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[Rp] Prévôté & Police (laissez-passer, brigandage)

Chuichian
Une porte qui s'ouvre doucement et un visage qui apparaît. Etrange situation pour un bureau pourtant habitué aux cris et aux portes qui s'ouvrent à la volée. Tellement habituel que les meubles étaient fixés aux murs par d'épaisses vis. La Dame entra.
Toujours pas de cris, ni de hurlement, aucun lancée de végétal, mais au contraire une révérence. Cela était des plus étrange.


-Bonjour Messire. Pardonnez moi de vous déranger. Je voulais juste vous présenter mes respects et vous remercier pour la diligence de vos services. Je suis Pétronille, Messire. Pétronille de Verneuil ...
Voila une situation des plus original. Chuichian en resta bouche bée quelques instant.
Petite révérence à nouveau. Le regard de Chuichian s'adoucit
-Il y a peu, vous avez eu l'amabilité de m'autoriser à traverser votre beau duché en compagnie de mon époux Astutus. Je m'étais promis de vous en remercier de vive voix si l'occasion s'en présentait.
-Et bien...hum... je vous remercie de vous être déplacé jusque là. J'espère que vous ferez bon voyage.
-Passez un bon dimanche Messire. Je repasserai d'ici quelques jours quérir nos laisser passer pour le retour. Que Dieu vous garde, vous et les vôtres.
-Au plaisir Dame Pétronille de Verneuil

La dame repartit tout aussi rapidement qu'elle était entrée. Chuichian reprit le travail, un sourire aux lèvres.
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Procureur du Poitou
Par principe, en perpétuel désaccord avec Extraelle
Auteur Premier des "Chuichianiseries"
Ptronille25
Quelques jours plus tard, la voyageuse repasse au bureau du prévost après avoir suivi la messe.

Bien le bonjour Messire Chuichian,

Nous sommes arrivés ce matin à Saintes après un tour à Blayes. Beau marché là-bas ... Vos marchands doivent y faire de belles affaires ! Pour ma part, je me suis laissée tenter par quelques fruits qu'on ne trouve point par chez nous. Tenez, goûtez moi ça.


Elle sort de son panier une petite jatte garnie d'olives qu'elle pose sur le bureau.
Pour vous.

Elle rit
Je ne cherche point à acheter vos faveurs ...
Cependant, je serai ravie si vous me donniez le laisser-passer que je vous ai mandé par pigeon hier au soir. Nous pourrions ainsi poursuivre notre chemin.


La bavarde se tait et observe le Prévost, se demandant si elle a posé sa requête assez poliment pour être entendue.
Dame, faut faire attention avec les représentants des autorités. On ne sait jamais ... Surtout que tout le Poitou doit être sur les dents avec la présence du Roy. Les commentaires allaient bon train tout à l'heure, en sortant de l'église ...

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ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Epouse d'Astutus le rusé
Ptronille25
Sans mot dire, le prévot lui tend un parchemin.
Elle s'en saisit, y jette un oeil et sourit


Merci mille fois Messire. Dieu vous bénisse.

Une demie révérence, un demi tour ... et la voilà repartie rejoindre ses compagnons, porteuse de l'autorisation tant espérée. Il était temps, déjà les douanes l'avait interpellée et elle ne souhaitait rien tant que pouvoir revenir pour visiter à loisir ce duché qui lui semblait valoir un séjour pour le connaître mieux.
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ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Epouse d'Astutus le rusé
Neferoure
[ Bureau desert, poussière et missives qui s'amoncèlent]

Pigeon déplumé s'écrase contre la porte du bureau d'la prévôté désertée par ces temps troubles.

Pauv' volatile éreinté, un peu déplumé et faible ne trouvant rien à manger dans c'bureau ... s'secou la patte laissant tombé son message sur l'bureau au milieu des autres.



Citation:

Messire Prévôt,

Par cette missive je viens à nouveau, pour être précise par trois fois déja,
vous demander l'autorisation de former une lance pour que quelques
Niortais aillent pêcher et vois si la mer se trouve toujours à La Rochelle ou
si elle aussi à desertée la ville.

Voici les noms de ces voyageurs.

Bergeere
000Audreyooo
Dynath
Fayom
Fricaiandlat
Guerwina
Néférouré

Je vous promet que nous laisseront la mer à sa place ainsi que la ville en
partant.

Néférouré

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Chuichian
Vu que vous promettez de remettre l'océan à sa place par la suite, cela doit pouvoir se faire.
Il lui tendit alors son papier.
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Procureur du Poitou
Par principe, en perpétuel désaccord avec Extraelle
Auteur Premier des "Chuichianiseries"
Chuichian
Citation:
Par la présente,

Par décision du Prévôt et au vu du travail méritant des agents suivants:
Sont élevé au grade de Lieutenant de la Police de La Rochelle:
Sire Xedar
Sont élevé au grade de Sous-Lieutenant de la Police de La Trémouille:
Sire Forcehung

Par ailleurs je tiens tout particulièrement à remercier:
Dame Olivyaa de Fontenoy d'avoir, en plus d'assurer sa charge de Conseiller au Commerce du Poitou, effectué un remplacement durant les fêtes au sein de la Police de Niort.
Le Sergent Allydou, pour s'être déplacé à Poitiers afin d'y permettre la continuité des services de la Prévôté en période de fête au Poitou.
Un grand merci à elle deux.


J'en profites également pour souhaiter une bonne année, (oui on le fait après les autres mais comme ça vous êtes sur qu'on la fait), au nom de la Prévôté Poitevine, à tous les Poitevins.

Fait à Thouars le 11 Janvier 1457
Par le Prévôt des Maréchaux du Poitou

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Procureur du Poitou
Par principe, en perpétuel désaccord avec Extraelle
Auteur Premier des "Chuichianiseries"
Forcehung
Merci Messire le prévôt.





Bonne année et à bientôt en taver.....ne ^^

Le soir après le travail bien entendu ^^.
Nessty
Encore l'un de ces volatiles de toute sorte et de tout bord
Qui virevoltaient dans le ciel avant d'arriver à bon port
En ce jour de janvier 1457, à l'aurore.
Parmi les mouettes fientant à bâbord,
Parmi les corbeaux cyniques croassant à tors,
Parmi les colombes roucoulant trop fort,
Parmi les hirondelles fuyant la mort,
Parmi les moineaux picorant des grains d'or.

Un de ces piafs diablotins,
Qui ressemblait à un messager taquin
Portant à son cou le ruban couleur lie de vin
Qu'Aristote avait donné aux Vilains
Vint lâcher son chargement avec entrain
Non de fiente mais de parchemin
Aux pieds du prévôt poitevin
Avant de s'affaler sur un tas de crottin
Qui lui servirait d'oreiller jusqu'au matin
.


Citation:
Sieur Chuichian,

Me voici à La Rochelle et déjà harcelée par un homme dont j'ignore tout. Je crains plus que tout pour ma vertu et souhaite porter plainte !

Ce malotru prétend me connaitre et exige de moi que je me mette à nue. Vous trouverez ci joint la réponse que je lui ai faite. Son nom est sieur Crowle et il semblerait qu'il soit sous vos ordres...

Vous sachant homme de loi et de femmes, (ou de lois et d'une femme, j'sais plus), je m'en remets entre vos mains.

Fait à La Rochelle en ce 18ème jour de 1457.

Respectueusement,


Vilaine moqueuse de retour


--------------------------------------------------------------

Sieur Crowle,

Je me penche depuis une heure sur vos mots "Je suis heureux de vous revoir à La Rochelle." mais je n'ai malheureusement pas le souvenir de vous compter parmi mes relations. Alors :
- soit nous ne nous sommes jamais rencontrés
- soit votre personnalité m'est tout à fait indifférente
- soit vous faites partie de ces idiots que je méprise profondément.

De plus, je vous trouve bien trop curieux pour être honnête !
"J'aimerais savoir comment s'est passé votre voyage ? Avez-vous fait des rencontres sur votre chemin ? "
Il ne manquerait plus que vous me demandiez ce que j'ai déjeuné...

Je vais de ce pas me plaindre auprès de la prévôté !

Fait à La Rochelle en ce 18ème jour de 1457.

Nessty
Vilaine mais pas baleine !

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Nessty
La gueuse impétueuse entra dans le bureau de la prévôté sur la pointe des pieds et déposa un rat sur le bureau, juste sous le nez du sieur Chuichian.

Chose promise, chose due, sieur !

Vos geôles sont pleines de ces bestioles et je ne vous raconte pas de ceux qui trainent dans les couloirs en pleine nuit !


Nessty arbora un sourire taquin à l'attention du prévôt un peu interloqué sur le coup.

A défaut d'avoir été nourrie, ne serait ce qu'avec quelques fruits, j'ai passé ces 2 derniers jours à attraper vos rats si grassouillets. Leur pelage reluisant me servira à confectionner un manchon pour l'hiver.

Elle fixa de ses noisettes sarcastiques le regard du prévôt, sans sourciller et retenant avec grande difficulté son envie d'éclater de rire.

Bah si je trouve gibier plus gros parmi les poitevins, je m'en ferai ptêtre un manteau !

Mais dites donc, je suis venue ici pour voir où en était ma plainte. Je ne voudrais pas tout de suite vous accuser de laxisme ou de discrimination... mais... une réponse officielle me conviendrait... Hum... Sauf si vous aimez tant que ça de recevoir un rat mort tous les jours

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Chuichian
Chose promise, chose due, sieur !

Vos geôles sont pleines de ces bestioles et je ne vous raconte pas de ceux qui trainent dans les couloirs en pleine nuit !

Chuichian fixa un instant le rongeur, mort, trainant sur le bureau. Puis cette voix... un instant il crut à un cauchemard. Il releva la tête doucement et vit apparaitre une silhouette, puis son visage apparut. Elle était belle et bien là. Qu'avait-il donc fait à Aristote pour ne pas avoir un peu de tranquilité... son questionnement ne dura pas longtemps que la donzelle reprit son monologue. Quand Nessty parlait rien ne servait de la couper. Il valait mieux la laisser finir avant de pouvoir en placer une.
Une fois qu'elle eut fini il se leva.


Chère Nessty, quelle joie de vous revoir... vraiment. Il saisissa le rat par la queue avec une moue de dégout.
Mais asseyez vous je vous en prie. dit-il joignant le geste à la parole en l'invitant à prendre place. Il se déplaça dans le bureau et jeta le rat par une fenêtre, puis il reprit place derrière son bureau.Votre plainte hum oui... j'ai lu avec une grande, très grande, attention votre courrier... mensonge éhonté, le piaf à peine repartit que la missive avait attéri dans le foyer de la cheminée... cependant, il marqua une courte pause puis reprit, cependant je dois vous annoncer qu'il n'y pas matière à poursuite. Je prend plaisir à penser, vous sachant plus audacieuse que vous ne le laissez paraitre, que ce courrier n'était qu'un pretexte pour m'écrire. Une missive plus courtoise aurait eu un plus grand succès... tout comme votre... cadeau. A ce sujet, vous n'êtes plus obligée de m'apporter pareil présent.
Il termina par un sourire amical attendant la réponse de la Dame.
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Procureur du Poitou
Par principe, en perpétuel désaccord avec Extraelle
Auteur Premier des "Chuichianiseries"
Nessty
Vlà que le bougre balançait son cadeau par la fenêtre ! Hum... La Vilaine pensa qu'elle aurait peut être lui en offrir 2... Il lui aurait surement fait la bise pour agrémenter son banal et hypocrite "quelle joie de vous revoir... vraiment."

Nessty s'installa dans le siège offert en souriant, écouta attentivement le prévôt et, qui sait, réfléchissait peut être déjà au prochain cadeau qu'elle lui ferait. La gueuse impétueuse ne laissant paraitre qu'un nouveau sourire, un peu plus ironique que les autres toute fois, tant elle avait peine à croire en la sincérité de son interlocuteur. Après tout, le sieur Chuichian ne semblait pas être si nigaud que cela quand il entendait parler de la vertu d'une donzelle, notamment quand il s'agissait de l'une de celles à qui il avait montré son séant un soir de beuverie. C'est donc le plus sagement du monde que la ptite gueuse laissa ses noisettes braquées sur le prévôt, adorant le voir chercher ces mots officieux et officiels dont il usait si bien quand la prestance de sa situation l'exigeait. Mais, vain diù ! Qu'est ce qu'il prenait son temps !

Je prend plaisir à penser, vous sachant plus audacieuse que vous ne le laissez paraitre, que ce courrier n'était...

Ben tiens, en parlant d'audace, il lui donna une idée. Nessty se releva de son siège et tourna la tête de tous les côtés pour s'assurer que personne n'était dans les parages puis se dirigea vers la porte pour la fermer avec précaution. Certaines choses ne devaient point sortir de ces lieux et elle ne souhaitait aucunement entraver la réputation de cet homme, certes plus que charmant, mais avant tout compétent aux yeux d'une gueuse aussi Vilaine qu'elle. Le cliquetis de la clenche assuré, elle jeta un petit coup d'oeil au prévôt en arborant ce petit sourire malicieux qu'elle savait irrésistible, celui qui lui remontait légèrement la commissure des lèvres et arrondissait ses pommettes pour lui donner un air d'ange.

...qu'un pretexte pour m'écrire. Une missive plus courtoise aurait eu un plus grand succès... tout comme votre... cadeau.

Si le bougre n'avait pas apprécié son cadeau précédent, peut être qu'il apprécierait le suivant...

Vous me demandez donc d'être encore plus gentille avec vous ?

Elle se rapprocha du bureau avec une démarche lascive et jouant distraitement avec le lacet de sa chemise. La petite cordelette s'entortilla autour du doigt de la donzelle et le noeud se défaisait doucement. La Vilaine vint s'appuyer sur la table avec ses 2 mains, pile en face du bellâtre et ne le quitta plus des yeux. Ses cils se mirent à papillonner, l'air de rien, pendant qu'elle penchait délicatement vers lui et le maudissant intérieurement d'avoir de tels yeux. Du revers de la main, elle fit table rase de tout ce qui pouvait faire obstacle entre eux. Dégringolade de dossiers qu'elle compensa par un léger plissement du nez qui ne faisait qu'intensifier la lueur insolente qui pétillait dans son regard. Sourire malicieux pour garder l'attention de Chuichian. Léger haussement d'épaules qui fit glisser le peu de tissus qui y était encore accroché... Puis elle porta avec distraitement sa main sur son corsage qui offrait pourtant déjà le spectacle plongeant de sa gorge à la naissance de sa poitrine.

M'sieur l'prévôt ?

Son sourire s'intensifia, découvrant ses dents entre ses lèvres rosés, devenant coquin et taquin à la fois. Elle s'inclina un peu plus langoureusement au dessus du bureau, laissant cette main posée sur son corsage courir le long de ses formes, avec négligence.... puis en sortir une nouvelle missive qu'elle déplia et plaqua avec douceur devant le sieur Chuichian.

Citation:
Chère dame vu le nom, cher sieur vu l'accord du courrier, cher hermaphrodite vu le QI*,

Je me suis penchée attentivement sur vos mots "Je suis heureux de vous revoir à Niort." mais je n'ai malheureusement pas le souvenir de vous compter parmi mes relations. Alors :
- soit nous ne nous sommes jamais rencontrés
- soit votre personnalité m'est tout à fait indifférente
- soit vous faites partie de ces idiots que je méprise profondément.

De plus, je vous trouve bien trop curieux (se) pour être honnête !
=>"J'aimerais savoir comment s'est passé votre voyage ? Avez-vous fait des rencontres sur votre chemin ? "
Vous m'exaspérez au point de passer aux yeux de tous pour une jeune belette inculte poussant à la sorcellerie !
=>"Si oui merci de me transmettre les noms."
Croyez vous franchement que les brigands se présentent avant de vous égorger ?

Bon, je ne vais pas faire comme pour l'autre drôle de LR et me plaindre auprès de la prévôté car vous ne me semblez vraiment pas très futée :
=> "je vous souhaite un excellent retour à VILLAGE."

Niort aurait été rebaptisé en mon absence ?

Nessty
Vilaine qui s'tord la bedaine !

(*sorry pr l'anachronisme du terme)



Voici ma dernière attention pour vous... pour l'un de vos... l'une de vos... pour Cylvia de Niort... pour ceux dont vous avez la responsabilité. Sans volonté de porter plainte mais...

Vlà qu'elle se mettait à bafouiller. Prise à son propre jeu ?

Embrasez... euh non... enflammez... oui... faut faire brûler celui qui a... rédigé cette lettre... un ensorceleur... euh non... un sorcier... oui...

Maudit regard qu'il avait, comme ce fameux soir à Thouars... La Vilaine en perdait sa verve et sentait poindre sur ses joues la chaleur diffuse d'une rougeur à laquelle elle était peu coutumière.
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Gwennie
Gwen arrivée à Poitiers, se dit qu'au culot... sur un malentendu elle obtiendrait peut être le laisser passer qu'elle attend. Elle entre dans le bâtiment administratif, intimidée ma foi car elle n'a point l'habitude de faire ce genre de démarche.

Elle frappe à la porte de messire Chuichian mais n'ose point entrer entendant une conversation étouffée dans le bureau. Gwen s'adosse contre le mur attendant son tour.
Gwennie
Flap flap ...

Gwen sentit son Pigeon Aller Retour se poser sur son épaule. Elle déplia la missive , sourit et après une révérence à la porte , elle s'en alla visiter les tavernes pictaves.
Araya
D'vant l'bureau du prévôt elle croisa un dame qui semblait contente en sortant. "Bin déja il est là , j'suis pas v'nu pour rien ... en espérant qu'il bosse un peu et tout ira bien !".

D'escend d'cheval , frappe et entre dans l'bureau comme à son habitude sans attendre le "entrez !" pas vraiment d'temps à perdre si elle veut pas avoir encore une fois un procés pour lenteur administrative.


Bien l'bonjour m'ssire l'prévôt ... S'arrête net en voyant l'tbleau, une brunette presque couché sur l'bureau et l'autre en train d'loucher sur l'décol'té .... Mouarf j'dérange p'te là ?

Quand la femme s'tourne elle reconnaît l'amie d'sa soeur, sourire en coin la salut.

Bon Nessty désolée mais r'tiens toi un peu j'voudrais qu'il soit attentif à c'que je lui dis ... J'voudrais pas qu'il comprenne de travers hein ?

R'garde le prévôt pas encore remit d'ses émotions ... Tant pis l'avait pas l'temps d'attendre ... tarderait pas à être en procés si il s'dépêchait pas.

Bien m'ssire Chuichian ... C'est possible d'dire à vos subordonnés qu'j'ai un laissez passer pa'ce qu'ils sont rapide et j'voudrais pas encore visiter vot' tribunal ... et encore moins vos geoles.
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Nessty
La gueuse sursauta quand une blonde entre dans le bureau d'un pas lest. Nessty se redressa doucement, prête à fusiller du regard la perturbatrice de cette négociation fort ardue, lorsqu'elle vit un furet bondir sur le bureau et se mettre à farfouiller dans un tas de parchemins. Après un rat mort, vlà qu'on venait offrir une autre bestiole tout aussi velue au prévôt. Si elle n'avait pas reconnu le frangin d'Api, elle aura appelé cela de la corruption pure et simple. Elle n'eut pas le temps d'attraper Thot qu'une voix familière venait déjà la taquiner.

Araaaaaa ! Quel plaisir de te revoir en Poitou !

La Vilaine ne perdit pas le fard qui lui teintait les joues, loin de là. Pendant qu'elle réajustait un peu sa chemise sur ses épaules, elle jeta un regard plein de compassion au pauvre prévôt car elle sentait qu'il allait passer un moment moins doux avec la frangine de Néfé qu'avec elle.

... r'tiens toi un peu j'voudrais qu'il soit attentif...

La gueuse éclata de rire et fit un clin d'oeil à la blonde.

Au lieu de l'effaroucher comme vous savez si bien le faire dans la famille, essaie ma technique. J'avais toute son attention et cela le laisse vraisemblablement encore bouche bée...

En entendant les propos d'Ara, elle secoua le chignon en toisant le prévôt.

C'est pas bien de faire attendre des dames...

Nessty se dit qu'il ne manquait plus que Néfé et le trio serait au complet !

Elle n'eut pas le temps de retenir le furet qui escaladait une pile de dossiers que...

BADABOUM

... tout par terre, le pauvre Thot avec.
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