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[Rp] Prévôté & Police (laissez-passer, brigandage)

Thierryvlad
Qu'est ce qu'elle raconte la soeur de la brigande ? On peut m'expliquer ?
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Olivyaa
Elle doit confondre Prévôté et Armée
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Thierryvlad
Ah ! Je comprends mieux !
Faut dire que les coups d'épées peuvent faire perdre la distinction des couleurs. On confond le bleu et le Kaki.
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Neferoure
Rev'nant faire un tour dans l'bureau au cas où pour une fois il y ai quelqu'un elle fut fort aise d'y trouver deux personnes qui apparement avait tout le temps de se moquer des gens.

Elle regarda le messire qui devait connaitre sa soeur avec un sourire ironique.


Et non ! je ne confond pas la Maréchaussée avec l'armée, même une gueuse messire connaît la différence, mais comme aucune annonce n'a été faite et qu'en plus ils tapent sur tous ceux qu'ils rencontrent même les Poitevins je prend mes précaussions. Mais apparement vous ne m'êtes d'aucune utilité. Ensuite messire la soeur d'la brigande a un nom Néférouré d'Amon-Ré et j'aimerais que vous l'utilisiez.

Elle r'garda la dame puis la pile de papiers qui s'entassait encore sur l'bureau et s'mit à rire doucement.

Bien j'vais vous laisser et trouver par moi même les renseignements dont j'ai besoin pour voyager puisqu'ici vous semblez un peu ... dépassé.

Elle les saluat d'un signe de tête et sorti sachant qu'ils étaient incapables de leur assurer un voyage tranquil, elle s'adresserait à plus compétant.
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Olivyaa
Elle regardait la femme qui rit en regardant son bureau bien rangé

Eh oui, les dossiers étaient réglés vite et bien, d'où le merveilleux fonctionnement de la justice poitevine.

Ensuite, le capitaine du Poitou c'est Davor, c'est avec lui qui faut voir.

Vous semblez faire la confusion à ce niveau là...
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Anonymous
Elric écoute, puis reconnaissant la voix il se mit à sourire.

Ah tiens vous revoilà vous! Vous osez encore vous plaindre! Je vous avais pourtant prévenu. Aristote lui même vous a punis pour avoir insulté Sa Grandeur Faooeit de Surgères. Et malheureusement, c'est un de vos amis qui en a subit les conséquences.
Kamaradeemilehenry
Dites, là ! Réveil ! Navré de vous interrompre dans les tâches de sécurité comtale qui sont les vôtres, comme le traçage, le renseignement, le questionnement et l'incarcération des agents potentiellement pathogènes que sont les voyageurs sans armes, sans défense et sans carte.

Pourquoi me le permets-je ? J'ai une déclaration importante à faire.

Tout d'abord, je tiens à dire que je suis voyageur depuis peu, mais que j'apprends vite. J'ai goûté à l'inhospitalité des douaniers de la Bourgogne au Languedoc, de l'Atlantiques aux Alpes. J'ai essuyé des injures xénophobes dans plus de villes qu'il n'y a de bagues aux doigts d'un hobereau moyen. J'ai rencontré des gens insupportables dans toutes sortes de terres de notre beau royaume.

Mais je tiens à décerner au Poitou la palme d'or inoxydable du mérite en matière de bureaucratie agressive, de douane anxieuse, et de paranoïa militaire. Félicitations ! Prenant prétexte d'un contexte de guerre, vous repérez les agents ennemis : à savoir, les paysans désarmés qui se promènent au milieu de la route en plein jour. Décidément, il n'y a que le bon sens de vos forces armées qui puisse rivaliser avec leur profonde bêtise agressive.

Suis-je rentré en contact, au travers des élucubrations laborieuses de ce douanier qui me sommait de quitter le Poitou alors que le comté d'où je viens m'a ordonné la même chose, avec le tempérament poitevin ?

Douteux toutefois de sa capacité à lire ma prose, dont je crains qu'il ne tente grossièrement de la déchiffrer en suivant une à une les lignes tracées par ma plume volante de son doigt boudiné et graisseux, je réitère ici mes inquiétudes. Depuis quand le voyageur désarmé est-il considéré comme un agitateur en puissance ? Vous savez, mon père me parlait d'un temps maintenant révolu où un voyageur pouvait mener son chemin dans la paix de Dieu, jouissant au passage de l'hospitalité des locaux. Maintenant, sa simple présence n'est plus tolérée : après la guerre, on nous arguera sans doute de l'usure des routes.

En tout cas, bon gré, mal gré, je suis en Poitou, je n'ai pas de laissez-passer ni n'en désire. Je compte bien prolonger mon séjour de quelques jours, et s'il vous vient l'envie de me passer le chanvre au cou pour cette atteinte à la sécurité poitevine, je me laisserai volontiers faire plutôt que de courir à la mort par inanition sur un chemin poussiéreux d'où je serai rejeté par un autre comté.
Olivyaa
Dans le courrier que vous avez reçu, on vous demande de contacter le Prévôt, donc moi-même jusqu'à ce soir ensuite ce sera le Lieutenant de Thouars Chuichian qui prendra le relais dès demain, afin d'obtenir un Laissez-passer pour rester dans le Poitou.

Si la demande n'est pas faite, vous vous retrouverez en procès pour présence illégale, donc il serait plus judiciuex d'en faire une demande. Cela évitera à tout le monde la perte de temps qu'une procédure peut prendre.

Maintenant, faites comme bon vous semble, mais après ne criez pas au scandale parce que vous vous retrouvez devant le Tribunal du Comté.
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Anonymous
Ecoute, sourit,...

Si vous vous trouvez insulté dans tous les Comtés et Duchés où vous passez, n'avez vous jamais pensé à vous remettre en question?

L'écoute parler de corde et sourit à nouveau

Si vous étiez un peu curieux vous auriez lu nos lois et vous seriez ce que vous risquez à trainer ici sans accords...

La curiosité est un vilain défaut mais dans ce cas elle vous aurait évité de nous jouer un mélodrame.
Eragon_killer
Eragon avait reçu une joli missive écrite d'une main de maître ... peut être ne faisait t'il qu'un avec les mots mais il devait faire beaucoup avec la compréhension de ses mot qu'il lisait ou écrivait ...
Il courut alors dans le bureau de la Prévote pour discuter et quand il rentra le Messire était en train de commencer son discours.

Il écouta le messire parler puis relut sa lettre


Expéditeur : Kamaradeemilehenry
Date d'envoi : 2008-10-09 19:04:04




Trêve de palabre. Dégagez mon chemin, impertinent valet de l'autocratie nobiliaire ! Eloignez de ma vue ces dadais incapables, victimes d'une quelconque conscription qui n'est pas le moindre de vos forfaits, et qui menacent à tout instant de se prendre les pieds dans leur hallebarde !

Pour tout vous dire, j'ai effectivement été victime de violences sur la route. La violence que la bureaucratie xénophobe fait peser chaque jour sur le petit peuple, harcelant de ses édits aussi mesquins qu'ineptes ceux qui semblent à même de nourrir la paranoïa d'Etat, et tout cela pour satisfaire les fantasmes sécuritaires d'une élite désoeuvrée et blasée par l'excès de stupre...

Quel est ce comté qui ne tolère pas la présence d'honnêtes hommes voyageant à visage découvert ? Un comté pourri jusqu'à la moëlle, et donc l'irrespect totale des libertés premières de l'être humain ne mérite que mon mépris total.

Comment ! Vous osez traiter un passant comme un brigand, un filou, un agitateur ! Une particule à mon patronyme ou un habit tout de soie m'éviteraient-ils de subir un tel sort ? Je ne conçois pas comment vous osez bégayer de telles menaces sans que ne s'épande sur votre joue la marque livide de la honte... A défaut, j'y ferai s'épanouir de ma gifle vengeresse le sceau cuisant de l'infamie !

Tremblez que je ne vous pourfende du glaive courroucé de l'indignation légitime de celui qui, à CHAQUE comté, se voit adresser une longue suite de menaces par des petits fonctionnaires sadiques, et doit quitter le lieu dit pour en gagner un autre où il sera pareillement accueilli ! Tremblez de la rancoeur d'un voyageur harcelé, et tremblez du sort que vous réserve le Tout-Puissant, Lui qui n'a nullement recommandé à Ses fidèles "Tu accueilleras le voyageur affamé à coups de bâtons et cailloux".


il se tourna vers le messire et lui serra la main (oui sa main graisseuse d'ou sortent 5 doigts boudineux)

Oups... désolé messire je laisse echappé la graisse de ma main un peu partout...

Il s'essuya alors sur le haillon que portait l'homme


Alors vous savez... cela fait quand même un certain temps que je m'occupe de la douane et c'est bien la première fois que quelqu'un prend si mal le fait de vous conseiller de demander un Laissez Passer à la Dame ici présente...
Refuser d'en demander un alors que cela ne coute rien.. j'appelle cela de l'inutilité chronique...

Puis il tendit la joue et laissa l'homme établir une réponse convenable..
(En évitant la répétition bien sûr ^^)
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Chuichian
Chuichian entra dans le bureau de la Prévôté, et vit sa partie préférée de l'Arbre Généalogique des De Fontenoy présent, rire à gorge déployée... il vit également le Sous-Lieutenant Eragon et Elric... s'était-il trompé de porte? Chuichian chassa sa question (je défend quiconque de lire cette phrase à haute voix correctement du premier coup )d'un geste de la main.
Oli? Je suis prêt... J'ai laissé les portes de ta cage ouverte, tu va pouvoir te libérer.
Le temps passait, lui qui avait commencé comme simple aspirant un 18 mai 1456 était en passe d'obtenir de sa ravissante formatrice-lieutenant-prévôt, les clés de la Maréchaussée Poitevine.
Et qui de mieux comme témoin de la scène qu'un procureur maniant le verbe avec aisance, un sous-lieutenant plein de talent et un intrus quelque peu agacé par des tracas administratifs.
C'est le nabot, qui va en faire une jaunisse quand il l'apprendra... le pauvre, lui qui veut déjà me botter les fesses, et qui avait par inadvertance validé sa première promotion. Cette pensée fit sourire Chuichian
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Procureur du Poitou
Par principe, en perpétuel désaccord avec Extraelle
Auteur Premier des "Chuichianiseries"
Kamaradeemilehenry
Allons donc. Voilà que s'assemble autour de moi le choeur persiflant et tricéphale des techniciens assermentés. Malheur sur moi !

Moi, supplier un bureaucrate pour obtenir un laissez-passer ? Alors que vos lois rétrogrades et fonctionnalistes négligent jusqu'au devoir de l'hospitalité, jusqu'à la présomption d'innocence ?

Vous inversez les rôles, voilà tout ! Je n'ai pas à arguer de mon innocence pour obtenir le droit de fouler votre comté. Vous devez arguer de ma culpabilité pour m'imposer l'interdiction de fouler votre comté. Vous, monsieur le douanier zélé, écrivez donc à votre prévôt pour lui demander un laissez-pas-passer, et convainquez-le de sa validité.

Car en vérité, votre système de douanes est une absurdité sans nom qui fraie avec le paganisme analphabète. Cette terre est celle de Dieu et du Roi avant d'être celle du hobereau qui impose ses réglementations, avant d'être celle du tyran de bureau qui fait régner sa terreur sur une portion de route.

Il est bien triste qu'au nom de votre sécurité, vous oubliiez les devoirs fondamentaux du chrétien. Je n'exigerai pas de laissez-passer, et j'en fais une question de principe. Car si je me soumets à un réglement aussi tyrannique, qui empêchera demain le fonctionnaire de m'obliger à demander un "laissez-respirer", sous peine de strangulation ? Ou un "laissez-manger" ?
Mon corps étant ma propriété propre, je ne tolère pas l'ingérence d'une puissance humaine extérieure dans celui-ci, tout du moins quand je n'ai brisé aucun réglement que celui qui est imposé au mépris de toute humanité et au bénéfice de notables pansus qui contrôlent les humains tout comme du bétail. Quelle est la prochaine étape de vos délires sécuritaires ? La marque au fer rouge sur le front, comme pour les galériens ? En voilà une bonne idée, qui vous permettrait d'identifier au premier clin d'oeil le statut légal du paysan qui se tient devant vous.

Mais l'honnêteté intellectuelle me pousse tout de même à vous faire un aveu qui, je l'espère, n'ébranle pas mon argumentation. Votre douanier ici présent a les mains vaguement moites, mais elles ne sont pas si graisseuses que ça. Je suis bien obligé de l'admettre.
Chuichian
Sire, votre refus de coopération est flagrant, la maréchaussée poitevine ne reçoit ses ordres que du Comte. Votre présence sur notre territoire n'est ni souhaitée, ni souhaitable.
Il suffit!
Tournez les talons et repartez par un autre Comté ou Duché.
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Procureur du Poitou
Par principe, en perpétuel désaccord avec Extraelle
Auteur Premier des "Chuichianiseries"
Anonymous
Baille

Bon je vous laisse taper sur cette enclume...Elle ne m'amuse pas et est lassante en plus.
Kamaradeemilehenry
Repartir, je ne rêve que de ça. Mais par un autre comté ? La douane limousine m'a signifié l'obligation de quitter le territoire, après que j'aie été expulsé par la douane bourbonnaise et par un nombre impressionnant de vos congénères qui peuplent et gangrènent ce royaume.

Si c'est le seul langage que vous entendez, oui, je refuse de coopérer. C'est l'évidence même. J'espère que vous tenez compte de l'énumération de principes à laquelle je me suis livré, rien que par égard pour l'encre épandue. A moins que Dieu soit une donnée absente de vos formulaires administratifs, ce qui ne m'étonnerait qu'à moitié. Il ne doit pas y avoir de case à cet effet.
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