Achilee
Et pendant quelle tendait la fiole à son visiteur, son regard se posa sur un pot qui lui fit penser à ce quelle avait vécu en taverne la veille au soir
Un instant de réflexion qui effaça ce qui lentourait : elle revit la scène et perdit son sourire.
Entrée à la Démonesse Fleur Bleue, pour y savourer une bière, elle avait vite été rejointe par Maelisse qui lui avait expliqué avoir vécu des « émotions ». Et ces émotions lui avaient laissé plaies et bosses. Et certainement aussi le genre de violences faites aux femmes par des hommes pervers. Elle ne lavait pas ouvertement dit mais avait été assez claire. Lherboriste en avait frissonné.
Cette nouvelle avait animé Klesiange dune de ses rages froides quelle naimait pas. Il avait patiemment extorqué à Maelisse, le nom de ses bourreaux. Tout ce dont se rappelait la jeune diplômée de médecine, cétait que lun deux était nommé par sa déformation : le bossu. Et le propriétaire de la taverne avait jouté dune voix froide et coupante je vous avais dit que si on s'en prenait à vous.... Et on sen était prise à elle Achilée tremblait pour ces gens tout autant quelle leur en voulait de ce quils avaient fait subir à Maelisse.
Cette dernière avait expliqué se soigner mais une plaie dans le dos lembêtait. Lherboriste avait su quelle devait jeter un il. Et comme elle navait pas grand-chose, elle avait tenté de faire au mieux avec les moyens du bord.
Il aurait fallu faire des compresses avec du plantain ou du millepertuis additionnés de souci qui aidait à la cicatrisation mais elle était sortie sans presque rien. Alors elle avait pensé au romarin, pas le plus adapté peut être, mais lart de soigner devait aussi sadapter aux contingences et on devait certainement en trouver dans les cuisines des tavernes. Elle en de manda donc à Klesiange. Qui malgré son regard encore chargé de cette rage froide avait diligence pour lui apporter du thym !
Elle lui avait décrit la plante, ses feuilles longues et coriaces, son odeur délicieuse. Et elle avait obtenu du blond la bonne plante.
Une infusion et un mouchoir longuement posé puis renouvelé avaient été les seul soins acceptés par la patiente qui avait râlé quand elle avait appris quil faudrait faire ces gestes pendant une semaine. Deux fois par jours qui plus est !
Depuis Achilée sinquiétait, peut être moins pour Maelisse dont elle avait évalué la blessure que pour les deux brutes épaisses. Elle navait pas aimé le regard de Kles non décidément elle naimait pas la mort des êtres vivants, si corrompus soivouent ils et cest peut être pour ça quelle avait entrepris détudier la médecine.
Elle secoua la tête et reprit pied dans la réalité.
Vous me direz si ça marche Luciobello ?
Saian ?vous ici ?
Elle sourit
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Un instant de réflexion qui effaça ce qui lentourait : elle revit la scène et perdit son sourire.
Entrée à la Démonesse Fleur Bleue, pour y savourer une bière, elle avait vite été rejointe par Maelisse qui lui avait expliqué avoir vécu des « émotions ». Et ces émotions lui avaient laissé plaies et bosses. Et certainement aussi le genre de violences faites aux femmes par des hommes pervers. Elle ne lavait pas ouvertement dit mais avait été assez claire. Lherboriste en avait frissonné.
Cette nouvelle avait animé Klesiange dune de ses rages froides quelle naimait pas. Il avait patiemment extorqué à Maelisse, le nom de ses bourreaux. Tout ce dont se rappelait la jeune diplômée de médecine, cétait que lun deux était nommé par sa déformation : le bossu. Et le propriétaire de la taverne avait jouté dune voix froide et coupante je vous avais dit que si on s'en prenait à vous.... Et on sen était prise à elle Achilée tremblait pour ces gens tout autant quelle leur en voulait de ce quils avaient fait subir à Maelisse.
Cette dernière avait expliqué se soigner mais une plaie dans le dos lembêtait. Lherboriste avait su quelle devait jeter un il. Et comme elle navait pas grand-chose, elle avait tenté de faire au mieux avec les moyens du bord.
Il aurait fallu faire des compresses avec du plantain ou du millepertuis additionnés de souci qui aidait à la cicatrisation mais elle était sortie sans presque rien. Alors elle avait pensé au romarin, pas le plus adapté peut être, mais lart de soigner devait aussi sadapter aux contingences et on devait certainement en trouver dans les cuisines des tavernes. Elle en de manda donc à Klesiange. Qui malgré son regard encore chargé de cette rage froide avait diligence pour lui apporter du thym !
Elle lui avait décrit la plante, ses feuilles longues et coriaces, son odeur délicieuse. Et elle avait obtenu du blond la bonne plante.
Une infusion et un mouchoir longuement posé puis renouvelé avaient été les seul soins acceptés par la patiente qui avait râlé quand elle avait appris quil faudrait faire ces gestes pendant une semaine. Deux fois par jours qui plus est !
Depuis Achilée sinquiétait, peut être moins pour Maelisse dont elle avait évalué la blessure que pour les deux brutes épaisses. Elle navait pas aimé le regard de Kles non décidément elle naimait pas la mort des êtres vivants, si corrompus soivouent ils et cest peut être pour ça quelle avait entrepris détudier la médecine.
Elle secoua la tête et reprit pied dans la réalité.
Vous me direz si ça marche Luciobello ?
Saian ?vous ici ?
Elle sourit
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