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Les écuries du Collège

Jehan_de_montfaucon
Clémence Maledent de Feytiat - Compalite. Pfiouuu !! Ça c'était un long nom ! Elle devait mettre un sacré temps pour l'écrire.

Alors que Jehan allait continuer la conversation qui était très bien partie, selon lui, les autres élèves firent leur entrée. Aux damoiselles se succédèrent les damoiseaux qui succédèrent aux damoiselles... Et ainsi fut la noble arrivée des enfants de la non-moins haute noblesse du Royaume de France.

L'enfant solitaire, qui avait mangé tout seul dans son coin retint l'attention du jeune de Montfaucon quand il se présenta. Hervald. Il s'était arrêté à son prénom, alors que tous ici, fier de leur famille, n'omettaient ni un nom, ni un tiret, ni même un espace. Et lui, il n'était que Hervald.

Mais sa langue avait cependant fourchée sur son nom de famille, et Jehan avait vu entendre le début. "Bl", comme Blackney. Il n'avait pas eut à réfléchir une seule seconde. Le nom qu'il avait entendu au réfectoire, associé à un élève du Collège avait du rester dans son inconscient et était revenu aussi rapidement qu'un mendiant à qui l'ont tendait une bourse pleine. Il n'en fit pas de cas particulier. Après tout, il était élève ici, comme les autres.

Après un sourire à son encontre ainsi qu'aux autres élèves arrivant se présentant, Jehan remarqua le manège du Magister. Elle dépliait des grands vélins. Tout ceci le rendait perplexe et il était curieux de connaître la suite du programme. Allait-il apprendre à monter à cheval grâce à cela ?

Deux autres jeunes garçons arrivèrent. Ils n'étaient pas présents au réfectoire la veille. Mais il semblait émaner d'eux une certaine assurance. Surtout du second qui s'était à son tour présenté. Arnaut de Malemort. Ce nom lui disait quelque chose. Quoi, il n'en savait trop rien. Mais était-ce si étrange alors qu'ici étaient rassemblés les enfants de la noblesse de France ?

Jehan commençait à s'impatienter lorsque le Secrétaire de la Rectrice intervint. Pierre louis de Villefort. Il devait s'en rappeler. Bien, il allait essayer. Et la suite ?

Aaaah, elle arrivait la suite !


Avant toutes choses, je vais vous demander de me dire si vous montez ou avez déjà monté et ce que vous savez du cheval, surtout qu’est ce qu’il représente pour vous !

Hé bien, voilà le moment pour faire part de son inexpérience la plus totale en la matière. Quelques élèves prirent la parole. Tous avaient déjà monté à cheval. Il semblait être le seul dans son cas. Mais il semblait également être le plus jeune. Ceci expliquait sans doute cela.

Et puis, à la fin des cours du Magister, il saura monter à cheval. Il pourra le montrer à ses parents et à sa tante et à Frère Estienne. Et tout ceci le mit en grande joie. Qu'il avait hâte d'apprendre tout ça. Oui, qu'il avait hâte.

Il leva alors la main pour indiquer qu'il souhaitait prendre la parole. Dès qu'on l'y autorisa, il se leva et s'exprima, le menton relevé, le regard droit, dardé sur le Magister :


Magister Stephandra, je ne suis encore jamais monté à cheval. Ce que je sais du cheval c'est qu'il s'agit d'un animal avec quatre pattes. Qu'il court vite. Qu'il tire des coches, des charrettes, des engins pour les champs. Il porte aussi des personnes.

Il laissa ensuite un temps qu'il s'accorda pour réfléchir. Que savait-il encore d'autre sur le cheval ?! Dans sa tête de jeune garçon, c'était visiblement tout. Et c'était déjà bien. Voyant que rien d'autre ne lui venait à l'esprit, Jehan se rassit.
Stephandra
Stéphandra sourit en écoutant le Damoiseau et se dit qu'elle allait commencer par présenter le grand velin sur lequel il y avait un cheval.
Décidée à ne plus attendre; elle se lança doucement


Bien je vois que chacun à déjà une idée, avant toute chose on va apprendre l'anatomie de l'équidé ça peut être fort utile

Elle déplia ses grands velins et les installa au tableau


Citation:
Qu'est ce qu'un cheval?

Son anatomie



Beaucoup de noms se rapportant à l'homme sont utilisés pour le cheval, lesquels?

A noter que la "touffe" de poils de la crinière qui se trouve au sommet du front s'appelle le toupet.


Puis doucement elle mit un autre velin à côté

Quelques mots à savoir sur la tête de votre animal:
lèvre, naseaux, chanfrein et ganache que vous pouvez voir ici


Citation:


Elle attendit réponse à sa question mais aussi les questions qu'ils pouvaient avoir
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Jehan_de_montfaucon
L'anatomie de l'équidé. Oui, c'était un bon début. Si Jehan n'avait pas entendu ce mot-là auparavant, nul doute qu'il aurait été un peu perturbé, jusqu'à la vue du dessin présent sur le vélin.

Il regarda attentivement le tout et prit des notes, tentant de dessiner à son tour afin de faire prisonnier ces connaissances-ci en la matière. Avant même que Dame Stephandra fasse la réflexion, il venait également de constater que beaucoup de terme étaient propre à l'homme.

À la question, Jehan leva donc la main et attendit qu'on lui laisse le soin de d'exprimer. Et puis, il voulait également poser une autre question. Au signe d'assentiment du Magister, il se leva et répondit :


Magister, pourquoi est-il inscrit sur votre premier vélin "avant-main" et "arrière-main" ? Les chevaux n'ont pas de mains, mais des sabots.

Oui, son affirmation était un peu absurde. Il savait bien que tout le monde le savait, mais il voulait souligner là son incompréhension face à ces connaissances justement.
Puis il répondit à la question :


Pour les noms se rapportant à l'homme, il y a la nuque, puis l'épaule, le dos, le...

Voyant que d'autres élèves levaient la main également, il s'arrêta là pour leur laisser le loisir de répondre également et s'assit.
Cassian_darlezac
Première nuit au collège. Première nuit à la fois longue et pourtant si courte, ses pensées rivées vers le siens laissant peu de place au sommeil. Ainsi, alors que l’horizon commence tout juste à se tinter, n’a t-il que peu dormi le môme. On a beau être intrépide, se montrer inébranlable en tout circonstance, elle n’en ai pas moins là l’angoisse. Celle qui nous étreint tous à la veille de chaque nouvelle expérience, celle qui s’insinue chaque fois que l’on tente un peu de briser la routine. Et les questions s’enchaînent. Que fait-il ici alors même que Gaspard et Maeve ont rejoint la Licorne ? Pourquoi donc son père a t-il voulu qu’il aille étudier ? Que deviendront Alycianne, Karyl mais encore Aleanore s’il n’est pas là pour les protéger ? Et pourtant… Pourtant il le sait bien qu’ils se protégeront eux même, que ce séjour ici peu lui être bénéfique. Au fond de lui il s’en doute, l’accepte, sinon il serait déjà parti. Mais il aime avoir l’impression de tout gérer le Cassian, souhaiterait être sous tout les fronts à la fois. Et, plus que tout, c’est cette incapacité à pouvoir tout contrôler qui l’agace, fait naître en son sein ce nœud qui lui obstrue l’estomac et rend la nuit interminable. Que ne peut-il arrêter le temps quand il le souhaite ? Tout figer, sauf lui. Alors il pourrait aller les voir, s’assurer qu’il vont bien et retourner ensuite se coucher, puis il claquerait des doigt et le temps reprendrait son cours. Ne resterait plus qu’à s’endormir, serein.

Mais ce n’est pas lui le petit magicien et faute de pouvoir faire autre chose les couvertures sont tirées alors que de menues jambes s’extraient de la couche. Il s’habille rapidement et en silence, revêtant les accoutrements du jour précédant. Ne reste alors plus qu’à sortir de la chambre puis filer vers l’extérieur Fléance aux talons. Si les nuages obscurcissaient toujours l’aube naissante, le vent qui sévissait la veille semblait s’être tari et la pluie n’était pas au rendez vous, pas encore… Menant Fléance vers le parc, il s’avachi dans l’herbe une fois sur place et son compagnon ne fut pas long à en faire de même. C’est le sourire aux lèvres qu’il le réceptionne à ses côtés. Certes Fléance est bourré de défaut, mais il est toujours là et s’abstient toujours de le juger. Et c’est là, apaisé, alors que la lune faisait de l’œil au soleil naissant, qu’il pu enfin fermé les yeux et se laisser emporté dans des rêves de grandeur. A même l’herbe humide du clos du roy, sous un ciel grisonnant, l’intrépide paon de Bourgogne finissait sa nuit, loin de penser que déjà dans les dortoirs le clairon retentissait et que tous s’activaient afin de ne pas être en retard au premier. L’équitation, l’un des seul cours à première vue auquel il attachât un quelconque intérêt et qu’il était sur le point de louper. Mais peut-être y aura t-il une âme charitable pour le remettre sur pieds, seul l’avenir nous le dira. Une chose était certaine c’est que ce ne serait point Fléance, bien trop paresseux pour pouvoir avoir une idée aussi saugrenue.

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[Seigneur de Corcelles - 18 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Heloise_marie
Héloise Marie venait de se vêtir de sa robe pour monter à cheval. Certes oui elle montait en robe, elle avait toujours monté en robe et monterais toujours en robe. En amazone, sur le dos de sa jument toute noire.
Cette fois sa jument ne serait point là et elle apprendrait surement des tas de choses à ce cours.
Si elle avait été à l'heure.
Durant toute la nuit, la jeune fille était restée au chevet de sa sœur qui avait eu des douleurs respiratoires. Chaque fois que cela se produisait, Héloise voyait sa sœur comme si elle la voyait pour la dernière fois, le visage creusé de douleurs, la toux sèche et rauques, ses yeux froids ayant perdus tout leur pétillant. Le cœur serré et les larmes coulant sur ses joues, Héloise n’avait pas fermé l’œil de la nuit, tenant sans cesse la main faible et froide de sa sœur dans les deux siennes. Alors que l’aube arrivait et que la respiration d’Aurore était redevenue normale bien qu’elle restât faible, Héloise s’était endormie à côté d’elle, insouciante du bruit extérieur qui annonçait la reprise des cours matinaux, dont celui d’équitation. Bienheureuse, elle rêvait, la joue posée sur un coin du lit d’Aurore, sa main tenant toujours la sienne, un sourire en coin. Lors, elle se réveilla en sursaut, se souvenant de l’endroit ou elle était.

Par le diable, quelle heure est-il ?
Son visage se tourna automatiquement sur sa sœur, hésitant à la réveiller, puis sur le fenêtre non loin qui indiquait un ciel éclairé et un soleil déjà bien haut. Sentant ses entrailles se serrer et son cœur battre à tout rompre, la jeune fille se dirigea avec hâte jusqu’à sa malle, et sortit sa robe d’équitation, bleue rehaussée de dorures. Elle se passa rapidement un coup de brosse dans les cheveux et les noua avec un ruban noir et en passant par la salle d’eau, se rinça tant le visage que les mains, pour ensuite se passer un bref coup de maquillage.
La porte semblait na narguer, mais Héloise s’encourut rapidement vers elle la passa avec hâte, en trébuchant presque sur les premières marches. Malgré tout, le chemin ne semblait pas l’aider, les couloirs se ressemblaient tous et la jeune fille n’en connaissait encore aucun. Lors, elle croisa des domestiques, ou des magisters, ou elle ne savait trop quoi badinant dans les couloirs. S’approchant d’un, elle le héla, le souffle court, les joues rougies par la course et une main posée sur son ventre.

Pardonnez-moi mes seigneurs. Je cherche… je.. je cherche les écuries… ou le cours d’équitation… se dé..se déroule…
Une grande inspiration, une main posée contre un mur et lorsque l’endroit lui fut indiqué, elle s’encourut. Dehors de l’écurie, un magister, du moins elle le pensait, et une élève, elle ne saurait redire les prénoms de tous. Ils allaient entrer. Juste avant qu’ils ne passent la porte, du moins, celui qu'elle pensait être le maitre, elle arriva à sa hauteur, repris son souffle et avec la dignité qui lui restait, leva le nez bien haut, salua le professeur et bafouilla d’un air malentendus en rougissant.
Maistre, pardonnez-mon retard, ma sœur se porte mal et est restée dans le dortoir, j’ai veillé sur elle la nuit durant, mon réveil n’a que trop tardé je suis confuse de cet événement.
La tête toujours inclinée elle avait parlé assez fort pour se faire entendre, tout en gardant son souffle calme. Elle releva la tête et passa une main dans ses cheveux, mal à l’aise et apeurée.
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Arnaut_de_malemort
Cela amusait beaucoup Arnaut de penser à un cours d’équitation théorique. Entre le catéchisme aristotéliciens et l’initiation à l’histoire de France, honorer la mémoire des grands chevaliers de jadis, et pourquoi pas ceux de sa famille, captivait d’avantage son imagination ; cela s’avérait plus charnelle, plus intime, plus concret, plus… chevaleresque. Cela faisait déjà longtemps qu’Arnaut avait perdu le goût des contes enfantins, mais aujourd’hui, il redécouvrait une valeur à son père. Dans ce cours, il s’agissait de ces ancêtres. En ses veines coulaient leurs sangs, mêlé à celui de l’ardente Nebisa. Et puis leurs vies étaient loin d’être fade : ils s’étaient battus, il avaient crié, pleuré, chanté, ils avaient risqué leur intégrité au service d’un plus grand honneur. Une longue lignée de chevalier, qui finirait fatalement par emporter Arnaut.

Quelle n’en fut pas sa surprise de découvrir un cours théorique, non pas historique, mais totalement pragmatique. Comme nombre de ses camarades, il connaissait fort mal ce que nous pourrions appeler l’anatomie du cheval. Quelque peu désabusé, il écouta la réponse d'un élève, puis continua la phrase :



Pour les noms se rapportant à l'homme, il y a la nuque, puis l'épaule, le dos, le...

- « Ventre, les reins, les épaules, les hanches, les lèvres. »

Finalement, il y avait beaucoup de ressemblance. Aucune question ne lui vînt à l’esprit, mais la poésie des mots inconnus l’amusait. Un cours ludique, qui ne nécessiterait pas un travail acharné. Le temps de profiter de cette satisfaction, une nouvelle élève fît son irruption. Encore d’autre ? Il songeât que bientôt, il faudra prendre le temps de les connaître, et pourquoi pas, de les apprécier.
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Aurore_marie
Et voilà qu’à peine rentrée dans le prestigieux collège ce mal mystérieux la reprenait. Une toux à en cracher ses poumons, mais pour rien au monde elle n’aurait voulu qu’on sache que cela pouvait la handicaper. Comme toujours, la présence de sa sœur lui apportait l’apaisement et la force nécessaire pour tenir le coup et relever la barre. Sa main avait vainement cherché celle de sa moitié sur sa couche. La clarté traversait la fenêtre pour se répandre dans la chambre venant lui chatouiller les paupières qu’elle avait fini par ouvrir découvrant un dortoir vide et silencieux. Elle s’était redressée en quatrième vitesse, faisant valser les couvertures et sa robe de nuit qu’elle jeta négligemment au-dessus le lit défait. Penchée par-dessus sa malle, elle chercha sa houppelande, celle avec laquelle sa mère l’avait initiée à l’équitation… en Amazone bien sur, comme sa sœur. Si seulement elle avait appris qu’elle avait porté des braies, elle aurait été capable de les punir sévèrement, on ne plaisantait pas avec le maintient. Après une très brève toilette, sans déjeuner, ce qui ne manqua pas d’accentuer la pâleur de son teint, elle s’était empressée de rejoindre les écuries aussi clandestinement qu’elle le pouvait. Tout juste au moment ou Dame Stephandra énumérait les différentes parties de la tête du cheval. Afin de ne pas perturber le discours de la Dame, la réponse du damoiseau de même que les autres élèves , elle adressa un signe de tête gêné pour toute excuse.

Elle chercha Héloise du regard et fut heureuse de voir, qu’elle aussi avait respecté les souhaits de mère en portant la robe plutôt que les braies recommandées par les professeurs. Était-elle arrivée en retard elle aussi ? A en juger par la manière qu’elle avait de se tenir, il fallait croire que oui. Aurore connaissait bien ses airs gênés. Faut dire qu’il y avait de quoi. Elle se posta à sa hauteur, droite comme un piquet, attendant la réprimande qui ne manquerait pas de tomber.
Stephandra
Stéphandra écoute attentivement les réponse, salue les damoiselles retardataires, sourit en voyant leur tenue.
Puis se concentre sur la question posée très judicieusement de la part du Damoiseau


Magister, pourquoi est-il inscrit sur votre premier vélin "avant-main" et "arrière-main" ? Les chevaux n'ont pas de mains, mais des sabots.

Exact, les chevaux ont bien des sabots. En fait ces termes sont utilisés par rapport au cavalier et sa position.
Lorsque vous êtes sur un cheval, les rênes en main, ce qui se trouve devant vous par rapport à vos mains est nommé "l'avant main" et à l'inverse la partie de l'équidé arrière et donc "l'arrière main".
Ai je répondu clairement à vostre questionnement?


La première fois qu'elle avait entendu ces expressions, Stéph avait eut la même réflexion que le jeune homme.
Pour les mots se rapportant à l'homme, elle ne put qu'acquiescer . Regardant de ses azurs les autres élèves et souriant attend de voir si d'autres vont s'exprimer avant de passer à la suite.

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Jehan_de_montfaucon
Aaaah ! Par rapport au cavalier. Le jeune Jehan comprenait. Il écoutait avec attention, impassible. Dans sa tête, il s'imaginait sur un canasson les rênes dans les mains et visualisa l'avant main et l'arrière main.

Ai je répondu clairement à vostre questionnement?

Il se leva à nouveau, se demanda s'il devait le faire à chaque fois qu'il prenait la parole :

Oui Magister, merci.

Puis il se rassit, regardant les autres élèves et attendit que Dame Stephandra continue le cours.
Stephandra
Vu l'enthousiasme débordant des jeunes élèves, la jovente se mit à poursuivre doucement son cours.

Bien je vous conseille de connaître la plupart des mots vus sur l'anatomie du cheval...

Savez vous ce que mange un cheval?

Quels sont les soins à apporter avant de le monter?


La plupart devez avoir des gens qui s'occuper de leur équidés, pourtant un jour peut être ils devraient se débrouiller seuls...
Elle les regarda se demandant si ça serait encore les mêmes qu'elle entendrait répondre à ses questions.

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Aime_de_fairdowns
Hervald décida de répondre avant de s'endormir completement. Il n'avait pas imaginé qu'il y aurait des cours théorique sur l'équitation, et qu'on passerait tout de suite a la pratique.

Levage de main, puis quand la magistere lui donne son aprobation du regard il se lance.


Un cheval mange du foin qu'il broie entre ses dents par un mouvement horizontal des machoirs, d'ailleur cela a tendance a rendre les bordures de dents tranchantes c'est pour ca qu'on les leur lime de temps a autre sans quoi ils se blesseraient. Le cheval mange aussi de la paille quand il n'a riend 'autre, mais c'est nettement moins nutritif que le foin.

Quand je veux récompenser mon poney je lui donne du pain ou de la carotte, mais la faut faire attention a pas se faire mordre les doigts. Je me rapelle que le premier jour ou j'avais eut mon poney comme je savais pas comment faire il m'avait mordu le bout des doigts.

Pour les soins a apporter avant de monter a part lui mettre une selle et les mord je ne sait pas trop, si ce n'est voir si il se comporte normalement, ca permet de savoir si il n'est pas malade ou si quelque chose ne va pas. Dans ces cas la il est préférable de ne pas monter.

En revanche plus classiquement en dehors des dents a limer, on lui clou des fers au sabot pour les protéger d'une usure excessive, et du martellement dans les endroits pavés.

Il faut aussi les brosser et les laver, mais pour ca veaux mieu leur parler et les caresser un peu avant sinon il sont surpris et peuvent avoir tres peur, surtout pour les laver.

Puis apres chaque sortie il faut leur décroter les sabots en prenant soin de ne pas les blesser a la fourche au millieu sous le sabot.

Voila je crois que c'est a peu pret tout ce que je sais.
Chilperic
Yvain Chilpéric suivait le cours sans trop intervenir pour le moment. Il aurait pu aisément répondre à la première question, ce n'était pas très dur, mais séchait complétement sur la seconde. Ecoutant Hervald, il se dit qu'il devait sans doute avoir raison, et qu'il avait vraiment du retard par rapport à certains dans ce collège...

Regardant le magister, il attendait qu'elle continue son cours théorique, très intéressant, mais espérait vivement qu'on allait rapidement passer à la pratique.

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Aymeric_de_saunhac
Imaginer Isaure occupée à préparer un cheval, voila une chose amusante. Elle qui se pendrait plutôt que de voir ses dentelles souillées. Se pourrait-il qu’elle ose marcher dans le crottin de cheval ? Ho voila une idée qu’elle est bonne ! Isaure et le crottin de cheval, une histoire qui vaut le coup d’être vécut !
Suis sûr presque aucunes de ces chochottes a déjà préparé son cheval. Et pas la moitié ne le fera réellement un jour. T’façon ils le f’raient mal…


« Je pense que c’est tout à fait vrai ce que tu dis, un cheval mange du foin et de la carotte. Mais c’est tout à fait vrai aussi qu’il ne mange pas que ça. Aussi sûr que je ne mangerai jamais que des légumes de gueux ! Ils ont aussi le goût des céréales comme l’orge qui goute bon dans le pain puis de l’avoine comme qu’on donne aux autres bestiaux qu’on mange. Le cheval il aime tout à fait l’herbe et les plantes aussi quand il est dehors…
Un cheval ça boit aussi tout à fait de l’Eau comme nous mais il ne faut pas qu’il en boit de trop. Sinon ça a du mal… Pour ça on lui fait une pincette comme ça (Pince Isaure pour montrer). Si la trace reste alors il faut qu’il glougloute sinon c’est non ! Là Isaure elle n’a pas besoin de boire…
On dit aussi qu’un cheval a le galop plus rapide s’il mange des œufs crus. Je ne sais pas si c’est dans l’vrai, j’ai jamais eu d’œuf à lui donner. Mais on pourrait essayer ici c’est une expérience qui a du bon si ça court plus vite...

C’est bien de les brosser et de décrotter leurs sabots après mais c’est tout à fait mauvais si tu ne le fais pas avant aussi. Il faut enlever la poussière comme sur les draps sinon c’est du mal pour le cheval. Puis ça permet de voir s’il a des blessures avant de lui mettre la selle et le reste sinon ton cheval il ne fera pas ce que tu voudras qu’il fasse s’il a du mal... Puis le brossage ça permet aussi de préparer leurs pattes à marcher et courir… C’est bon pour eux. À l’inverse ça leur fait du bien aussi après avoir fait tout ça… »
Aime_de_fairdowns
Hervald répondi a son camarade avec bonne humeur.

C'est tres vrai tout ce que tu dis, mais tout de meme attention avec l'orge, car une nourriture trop riche est source de gros ennuit pour les chevaux, comme les fourbures du sabot, qui entrainent inmancablement la mort de l'animal.

Il repris un ton plus bas a l'intention d'Aymerick.

Dis, t 'a l'air d'en savoir plein sur les chevaux, faudra qu'on fasse la course quand on pourra.
Arnaut_de_malemort
Et tout à fait ceci, et tout à fait cela, et gnagnagni et gnagnagna... Et d'ailleurs, d'où est-ce qu'il savait tout ça ? Arnaut porta sobrement la main sur son front, profitant de cet effet pour cacher le roulement de ses yeux ; il avait l'air d'un homme agacé au plus haut point. On peut toujours témoigner de la bonté aux gens dont on a cure, mais là, le jeune homme au visage blanc l'irritait assurément avec son air hautain, et son insupportable suffisance.

Lui et le petit pleurnichard, un autre nabot je sais tout. Mais lui au moins, avait pris la peine de lever la main. C'était extrêmement pathétique. Arnaut resta quelque temps sans répondre, comme hébété par la sottise de ces deux camarades, qui osait en toute impunité échanger en classe.

Il leva la main, puis une fois que la parole fut attribué, il dit :


- « Je crois que nous pouvons accorder tous crédit aux paroles du Sire tout pâle. Au vu de sa couleur de peau, ce garçon a déjà passé sûrement plus de temps aux écuries à prendre soin des bêtes que sur une bonne monture à chevaucher contre le vent. »

Il laissa échapper un petit rire narquois. Puis il regarda Aymeric dans les yeux, et dit suffisamment doucement pour être inaudible par la magister :

- « On dit aussi qu'Aristote puni les femmes de petites vertus en leur donnant en couche des enfants blancs, afin que tous sachent que le soleil ne leur sera jamais acquis. »


Avait-il parlé assez fort pour s'être fait ouïr par le jeune freluquet ? Après tout, il s'en fichait. Il ne sera pas dit qu'un enfant du sang nom obtiendra la moindre considération de la part du jeune Malemort. Puis il se redressa, et repris la parole, puisqu'elle lui était encore acquise :

- « Mais magister, ne sommes-nous pas là en train d'empiéter sur le domaine du palefrenier ? S'il nous faut apprendre en détails les taches de nos gens de services, je gage qu'il faudra plus de trois ans pour finir nos études. »

Et vlan ! Vlan qui ? Vlan Aymeric bien sûr ! Au fond, il ne méprisait pas le contenu du cours. Au contraire ! Il avait la certitude qu'il s'engagerait dans la chevalerie une fois sorti du collège. Connaître les équidés était, non pas un délice, mais un nécessaire devoir.
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