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Les écuries du Collège

Zachael_boisvert


Elle détestait les chevaux ! Que dire de plus ? Traînant les pieds, la jeune maure, plus morte que vive en cet instant, se prépare dans la chambrée.

Bottes, cape et gants noirs, braies et veste aux couleurs d'Exat, la voilà prête... Un ruban pour tenir ses cheveux, et elle descend, s'attardant plus que nécessaire pour prendre sa collation du matin. Certains sont arrivés manger, et déjà repartis, que la jeune maure est toujours au réfectoire.

De guère lasse, ayant cherché tous les moyens possibles pour éviter ce cours, genre toux intempestive qui avait laissé de marbre les serviteurs, feindre de tomber et de se faire mal au genou, bah ouais, elle a trouvé que ça... Rien à faire, pas un seul serviteur qui ne sera venu à son secours.

Elle ferme les yeux et pense à Quirin, puis à Maelie, son amie, qui elle, sauterait de joie à l'idée d'une telle occasion. Se souvenant de la joie qui brillait dans les yeux de Maelie lorsqu'elles étaient montées à Paris voir les chevaux au haras royal, elle soupire à vous en fendre le coeur, et traînant des pieds s'amène pour le cours.

Visage fermé qui en dit long sur son amour pour les chevaux, elle salue Stéphandra.


Bonjòrn Magister.
Thomas_stafford
Pierre louis attendait dans un coin que les élèves arrives. Il voulait en profiter pour leur dire deux mots, vu qu'il ne s'était pas présenté lors de la rentré, il escomptait bien aujourd'hui se faire connaître.

Les enfants se succédèrent et soudain entra un collégiens que pierre connaissait. C'était le fils de sa maîtresse, Arnaut de Malemort. Le jeune garçon sembla le reconnaître puisqu'il le salua. Pierre lui rendit ce salut de façon simple et discrète. A coup sur il aurait des choses à raconter à Nebisa et pourrait veiller sur ce petit.

Stéphandra semblait tendu, elle mis en ordre ses dossiers et semblais s'apprêter à entamer le cours. Un paquet d'enfants manqués et pierre se dit qu'il allait falloir leur sonner les cloches. Il attendrait que le cour ai commencé pour être sur qu'ils soient bien absent.

Pierre se racla la gorge, faisant un sourire à Stéphandra.


Hum... Excusez moi dame Stéphandra je prend deux secondes.
Chers collégiens tout d'abord bonjour, voilà vous ne me connaissez pas, j'étais présent à la rentré mais ne me suis guère présenter l'honneur était aux magisters.
Je suis le secrétaire de la rectrice, Pierre Louis De Villefort, retenez ce nom il pourrait vous servir.

Un bobos, une chambrée qui ne vous plaît pas, l'envi de râler, l'envi de partir, le voisin qui vous embête, venez me voir, si je peux je vous conseillerai et aiderai sinon nous irons voir la rectrice. Confident et alliés je serai aussi intransigeant. A savoir que si j'en attrape un à ne pas être assidus, à ne pas faire son travail, à chahuter où autre, ça bardera sec.... Et en prime il sera punis et aura le droit à un passage chez la rectrice, si besoin est un message aux parents..... Est-ce clair??

Je vous souhaite à tous de réussir, de devenir la fierté de la France et ne l'oubliez pas la clef c'est le travail acharné, l'assiduité et le respect.
Bon cour à vous.


Pierre retourna dans son coin pour suivre la suite du cour.
Stephandra
Stéphandra avait salué chaque arrivée avec le sourire, puis Majda arriva, la jovente à peine plus âgée qu' elle, savait l'aversion qu'elle avait pour les équidés. Stéph la salua et lui sourit en répondant à son Bonjorn.

Pierre Louis prit la parole, Stéph le laissa se présenter en l'écoutant attentivement, quand il eut terminé la jovente lui adressa un large sourire.


Bien nous allons attendre encore quelques instants les retardataires ensuite nous commencerons ce cours.
Tant pis pour les absents, ils auront de quoi s'occuper pour penser à leur éventuels prochains retards ou absences!


Hop les palefreniers seraient ravis d'avoir de l'aide pour nettoyer les box nomého!

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Zachael_boisvert


Sourire à Steph, malgré le cours qui s'annonce. et voilà le secrétaire machin truc muche, qui vient parler d'écrire à ses parents. Mouais... Les siens étant morts empoisonnés, elle voit mal qui pourrait répondre... Elle-même ? Sourire espiègle et yeux plissés, elle lève la main, histoire de faire comprendre qu'elle en a un peu rien à fiche de ses menaces qui n'ont vraiment aucun poids quand on est orpheline.

Senher ? Si vous me permettez, vous faites comment quand les parents sont morts ?


Et hop, une petite ambiance glaciale. Un séjour dans le bureau de la rectrice lui permettrait peut-être, avec un peu de chance d'échapper au cours sur les réserves de viande sur pattes qui servent à vous transporter d'un lieu à un autre, en vous filant en prime, des douleurs lombaires, quand ces rosses ne vous jettent pas à terre parce que seul le Très-Haut sait quelle mouche les piquent. En gros, tout plutôt qu'un cours sur les canassons.

Bref regard d'excuses muettes à Steph, qu'elle adore, c'est juste la matière qu'elle aime pas, mais bon sa collègue de la Garde Royale le sait déjà certainement.
Arnaut_de_malemort
Le jeune Malemort devînt blême à l’écoute du questionnement de la jeune femme. Ses lèvres se contractèrent sous un spasme douloureux. Il était un peu désappointé et ne comprenait pas qu’on puisse se permettre une telle liberté. Puis un afflux de sang rouge gonfla ses veines et colora ses joues. Un souffle animé ouvrait la corolle de ses lèvres frémissantes. Le vent brûlant de la passion semblait l’envelopper et gonfler son malaise. Arnaut aussi avait perdu son père. A son niveau, il pouvait comprendre une partie de cette souffrance. Il ferma ses yeux un instant, comme pour cacher ce secret. Quand ils se rouvrirent, la brume d’un rêve les voilait.
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Thomas_stafford
Pierre avait finit, quand Stéphandra fit la morale sur les retardataires. Il partageait entièrement l'avis de les faire nettoyer les écuries...
Une jeune demoiselle leva la main et se mit à parler dans la foulée, Pierre s'arrêta.

Dites moi jeune fille, levez la main c'est bien jolie, mais si c'est pour parler avant qu'on ne vous y ai autoriser c'est inutile, à l'avenir n'usez pas votre salive pour rien et attendez qu'on vous le dise pour parler.

Ensuite je vous trouve bien peux respectueuse de feu vos parents. Sachez que je parlais ici dans la globalité car vous êtes un groupe et que les attentions personnelles passent après. Il faudra vous y faire.

Pour ce qui est des sanctions ne vous inquiétez pas le corps collégial ne manque aucunement d'inspiration. Mais je suis sur que vous êtes une charmante demoiselle, qui travaillera bien et n'aura aucun soucis.


Maintenant silence et écoutons dame Stéphandra
Pierre se rassit espérant que ce fût la dernière intervention avant le cour
Stephandra
Stéphandra odit la question de Majda et s’assombrit quelques instants, puis elle lui adressa un petit sourire de compassion, elle n’avait pas eut de lui présenter ses condoléances mais malheureusement ce n’était ni le lieu ni le moment pour se faire.

Hop hop hop, valait mieux rapidement tenter de calmer le jeu, petit regard entendu à Pierre Louis, arf non trop tard il l’avait devancé, illui fallait rapidement enchainer avant que ça tourne en eau de boudin, bon bon Steph prit la parole :


Bien ! Tout d’abord bonjour à tous !

Petit temps de silence volontaire de sa part, afin que chacun revienne à elle.

Comme vous pouvez le constater l’endroit que j’ai choisit pour ce cours est l’écurie, c'est-à-dire que je n’étais pas certaine que la rectrice m’accorde l’autorisation d’apporter mon équidé en cours Petit sourire amusé

Avant toutes choses, je vais vous demander de me dire si vous montez ou avez déjà monté et ce que vous savez du cheval, surtout qu’est ce qu’il représente pour vous !

Regard en direction de Majda car elle connaissait déjà sa réponse, mais il en était ainsi et Stéphandra avait besoin de connaître un peu chacun d’entre eux à ce sujet.

Ses azurs se portèrent sur chaque collégien qui lui faisait face et elle attendit q’un ou une prenne la parole. Debout, elle se plaçât devant la table qui lui faisait office de bureau et y posa son fondement et attendit que l'on s'exprima...

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Loelia
Nulle minute du cours n'échappa à l'ouïe attentive de la jeune fille. Sciemment habillée d'une robe féminine longtemps recherchée sur les marchés parisiens, au bras de sa Plume durant toute une apres-midi durant, où ne se trouvaient que des vêtements d'equitation pour homme, elle avait donc finit par se faire tailler sa tenue sur mesure dans une coupe assez simple malgré la richesse du tissu, par un maître couturier hautement réputé. Constatant que sa présence n'avait été prise en compte, Cyanne dans une demarcher gracile, le pas leger et distingué, s'avança jusqu'au professeur, le salua d'une révérence avant de citer son nom afin de signaler son appartenance au cours..

La damoiselle excellait dans les exercices délicats à dos d'une monture convenablement dressée, ayant entreprit un voyage du col d'embrun aux hauteurs de Briançon, à la fraicheur du souffle glacé d'hiver, dans ce nuage blanc mêlé au firmament, traçant nos pas à travers le paysage, au travers duquel aucune voiture n'accepta de s'aventurer, l'obligeant alors a se munir d'une belle bête au pelage soyeux, dont les sabots se posèrent stratégiquement sur les monts rocheux, évitant alors tout éboulement ou autre désagrément de cette trempe. En revanche la vitesse était une véritable lacune pour elle, préférant de loin le confort d'une voiture aux sièges de fourrure, aux petits carreaux abritant du mauvais temps, ornés de rideaux pourpres en velour pour une certaine intimité, au contact sauvage d'une scelle risquant d'irriter sa peau laiteuse crystaline, aussi douce qu'une caresse, à la saveur d'un met gourmand. L'aventure tous risques ne la définissait clairement pas et l'idée de finir complètement décoiffée par une raffale de vent lui posait soucis.

Par ailleurs, l'idée d'apprendre les termes exact de l'equipement octroyé à son haquenée lors de ses longues ballades romanesques ne lui déplut guère. Ainsi songerait t elle alors à se mouvoir au coeur des oeuvres de dame nature, sans limite, découvrant alors de ses perles noisette la beauté du monde. Son voyage s'établierait en plusieurs étapes : d'un verger arborant en grappes ses creatures florales aux milles couleurs, soupoudrées de pollen, attisant de leur nectar sucré le bal enchanté des papillons, embaumant l'air de leurs fragrances exquises et variées sous la chaleur pénétrante du soleil éclatant levé au zénith; aux sommets des montagnes parsemées de plantes vertueuses au pouvoir médicinal, d'épices insolentes réhaussant le gout divin des festins préparés a GAP, au pierre précieuse malicieusement cachées au milieu de cet amas de cailloux; en passant par les divers cours d'eau animant notre terre, du ruisseau limpide et filiforme caressant l'herbe au creu d'un sillon dévalant le long de la vallée, à la rivière mystérieuse et profonde, berceau de la vie alevine si convoitée par les hommes à leur dîner, au fleuve imposant et tumultueux, aux courants rapides au travers desquel peu d'hommes osent s'aventurer à la traversée, surtout à dos d'une monture, aux cascades plongeant joyeusement dans un précipice sans l'ombre d'une peur, se fondant à la masse d'eau immense qui la recueille, ou encore aux sources chaude dont la température pénètre chaque cellule de votre corps, procurant un plaisir de détente et de bien être exquis, dans des petits coins de paradis bien souvent isolés où l'on pourrait presque, avec un brin de frivolités se baigner nu.
Plus tard, ses tableaux divins deviendraient l'objet de découverte de sa décendance et c'est avec plaisir que Cyanne leur apprendrait a aimer la nature autant qu'elle.

Trêve de songerie.. l'arrivée d'un jeune homme jamais perçut jusqu'alors releva son attention. Les paupières closes lors d'un instant n'échapèrent à l'esprit observateur de Cyanne, captivée par ce coté mystérieux. Il semblait absorbé par une pensée profonde qui rongeait? obcedait? son ame, mais sa lutte pour ne point laisser paraitre ses sentiments empecha la jeune Vaucanson de se décider si cela était un bon souvenir ou un mauvais.

Le magister prit a nouveau la parole sous forme d'interrogation, ce forçait a se concentrer d'avantage. Ce que représentait un cheval pour elle? Au vu du ton employé, cela semblait certain que la question était tres serieuse. Prenant le temps de la reflexion, trop timide pour emettre un son sans qu'on l'y convie, elle reflechi à sa reponse, faisant tourner une bague autour de son doigt legerement anxieuse.
Elyaelle
Jetant un petit regard vers Clémence qui avait déjà pris place, lui lançant un petit sourire malgré tout, la gamine prit place a son tour, attendant l’arrivé des autres élèves.
Cela ne servait a rien de ronchonner, elle était là et bien là… Finit la maison… Finit les jeux insouciant dans le parc du domaine, fallait maintenant qu’elle se comporte comme une jeune fille de bonne famille.

Aymeric arriva a son tour et lui demanda s’il pouvait s’asseoir a coté d’elle, Ely hocha la tête d’un signe affirmatif en lui souriant et guetta l’arrivée des autres. Par Aristote qu’ils étaient long à venir…. Allaient-ils déjà braver le règlement et sécher les cours ?

Ah, voilà Isaure qui faisait son entrée. Remarquablement snobinard comme lors de la rentrée. Ely se retint de pouffer de rire en voyant le regard hautain qu’elle lança aux autres élèves et fut même surprise de trouver un sourire à son égard. Décidément, cette jeune fille lui plaisait de plus en plus. Etait-ce son coté hautain et détestable ou bien le simple fait qu’elle connaisse elle aussi la champagne et un peu de sa famille. Enfin quoi qu’il en soit, la fillette répondit à son sourire et continua son inspection des nouveaux arrivants…

Pfff mais qu’est ce que c’était long…. Si cela continuait ainsi, ils commenceraient le cours au moment du déjeuner…. D’ailleurs, qu’y aurait-il à déjeuner ce midi ? De la soupe comme hier ? de la viande aussi ?
La fillette s’était perdu dans ses pensées, songeant au déjeuner, au succulent plat, et puis a tout ce qui lui préparait sa tutrice habituellement. Ses tartes au fruit, les délicieux petits gâteaux qu’elle préparait avec soin pour le gouter et sur lequel se jetaient sans aucun scrupule les trois enfants qu’ils étaient en riant de plaisirs… Hummm ce que c’était bon… Et puis le lait au miel, qu’elle savait si bien lui préparer… La prochaine fois elle songerait a apporter un pot dans ses malles. Ne serait-ce que pour avoir le plaisirs d’en manger un peu avant de se coucher…

Songeant à tout cela le ventre de la fillette se mit alors à grogner la sortant de ses pensées. Se rendant alors compte que de nombreux élèves étaient arrivé et que le secrétaire de la rectrice prenait la parole, Ely se mit à rougir jusqu’aux oreilles espérant que personne n’avait entendu l’affreux bruit de son estomac, puis mine de rien, elle se redressa, essayant d’écouter ce qui se disait…

S’adresser a Pierre Louis en cas de soucis ou de demande particulière… Bien, c’est noté… Surtout ne pas l’oublié… Peut être pourrait-il l’aider si jamais elle voulait rentrer ? Ou pour une petite sortie ? moui…. Bon enfin, on verra ca plus tard…
Ah ca y est le cours commence.

Dame Stephandra s’avance a son tour, et commença quelque explication que la gamine écouta attentivement.
C’est vrai qu’un cheval dans une salle de classe ce n’était pas vraiment l’idéal… mais un cours dans une écurie non plus… En plus ca ne sentait pas la rose comme endroit…

Docilement, la fillette leva la main pour répondre à la question du magister. Un simple signe de tête et voila la petite Ely qui se lève pour parler.


-Euh… j’ai déjà monté avec mon papa sur son cheval, mais pas toute seule, je trouve ca trop haut. J’préfère me baladé sur mon poney… Mais j’ai pas le droit de le faire toute seule non plus… Et puis sinon, j’aime bien le brosser mon poney et lui donner du pain.

La gamine s’arrêta un instant de parler et fronça les sourcils.
-Est-ce qu’on va devoir monter sur des chevaux ? Ou y’a des poneys aussi ?
Zachael_boisvert


Eclat glacial des prunelles de jade vers le secrétaire. Pour qui se prend-il ? Comment pourrait-il avoir la moindre idée de ce que la perte de ses parents représente à ses yeux ? De la haine qu'elle éprouve envers l'ancienne Comtessa du Languedoc, Laurine, filleule de Majda, qui n'a même pas daigné déclarer une journée de deuil pour la perte de deux des fidèles vassaux du Comté ? Furieuse, elle tape du poing sur la table, les dents serrées, mais ne daignant pas donner la moindre explication. Cet homme est un rustre ! Elle se lève et va murmurer pour n'être entendue que de lui, en attendant que tous les élèves daignent se présenter.

Senher, je ne puis vous permettre pas de me parler ainsi. Je ne suis point une pécore que vous pouvez vous permettre de remettre en place. Etant donné que vous n'avez pas la moidre idée de qui je suis et des responsablilités qui m'incombent depuis cette perte cruelle, je vous demande des excuses ici même et sur le champs.

Si les yeux de la baronne d'Exat étaient des arbalètes, le pauvre homme serait déjà transpercé de carreaux délicatement placés, aux endroits statégiques qui font souffrir mais ne tuent pas... l'haine, les bras, les épaules, le ventre...

Les autres enfants de nobles ne sont peut-être pas nobles eux-même, mais Majda a reçu une seigneurie de mérite à l'âge de 13 ans, vassale directe du Comte du Languedoc depuis ce jour et venant de quitter la Provence pour mener l'enquête quant à la mort par empoisonnement de ses parents, héritière de leurs baronnies elles aussi de mérites, ce n'est donc pas ce qui est à ses yeux un parvenu qui parviendra à lui faire baisser le regard. Se demandant si la noblesse du secrétaire est de mérite, issue de mérite ou vénale, elle le juge sur pièces, et pour le moment, se contente d'une moue réprobatrice.


Ecoutant Steph, Majda soupire, et laisse les autres décrire leurs expériences, les siennes sont nombreuses, entre les déplacements en lance, en armée et autres, mais elle a toujours la même aversion pour les équidés.

Déglutissant, elle tourne ses émeraudes vers le secrétaire qui semble vraiment tout ignorer d'elle, attendant ses excuses, pour avoir prétendu qu'elle n'avait pas de respect pour feux ses parents, retenant ses larmes, une colère sourde lui étraignant le coeur. Les larmes, elle se l'est promis, ce sera quand le coupable aura été châtié à la juste mesure de son geste. Ôter la vie de Djahen et Mariedouce Shaggash, c'était le moyen le plus sûr de la faire quitter la Provence, mais aussi de tenter de la faire taire, et ce n'est pas ce qu'elle fera, justement pour l'honneur de ses parents qui ne l'auraient pas voulu ainsi.
Thomas_stafford
Pierre vit la demoiselle frapper du point sur la table. Se lever et venir à sa rencontre.
Elle lui murmura à l'oreille et pierre eu peine à retenir un sourire.
Il prit la jeune demoiselle par l'épaule et l'entraîna en dehors afin de ne pas perturber le cour. Faisant au passage un sourire à la magister.

Regardant la jeune demoiselle il dit en souriant.


Comprenez mademoiselle, qu'ici vous êtes au collège et que quelles que soit vos responsabilités en extérieures, quels que soient vos titres la règle est ici la même pour tous.
Je puis comprendre que vous soyez attristé de la mort de vos parents mais cela ne justifie pas tout.

Je vous incite donc à faire montre de toute les qualités qui vous habite, j'en suis sur, afin d'exceller au sein de cet établissement

Je ne reviendrais plus sur cet incident et vous invite à faire de même.
Aller regagnons le cour afin de ne pas en perdre une miette.


Il lui sourit, et rentra à nouveau dans l'écurie.
Chilperic
Les autres arrivaient aussi au compte-goutte. Le secrétaire se présenta. Yvain enregistra tout ce qu'il dit et, en espérant qu'il n'ait pas besoin de son secours, fut tout de même rassuré de savoir qu'il était possible de recevoir un peu d'aide facilement.

Le jeune Lioure suivit ensuite l'accroc entre Majda et Pierre Louis... C'est qu'elle avait du caractère celle-là. Cela lui fit pensé qu'il n'avait, lui non plus, pas de père... Il ne l'avait jamais vraiment connu, il ne fut donc pas énormément ému par ce rappel.

Le professeur Stéphandra prit ensuite la parole, et posa une question sur ce qu'on savait des chevaux. Les élèves avaient plutôt l'air d'hésiter, quand Elyaelle répondit. Yvain l'écouta, puis, à sa suite, leva la main pour répondre. Après avoir reçu l'accord de la "magister", il se leva et commença :


Moi j'ai déjà monté plein de fois un cheval, pour voyager. Mais je ne sais que aller lentement, et sans porter d'armes. Juste un sac derrière la selle.

Et je ne sais pas grand chose du cheval, à part qu'il est très grand, et qu'il faut être gentil avec lui. A chaque fois c'est quelqu'un qui le prépare pour moi. Je sais qu'il faut lui mettre une selle pour être bien assis, et que les rênes nous permettent de le diriger. Et on lui met des fers au pieds, pour pas qu'il ait trop mal. Comme les chausses pour nous.

Et puis... Pour moi un cheval c'est... euh... un animal, qui nous permet de voyager plus vite, d'être plus fort au combat, et je suis sûr aussi qu'on peut beaucoup s'amuser avec, quand on sait bien en faire, non ?


Voilà, fini, il avait du tout dire. Ne sachant pas quoi dire de plus, il sourit, puis se rassit.
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Zachael_boisvert
Majda écoute celui qui s'y croit, alors qu'il tente de la faire sortir des écuries, puis de l'y faire revenir. Moue dubitative pour de tels agissements, regard de haine envers le secrétaire qui ne comprend vraiment rien, et refus net et catégorique de l'écouter davantage. N'écoutant même pas ses propos, la voilà qui retourne à sa place, prend ses affaires, puis se dirige vers la porte.

Un minimum de déférence est certes de mise, mais elle doit être réciproque. C'est donc d'un pas bien décidé qu'elle retourne voir ailleurs si elle y est, à savoir dans sa chambre, ne laissant personne lui barrer le chemin.

Enseigner et former, ce n'est pas rabaisser, mais qu'est-ce qu'il croit ? Furieuse, le visage fermé, n'ayant pas reçu les excuses attendues, Majda se sent surtout très mal à l'aise parmi ces personnes qu'elle ne connait pas.
Aymeric_de_saunhac
He bien la journée risque d’être bien longue… Est-on obligé de reprendre tout depuis le début ? Voila six ans que j’ai commencé à monter et pratiquement autant que j’ai commencé à apprendre à m’occuper des montures. Cela dit, les interventions des autres collégiants laissent à penser que tout devra être effectivement revu (soupir).
Russo m’avait pourtant dit que nous allions être classés en groupe au moins pour quelques leçons. La chose aurait pu être faite pour l’équitation tout au moins.

Bien, puisque plus personne ne parlent allons y…


- (Aymeric) : Hummm (grattage de tête)… J’ai eu me premières leçons d’équitation à l’âge de 8 ans. Du moins j’ai appris à monter sur un poney. Lorsque je suis devenu l’écuyer de Donà Russocarine et du Senher Zaknafien j’ai appris à m’occuper des montures, leur donner à manger, les abreuver, les préparer, les bouchonner, décrotter les sabots… Ayant suivi plusieurs fois mes maistres à des levées de ban, j’ai appris à préparer les montures pour la guerre. Puis comme vous le savez certainement Donà Russocarine a un goût particulièrement développé pour la chasse. J’ai eu l’occasion de chasser plus d’une fois sur dos de montures à ses cotés.
(Grattage de tête) Je sais également qu’il existe différents chevaux, certains sont réservés pour les combats d’autres sont tout particulièrement réservés aux voyages des Donàs.
Puis… (Nouveau grattage de tête) C’est tout…


Il me semble avoir parlé une éternité, un peu gêné je regarde ailleurs.
Stephandra
Les enfants étaient un peu hésitant mais une jeune fille se lança, la magister l'écouta attentivement en souriant à la dernière question de celle-ci

Elyaelle a écrit:
-Est-ce qu’on va devoir monter sur des chevaux ? Ou y’a des poneys aussi ?


Puis souci avec Majda et Pierre Louis, la jovente ne relève pas dépitée, elle n'était pas surprise se doutait que ça allait se terminer ainsi. La regarda partir et revint aux autres élèves, au tour d'un jeune messire:

Chilpéric a écrit:
Et puis... Pour moi un cheval c'est... euh... un animal, qui nous permet de voyager plus vite, d'être plus fort au combat, et je suis sûr aussi qu'on peut beaucoup s'amuser avec, quand on sait bien en faire, non ?


Ensuite Aymeric prit la parole, pour le coup celui-ci avait déjà sa petite expérience, elle sourit et opina du chef

Alors déjà je remarque que vous semblez tous avoir un minimum d'expérience, que vous ayez monté seul ou non.
Damoiselle Elyaelle, nous avons quelques petits chevaux des welsh cob ne vous souciez.
Damoiseau Chilpéric je confirme que l'on prend beaucoup de plaisir à monter effectivement.
Stéph leur sourit et reprit

Quelqu'un d'autre souhaite s'exprimer?

De ses azurs elle balaya chacun d'entre eux avec un large sourire. Il y avait eut un incident et elle comptait les mettre à leur aise, elle n'était pas là pour jouer du fouet!

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