Isaure.beaumont
Sil y avait bien une chose quAymeric navait pas compris, cest quil ne comprenait pas la Morvilliers. Tout ce quil pensait savoir delle nétait que présomptions. Jamais il navait pris la peine de sintéresser à la jeune fille, jamais il navait pris le temps de vouloir la connaître. Or pour réellement connaître Isaure, il fallait faire abstraction de lenveloppe, il fallait comprendre ses angoisses, ses rêves, ses ambitions.
Isaure ne suivait le cours que dune oreille discrète. Toutes ces choses, elle le savait. Et puis, sincèrement, parler du graissage des sabots était loin dêtre passionnant. Dailleurs, elle ne soccupait que de son propre cheval. A quoi bon prendre soin des autres quand des hommes étaient là pour le faire ? Donc, ce cours ne la passionnait pas, mais alors pas du tout. Il était plus plaisant de simaginer cavalcadant dans les champs.
Cest alors quAymeric se pencha en arrière et rapidement lui pinça le bras. La douleur la tira violemment de ses pensées. Il était retourné à présent. Le regard de la jeune fille se posa sur la nuque blanche. Rester calme, trouver une vengeance, se montrer discrète. Cest alors que le Très-Haut lui offrit la solution : Se taire. Quelquun avait parlé pour elle
- « On dit aussi qu'Aristote puni les femmes de petites vertus en leur donnant en couche des enfants blancs, afin que tous sachent que le soleil ne leur sera jamais acquis. »
Isaure se pencha alors vers Aymeric et lui fit son plus beau sourire vindicatif. Elle navait pas eu le temps de sortir quoique ce soit, mais le garçon quelle ne connaissait pas, venait de résumer le fond de sa pensée. Enfin pas totalement, au nom dEliandre ! Après quoi elle adressa un sourire satisfait au nouveau venu.
Isaure ne suivait le cours que dune oreille discrète. Toutes ces choses, elle le savait. Et puis, sincèrement, parler du graissage des sabots était loin dêtre passionnant. Dailleurs, elle ne soccupait que de son propre cheval. A quoi bon prendre soin des autres quand des hommes étaient là pour le faire ? Donc, ce cours ne la passionnait pas, mais alors pas du tout. Il était plus plaisant de simaginer cavalcadant dans les champs.
Cest alors quAymeric se pencha en arrière et rapidement lui pinça le bras. La douleur la tira violemment de ses pensées. Il était retourné à présent. Le regard de la jeune fille se posa sur la nuque blanche. Rester calme, trouver une vengeance, se montrer discrète. Cest alors que le Très-Haut lui offrit la solution : Se taire. Quelquun avait parlé pour elle
- « On dit aussi qu'Aristote puni les femmes de petites vertus en leur donnant en couche des enfants blancs, afin que tous sachent que le soleil ne leur sera jamais acquis. »
Isaure se pencha alors vers Aymeric et lui fit son plus beau sourire vindicatif. Elle navait pas eu le temps de sortir quoique ce soit, mais le garçon quelle ne connaissait pas, venait de résumer le fond de sa pensée. Enfin pas totalement, au nom dEliandre ! Après quoi elle adressa un sourire satisfait au nouveau venu.