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Les écuries du Collège

Karel
Le bâtard pâlit comme la spécialité bulgare...

Toussotement de rigueur...


Je vous prie madame, de pardonner mon ton, l'émotion sans doute...

Puis à voix basse...

C'est que... je viens pour lui annoncer la mort de son frère... Je ne lui ai encore rien dit, j'essaie de la mettre à l'aise, comprenez-vous?
Elyaelle
Ely étudiait la question avec attention. D’accord elle avait réussit a brosser les chevaux sans trop de difficulté, mais elle n’était pas parvenue à le seller toute seule… Et ça, même si elle s’était très bien débrouillée, elle était toujours trop petite pour poser l’engin sur le dos du canasson… Quand à le monter….
C’était… à la fois excitant et terrifiant… Alors que faire… Elle n’aurait sans doute pas d’autre possibilité de le faire plus tard. Un cours particulier sur le cheval du professeur cela ne se refusait pas. Et puis au moins, durant le cours pratique elle ne paraitrait pas bête à ne pas savoir monter…

Elle allait donner sa réponse au magister quand arriva un homme qui lui tapota dans le dos. Surprise par autant d’audace vis-à-vis d’un professeur la fillette le regarda avec grand yeux. Avant de se terrer un peu plus derrière Stéphandra.
Quelques mots s’échangèrent entre les deux adultes et la rectrice arriva à son tour. Ely ne put s’empêcher de grimacer lorsqu’elle entendit le drôle de bonhomme lui parler comme s’il s’agissait d’une élève. A coups sur qu’il ne la connaissait pas et il ne devait pas non plus connaitre sa hache…
Terrible hache…. Capable de découper un lapin garou en moins de deux secondes alors pour un drôle de bonhomme, pensez-vous… Elle n’en ferait qu’une bouchée… Par contre… Par contre, mieux valait ne pas se trouver dans le coin sinon garde au coup de hache perdu…

Stéphandra dut deviner le fond de la pensée de la fillette car elle se plaça juste devant elle lui permettant ainsi de se cacher complètement pour ne pas assister au découpage de drôle de bonhomme…
Mais au fait ? Ça se mange le drôle de bonhomme ? C’est aussi bon que le lièvre ou l’ours ? Tiens… ce serait à discuter avec Aymeric ça…
Nennya
Nennya observait la scène, avec un œil mi curieux, mi enragée, c’était un mélange tout à fait particulier qui était, toutefois, très drôle à contempler. Hache dans le dos, la Duchesse attendait que l’homme daigne répondre à ses prunelles vivaces. Finalement, il lui adressa la parole comme à une gueuse, et là, elle souleva son joli sourcil, mauvais signe, annonciateur d’une catastrophe en général. Stephandra lui chuchota quelques mots à l’oreille et la Blackney se dit qu’une décollation de tête était peut estre trop violente pour de si jeunes bouilles, dieu que c’était tentant…Il s’excusa du ton, mais le pauvre, il ne savait pas de quoi il allait encore s’excuser, « madame », et puis quoi encore « ma biche », « ma caillette »…Il est pas gonflé celui-ci. Elle esquissa un léger sourire, et s’exprima:

-C’est vostre Grâce je vous prie jeune Damoiseau, et la politesse souhaitez vous que je vous en donne une définition claire ? La jeunesse peut être impétueuse, toutefois, l’irrespect n’est point toléré au Collège de France. Frappez à mon bureau et ne point s’annoncer, vous croyez vous dans vostre campagne natale, au milieu des vaches. Il y a en ces lieux, des enfants respectables, et nobles, qui ont plus de courtoisie que vous, soyez honteux de vostre comportement.

Il souffla à son oreille une confidence, Nennya, après avoir vu son comportement, se demander bien si il n’essayait pas de lui faire avaler des moules pas fraîches. Devait-elle sonner la garder au plus vite et le faire expédier dans la ruelle du coin ? La Blackney retient bien ce qu’il venait de chuchoter mais demanda avant :

-Présentez vous correctement, et attendez que Dame Stephandra puisse finir ses paroles avant, il faut laisser du temps aux gens
Karel
Le bâtard était partagé entre la colère, et une furieuse envie de rire... Mais il songea que ni la première ni la seconde solution n'enlèverait le balai d'où il pensait qu'il était scellé depuis des années...
Il avait envie de cracher à ses pieds, mais il songea qu'elle avait probablement la force avec elle, et que lui, il avait besoin de sa tante pour pouvoir coucher avec la doyenne, et que ça, c'était le plus important...

Révérence obséquieuse...


Vostre grâââce...

Il est vrai que dans ma campagne natale, au milieu des vaches, il y a rarement de portes... Quoi que... A vrai dire... En Gascogne, j'ai un jour vu un homme, Firmin, qui avait placé une porte au milieu de son champ... Je n'ai jamais compris pourquoi, je l'ai toujours cru dérangé... mais maintenant que vous le dites, cela me paraît clair, il s'agissait sûrement d'apprendre au petit Jacouillet les mondanités parisiennes, dont je ne puis que confesser être absolument étranger, votre grââââce...

Il est vrai aussi qu'il n'est guère difficile d'avoir plus d'éducation que moi, qui n'ai pas eu la chance d'intégrer la fabuleuse institution à la tête de laquelle vous vous trouvez...

Je suis donc honteuzéconfus de mon comportement, et vous prie de me pardonner...


N'immmmp! Mais le bâtard n'avait pas vu la hache...


Je suis Ulrich, campagnard, vostre grâââce...
Stephandra
Stéphandra cachant toujours la petite Ely, pensa à Aymeric qui était dans un des box pas loin de là, pourvu qu'il ne sorte pas ainsi à l'improviste car connaissant la collection de hache de Nennya, c'était sûrement ce qu'elle cachait en son dos.

La Duchesse avait su s'adresser à Ulrich et celui-ci partit dans un discours qui fit que ses sourcils se rehaussèrent... ses azurs scrutèrent le plafond un instant puis s'orienta sur le visage de la Rectrice.

Stéphandra aurait bien taloché son neveu, non mais si sa belle-soeur entendait ainsi s'exprimer son fils, la jovente n'osait point imaginer ce qu'il lui arriverait ahem... Mais quel culot il avait là.

Bon sang que ça devait être important pour lui de venir la voir iclieu vu les risques que prenait le jeune inconscient. Aussi lorsqu'il se présenta comme un... comme un insolent, la Stéph ne put s'empêcher de lui filer un coup de coude dans le dos!

Rho mais qu'allait elle faire de lui? Non mais il ne doutait de rien, la Maître des Écuries observa les mimiques de Nennya et elle savait bien que ça n'allait pas se passer ainsi, qu'il n'allait pas filer comme ça comme si de rien n'était.

Stéphandra plissa le nez et attendit la suite tout en surveillant chaque geste; elle était prête à attraper la damoiselle et sauter au sol au cas où la hache de Nennya la démangeait de trop.

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Nennya
Le coq se mettait en parade, Nennya soupira, toutefois, il se présenta avec justesse et redondance, c’était insupportable à son sens, la hache la démangeait. Elle se souvenait maintenant de son visage, le Grand Aumônier Muad et ses expressions, ses pensées s’enchaînèrent et la Duchesse retrouva la mémoire.

-Mondanités parisiennes, rectification, ce n’est qu’une simple question de politesse, et cela s’apprend enfant jeune Damoiseau Ulrich. Puissiez un jour en apprendre les ficelles. Je suis Nennya, la rectrice du Collège, ca, c’est plutôt basique.

Elle se tourna vers le magister Stephandra et demanda avec curiosité :


-Dîtes moi, qui est ce damoiseau par rapport à vous ? Souhaitez-vous que je surveille les élèves en attendant, ou bien avez-vous terminé vostre cours ?


La Duchesse ignorait le jeune impétueux, préférant avoir des réponses de la part du magister au centre de l’attention.
Stephandra
Stéphandra sourit un peu gênée à Nennya et se lança doucement:

Ce jeune homme est mon neveu Ulrich... Mon cours est terminé Vostre Grâce... J'ai le sentiment qu'il a besoin de moi...

Veuillez excuser sa...vilaine manie....


Steph plissa le nez, il avait beau lui en faire voir de toutes les couleurs, Stéphandra aimait profondément Ulrich... et elle souhaitait qu'il n'ai pas de souci. Elle s'approchât à la hauteur de son neveu. Attendant la réaction de Nennya!

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Karel
Le bâtard rougit, il ne s'attendait pas du tout à cela comme réaction, il pensait que ça allait virer à la joute verbale... Il lui enverrait un petit mot à l'occasion pour la remercier... S'il parvenait à mettre sa doyenne dans son lit (oui, c'est un garçon, et quand il a ce genre d'idée en tête, il ne la lâche pas)...
Pour le reste, il ne se posa pas plus de questions sur le recul de la rectrice, estimant que ce devaient être les bonnes manières, ou quelque chose dans le genre...

Je... je vous prie de me pardonner...

Ça, ça ne mangeait pas de pain, mais si sa tante avait des ennuis par la suite à cause de lui...
En attendant la suite, il se prit à regretter ses excuses, se rappelant que s'excuser auprès de quelqu'un induisait la plupart du temps qu'il ne se gêne pas pour écraser vos pieds ultérieurement...
Le bâtard s'en mordit la lèvre...
Nennya
La Duchesse calma ses ardeurs, il fallait vraiment qu’elle se trouve quelqu’un pour faire un bon duel. Depuis fort longtemps, Nennya n’avait pas pratiqué cet art et elle commençait à en souffrir. Son visage se radoucit légèrement lorsque Stephandra lui expliqua la situation, elle n’allait point s’opposer, le cours étant terminé. Elle consentit donc de la tête et dit :

-Le cours étant terminé, allez-y, Dame Stephandra, je ne trouve rien à redire, si vous avez besoin, je serais dans mon bureau

Nennya salua poliment de la tête le jeune homme qui tentait maladroitement de se faire excuser. Elle frappa dans ses mains, il devait bien avoir un garde ou quelque chose comme cela, et hurla :

-Qu’on fasse sonner la cloche pour signifier la fin du cours !

Quand la Duchesse donnait des ordres, assurément qu’elle y mettait la voix, l’intention, elle aimait chipoter mais pas qu’on chipote ses ordres, drôle d’attitude…
A peine eut-elle dit cela, qu’on entendit raisonner la cloche du Collège de France, deux fois, pour marquer la fin du cours. Ding dong ! Ding dong !
Nennya tourna les talons, hache dans le dos, et laissa les deux personnes entre elles.
Stephandra
La rectrice se radoucit quelque peu, puis autorisa Stéphandra à s'occuper de son neveu avant de les laisser seuls.

Stéphandra s'inclina face à Nennya et la remercia de sa compréhension.


Merci Vostre Grâce.

La jovente regarda la Rectrice partir avec la hache dans le dos, elle inspira profondément s'excusa auprès d'Ely

Je vous prie de m'excuser Damoiselle, ce messire a besoin de mes services, nous nous retrouverons un peu plus tard toutes les deux.

Puis elle se dirigea vers le box où se trouvait Aimeric

Damoiseau, le cours est terminé veuillez sortir des écuries je vous prie.

Ensuite elle revint près d'Ulrich, posant délicatement sa main sur son épaule, le regardant avec anxiété.

Que vous arrive-t-il Ulrich?

Steph attendit doucement sa réponse se demandant bien ce qui l'amenait en ces lieux.

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Karel
Ca y était, enfin seuls, bon, déjà, le truc à ne pas oublier...

Si elle vous demande, Julien est mort. Vous devriez peut-être prendre quelque jours, pour que ça fasse plus vrai...

Bon, maintenant, l'autre truc, l'important... Mentir ne servait pas à grand chose, elle le connaissait, et le confondrait, juste que ça perdrait du temps, et le bâtard n'en avait pas excessivement: sécher le cours de Maître Rochelle*, ennuyeux à souhait, ce n'était pas gênant, mais rater celui de Bétoval... ha, ça non! Bon, comment on dit à sa tante "je veux apprendre à monter correctement à cheval pour pouvoir me taper quelqu'un qui me donnera sans doute mon diplôme d'avocat du dragon"? Et ce, juste après lui avoir annoncé qu'elle devrait prétendre que son frère était mort...

Ma tante? vous savez qu'à mon âge, un garçon a certains besoins qui s'éveillent en lui...


Voilà deux ans que lesdits besoins s'étaient éveillés, et qu'ils étaient plus ou moins bien satisfaits, parfois même contre une vingtaine d'écus... Elle devait s'en douter, mais ça permettait d'aborder le sujet de manière pas trop brute de décoffrage...

Et qu'à cet âge, les femmes sont éprises d'hommes galants, et bien montés...

...oups...


...heu..et sachant bien monter à cheval... Et moi... je... je chevauche comme un Hun, comme vous le constatâtes lors de la campagne de Provence...
Stephandra
Si elle vous demande, Julien est mort. Vous devriez peut-être prendre quelque jours, pour que ça fasse plus vrai...

Julien mort??? Mais que racontait il!Non il avait pas oser mentir à tel point! Steph en croyait pas ses oreilles. Quel culot toupet enfin bref tout lui ,tout pour arriver à ses fins.

Les sourcils en accents circonflexes Stéphandra l'écouta parler, s'expliquer, il avait besoin d'apprendre à chevaucher afin de pouvoir finir dans le lit d'une femme? avait elle bien saisi l'affaire?

Peu importait, elle se moquait bien de savoir en fait de savoir pourquoi il avait besoin de se perfectionner, tout ce qu'elle voyait s'était sa sécurité. Apprendre à mieux monter ne serait pas du luxe pour son neveu, elle ne pouvait qu'affirmer ce point là.

Devait elle l'envoyer promener ou lui rendre service?

Elle le regarda et répondit doucement


Je suppose que c'est urgent?

Tout en parlant elle détacha Acamar du box en fixant Ulrich du regard.

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Karel
Elle n'avait pas l'air contente, ce que ne pouvait concevoir le bâtard: il lui offrait quelques jours de congé, elle devrait le remercier! Un petit mensonge, c'était pas grand chose! Il y avait peu de chances que la rectrice mette le pied en Bourgogne, croise Julien, et apprenne qui il était...
La voix de Stephandra le rassura, peut-être s'était-il trompé?
Et elle semblait avoir décidé de satisfaire sa requête, puisqu'elle détachait une monture...

Sourire quand à l'urgence du problème...


Si c'est urgent? Ab-so-lu-ment vi-tal, madame!
On commence quand?


Le voilà qui trépignait...


Allez, montrez-moi comment avoir un peu de grâce à cheval!
Et vous m'direz aussi des termes techniques qui prouv'ront qu'j'aime les canassons, et qu'j'suis un être raffiné!
Stephandra
Stéphandra rênes en main écouta son neveu, elle décida de se jouer un peu de lui, elle sauta avec agilité et souplesse sur le dos d'Acamar et partie au trot en lui disant:

VITAL Grand Dieu , vite allons y

Le laissant là comme deux ronds de flancs, elle fit faire quelques mètres à son équidé se retourna pour voir la bouille d'Ulrich qui semblait ahuri , elle ne put s'empêcher de rire et fit demi tour, s'approchant au pas de lui.

Acamar stoppa pile poil auprès de son neveu, elle le regarda en souriant largement maîtrisant parfaitement son destrier:


Où est vostre équidé messire?

Difficile d'aborder la monte élégante si il était venu à pied, toujours juchée sur son équidé elle était pour une fois supérieur à lui et cela l'amusa quelque peu.

Elle le taquinait mais ferait de lui un cavalier hors pair.

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Karel
Quoi? Elle le laissait en plan? Normalement, c'était lui qui devait partir seul vers le soleil couchant, en chantonnant le fameux "I'm a poor lonesone knight"...

Encore une de ses moqueries! Il n'aurait pas dû lui montrer à quel point c'était important pour lui... Maintenant, elle savait qu'il mangerait dans sa main...
Où était son destrier?
Elle allait voir tiens!
Il prit son élan et...


Lasteyrie point ne faibliiiit!

...sauta en croupe... C'était bof bof, dans son idéal, il aurait dû être assis derrière elle... Là, il était plutôt à plat ventre, et en travers... Il tenta tout de même de la désarçonner...


Dégagez, vieille bique!
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