Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Dans la hutte de la Brume...

Omet
L'aigle indomptable prend à nouveau son envol et s'éloigne...

Omet ouvre les yeux et sourit. La clairière est vide, mais son esprit est encore plein des effluves de sa présence. Il passe doucement la langue sur les lèvres qui ont frolé sa peau...

Merci Brume. Merci pour cette chasse... pour ces instants passés avec toi... j'espère que nous aurons d'autres moments aussi agréables...

Il ferme à nouveau les yeux et se perd dans de douces pensées...
.
Brume_sauvage
[ Enfin de retour ]

Elle est enfin de retour… Après près de deux semaines de voyage, la voilà de nouveau dans son clan, revigorée et déterminée.
Son voyage a eu l’effet escompté… il lui a fait le plus grand bien. Malgré des questions et des doutes qui sont né en elle, la voilà en pleine forme pour reprendre sa vie du clan du bon pied.

Après quelques instant que la brume se plaît à grappiller, elle laisse avec regret Atlantonnan à ses occupations pour rejoindre sa hutte.

D’une main, elle dégage l’entrée des peaux qui la bouche. Une fois à l’intérieur, elle sourit doucement. Comme elle s’y attendait, rien na bougé… mis à part la saleté qui s’y est amoncelée, mais çà, c’est une habitude à force.

Elle pose avec précaution ses sacoches et sa massue près de l’entrée. Elle va devoir faire un vrai, gros ménage. Elle a besoin de place car elle a de nombreuse chose à ranger et ce, avec sérieux, histoire de pas les pommer au bout de deux jours. Un regard suspect se pose sur l’un de ses murs. Elle s’en approche et pince du bout des doigts… un haricot? La féline lève un sourcil interrogateur. Elle ne sait pas qui est le glandu qui s’est occupé de ses haricots et elle sait encore ce qu’il a glandouiller, mais voilà que maintenant ces haricot grimpant se sont torsader autour des branches de son mur! C’est du beau! Elle secoue la tête en soupirant.

Contente - tout de même - d’être enfin là, Brume Sauvage prend une grande inspiration et s’attèle alors la tache…. Car du boulot, y’en a faire dans sa bicoque!

Cette activité lui occupera une bonne partie de l’après midi, entre les saleté à virer, le toit à rafistoler, des étagères de fortune à monter puis accrocher… Elle doit aussi aller chercher des calebasses et des lianes.

Au milieu de l‘après midi, la brume a terminé. Un air visiblement satisfait sur le visage, les poing sur les hanches, la fière guerrière embrasse sa hutte du regard. Tout est près, ranger, ordonné… la nourriture d’un coter, les ustensiles de l’autre… manque que l’essentiel.

Se retournant alors, elle attrape avec délicatesse sa grosse sacoche en peau. Elle s’accroupi près d’elle et elle sort une à une ses inestimable ressource. La brume n’a pas chômer, elle a largement profiter de son voyage pour récolter de précieuses plantes… des fleurs colorées, des feuilles et des champignons. Chacun trouvera la place qui lui convient dans sa hutte.

Elle a déjà traité des plantes durant son voyage, en réduisant certaine sous forme de poudre, en séchant quelque autre. Certaines sont laissées dans les feuilles qui les enveloppent, d’autre sont placées avec soin dans des calebasses. La brume en accroche quelques une par la tige, la tête en bas, pendu au plafond.


Quand elle a enfin finit de tout ranger d’une manière toute réfléchi, elle observe de nouveau sa hutte. C’est qu’elle a plus d’allure et de signification avec toute ses plantes qui l’embellis. Pourtant, elle ne sont pas là à titre décoratif, loin de là!

La brume soupire…. Se soir, tout prendra une nouvelle fois son sens, mais pour cela, elle veut absolument attendre la nuit.

Ayant du temps à tuer, la sauvageonne décide alors d’aller faire un tour en taverne.
_________________
Brume_sauvage
[ La nuit du nagual ]

Le nuit était tombé il y a peu sur Texcoco, plongeant le royaume dans une obscurité habituelle. Il y a ceux qui craigne de s’aventurer parmi les ombres et il y a ceux qui semblent être ombres eux même…

Comme convenu, la brume rentre chez elle sous le couvert de la lune. A pas feutré, elle pénètre dans sa hutte éclairée par la seule grâce de l’astre lunaire. Ces yeux de félins la guident parfaitement dans cet environnement qu’elle connait parfaitement. Se dirigeant sans gène, elle prend alors trois bouts de bois, l‘un avec une corde ainsi que des herbes sèches. S’installant au sol, elle commence à jouer avec les bâton pour faire naître du feu. Très rapidement, de petites étincelles rougeoyantes s’agitent entre les herbes sèches. Brume sauvage attend un peu, souffle quand il le faut et elle obtient alors l’énergie convoitée.

Avec application, elle dépose la petite flamme dans une poterie dans lequel elle ajoute de l'Yauhtliet de la résine pour en faire de l’encens. De douces volutes odorantes s’échappent alors de la poterie. Satisfaite, elle délaisse sa préparation pour aller chercher la petite cuve de terre qui avait recueilli les larmes de Tlaloc durant son absence. Elle enlève les feuilles qui flottent à sa surface, puis la ramène à l’intérieur.

La jeune femelle décroche alors de son plafond de Iztauhyalt qu’elle a fraichement ramassé. Elle en sépare les brins et les plonge dans la cuvette. Elle attend un instant avant de se dévêtir et de se laver. La plante est parfumé et elle dégage une fraîcheur agréable. Une fois propre, la sauvageonne se rhabille. Elle n’endosse pas sa vieille guenille troué qui, à la base, est censé être un huipil mais elle ne prend que son pagne…. Tout aussi usé remarquez…

L’encens embaume délicatement la hutte, et les sens de la jeune femelle s’adoucissent. C’est maintenant que tout commence.

La brume prend une calebasse dans lequel elle verse du pulque. Ce n’est pas ce vulgaire pulque souillé que l’on boit en taverne, ce pulque là à une toute autre valeur…rituellement tout au moins. Voilà pourquoi la brume préfère l’appelé Octli plutôt que pulque. Avec solennité, elle l’apporte au centre de sa hutte et le dépose sur le sol, juste à l’endroit où les rayons de la lune s’engouffrent par son toit. Elle apporte ensuite les plantes dont elle a besoin ainsi qu’un petit couteau d’obsidienne -au besoin.

A son tour, elle apparait dans le trais de lumière. Elle s’agenouille alors devant la calebasse… simple récipient que voilà mais qui va prendre un tout autre sens. Ses yeux de félin se noient un instant dans le liquide sacré.

La brume n’en a toujours fait qu’à sa tête. Elle vit dans l’insolence et l’affront depuis sa naissance et elle en est devenu parjure. Ne se pliant à aucune règle, pas même à celles qu’elle s’est elle-même fixés, la voilà pourtant aujourd’hui prête à devenir ce pourquoi elle est né. Ce n’est pas quelque chose que l’on devient parce qu’on le désire… se sont les dieux qui choisissent et ils avaient choisis de la faire vivre. Elle ne se soumettras pas à eux, mais pour une fois, par respect, elle les écoutera car elle ne veut pas s’octroyer un titre qu’elle ne s’est jamais permis de porté. Ils lui ont livré leurs secrets, et à moins d’usé de moyen mortel, ils ne pourront lui reprendre ce savoir…. La brume jouera la carte de la sagesse en leur demande de confirmer une fois de plus leur choix.

Au fil de ses pensées, elle passe un doigts délicat sur les marques qu’elle porte. Sa main glisse sur la bande qui lui ceint le front, puis elle descend le long de son nez puis sur son menton. Il parcoure la seconde bande qui coule le long de son sternum dénudé. Les marques courent encore sur ses bras, ses jambes…

D’un geste sur, elle prend le peyotl séché qu’elle avait réussit - tant bien que mal- à obtenir, en psalmodiant quelque poème nahua destiné à la déité de la plante sacré. Elle mâche juste un petit bout de peyotl. Un fois celui-ci imbibé de sa salive, elle le calle avec sa langue contre sa joue. A deux main, elle empoigne la calebasse d‘octli. Elle lève alors les yeux au ciel, ou plutôt… sur son toit troué. Un instant d’attente. Qui va elle voir quand son âme, son tonalli, aura quitté corps? Verra-t-elle simplement les déités des plantes qu’elle a avalé ou en verra elle d’autre… Verra elle Tezcatlipoca? Et si c’est le cas… que décidera-t-il de faire de la parjure qu’elle est? Brume sauvage prend un risque, mais elle ne peut éternellement provoqué et fuir le dieu au miroir fumant. Comment le pourrait elle? Tezcatlipoca est gravé dans sa chair et son âme. Il n’avait qu’à pas choisir la rebelle qu’elle est en même temps…

Alors qu’elle s’apprête enfin à boire l‘Octli, un sourire naît sur son visage. Elle se maudit elle-même de manquer de concentration dans un moment aussi cruciale! Mais elle n’y peut rien…. Elle se revoit, enfant, en train de bouffer le quetzal de la vielle bique. Elle avait 10 ans, peut plus, peut être moins. Autant dire que cet incident avait signé la début de la fin de sa cohabitation avec le chamane. Comment aurait il pu se supporter… Il était le soleil, et elle, la lune, il était la lumière et elle, l’obscurité… Il était Quetzalcóatl et elle, elle est Tezcatlipoca. Léger sourire qui s’estompe peut à peu pour laisser place à une expression plus dur… Le peyotl dans sa bouche comment à faire effet. Elle ne dit rien… dans un tel moment, le silence vaut mieux que les paroles. Léger soupir puis lentement elle avale l‘Octli.

L’encens, la douce odeur de Iztauhyalt sur sa peau, le pulque mélanger à l’herbe toujours collé contre sa joue… les rayons de la lune qui caressent son visage… tout est là. Elle attend, se concentre… La vision se trouble, les sens se confondent… Quand elle sent son tonalli s’enfuir, elle s’allonge avant de tomber elle-même.

Alors, lentement, l’âme de la jeune nahaualli abandonne son corps pour rejoindre les plaines de l’inframonde.
_________________
Brume_sauvage
La glaciale lumière de l’astre inonde de nouveau la petite hutte. Sous ses paupières closent, ses yeux s’agitent, signe annonciateur d’un réveil proche. Après un long moment, les mouvement cessent et les paupières s’entrouvrent doucement.

Il fait encore nuit… Elle cligne un instant des yeux puis s’immobilise une nouvelle fois. Elle prend son temps, laissant ses sens s’éveiller peu à peu. Puis, lentement, elle tourne la tête. Il n’y a plus de volute qui s’échapper de la poterie qui contient l’encens et l’odeur de la fleur s’est dissipé. Elle est resté longtemps dans l’autre monde, elle en est consciente. Une journée s’est déjà écouler entre le début de son sommeil jusqu’à maintenant.

Avec précaution, elle s’assoit en laissant échapper un long soupirs. Ils ont confirmé leurs décision, lui révélant une seconde fois les secrets livrés jadis. Maintenant, elle peut se le dire, porté une nouvelle se nom… Elle est Nahualli… Elle est chamane.

Chopant une grande feuille posé à coté d’elle, elle y crache la chique qui a encombré sa bouche durant tout son sommeil. Elle se relève alors avec précaution. La tête lui tourne un court instant. La brume n’a pas pour habitude d’utiliser les plantes sacrée, elle n’en a pas besoin, car elle ne cherche pas à rentré en contact avec les dieux.

Elle prend alors la calebasse qui avait contenu le pulque et va la déposé sur une petite table. Quelque mots sont murmuré puis elle se retourne pour embrassé la hutte du regard. Ses yeux s’accrochent sur une sorte de mini-enclos qui occupe l’un des quatre angles de la bicoque. Il ne manque qu’une seule chose pour qu’elle soit enfin entière.

D’un mouvement de tête, elle fait craqué ses cervicales. Elle va ensuite enfilé son vieux huipil marron, abandonnant son pagne. Elle s’accorde un instant pour avaler de la viande qu’elle savoure. Voilà deux jours qu’elle n’a rien avalé. Elle a fait bien pire certes, mais elle ressent tout même un grand bien être à manger quelque chose.

La brume accroche alors son couteau à la liane qui lui sert de ceinture puis elle fourre dans un grand sacs de peau d’autre liane. Elle pense n’en avoir que pour quelques heures au maximum. Elle espère qu’une bonne heure suffira. Sans attendre d’avantage, la jeune guerrière se dirige vers la foret, n’ayant pour seul guide que son instinct et la lune qui éclaire ses pas.
_________________
Brume_sauvage
Au final, la brume était rentré bredouille. Elle était tout compte fait passer en taverne pour voir Ayla avant d’aller dans la jungle. Après cette discussion, la féline avait totalement changé ses plans.

Aujourd’hui, la voilà debout au centre de sa hutte.

_ Ca valait bien l’coup q’me fasse chier à tout ranger! Plus qu'a rempaqueter maintenant.

Pour une fois qu’elle faisait le ménage la brume! Elle ne supporte pas prévoir les choses à la dernière minute, surtout quand elle s’est donné un plan à suivre à la lette, mais Ayla lui a demander de l’accompagné pour son voyage et elle n’a su résister.

La voilà alors accroupi à ranger ce qu’elle a déplié il y a deux jours. Elle ne veut pas s’encombrer inutilement mais elle ne laissera pas ses plantes ici. Tout est emballé avec soin dans ses sacoches qui contienne entre autre de la nourriture.

Un coup d’œil jeté au mini-enclos…

_ C’ra pour une autre fois.

Elle part contrarié tout de même, mais heureuse de voyager avec la panthère. Elle empoigne sa massue en se levant et elle jette un dernier regard à sa hutte. Elle n’a pas revu Zazz… Elle aurait bien voulu le faire avant ce départ précipité. Ces gentilles bâches lui manque! Autre visage, autre pensée… Atlan n’a pas répondu au message qu’elle lui a envoyé, le prévenant de son départ. Elle aurait voulut un mot… un simple petit mot.

Brume Sauvage soupire alors. N’allons pas encore nous pourrir la tête avec des histoires de mâle! Sans attendre, la jeune Nahaualli sort de sa hutte pour prendre le chemin de Contlan.
_________________
Brume_sauvage
Un fois de plus, une sacoche est déposée près de la l’entrée. Des pas léger glissent sur le sol de bois. Un silence, un souffle puis un bruit sourd. La brume s’affale sur sa natte. Les bras en croix, elle fixe le plafond de sa hutte. Si elle arrive à rester plus d’une semaine à Matixco, ce sera un exploit!

C’est la première fois qu’elle est si fatigué et s’il n’en tenait qu’à elle, elle serait déjà en train de pioncer. Marmonnant comme une vieille agri, elle se lève pourtant, à contrecœur, pour faire se qu’elle a à faire.
Sortant de l'Yauhtli , elle prépare l’encens à rependre dans sa hutte. En même temps que des volute s’élèvent dans la bicoque, Brume Sauvage range avec précaution ses plantes et affaires.

Une fois terminé, la jeune nahualli relève la tête et fixe le mini-enclos dans le coin. Il fallait le faire le plus tôt possible car il faudra compter un long temps d’adaptation. La guerrière sourit. Cette activité-la lui plaît! Pour la chasse, elle n’est jamais fatiguée. Revigorée juste à l’idée de savoir qu’elle va une fois de plus arpenter la forêt de Matixco, Brume Sauvage sourit.

Chopant le gros sac de peau, une cordelette et son petit couteau, la Brumen sort de la hutte et prend la direction de l’Acapulco. Un petit temps dans parmi la civilisation çà ne fait pas de mal, mais tout de suite après, elle partira dans la jungle.
_________________
Brume_sauvage
[ Dure chasse...]

Complètement exténuée, mais bien contente d’en être arrivé à bout, Brume Sauvage rentre enfin chez elle. Une corde lui enserre solidement le poignet, se prolongeant à l’intérieur d’un gros sac solidement fermé. Portant sa charge sur les épaules, elle serre les dents en espèrent ne pas finir le dos lacéré. Il y a quelque chose à l’intérieur du sac qui ne cesse de remuer violement et la jeune femelle en accuse les coups sans rien dire.

D’un bras ensanglanté, elle dégage les peaux qui bouchent son entrée. Sans attendre, elle dépose son fardeau dans le mini enclos construit de un coin de sa hutte. Sans plus de précaution, elle coince fermement sa prise en ses genoux pour l’empêcher de remuer, tandis qu’elle attache le bout de la corde, à un anneau de fortune, fait de liane, fixé à son mur.

Une fois cela fait, la brume serre des dents. A cet instant, il ne va vraiment pas falloir se gourer, sinon c’est le deuxième bras qu’elle y laisse. Toujours à genoux sur le sac, elle attend que son « habitant » se calme un peu. Deux mains s’empare alors du bord du sac… d’un bon elle se dégage, embarquant le sac avec elle le gros sac et libérant l’ocelot qui s’y trouve.

Un long soupir de soulagement s’échappe de sa gorge tandis qu’un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres. Elle pose un regard malicieux sur le petit félin qui se débat desserrement, tentant de se libéré de la liane qui lui enserre le cou. Soudain, le jeune ocelot s’arrête et la fixe d’un regard mauvais, accompagné d’un grognement agressif.

_ Si tu t’étais montré plus coopératif, on en serrait pas arrivé jusque là!

En effet, la brume avait été bien trop confiante, et le félin avait démontrer une bien fort mauvaise volonté. Tout en surveillant du coin de l’œil le petit félin, elle se dirige vers une étagère pour se soigné. Elle avait crut la tâche facile, l’esprit du félin ne lui étant pas inconnu, elle avait pensé le ramener tranquillement ici… mais cette petit rencontre avait très vite tourner en un véritable partie de chasse. La brume y a même laissé un bout de son avant bras gauche… çà lui apprendra à être trop sur d’elle. Tout en trempant son bras dans l’eau, elle s’adresse au petit ocelot, qui lance des regards haineux à l’environnement qui l’entoure.

_ Ne cherche pas à te débattre, tu va finir par t’étrangler et je dois avouer que cette option la ne me plaît pas du tout…

Elle attrape une plante qu’elle fourre dans sa bouche, la mâche, avant de la caller sur sa plaie.

_ Tu verras, tu t’y habitueras mais va falloir y mettre du tien! Sinon çà va vraiment pas aller entre nous… et se serait bien dommage…

Prenant un bout d’étoffe qu’elle trouve à peut près propre, elle se bande l’avant bras. C’est qui s’est pas loupé la saloperie! Grimaçant, la brume marmonne pour elle.

_ Plus c’est p’tit, plus c’est hargneux…

En même temps, elle se serrait bien mal vu ramener un jaguar ou un autre félin de grande taille dans sa petite hutte. Et cet ocelot, elle ne la pas choisi au hasard, elle ne l’a même pas réellement choisi… son âme la fait pour elle. A chaque fois, qu’elle s’est échapper de son corps, c’était pour rejoindre celui du jeune ocelot…. Un appel irrésistible, contre lequel son tonalli ne peut rien faire. C’était lui… sa moitié, et pas un autre.

La jeune nahualli s’approche alors du jaguar miniature qui semble bien caractériel. Tout comme elle remarquez… Leur cohabitation risque d’être bien difficile les premier temps. La jeune femelle refléchit alors un instant.

_ Dis-moi…Va falloir te trouver un nom quand même

La sauvageonne se gratte le menton en réfléchissant un instant.

_ Que dis-tu de Tchekou? Ca veut rien dire, mais j’aime bien la sonorité… mais on l’écrira Tcheku, c’est plus jolie, non?

Elle observe alors le jeune ocelot sui semble s’être calmer, pourtant, il est toujours sur ses gardes et ne cesse de grogner à son encontre. Elle sourit alors doucement et lui parle s’une voix presque tendre.

_ Tu verras Tcheku… nous chasserons bien souvent ensemble. Calme toi maintenant, et dors… petit nagual.

Elle n’obtient pour réponse qu’un rugissement agressif qui n’est pourtant, pas bien impressionnant, pour la brume tout au moins. La jeune chamane se recule alors, gardant une distance respectable entre l’ocelot et elle-même. S’asseyant sur sa natte, elle ferme doucement les yeux. Il est tôt, mais Tcheku a besoin d’elle pour s’endormir.

Le félin brasse encore un long moment, mordant sans succès la liane accrochée au mur. La brume quand à elle, s’apaise lentement. C’est alors, qu’au bout d’un long moment de silence, elle semble basculer dans le monde des rêves…

Le jeune ocelot émet un léger grognement en frissonnant, une étincelle étrange animant son regard. A son tour il se calme lentement puis s’endors….
_________________
Brume_sauvage
Craquements répugnants, son d’un liquide qui s’écoule, la brume est en train de vider une poule sauvage qu’elle a fraîchement chassé. Tcheku l’observe dans son coin de ses yeux envieux et glouton. La brume le regarde et elle sourit alors… l’ocelot la fixe d’un regard sauvage en lui grognant après. Tête de cochon! C’est bien une brume miniature çà… en plus petit, plus félin… et plus poilu!

Elle le sait, il faut du temps alors la Brume patientera tout en travaillant avec lui. En attendant, elle se replonge dans sa tâche, sous la surveillance du jeune félin. Il sera un bon compagnon oui… Compagnon? Autre pensée qui la submerge.

La conversation qu’elle avait eu avec le chaman Acamapichtlimoc lui revient en mémoire.

La polygamie, ce n’est pas vouloir plusieurs femmes comme les autres mais c’est avoir plusieurs femme unique.

Sujet fâcheux lancé là, mais le mâle a pourtant réussit à ébranler les fondements de la sauvageonne. Elle a déjà retourner le problème dans tous les sens, pesé le pour et le contre, penser et repenser à ces propos, rien ne semble lui satisfaire… et pourtant. La polygamie coutume qui existe depuis des centaines d’année, quelque de naturel, qui, pourtant, est plus que déplaisant pour l’arrogante et fière femelle qu’elle est. Malgré tout, elle l’avoue, ses paroles sont pleines de bon sens….

Brume Sauvage s’arrête alors, plongeant son regard dans les entrailles sanglante de la vollaille.

Et si, depuis le début, elle n’avait fait que cumuler les erreurs? Et si sa vie n’avait été que l’enchainement d’action stupide et injustifié? Quel est donc cette émotion inconnue qui se lit sur le visage de la Brume? Le… remord?

La brume fronce le nez, comme un jaguar qui s’apprête à grogner. Non, la brume n’a pas de remord elle fière… bornée, têtu, mais fière. Et non la polygamie elle aime pas, malgré les sages propos du chaman elle n’adhère pas… bien qu’elle n’ai pas vraiment le choix.

La nahualli retourne alors à son décorticage, prenant soin ensuite de couper la viande en trois. Pour Tcheku, elle, et qui sait… peut être que Grenouillette viendra?
_________________
Brume_sauvage
Il y a des matins où le réveil est difficile et vaseux. Des matins qui suit une nuit agitée de doute et de rêve incongru. Quand les paupières s’entrouvrent, le monde tremble tout autour. Les tempes se font brûlantes et douloureuses tandis que la bouche se voit envahie d’un gout âcre. L’esprit a du mal à retrouver sa place dans ce corps lourd et sans force.

Une fois avoir attendu que tout cesse de tourner, la brume tourne faiblement la tête et plonge alors son regard dans le yeux de Tcheku qui l’observe calmement. Elle sourit, presque tenter de croire qu’il veillait sur elle comme un gardien, mais le dédain qu’elle lit encore dans ses yeux la dissuade d’adopter cette idée.

La féline plaque ses deux mains sur ses trempes et se masse doucement en fermant les yeux. Puis, avec une extrême précaution, elle se redresse. Brume Sauvage grimace. Elle a mal de partout! Deux doigts tâtent sa pommette gauche faisant un nouvelle fois grimacer la jeune femelle. Hier soir, elle avait réussit à tenir debout depuis jusqu’à sa hutte, mais une fois arriver, elle n’avait pas pus garder plus longtemps le contrôle de son esprit et elle s’était laisser tomber lourdement sur le sol .

La nahaualli se relève et manque de se casser la figure. Se trainant comme une larve, elle va rejoindre une calebasse pleine d’eau et s’y rince la bouche pour en ôter toute trace de peyotl. Elle met un long moment pour chasser partiellement ce gout qui inonde sa bouche. Puis, la brume s’accorde alors un petit déjeuner… Au vu de la lumière qui pénètre dans sa hutte, la matinée doit être bien avancer. Comme a son habitude, elle croque un bout de viande de pécari séché avant d’en donner une part à l’ocelot.

Cela fait une dizaine de jour qu’ils vivent ensemble et ils ont déjà bien avancés. La nuit, la Brume le laisse même se promener dans le clan -du moins, en l’accompagnant à sa manière-. Le lien n’est pas encore scellé, mais il est de plus en plus fort. Souriant à cette idée, la brume finit sa viande avant de se relever de rejoindre la sortie de sa petite bicoque, d’une démarche lamentable. Une chose de sur, la brume ne prête pas la forme…bien au contraire. Elle fait pourtant l’effort de se traîner jusqu’au yaoquizqueh.
_________________
Atlantonnan
Les semaines ont passé, loin d'elle avec pour seul moyen de communication un perroquet plutôt usé par les allers-retours.
D'ailleurs le jeune homme avait fini par le passer à la casserole. Le pauvre emplumé était complètement terrassé suite à plusieurs échappées rudes des griffes d'un jaguar affamé.

C'est avec empressement qu'il franchit donc les portes de la ville.
Au dernières nouvelles elle se languissait de sa présence. Aie aie aie, ne jamais trop faire attendre une Brume si vous ne voulez pas qu'elle vous foudroie sur place rien qu'avec son regard.

Faut dire aussi qu'elle lui manquait sa pisteuse. Parfois, il s'est surpris sur les chemins à se retourner par réflexe pour vérifier qu'elle le suivait bien.
Drôles de sensations rien qu'à cette pensée. C'est bizarre comment on peut s'y attacher à ces petits bouts de femmes là.

Le jeune homme traverse la merveilleuse cité de Matixco, guettant du coin de l'oeil au cas ou il croiserait un habitants du coin qu'il connait, mais en vain.

Après plusieurs minutes il arrive devant la hutte de la Brume et y attache son lama à l'entrée. Aucun son ne semble sortir de l'habitation.

Ma pisteuse c'est moi ! Tu es là ?

...... silence....

Atlan pénètre dans la bicoque pour s'apercevoir qu'elle est vide.
Arf encore partie vadrouiller.
C'est pas grave il l'attendre ici.

Exténué par ce long mois de voyage il se pose sur le couchage de la belle. Ses yeux se ferment sans qu'il ne puisse résister, le plongeant ainsi dans un sommeil profond...

_________________
Brume_sauvage
La brume rentre chez elle après un long passage à l’étang pour se rafraîchir les idées. Elle avait ensuite flâner en foret avant de reprendre la route du clan. Traversant la dense végétation qui la sépare de sa hutte, elle aperçoit enfin la première bicoque qui borde la jungle : la sienne.

Sans attendre, elle la contourne pour se retrouver face à l’entrée. Tcheku , le petit ocelot, est toujours à l’intérieur attaché au mur… encore, mais plus pour longtemps car bientôt, elle le sait, elle pourra le lâcher sans prendre le risque de voir le s’enfuir.

Pour ne pas effrayer le petit félin par une entrée trop brusque, elle prend le temps d’écarter lentement les peaux de l’entrée. A travers l’espace qu’elle dégage de plus en plus, elle aperçoit le mini-jaguar, sous une peau de pécari, recroquevillé dans son coin. Il semble fixer quelque chose dans la hutte avec une certaine crainte.

Intriguée, la Brume écarte d’un coup les tentures pour connaitre la raison de sa méfiance. Le cœur de la pisteuse ne fait qu’une bond, tandis que son visage change d’expression.

Sur la natte qui longe le mur, une silhouette qui lui tourne le dos est étendue. Elle aurait pus reconnaître cette stature parmi tant d’autre... On aurait put la rendre aveugle, que rien n’aurait changé, elle l’aurait reconnu. La nahaualli entre alors dans la bicoque en silence sans décrocher son regard du corps endormi.

Elle avance de quelque pas pour s’arrêter de nouveau. Les côtes du mâle se soulèvent à intervalle réguliers, sa respiration est lente et profonde, témoin d’un sommeil réparateur qu‘il semble avoir bien mérité. Lâchant brièvement le centre de son attention des yeux, elle attrape un bout de viande qu’elle donne à l’ocelot nerveux pour l’occuper et tenter de le calmer.

Puis lentement, Brume Sauvage s’approche d’Atlantonnan. Avec précaution, pour ne pas le réveiller, elle s’accroupi près de lui. Le voir, après si longtemps lui réchauffe le cœur…. mais le voir, ici, dans sa hutte, la touche au plus haut point. Ces yeux de félin glissent avec affection sur son visage qui semble si serein. Son cœur s’accélère.

Elle l’observe alors, tout simplement, avec une tendresse dans le regard qui lui est peu commune.

Le silence règne presque dans la hutte, on entend pas ce qui passe dehors. Ou peut être que c’est la Brume qui ne veut tout simplement pas entendre. Elle profite de cette instant si simple, mais qui lui semble tellement précieux.

Atlantonnan… Doux nom qui se répète dans sa tête.

Avec la même infime précaution, la jeune femelle s’allonge près du corps assoupi. Elle dépose un baiser sur l’épaule du guerrier, avant de glisser un bras autour de sa taille. Elle cale alors son front entre ses omoplates et ne bouge plus.

Elle n’a pas sommeil, mais elle veut juste sentir de nouveau sa peau contre la sienne, se laisser bercer par le son de sa respiration.

A cette instant présent, tous disparait dans sa tête… plus de doute, plus de tracas, juste lui, simplement lui…

Les yeux ouvert, elle patiente alors, en savourant comme il se doit ce doux moment d’intimité.
_________________
Atlantonnan
Les longs voyages peuvent vous épuiser un homme, et le plonger dans une série de rêves sans fin.

Perdu dans la forêt, avec pour seul guide un croissant de lune plutôt timide.
Il fait noir, humide et il a froid. Et pourtant il n'a pas peur, comme ci quelque chose le protéger. Assis adossé à un arbre il sent dans son dos une chaleur apaisante. Atlan se retourne et distingue peu à peu deux jolies mirettes qui le fixent. L'arbre se transforme lentement en une douce Brume...

Sans dire mot, il s'étire longuement et cale ses bras autour de sa Pisteuse pour l'enlacer tendrement.
Quelques minutes se passent sans qu'un son ne sorte de sa bouche. Le regard parle de lui même...
Puis ses lèvres viennent se saisir des siennes pour l'embrasser longuement et langoureusement.
Un frisson lui parcours l'échine, une sensation qu'il n'avait jamais trop éprouvé auparavant... Il est tout simplement heureux de la revoir.

L'instant est aux retrouvailles donc et pas grand chose ne pourrait les déranger sauf peut être...

Graouuuuuuuuuuuu ! (c'est l'ocelot ça hein pas l'Atlan ! Oui je sais j'imite très mal l'ocelot ! Et on va dire que la hutte est grande et qu'il ne l'a pas vu en rentrant).

Le jeune homme se stoppe immédiatement et se fige.


Dis moi, c'est bien un grognement de jaguar ou je ne sais quel genre de bébête que je viens d'entendre là ?

Sa tête se tourne pour fixer l'endroit d'ou vient le bruit et se retrouve yeux dans les yeux avec un ocelot pas plus vieux qu'un nourrisson.

Tu peux me dire ce qu'il fait là lui ? Attaché dans la hutte ?
_________________
Brume_sauvage
Elle ne sait pas si cela fait quelque seconde où plusieurs minutes qu’elle est là, immobile contre lui. C’est alors qu’il remue dans ses bras et se tourne lentement vers elle. Après un long étirement, ses bras enlacent son corps tendis que la brume plonge son regard dans le sien.

Pendant un long moment, il s’observe en silence. Le fait de savoir le regard d’Atlan braqué dans le sien la fait frémir. La féline serait-elle impressionnée? Elle ne sait pas, en même temps avec lui, elle fait une entorse à tout ses principes. La Brume, réputée si imprévisible et indomptable se montre pourtant, avec cet homme, plus docile et plus dévouée qu’un chien ne le serait avec son maître. Le jaguar se ferait-il chaton?

Avant qu’elle ne le fasse, Atlan s’approche d’elle et s’empare de ses lèvres. Sans attendre, une main glisse dans le cou du mâle. Elle ferme les yeux, se délectant de cette sensation qui lui a tant manqué. Elle a l’impression que cela fait une éternité qu’elle n’a pas goûté à ses lèvres et la brume ne s’en lassera jamais.

Trop occupé à savourer ses baisers, la jeune guerrière n’entend presque pas l’ocelot gronder. C’est l’arrêt et l’étonnement d’Atlan qui la fait réagir. A ses paroles, la pisteuse regard en arrière pour apercevoir le petit félin qui les fixe, toujours planqué sous la peau de pécari. Seul un bout de sa tête apparait derrière sa planque.

" Tu peux me dire ce qu'il fait là lui ? Attaché dans la hutte ? "

Brume Sauvage reporte son attention sur Atlantonnan. S’emparant d’une mèche de cheveux du guerrier, elle la triture doucement entre ses doigts en lui répondant.

_ Il s’appelle Tcheku. Je l’ai emmener ici pour quelques raisons qui te paraîtrons bien étranges. Ce n’est plus vraiment un nourrisson, mais ce n’est pas encore un adulte… Il fait encore son rebelle, mais il sait se montrer agréable.

Elle regarde alors une nouvelle fois le guerriers sans rien dire. Elle ne développe pas d’avantage les raisons de la présence de petit félin, de peur de le braqué et de casser ce moment si agréable. Le regard soudain amusé, la Brume sourit.

_ Ne t’inquiète pas, je n’ai pas encore de tendance zoophile et je ne compte pas en avoir!

Sans attendre, elle pose un autre baiser sur les lèvres d’Atlan et lui murmure alors.

_ Tu me suffis amplement…
_________________
Atlantonnan
L'animal n'aura attiré son attention que quelques secondes.
Faut dire aussi que la Brume sait employer les bons mots...

Tu me suffis amplement…

Pas besoin d'en rajouter, ça veut tout dire.
Il se plonge alors dans ses bras pour l'embrasser longuement.
Instant de plaisir, accompagné de caresses par ci par là.
Plus rien ne peut le perturber sauf...


... un ocelot qui grogne...

Atlan stoppé net dans son élan.
Il se redresse pour observer l'animal.


Toi on se connaît pas mais tu apprendras vite...

Le jeune homme se lève, détache le félin et l'emmène dehors pour l'attacher à un pieux situé un peu plus loin.

... que je n'aime pas être dérangé.

Une fois fini il revient s'allonger.

Faudra le dresser à se cacher les yeux et se boucher les oreilles. J'en été ou déjà ? Ah oui...

Un petit sourire s'affiche au coin des ses lèvres.
Atlan passe sa main doucement le long de sa jambe et se penche le long de son cou pour lui déposer un baiser, puis deux, puis trois...
Puis ses lèvres s'égarent peu à peu, découvrant au fur et à mesure les formes les plus cachées.

Les corps s'entrecroisent, se caressent, se réchauffent.
A plusieurs reprises il frissonne et frémit de plaisir.
Une sensation qu'il ne connaît pas, même si des femmes ont déjà partagé sa natte auparavant.
Il se surprend lui même, une fraction de seconde. Comme ci c'était tout nouveau pour lui.
Serait-il... ? Hum ça méritera réflexion.
Mais pour l'instant il profite et se laisse aller peu à peu, oubliant tout ce qui se passe autour de lui.

Juste un moment pour profiter et s'égarer du monde dans lequel ils vivent.

_________________
Brume_sauvage
Une nouvelle fois, ses lèvres croisent le siennes et ses yeux se ferment pour laisser ses autre sens s’enivrer de cette douce sensation. Chaque caresse vaut un frémissement , chaque baisers vaut plus que cet or, si terne à côté de la richesse de cette tendresse.

Atlantonnan s’arrête de nouveau pour s’adresser au félin. A la plus grand surprise de la jeune guerrière, il se lève et se dirige vers l’ocelot. Soupçon de crainte quant à ce qu’il pourrait faire… mais rapidement, il détache la liane du mur et emmène Tcheku dehors… du moins il le traîne, car le félin ne l’entend pas de cette oreille. Le mini jaguar semble aussi frustré que la Brume n’en est surprise.

Redressé sur les coudes, il lui faut un certain temps pour réagir et sourire, amusée, face à la scène. Elle entend très clairement le jeune Tcheku protester, mais il finira par se calmer, la nahaualli le sait. Et puis, il faut le dire, une seule chose l’importe… Atlan.

Il revient alors pour se rallonger à côté d’elle. En même temps que lui, un sourire nait aux coins de ses lèvres. Juste le fait de le voir près d’elle la fait ronronner… comme un ocelot! Et cette fois-ci n’échappe pas à la règle.

Une main glisse le long de sa jambe lui arrachant inévitablement un long frisson de plaisir. La chaleur s’empare alors de ses entrailles.

Les baisers se font plus appuyés, plus langoureux, plus aventureux.
Plus de pensée, plus de conscience, plus de barrière, les sens et l’esprit ne font plus qu’un, embarqués dans un tourbillon de sensualité et de plaisir.
La brume s’abandonne de tout son être à ses caresses, mettant tout son corps et toute son âme dans cette étreinte, son souffle s’embrasant, ses gestes se mêlant au sien. Chaque fois avec lui, c’est comme un première fois. La même envie, le même désir.

Il n’est pas le premier a avoir partager sa natte et il est loin d’être le seul à l’avoir désiré. Malgré les efforts et les tentatives de ces mâles plein d‘espoir, la brume les a pourtant délaissé car aucun d’entre eux n’a réussit à lui faire oublier le seul être qu’elle désirait avoir…

Chaque caresse vaut un baiser, chaque baiser vaut un frisson…

Le soleil pourrait mourir aujourd’hui, une armée pourrait arriver…qu’importe…
Que l’obscurité ronge l‘astre du jour, que le sang abreuve la terre fertile, elle n’en a que faire car le temps s’est arrêté, les préservant de toutes atteintes. La foret retient son souffle puis mieux entendre les leurs, les secondes ne s’écoulent plus pour leur laisser le temps. Juste le temps de se retrouver, juste le temps de s’enlacer.

Les doutes se dissipent, les craintes s'oublient, tout comme les serments se brisent.

Rien ne pourra la faire revenir sur terre… rien, mis à part lui.

Deverrouillé à la demande de l'auteur. Bon RP!
{Couik}

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)