceux, qui l'élevèrent avec bonté.

Malgré cette certitude de faire les choses comme il fallait, un frisson la parcourut. Elle se rappelait aussi les avoir entendu parler de son "enlèvement". Qu'en était-il ? Allaient-ils réellement l'emmener loin d'ici ? Et pourquoi faire ? Elle n'avait aucune valeur après tout... mais peut-être qu'aucune jeune femme n'avait su être à leur service comme ils l'exigeaient. Beaucoup de questions sans réponses. Beaucoup de questions qu'elle n'oserait jamais prononcer.

La rougissante lu et relu les mots couchés sur la missive. Oui, elle s'occuperait déjà d'eux le temps de leur séjour ici, le reste, l'avenir le lui dira...et surtout eux.
A petits pas, elle alla remettre de l'ordre dans ses cheveux, fit un brin de toilette pour paraitre fraiche et souriante. Elle testa même ses mains, les tendant devant elle pour vérifier qu'elles ne tremblent pas. Tout le test se poserait sur son agilité, sa discrétion et sa docilité. Elle devait être parfaite et elle le serait, pour ses maîtres.

[La Pension de Belsa]

Panyia s'approcha, doucement mais pas trop lentement. Elle ne devait pas se faire attendre. La "Chanoyu" nécessitait une grande maitrise et cela la rendait fébrile intérieurement.

Elle ferait bien attention à ne rien laisser paraitre.

Timidement, elle se fit annoncer, et c'est la boule au ventre qu'on l'emmena rejoindre le couple, sur la terrasse.
Elle s'inclina et attendit qu'ils aient terminé leur discussion et qu'ils l'autorisent d'un regard, pour oser parler.



Maruku-san et May Lee-san, je suis honorée de vous revoir. Merci de m'offrir cette chance. J'espère me montrer à la hauteur de vos attentes

Et les rougissements étaient de retour, elle se détestait de se contrôler si mal. Elle ne releva cependant pas les yeux tant que l'un des deux ne lui adresserait pas la parole.
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Maruku
Lorsque la brunette s'approche et révèle enfin sa présence, le regard de son amant s'illumine, et son visage se tourne pour offrir à la belle un sourire charmeur et un air satisfait. S'il s'écoutait, il la ferait immédiatement asseoir sur ses genoux, peloterait une cuisse et quémanderait mille baisers. Mais il parait qu'en certains lieux ou dans certaines circonstances il faut savoir se tenir et rester correct. Elle est donc embrassée tendrement en guise de salut, mais se voit offrir le siège vide qui trône aux côtés de Maruku, afin de pouvoir deviser tranquillement avec lui. Si jamais ils reçoivent la visite espérée, il convient de ne pas irrémédiablement la choquer, voire la traumatiser. Déjà que hier, ses histoires de pirates kidnappeurs étaient peut-être un poil prématurées...
Et puis, même si en ce jour le cadre n'est pas vraiment formel, participer à la cérémonie du thé requière une certaine attitude et un minimum de tenue.


La tempête met décidément bien du temps à venir, mais je profite simplement encore du calme relatif avant le chaos de la bataille. Si elle se déchaine un jour bien entendu...
Et mes rêveries n'en sont pas vraiment, je suis simplement quelqu'un de très concentré, c'est pour ça.


Le petit sourire spécial "je suis un peu de mauvaise foi mais ne le dis à personne" vient égayer ses traits, alors que déjà, la vedette du jour se présente devant le couple d'amoureux.
Ponctuelle. Très ponctuelle même. Un bon point.


Konnichi wa Panyia.

Le jeune chef de clan ne s'incline pas vraiment devant celle qui s'est fait un masque de sa couleur fétiche. Un beau rouge éclatant. Temporairement ou non, elle est désormais à son service après tout. Un très léger mouvement de tête, presque imperceptible, accompagne tout de même ses salutations, et les obsidiennes qui se posent sur l'ingénue, sans se révéler trop pesantes, trahissent la satisfaction de la revoir. De constater surtout que l'amusante soirée va donc avoir une suite...

Je suis heureux que vous soyez venue. Tout le nécessaire se trouve dans la pièce d'à côté.

D'un geste de la main, Maruku désigne le panneau coulissant qui donne directement sur l'une des pièces de la vaste demeure où attendent bouilloire, bols, thé lui-même bien entendu, ainsi que divers objets et ustensiles trouvant certainement une fonction précise aux yeux d'un initié.

Je n'ai pas sorti le plateau, ne sachant pas exactement qui serait présent. Et puis... vous devez être bien plus experte que moi en la matière.

Car en vérité, le meneur des lucioles n'est pas si connaisseur que ça, et il est fort probable qu'il trouve les gestes de Panyia parfaits. A moins bien sur que par maladresse il se fasse ébouillanter l'entre-jambe, ce qui serait, avouons-le, extrêmement regrettable!
Enfin pour le moment le rôle de maître lui sied assez bien. Le brun échevelé qui tient généralement plus de l'aventurier que de la noble personne, fait montre d'assurance et d'une certaine prestance, et on ne sait jamais s'il est sérieux ou s'amuse simplement de tout ce qui peut lui arriver.

Sa mains effleure ensuite doucement celle de la sublime brunette sise à ses côtés. Il a en plus la chance d'être parfaitement accompagné, le moment ne peut donc qu'être plaisant.


Après tout ça, il faudra tout de même s'assurer que la douce Panyia puisse se reposer correctement, et vérifier qu'elle ne manque de rien. Tout le monde ne peut pas prendre les choses avec autant de détachement que l'apprenti médecin, et il n'ignore pas la situation de la rougissante. La guerre n'est pas un jeu, et vivre dans l'attente et la mobilisation quasi permanente doit être épuisant. En espérant toutefois qu'il n'aura jamais à concrétiser son offre de soigner la frêle combattante, si l'assaut devait être donné et que la bonne fortune abandonne celle qui ne semble pas être taillée pour les combats, là-haut, sur les remparts venteux...

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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

May.lee
Le tendre baiser est accueilli avec une joie évidente et la brunette prend place aux côtés du jeune chef … l’heure est à la détente et aux échanges complices , loin de l’excitation engendrée par une bataille qui ne vient pas … Il n’y a vraiment qu’eux pour prendre des vacances dans une ville assiégée on pourrait croire que les Lucioles sont dérangées du ciboulot, ce qui n’est peut être pas loin de la vérité, mais il parait que les fous sont de grands sages …

Elle sourit en voyant s’approcher la jeune Panyia , tête en l’air elle avait déjà oublié qu’elle avait été conviée à prendre le thé … Elle remercie mentalement Mamysaké, sans elle, elle serait sans doute arrivée en retard …


Konnichi wa Panyia …

La brunette s’incline légèrement devant la nouvelle arrivante et sourit amusée de voir à nouveau ses joues empourprées …

Bien qu’ayant grandit dans une famille plutôt aisée et entourée de serviteurs, elle n’est plus vraiment habituée à se faire servir. Depuis son arrivée à Usuki, c’est elle qui s’occupe de la cuisine au domaine Hotaru aidée de Mamysaké qui depuis leur dernier voyage s’est incrustée au domaine. Cela dit, elle en est ravie, la vielle dame est plutôt amusante et elle adore la titiller …

Elle est donc un peu mal à l’aise dans ce rôle de « maitresse » mais bien décidée à jouer le jeu qui semble beaucoup amuser Maruku qui lui parait dans son élément … Elle le laisse donc diriger les choses, toujours prête à le suivre dans ses idées farfelues et échange avec lui un regard complice alors qu’il effleure sa main …

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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Panyia
Tout était prêt.

La jeune femme fit coulisser le panneau, découvrant la pièce où se trouvaient tous les instruments nécessaires au rituel.

Bien entendu, tout ne serait pas fait comme il le faudrait, mais jamais elle ne dira aux maîtres de se lever pour se purifier la bouche... et puis qui sait, peut-être l'avaient-ils déjà fait ? Oui sûrement, après tout ils en savaient sûrement plus qu'elle sur tous les sujets.

Elle observa un instant le plateau et retira les bols pour n'en laisser qu'un. Le thé se partageait. Il permettait la purification intérieure mais elle se faisait dans l'échange. Dans des gestes fluides et délicats, la jeune femme, malgré la fatigue, prit le plateau et le ramena devant ses maîtres sur une table basse aux cotés du foyer.

Elle déposa la bouilloire remplie sur le feu et le temps que l'eau chauffe, elle nettoya le bol "chawan", le fouet "chasen" et l'écope à thé "chasaku".

Jamais son regard ne se dirigera vers eux, il lui fallait se faire discrète, presque invisible à leurs yeux. Seule la légère coloration de ses joues trahissait ses pensées vagabondes.

A quoi pensait-elle ? A ces mains effleurées, ces regards échangés, cette complicité partagée. Maruku et May Lee prenaient de l'importance à ses yeux au fur et à mesure qu'elle les découvrait. Ils la traitaient avec respect, toujours, malgré certaines de leurs taquineries, ou certains de leurs penchants, que Panyia ne parvenait pas encore à déceler. Et puis, peu importait, elle ne se mêlait jamais de rien.

Tout ce qui comptait, c'était de bien accomplir son travail.
Elle aimait que les choses soient bien faites, sans bavures.

Sa main fine prit le chasaku et l'utilisa pour récupérer une quantité bien mesurée de thé avant de la déposer dans le bol. Elle reposa l'écope et prit la bouilloire à l'aide d'un bout de tissu pour éviter de se brûler. La rougissante, concentrée, l'inclina légèrement, versant l'eau bouillante dans le chawan puis fouetta le mélange avec le chasen.

Panyia se redressa, elle prit le bol unique et s'approcha de Maruku. Il devrait boire, essuyer, tourner le bol et le tendre à sa voisine. Le saurait-il ? Peut-être, peut-être pas, cela ne dérangeait pas la jeune femme, elle ne cherchait pas à les tester.

Sans relever les yeux, elle lui tendit le bol et se courba à plusieurs reprises quand il l'eut pris.


N'étant pas une experte, je prie le lecteur de bien vouloir m'excuser si je n'ai pas bien retranscrit le rituel comme il le faudrait !

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Maruku
A la base, le moment de détente était prévu pour prendre une tournure bien moins formelle et ritualisée, mais lorsque l'on parle de thé, on pense rapidement cérémonie, et il faut bien admettre que convier une si habile jeune femme pour réduire son action à un quelconque service de base aurait signifié gâcher son talent.

Avec curiosité et intérêt, Maruku suit donc la préparation, note la dextérité des doigts graciles, et surtout profite de la sérénité de l'instant. Pas besoin d'échanger moult palabres, ce sera pour une autre fois. Là tout invite à la quiétude et à la relaxation. Le déroulement en lui-même ne suit probablement pas de façon scrupuleuse les règles de l'art, mais la faute en revient aux deux convives. Le jeune chef de clan mène une bande d'illuminés, et si sa famille était relativement attachée aux traditions, le doux rêveur a malencontreusement loupé quelques leçons. Il serait donc bien incapable d'accomplir une telle cérémonie, mais il va essayer de tenir le rôle d'invité sans commettre trop d'impairs. Pas que ce serait un désastre, mais la luciole jouant au maître souhaite faire honneur et respecter au mieux l'oeuvre de Panyia, qui tient ici plus lieu d'hôtesse que de servante.

Lorsqu'elle s'approche, il récupère délicatement le bol tendu, le fait tourner doucement entre ses mains, puis le porte lentement à ses lèvres avant de murmurer quelques mots inaudibles. Sans doute une phrase consacrée, quelques paroles de remerciement, ou une évocation d'un kami pas trop vicelard.
Il boit ensuite deux ou trois petite gorgées supplémentaires, essuie le rebord du bol, le retourne dans sa position de départ, et le fait passer à May tout en se courbant avec déférence devant elle.

Pendant que la brunette peut à son tour profiter de ce chaud breuvage, les obsidiennes se reportent sur la préparatrice. Difficile de lui donner un âge exact, elle semble toutefois encore jeune, mais elle sait déjà faire preuve d'une maîtrise étonnante. Et si à cet instant elle se décidait à relever les yeux, elle pourrait lire sur le visage de Maruku gratitude et admiration.

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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Panyia
Elle aurait aimé lire dans leurs yeux. Etait-ce là ce qu'ils attendaient d'elle ? Avaient-ils aimé ? Sûrement, il ne se serait pas privé de faire un commentaire dans le cas inverse et il n'était pas censé complimenter le travail qui doit naturellement être bien accompli.

Elle se recula, heurtant la table légèrement. Ses joues prirent feu. Elle avait besoin de s'assoir, de ne plus sentir la fatigue et la pression. Panyia leur jeta un coup d'œil, sourire d'excuse au coin des lèvres et reprit place sur le tatami derrière la petite table avant de demander


Puis-je faire encore quelque chose pour vous ?

L'ingénue espérait au fond d'elle qu'ils diraient oui. Pensée égoïste ? Peut-être un peu. Elle aimait leur compagnie, depuis son arrivée à Nakatsu ils étaient ceux avec qui elle avait eu le plus de liens, aussi courtois soient-ils.
Pour les autres, elle n'était pas assez piquante, pas assez mal élevée pour être digne d'intérêt.

Elle était naïve mais pas sotte. Choquée par l'attitude de certaines jeunes femmes de son âge, elle ne savait si ses parents l'avaient élevé de manière trop stricte ou si le reste du monde s'était relâché le temps de quelques lunes.

Une brise légère la fit tressaillir très légèrement et elle tendit ses mains non loin du feu pour les garder tièdes.

Ce geste était peut-être déplacé ? Elle ne savait plus ce qui l'était ou non.
Elle supposa qu'ils ne s'en formaliseraient pas et attendit que May Lee eut bu pour entendre leur réponse.

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May.lee
La brunette observe les gestes précis de Panyia, un brin nostalgique elle pense à sa mère,elle l'a vue faire ces gestes tant de fois, que ce soit pour ses invités ou pour tenter de lui transmettre cet art ...

Silencieuse, elle regarde faire Maruku et prend à son tour le bol qui lui est tendu ... le fait tourner et boit 3 gorgées avant de murmurer quelques mots ... par habitude, plus que pour respecter au pied de la lettre la cérémonie, elle admire le Chawan ... en essuye le bord et le rapporte à Panyia en s'inclinant ...

La jeune fille semble mal à l'aise ... sensibilité exacerbée ou les deux Lucioles étaient elles si impressionnante que ça ... May.lee penche pour la sensibilité exacerbée ... Maruku dirait sans doute pour son "égo" exacerbé lui aussi qu'ils sont impressionnant, même s'il ne le pense pas au fond ... quoi que .. qui sait ! Il prend un malin plaisir à brouiller les pistes ...

La brunette adresse un sourire à leur "hôte" du moment qui semble fatiguée, sans doute par les longues nuits de veille sur les remparts ... reprennant place aux côtés du brun hirsute, elle lui laisse le soin de répondre à la question de la jeune fille ...

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Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Taomi
Belsa ?

Une douce voix qui brise le silence de la pièce qu'elle venait de penètrer. La douce Taomi, avait osé ne plus remettre les pieds chez elle. Après tout, pourquoi faire. Revivre le souvenir d'un homme qui n'as pas su l'attendre et qui a couru dans les bras d'une de ses amies. Elle qui disait à Belsa qu'il y'avait une autre dans ses pensées.

Les sandals de bois ressonnent dans la pièce, n'osant touché à aucun détail du décors, elle la maladroite ne voulait pas s'attirer d'ennuis. Il lui restait Belsa...vivre au bord de cette cascade qu'elle chérissait tant, ne lui fera aucun mal.


S'agenouillant là où le soleil envoyait ses rayons, elle reste pensive, attendant l'arrivée de l'hôtesse du lieu, elle avait besoin de se ressourcer.
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Maruku
Maruku se tient silencieux quelques instants, puis pose un regard bienveillant sur Panyia, accompagné d'un léger sourire.

En fait oui, vous pouvez faire quelque chose, vous devez même.
Comme votre compagnie est agréable et votre présence à nos côtés appréciée, dans l'immédiat il vous faut d'abord songer à vous. Vous reposer, récupérer de toutes ces journées stressantes, et surtout, maintenant que les risques de combat se précisent, faire très attention à ne pas être blessée.


C'est vrai quoi, pour une fois qu'il en trouve une aimable et conciliante, va pas l'épuiser tout de suite ou se la faire esquinter à la bataille, ce serait ballot.

Bien sur vous restez la bienvenue et vous pouvez venir nous voir quand vous le souhaitez, ici-même ou pour discuter en gargote. Mais pour le moment le plus important reste votre santé.
Il est probable que l'on compte sur vous à l'avenir, en particulier si vous êtes disposée à voyager, et jusqu'à ce jour vous devez avant tout vous ménager et prendre soin de vous.


Il se permettrait bien de rajouter pour plaisanter que se balader avec une boiteuse épuisée serait peu pratique, mais le meneur des lucioles préfère s'abstenir, ne voulant pas prendre le risque d'être mal compris ou de choquer encore une fois...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Belsa
Belsa rentra énervée à la pension: les larmes aux yeux!
Fallait qu'elle se calme avant de retourner sur les remparts, la pension était l'endroit rêvé.


Foutus hommes!

Bah oui quoi! Foutus hommes! Elle avait espéré passer une soirée en tête à tête avec son chéri, qu'il s'occupe d'elle... qu'elle n'ait pas besoin de parler boulot, d'Otomo de tout ça... mais non! rien n'y fait! il avait d'autres chats à fouetter et il l'avait lamentablement délaissée.

Elle se laissa tomber sur son futon et pleura.


Et il revient comme ça? il croit qu'il suffit de me demander et j'accours quand ça convient à monsieur!


Pourtant elle en avait envie de cette tendresse, depuis ce matin qu'elle en rêvait de cette soirée!
Elle avait tellement peur pour eux deux! Et elle voyait tous ces couples qui compensaient la dureté des nuits dans les bras de leur compagnon... mais eux deux... il avait fallu qu'ils se quittent fâché!

Elle s'en voulait et elle lui en voulait d'être parti comme ça.

Mais ses larmes de tristesses se remplacèrent bien vite par des larmes de douleur. Son ventre encore... elle se recroquevilla sur elle-même, elle maudit cet enfant qui grandissait en elle, elle maudit cette foutue guerre.

Elle avait besoin de lui... que devrait-elle faire pour qu'il comprenne?

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Guyhom_hotaru


De retour des remparts...il alla à la pension.

Il était fâché...plus ou moins contre lui...mais que voulait elle réellement? et lui, qu'allait il faire?

il ne le savait pas. Il espérait la retrouver, lui parler et être avec elle.

Il entra, la cherchant...et la trouvant, seule pour une fois. Elle avait pleuré apparemment. Il s'approcha:


Belsa? je....m'excuse. Pas facile en ce moment n'est ce pas? je peux m'assoir près de toi?

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Belsa
Elle se reprit quand il entra. Elle ne voulait pas qu'il sache non.. il ne fallait pas.

oui pas facile..

Il s'assit à ses côtés et elle l'observa. Pourquoi n'arrivait-il plus à se comprendre, à se parler?

Elle avait envie de lui crier son amour mais elle avait envie aussi de ressentir le sien. Elle le savait déçu pas la grossesse, il était devenu distant.

Et on fond d'elle-même tout cela lui faisait mal... un mal profond accentué quand elle voyait les preuves d'amour que d'autres offraient à leur compagne. Jalousie? oui sûrement... Mais la jeune femme ne savait plus quoi faire pour lui supplier des instants volés. Elle l'avait demandé en mariage, elle lui offrait un enfant... alors quoi?

Mais elle savait que Guyhom répugnait à toute cette affection cette tendresse.. il était comme ça...

alors elle posa sa tête sur son épaule et murmura un je t'aime...

j'ai pas envie de te perdre.

oui elle n'avait pas envie de le perdre...
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Guyhom_hotaru


Les choses allaient trop vite...où était passé le temps innocent et indéterminé des débuts? trop vite gâché par les responsabilités qu'ils avaient pris plus ou moins volontairement.

Il passa un bras autour de ses épaules...une petite femme volcanique et un espère d'ours géant...ça fait un drôle de couple...il sourit malgré lui et l'embrassa, pour lui répondre plus que dans un murmure, pour elle et non pour des oreilles indiscrètes comme celles de la vioque au saké...


Moi aussi je t'aime...tu le sais.


Il regarda son ventre...récemment quelque chose de plus s'y trouvait par sa faute, du moins ce qu'il croyait...un enfant...trop tôt...et pas préparé. Comment réfléchir lorsqu'on combat tous les jours et qu'on a peur pour elle et ses amis?

Il soupira...cet enfant...allait il naitre? fille? garçon? un nom?

Il ne savait pas. Perdu comme tous les hommes de son caractère, se raccrochant à celle qui pouvait les comprendre et les rassurer.


Tu ne me perdras pas. Pas comme ça en tout cas. Ni à cause de...ton ventre.

Mais plutôt à cause d'un katana ou d'une flèche ennemie. Ou alors d'un empoisonnement au saké...ou si la vioque de maruku me fait la peau. ça serait terrible comme fin...


rire doux...parler du pire avec le sourire...dédramatiser les horreurs, c'est encore ce qu'il y a de mieux.

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Belsa
Elle le regarde. Elle sait que tout va trop vite, elle a conscience qu'elle lui demande beaucoup... Elle devine qu'il a besoin de temps pour accepter cet enfant. Mais ont-ils le choix de dire oui ou non?

La jeune femme déteste ces douleurs, déteste cette faiblesse qu'elle ressent parfois quand elle va mal... Doit-elle lui dire que tout ne se passe pas si bien...?
Pourtant elle apprend à aimer cette nouvelle présence...

Elle fixe Guyhom avec ses grands yeux bleus et pose ses lèvres sur les siennes délicatement. Puis murmure:


Ce n'est pas juste mon ventre... c'est notre enfant.

Elle s'en veut d'avoir été si dure avec lui ces derniers jours... mais cette peur chaque jour de le perdre. Elle veut juste l'avoir pour elle, profiter de chacun de ces courts instants ou ils arrivent à se voir... Peur de ne pas le revoir le lendemain...

je t'interdis de mourir...


quelle stupidité d'interdire quelques choses qu'on ne contrôle pas.

Elle caresse la joue de cet homme qu'elle aime bien plus que tout.


Reste avec moi cette nuit... la vioque va encore râler mais c'est pas grave...
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