La veille, une fois couché, Clémence avait bien vite rejoins les bras de Morphée. Légèrement un peu avant l'aurore, elle s'était réveillé. Sa nuit fut reposante et se sentait déjà mieux, suite à son voyage bien tourmenté.
Peu de repos, peu de nourriture sur la route, les repas et bon lit au collège, ainsi que son jeune âge, lui ont permis quelque miracle. Tant mieux, cela lui permettrait de pouvoir suivre son premier cours avec attention, bien que l'équitation ne lui soit point inconnu.
Faisant discrètement son lit, afin de ne point réveiller ses collègues de chambrée, elle jette un regard à Elyaelle, avant de quitter la pièce avec les vêtements prévu pour ce jour et rejoindre une pièce attenante pour faire un brin de toilette.
Ceci fait, elle vêtit bien vite, ne désirant pas que l'on voit ses entailles, cicatrices et autres blessures.
Une tenue parfaitement adapté à l'équitation, bien que cela fasse bien longtemps qu'elle n'avait monté un équidé, mais ce genre de tenue sont fort agréable et pratique en toute situation. Sans parler qu'après une inspection rapide de sa garde robe la veille, la plupart de ses robes ne lui vont plus...une sortie chez les tailleurs de Paris devra absolument être faites...elle se devait d'avoir plus d'une robe en cas de besoin.
Bottes d'un bleu foncé, bas noir, braie et chemise d'un bleu suivant avec l'azur compalien hérité de sa mère, dont les bords suivent avec la ceinture mêlant jaune et rouge. Le cordon de soie est fixé du côté gauche.
Le tout est finement taillé, ainsi que l'étoffe n'étant pas accessible au premier bourgeois venu. Ses cheveux libéré, sa croix aristotélicienne autour du coup comme à chaque fois, derrière laquel se trouve les blasons Compalite et Maledent uni...à travers elle pour toujours.
A cela s'ajoute une fine paire de gants du même bleu que les bottes. Repassant dans la chambrée, Clémence s'empare de sa cape et descend au réfectoire y prendre un petit déjeuner avant de rejoindre les Ecuries.
[Entrée de l'Ecurie]
Recouverte de sa cape, elle se dirige bien vite, sur les conseils de quelques domestiques croisé, en direction des écuries.
Personne à l'entrée? Quelques palefreniers qui semblent s'affairer à l'intérieur...peut-être était-elle un peu trop en avance?
La chaleur et l'odeur des bêtes se sentent d'ici...attiré, la jeune Maledent de Feytiat se permet d'entrer un peu et regarde les hommes s'affairer, ainsi que les quelques montures visible de là où elle se trouve.
Un pincement au cur en pensant qu'il va falloir qu'elle monte à nouveau sur l'une de ces bêtes. Depuis la mort de Charmant, son poney, elle avait refusé tout autre monture...excepté Tornade, l'étalon de Guidonius, feu son père.
Afin de ne plus y penser, elle tente de deviner si les élèves vont devoir s'occuper de leur monture, panser, brider, scellé eux même...ou bien si cela sera fait par les palefreniers.
Y avait-il un animal déjà prévu pour chacun ou cela se fera-t-il par affinité? Certains élèves avaient-ils fait venir leur propre monture?
D'un autre côté n'était-il pas question de rejoindre les écuries royal?
Aucune angoisse sur ces questions...simplement que l'ignorance ne lui plait guère, la jeune fille aimant savoir ce qu'il en est des choses et où elle va.