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[RP] Pension de famille Belsa

Zakakawa
Zak imita Guyhom et vida son bol d'un trait.
Pas de doute que cet homme facétieux et jovial savait vous mettre à l'aise!

Bon voyage l'ami et que Hotei t'accompagne!
Il se tourna et ne
put éviter les yeux bleus de Belsa qui le regardait. Ce regard peu commun le laissait sans voix.
Du coup il se mit un gâteau dans la bouche et laissa s'installer un silence pour mieux apprécier le moment qu'il avait attendu depuis son départ, pour ainsi dire...
L'air était doux et on pouvait entendre le son étouffé de quelques conversations.
Son oreille habituée reconnut Ernest qui renâclait pas trop loin...
Il laissa encore s'écouler quelques minutes et reprit d'une voix calme:

"Tes gâteaux sont excellents Belsa! J'aime ta maison, elle est très animée on dirait.
Tu ne dois pas t'ennuyer ici.
J'ai beaucoup aimé ton parc autour d'ici... Très agréable... J'ai laissé Ernest dehors.
Il adore ton herbe fraiche!"

Zak se resservit un bol de saké et en proposa à Belsa...
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Belsa
La jeune femme salua Guyhom.

J’espère que les affaires seront bonnes !

Elle lui sourit et lui tendit quelques gâteaux.

Prends-en avec toi pour la route.

Elle s’inclina et le regarda s’en aller.
Elle se tourna face à Zakakawa et accepta volontiers le saké qu’il lui tendait.
Elle dégusta le liquide, ferma les yeux profitant de la chaleur qui l’envahissait. Elle apprécia le silence et le calme, ne se sentant nullement gênée malgré la présence du jeune homme. Elle entendit le chant d’un petit oiseau dans le jardin et sourit.


Il y a quelques jours, je me serai précipitée vers cet oiseau avec l’espoir qu’un mot soit accroché à sa patte.

Elle inclina la tête sur le côté.

Oui cette maison est agréable, je suis heureuse d’avoir pu la garder malgré le décès de mon frère. Et j’aime maintenant la faire revivre et ainsi me rendre utile à notre village.
Mais tu me fais trop d’honneur avec tes compliments Zakakawa.


Elle se leva est alla ouvrir un panneau qui cachait la vue sur le jardin avant de revenir s’installer sur un coussin au côté du jeune homme.
Elle aperçut Ernest qui grignotait les feuilles d’un petit arbre.


Je suis heureuse de voir que ton compagnon de route se plait aussi ici. Dans le cas inverse, j’aurai du te rendre à Ernest et cela m’aurait attristée.

Elle sourit à nouveau observant la nature qui s’offrait à eux.

Ce jardin est magique. Regarde là-bas au pied des arbres.

Elle lui montra du doigt un petit coin caché dans le jardin ou l’on apercevait un petit pavillon.

C’est un lieu un peu caché mais mon frère y avait fait construire un bassin naturel alimenté par de l’eau chaude. C’est agréable quand l’on cherche le calme…

Elle resta silencieuse quelques minutes regardant des papillons qui voletaient de fleurs en fleurs.

Ce jardin se métamorphose à chaque saison, mais reste éternellement beau.

Elle se tourna vers son compagnon et l’observa attentivement.

Mais la beauté est fragile… une terre qui tremble ou des conflits pourraient détruire ces bijoux naturels.

Elle baissa les yeux.

A nous de préserver cela.
Sarasa
Citation:
oui, deux fois si je me rappel bien, je faisais souvent le chemin entre Nakatsu et Hita, mais je restais pas trop longtemps en gargote la bas, y connaissant peu de monde.


Hum sans doute, à vrai dire je vais très peu en gargote, que ce soit à Hita ou ici, je ne connais pratiquement personne

Le temps qu'il alla dans une autre pièce, Sarasa porta le bol de saké à ses lèvres et en but une gorgé puis le reposa lorsqu'il réapparut avec des serviettes de table à la main

Citation:
avez vous besoin d'autre chose ?
et j'aimerais savoir si vous comptez rester dormir, afin que je puisse préparer la chambre.


A vrai dire je repars ce soir pour Hita mais je reviendrais dans deux jours. Est-ce possible d'avoir une chambre lorsque je reviendrai?

La jeune femme regarda Changli en attendant sa réponse, puis posa son regard sur l'homme qui prit congé d'eux pour lui serrer la main qu'il lui tendait.

Enfin, elle observa tous en buvant son saké la femme nommée Belsa qui semblait être la maitresse des lieux et le jeune homme qui ne s'était pas présenté lorsqu'elle même l'avait fait, qui discutait pour ensuite se reporter sur Changli
Changli
Chang posa les serviettes sur la table.

Citation:
A vrai dire je repars ce soir pour Hita mais je reviendrais dans deux jours. Est-ce possible d'avoir une chambre lorsque je reviendrai?


il sourit simplement.

mais bien sur, ce sera sans aucun soucis, cette pension est faite pour recevoir les gens, et leur procurer un endroit ou dormir.

vous y serez bien entendu la bienvenue.

ma marraine vous prépareras une chambre du cotés des dames.


puis il s'assit et se servit un bol de thé.
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Sarasa
Sarasa se leva donc et s'inclina devant eux

Je vous remercie, je vous dis donc à dans deux jours et merci de votre hospitalité. Sayonara

Elle leur sourit puis sortit de la maison pour prendre le chemin de Hita
Changli
Chang passe a la pension, son air est triste, derrière lui il laisse celle qui lui a sauvé la vie, il prend un grand sac, et commence a y mettre ses affaires, mal grès lui ses larmes coulent sur son visage, Belsa allait lui manquer, terriblement même, mais sa décision était prise, il quittait le village et le Uchi, il allait se rendre dans le daimyo de Oda, dans le village de Gifu, la bas un superbe verger l'y attendait.

il ferma son sac et le mit sur son épaule, puis fit le tour de la pension, recherchant sa petite mère pour lui dire au revoir, ne l'a trouvant pas, il lui laisse un mot.

Citation:
ma petite mère,

tu sais que je t'adore, et tu va beaucoup me manquer, tu restera toujours une mère pour moi, je sais qu'un jour on se reverra, surtout prend soin de toi.

Chang


puis il se dirige vers la porte et sort, les larmes coulant le long de ses joues.
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Zakakawa


Zak ne se lassait pas de la compagnie de Belsa, sa douceur et bien sûr sa beauté le transportaient...
Il avait dû partir mais après avoir eut le plaisir de la rencontrer au "cerisier en fleurs",
il décida de revenir faire un petit tour par la pension.
Arrivé dans le grand parc qui entourait la pension, il laissa Ernest trotter librement;
il n'avait ni selle ni harnais car les deux compagnons se connaissaient trop bien pour avoir besoin de cela...
Il marchait tranquillement, foulant l'herbe de ses pieds nus,
il était vêtu simplement avec un hakama sombre et un haut marron en coton tissé large;
il tenait ses zoris à la main...
Il sentait l'énergie qui émanait du sol et prit une longue et profonde inspiration se sentant bien en ce lieu, la terre de ses ancêtres...
La force qu'il ressentait en lui l'étourdit presque...
Il se laissa tomber sur l'herbe et ferma les yeux tout en écoutant les milliers de bruits que faisait la nature autour de lui...

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Taya
Taya passa devant la pension de Belsa les larmes lui coulait sur les joues, Changli était partit sans une seule pensée pour elle, Belsa avait Zaka.
Elle comprit que personne ne tenait à elle, c'est le cœur lourd quelle partit en direction du lac, personne ne verraient ses larmes.

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Belsa
Belsa rentrait seule du "cerisier en fleur", devant vivre avec tristesse cette nouvelle perte : le départ de Changli l'ayant affectée énormément. Après la mort de son frère, la seule famille qui lui restait s'en allait.. et bien loin.

L'actualité la laissait aussi songeuse. Elle avait adressé une lettre à la femme de l'administrateur espérant pouvoir comprendre ce qui se passait... Ces tensions permettaient aussi de révéler la nature des gens, elle avait aussi été témoin de la lâcheté de certain qui se tournait soudain vers le nouveau possible administrateur.. Certains petits animaux bien faible ont parfois ce type de comportement... s'accrocher au plus fort pour avoir une chance de survivre.. mais à quel prix?

C'est donc songeuse qu'elle retrouva le calme de sa pension. Calme était le mot, car la grande bâtisse était à nouveau bien vide. En tant que femme seule, elle aurait pu revendre l'endroit... mais elle savait que les souvenir étaient bien trop importants pour souhaiter déménager dans un lieu plus petit et plus adapté pour elle.

Elle se rendit dans l'ancienne chambre de Changli. Il avait tout emporté avec lui. Elle ne put retenir les larmes qui coulaient sur ses joues. Etonnant pour elle qui habituellement savait rester impassible.

Dans la cuisine, elle se remplit un bol de saké qu'elle emmena avec elle sur la véranda, après s'être changée et avoir passé un kimono blanc plus léger et simple. Elle s'assit sur un coussin, posa le bol devant elle et observa la nature qui l'entourait et qui avait la faculté de calmer la jeune femme et lui redonner du courage.

Evidemment elle remarqua le cheval, mais ne pouvait voir Zakakawa allongé sur le sol. Elle crut qu'Ernest était revenu par sa propre initiative.

Elle se remémora sa soirée en taverne au côté du jeune homme. Cette douce sensation quant il lui avait baisé la main et cette chaleur qui l'avait lentement envahie à son contact. Elle n’osait encore mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Mais elle appréciait Zakakawa et se sentait simplement bien près de lui.

C'est donc naturellement qu'elle s'approcha silencieusement d'Ernest. Ses pas étaient légers dans l'herbe et arrivant à la hauteur de l'animal elle remarqua l'homme qui semblait dormir dans l'herbe.

Elle ne voulut pas le déranger, appréciant cette vision, ce calme et ce bonheur qui émanait de lui et qui permettait d’oublier les soucis de ces derniers jours.

Elle sourit, se demandant si l'herbe était bien plus accueillante que le lit qu'elle lui avait proposé. Elle n'osa pas le réveiller et ni bouger de peur de rompre cette magie émanant de cette scène.

Elle se décida enfin à aller cueillir une fleur de printemps, qu'elle déposa au côté de Zakakawa. Il s'agissait d'une azalée blanche, représentant joie et bonheur parmi bien d’autres symboles.

Puis s'approchant d'Ernest, elle lui grata entre les deux yeux et lui chuchota à l'oreille :
veille sur le sommeil de Zak… Elle resta la, sans bouger, avec comme seul bruit : le vent léger qui faisait bouger son kimono.
Zakakawa
Zak tous les sens en éveille, humait les divers parfums de ce printemps magnifique…
Il cru entendre vaguement quelqu’un pleurer au loin mais ce devait être son imagination car qui pouvait être triste par une si belle journée ?...

Il continua à savourer ce moment de paix et de bonheur quand ses oreilles frémirent;
Il sentit Ernest changer d’attitude soudain…
Quelqu’un devait approcher…
En effet, peu de temps après, il distinguait des pas qui se rapprochaient.
Il resta immobile.

Il sentit que la personne se rapprochait de lui puis il entendit distinctement la voix de Belsa.
Elle murmurait quelque chose…
Son cœur se mit à battre plus fort et il ne pu s’empêcher de sourire…


Quelle agréable surprise Belsa !
Dit-il sans ouvrir les yeux…

La journée qui commence ne peut être plus belle !...

Il ouvrit les yeux et roula sur lui-même pour se retrouver à ses pieds.
Il souriait et la regarda un instant dans les yeux. C’est un peu comme si le temps s’était arrêté.
Il se releva lentement et revint se noyer dans le bleu de ce regard si doux…

Il se souvint de la sensation qu’il avait éprouvé quand il avait senti sa main au cerisier en fleurs hier…
Il lui prit délicatement, elle semblait si légère…
Il la porta doucement à ses lèvres sans la quitter des yeux…
Il voulait que ce moment dure pour l’éternité…

_________________
Belsa
Quelle agréable surprise Belsa !
La jeune femme sursauta. Elle était plongée dans ses pensées, appréciant la nature autour d’elle ainsi que le soleil qui réchauffait sa nuque. Elle posa son regard sur Zakakawa qui se relevait. Il était proche d’elle, il posa ses lèvres sur les doigts de la jeune femme, la fixant de ses beaux yeux. Belsa sentit des frissons parcourir ses doigts et une douce chaleur qui l’irradiait partant de ce doux contact et l’enivrant lentement.

Elle lui sourit avec tendresse puis se pencha tout près de son oreille, elle chuchota :


Je ne voulais pas te réveiller… tu semblais si paisible.


Elle sentait ses vêtements qui frôlaient les siens, elle n’osa pourtant pas s’approcher plus, anxieuse de répondre à ces sensations nouvelles qu’elle découvrait.

Elle retira sa main de l’emprise agréable du jeune homme et lui caressa la joue. Elle restait silencieuse de peur de rompre cette magie et ayant conscience que les paroles étaient inutiles en cet instant.

Mais cette proximité nouvelle déstabilisait notre jeune femme. Incapable de savoir ce qu’il convenait de faire… sa respiration s’était accélérée, elle ne pouvait deviner ce que Zakakawa percevait d’elle, pouvait-il lire en elle et voir son trouble ?

Elle se prit entre ses doigts fins ceux de Zak. Profitant de cette infime partie de lui qu’elle osait toucher, elle les caressa lentement avant de se décider enfin.

Elle murmura un simple
viens.. à peine audible et sans lâcher sa main l’entraina avec elle, espérant qu’il accepte de la suivre. Elle l’emmena sous les cerisiers près de la petite rivière, lieu paisible et cher au cœur de la jeune femme.
Zakakawa


Zak sentait son cœur battre comme parfois l’écho du tonnerre résonne sur les flancs de la montagne…
La température de son sang avait dû augmenter de quelques degrés car il sentait ses oreilles presque brûlantes…
Quand Belsa s’approcha pour lui murmurer quelques mots et qu’il sentit son souffle si près de lui,
tous les petits cheveux de sa nuque se hérissèrent en un immense frisson qui lui parcourut tout le corps comme une onde de plaisir…

Il sentait chaque fibre de son corps réceptive et en éveil…
Il était comme dans un état second et quand il entendit « Viens », il suivit sans réfléchir cette voix douce et cette main qui le guidait…
Les cerisiers étaient magnifiques en cette saison
et leurs fleurs rose et blanche faisaient comme un tapis irréel posé là tel un chemin vers le nirvana…
Le chant guilleret de la petite rivière ajoutait à la magie de l’endroit…

La petite brise qui soufflait légèrement depuis ce matin faisait voler les cheveux de Belsa en de mouvements harmonieux
comme si un esprit invisible s’amusait à les faire tournoyer pour rendre son visage encore plus fascinant…
Il n’avait pas lâché ces doigts fins qui se mêlaient aux siens et c’est naturellement qu’il l’attira à lui…
C’est la première fois qu’il la sentait si près de lui et il se demandait si c’était son cœur
ou celui de la jeune femme aux yeux couleur de ciel de printemps qu’il sentait tambouriner dans sa poitrine…
Il passa une main sur sa taille et la serra un peu plus…

De son nez il parcourut sa nuque puis son visage, le frôlant à peine et s’enivrant de son parfum délicat…
Leurs cheveux tissaient comme un cocon autour d’eux…
Le monde aurait pu s’enflammer et disparaître à cet instant qu’ils ne s’en seraient même pas aperçus…

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Belsa
Oubli… oublier le monde qui nous entoure, oublier qui l’on est, ses obligations.. S’abandonner, se laisser emporter, s’envoler ? Ecouter les respirations de l’autre, sentir le souffle contre sa nuque, ces corps qui s’appellent et se répondent, découvrir l’autre avec douceur et lenteur.

Belsa se laissa emporter par ce flot de découvertes et de sensations nouvelles. Sa respiration s’accélérait, son cœur battait fortement dans sa poitrine.. Peut-être un mélange de peur et de désir ? Peur de répondre à ce désir qu’elle ne pouvait contrôler, peur de s’abandonner, abandonner ses repères, abandon de son contrôle d’elle-même et s’offrir à ce désir de découverte, désir de répondre à ce besoin de lui, désir de s’abandonner ? Désir de le laisser guider ses pas ? Oui peut-être un peu de tout cela…

Elle frissonna quant il l’attira contre lui, la main posée sur la taille de la jeune femme diffusait une chaleur agréable dans son corps qui ne s’en lassait pas. Elle sentait le corps du Nippon, contre le sien, cette nouvelle proximité la déstabilisait et pourtant rien n’aurait pu la séparer de lui.

Elle ne pouvait retenir certain tremblement, se demandant inconsciemment s’il les ressentait lui aussi. La découverte de sa nuque ne fit qu’augmenter ce désir qui s’insinuait en elle. Elle avait l’impression de se dissoudre dans ses bras ou de s’envoler vers un monde inconnu mais merveilleux. Elle aurait pu se fondre en lui.

Elle osa enfin passer une main dans le dos de l’homme et s’approcha imperceptiblement de lui, goutant avec d’autant plus de proximité à la chaleur qui émanait de lui.

Elle ferma ses deux beaux yeux, déstabilisée par ce regard qui se perdait en elle, par peur qu’il remarque la perte de repère de la jeune femme ? Peur de ne simplement, pour une fois, pas savoir et devoir simplement découvrir. Elle pencha légèrement la tête et de ses lèvres frôlèrent cette nuque qu’elle voulait gouter depuis quelques temps déjà, n’osant pourtant pas le faire franchement, pas encore. Son nez en profita pour découvrir l’odeur de Zakakawa, apprenant ainsi à la connaître, à le reconnaître.

Elle s’étonna de son audace. Elle releva lentement la tête, ouvrit à nouveau ses beaux yeux et le fixa, avec l’envie de se noyer dans son regard et enfin de compte l’envie qu’il lise en elle. Envie de se livrer peut-être ?

Elle constata que sa main libre continuait de jouer avec les doigts de Zakakawa, elle lui sourit.

Elle aurait pu lui parler, elle aurait peut être dû lui dire quelques choses, mais elle ne voulait pas rompre ce silence qu’elle appréciait. Aucun mot ne convenait à un tel moment, aucun mot n’était nécessaire. Elle savait qu’il la comprenait et elle le comprenait.
Une fleur de cerisier tomba entre les deux. La jeune femme l’attrapa, l’observa et l’amena à ses lèvres. Elle embrassa les pétales blanches et déposa la fleur dans la main du jeune homme.

Mais… la magie fut rompue… Elle entendit un bruit au loin. On s’approchait, sûrement ce fichu maître qu’on lui envoyait pour veiller sur elle.

Elle regretta de devoir mettre un terme à cette étreinte et pourtant n’avait pas le choix. Si on les surprenait, les conséquences seraient bien plus terribles.

Elle voulut lui faire comprendre que ce moment magique resterait à jamais encré en elle, qu’elle attendrait une prochaine rencontre avec impatience. Elle décida de lui offrir un étrange baiser. Déposant rapidement ses deux lèvres sur les siennes. Puis avec regret Belsa quitta les bras de Zakakawa. Sensation étrange, ces deux corps qui se répondaient naturellement n’attendaient qu’un nouveau rapprochement.. mais elle sut que malgré l’éloignement nécessaire un lien subsisterait..

Elle avait chaud, se respiration était rapide, elle tenta de reprendre contenance et lui glissa un :
je n’ai pas le choix… avant de sortir de cette protection naturelle, ce cocon offert par les cerisiers, et rejoindre Ichiro 1.


1: voir RP "une question d'éducation"
--Ichiro


Elle avait su échapper à son contrôle. Ou était-elle encore partie ? Elle était pire que de l’eau qui trouvait toujours moyen de s’en aller, mais il était bien décidé à y mettre un barrage.

Il l’appela et partit à sa recherche dans le jardin. Elle y passait ses journées. Il l’appela encore. Et enfin l’aperçu qui sortait des cerisiers.

Elle avait la peau rougie et semblait essoufflée.


Ou étiez-vous passée ?


La jeune femme était maintenant à sa hauteur. Sa tenue était inappropriée pour vagabonder à l’extérieur de l’habitation.

Vous pourriez au moins vous vêtir correctement. Un kimono plus sombre conviendrait mieux.


J’ai cru apercevoir un bel oiseau dans les bois et je souhaitais simplement admirer sa beauté de plus près.


Vous être inconsciente et rêveuse, que petite fille vous vous adonniez à ce genre d’exercice je pouvais le tolérer, mais maintenant ? Je comprends que vos frères ne vous aient pas encore marié. Que penserait un homme, d’une femme qui va courir dans la forêt ?

Elle baissait les yeux pour cacher son trouble, lui crut qu’elle avait honte.

Rentrons.
Wang
Le jeune Wang venait d'arriver, il n'avait pas encore construit sa demeure, alors il lui fallait un endroit convenable ou dormir. C'est couvert de la terre de chemin et la fatigue au visage qu'il entra dans cette pension.
Il avait 50 pièces d'or en poche et de quoi manger pendant deux jours, il ne lui manquait qu'un lit et un travail.
Secouant la tête pour chasser ses rêveries, il appela " Konnishi wa !" Il espérait trouver quelqu'un pour l'accueillir...


Hop et voila...Désolé encore une fois.
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