Brume_sauvage

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Les images défilent dans sa tête sans forcément avoir de cohérence. Des visages… des odeurs… des souvenirs. Des brides de sa vie défilent de façon infidèles. Certains personnages ne sont pas les même, des noms se confondent… Le rêve. Voilà un état bien mystérieux dans lequel l’âme se plonge chaque nuit. Moment insaisissable, parfois agréable, d’autre moins…
Léger frisson dans le corps. Sensation aux coins des lèvres. Une main qui glisse contre ses flans… Le visage n’apparaît pas dans sa tête. Sa respiration se calme et s’apaise. Brume ne va pas chercher plus loin… ses pensées divaguent, reprennent leurs courses dans le temps, viennent et repartent en toute liberté.
*
Les paupières de la jeune fille s’agitent. Lentement elle entrouvre les yeux et les referme aussitôt, agressé par cette lumière qui illumine sa hutte. Après un long temps d’adaptation, Brume Sauvage ouvre enfin ses mirette. La journée est déjà bien entamée. Hier, elle était rentré très tard de l’Acapulco et elle n’avait pas trouvé le sommeil tout de suite.
Une main passe sur son front, suivit d’un long soupir. Tout en s’étirant, elle se tourne sur sa natte. C’est alors que ses sourcils se froncent en avisant la petite peau de dinde posée près d’elle. Perplexe, deux doigts curieux s'en emparent. Son premier reflexe et de voir s’il est signé… mais rien.
Les premier mots sont lut précipitamment, mais rapidement la lettre attise son intérêt et chaque terme est lut avec une attention toute particulière. La brume reste un instant sans bouger. Omet était passé cette nuit sans qu’elle ne l’entende. Ce mot était de lui… A croire que dans ses rêves, il y avait une part de réalité. Brume Sauvage relit plusieurs fois le doux mot avant de le reposer sur sa natte. Un olng soupir s’échappe de sa gorge…puis elle se lève.
Ses yeux de féline embrasent la seule et unique pièce de sa bicoque. Malgré le peu de chose qu’il y a là dedans, c’est le merdier! Les branchages d’un de ses murs commencent à partir en cacahouète, sans oublier les feuilles et autre merdouilles qui se sont agglutiner là dedans. Faut dire que dès qu’elle est entrée en possession de cette hutte, elle est immédiatement parti voyager donc au final…
Attrapant à la volé quelques liens qui trainent par là, Brume sort de sa hutte pour rafistoler le bout de son mur. Bricoler, un moyen de penser à autre chose et de s’occuper les mains. C’est tout attentive et déterminé qu’elle s’attaque à son mur. Rassemblant des branches, en enlevant certaines pour mieux en rajouter, elle se demande bien combien de tant sa mini-ruine allait tenir de bout.
Malgré toute la concentration dont elle fait preuve, les yeux de la Brume se laisse distraire par un léger mouvement. Une grosse fourmi grimpe sur son mur. Un moment d’immobilité puis une pichenette vient éjecté l’insecte fort dérangeant.
Regard jeter au ciel et la Brume marmonne pour elle-même. C’est alors qu’un autre mouvement se fait voir. Moi discret celui-là. Sa hutte se trouve en bordure de la jungle et la jeune fille peut alors apercevoir une poule aventureuse sortit son bec des feuillage. Après un instant d’hésitation, la volaille sauvage retourne se cacher.
Sourire aux lèvres, lâchant tout se qu’elle tenait entre les doigt, la sauvageonne court dans sa hutte récupérer les pique et le bout de bambou qui lui sert de sarbacane. Arf! Elle n’a pas empoissonné ses flèches. Tant pis, elle trouvera bien une bestiole qui lui livrera la mortelle substance. La chasse… voilà une activité digne d’elle et de son caractère un poil belliqueux.
La poule s’est éloignée, mais elle n’aura aucun mal pour la retrouver. N’est elle pas la pisteuse d’Atlan?
Avec la discrétion de la brume, la chasseresse s’enfonce dans la jungle.
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Les images défilent dans sa tête sans forcément avoir de cohérence. Des visages… des odeurs… des souvenirs. Des brides de sa vie défilent de façon infidèles. Certains personnages ne sont pas les même, des noms se confondent… Le rêve. Voilà un état bien mystérieux dans lequel l’âme se plonge chaque nuit. Moment insaisissable, parfois agréable, d’autre moins…
Léger frisson dans le corps. Sensation aux coins des lèvres. Une main qui glisse contre ses flans… Le visage n’apparaît pas dans sa tête. Sa respiration se calme et s’apaise. Brume ne va pas chercher plus loin… ses pensées divaguent, reprennent leurs courses dans le temps, viennent et repartent en toute liberté.
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Les paupières de la jeune fille s’agitent. Lentement elle entrouvre les yeux et les referme aussitôt, agressé par cette lumière qui illumine sa hutte. Après un long temps d’adaptation, Brume Sauvage ouvre enfin ses mirette. La journée est déjà bien entamée. Hier, elle était rentré très tard de l’Acapulco et elle n’avait pas trouvé le sommeil tout de suite.
Une main passe sur son front, suivit d’un long soupir. Tout en s’étirant, elle se tourne sur sa natte. C’est alors que ses sourcils se froncent en avisant la petite peau de dinde posée près d’elle. Perplexe, deux doigts curieux s'en emparent. Son premier reflexe et de voir s’il est signé… mais rien.
Les premier mots sont lut précipitamment, mais rapidement la lettre attise son intérêt et chaque terme est lut avec une attention toute particulière. La brume reste un instant sans bouger. Omet était passé cette nuit sans qu’elle ne l’entende. Ce mot était de lui… A croire que dans ses rêves, il y avait une part de réalité. Brume Sauvage relit plusieurs fois le doux mot avant de le reposer sur sa natte. Un olng soupir s’échappe de sa gorge…puis elle se lève.
Ses yeux de féline embrasent la seule et unique pièce de sa bicoque. Malgré le peu de chose qu’il y a là dedans, c’est le merdier! Les branchages d’un de ses murs commencent à partir en cacahouète, sans oublier les feuilles et autre merdouilles qui se sont agglutiner là dedans. Faut dire que dès qu’elle est entrée en possession de cette hutte, elle est immédiatement parti voyager donc au final…
Attrapant à la volé quelques liens qui trainent par là, Brume sort de sa hutte pour rafistoler le bout de son mur. Bricoler, un moyen de penser à autre chose et de s’occuper les mains. C’est tout attentive et déterminé qu’elle s’attaque à son mur. Rassemblant des branches, en enlevant certaines pour mieux en rajouter, elle se demande bien combien de tant sa mini-ruine allait tenir de bout.
Malgré toute la concentration dont elle fait preuve, les yeux de la Brume se laisse distraire par un léger mouvement. Une grosse fourmi grimpe sur son mur. Un moment d’immobilité puis une pichenette vient éjecté l’insecte fort dérangeant.
Regard jeter au ciel et la Brume marmonne pour elle-même. C’est alors qu’un autre mouvement se fait voir. Moi discret celui-là. Sa hutte se trouve en bordure de la jungle et la jeune fille peut alors apercevoir une poule aventureuse sortit son bec des feuillage. Après un instant d’hésitation, la volaille sauvage retourne se cacher.
Sourire aux lèvres, lâchant tout se qu’elle tenait entre les doigt, la sauvageonne court dans sa hutte récupérer les pique et le bout de bambou qui lui sert de sarbacane. Arf! Elle n’a pas empoissonné ses flèches. Tant pis, elle trouvera bien une bestiole qui lui livrera la mortelle substance. La chasse… voilà une activité digne d’elle et de son caractère un poil belliqueux.
La poule s’est éloignée, mais elle n’aura aucun mal pour la retrouver. N’est elle pas la pisteuse d’Atlan?
Avec la discrétion de la brume, la chasseresse s’enfonce dans la jungle.
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