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[RP ouvert] La balade des vilaines...

Natasha
RP ouvert à tous, si tant est que vos marionnettes croisent les nôtres. On essaie de rester cohérent quoi .
RP faisant suite à « le clan des…si vilaines » en gargote helvète.


[Sur les routes de Franche comté…]

...coquillages et crustacés – houla, ça n’va pas mieux moi !-… trio sauvage un peu paumé surtout ; tout est relatif ceci étant dit car notre tiercé gagnant était loin d’être perdu. L’angélique blondinette, en tête de peloton, menait la petite troupe à brides abattues…m’enfin, entre deux escales hein, faut pas déconner non plus ; d’autant que l’arrogant trouvait le rythme trop soutenu soi disant. Le souvenir de la conversation fit sourire la platine, qui s’était amusée de la situation en ironisant sur la fragilité du sauvage.

Ils étaient donc à Saint Claude, capitale de la pipe disait-on ; il n’en fallu pas davantage pour exciter la curiosité de l’indécente. Faisant fi des objections du barbu, elle décida d’y séjourner un peu…rhoo, pas longtemps, trois jours !...et se mit en quête des plaisirs voluptueux ; chasse vaine au désespoir de la blonde qui ne débusqua nulle proie vaporeuse.

La féline leva quelques lièvres, mais rien de vraiment probant ; frileux et craintifs sans doute, ils se subtilisèrent à ses griffes…tentation qui exacerba l’appétence de la blondasse. Nouvelle inactivité affamante qui réveillait l’effrontée ; arrogante et orgueilleuse, elle décréta que le teigneux était la cause de l’échec et ourdit vacheries pour lui faire payer...- mauvaise foi quand tu nous tiens ! Pleine de qualités ma poupée-…encore fallait-il qu’elle ne faiblisse pas face au ténébreux alcoolique.

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Carensa


[Deuxièmmmeeeee arret...Saint Claude !!!]



Au trot, au trot..au galop au galop...Punaise qu'elle avait mal au derrière, c'était pas dieu possible, m'enfin c'était pour la bonne cause. Plus vite Saint Claude passé, mieux ce serait..quoi que..

Elle avait bien aimé ce petit séjour instructif chez les Maitres Pipiers ouep..notre brunette avait appris à tailler des pipes - Oui oh ça va, vous pensiez à quoi ?- Elle était passée Maitre en la matière. D'un petit bout de bois tout inofensif elle arrivait à faire une splendide pipe. D'ailleurs elle en avait préparé une pour ses compagnons de route mais chut, fallait pas le dire, elle voulait attendre le bon moment pour les offrir.

Toujours est-il que la monture avait repris la route et ce n'était pas pour déplaire à la "mignonne" comme aimait à l'appeler la platine, qui commençait à prendre sérieusement goût à la liberté que lui offrait les voyages...
Maribel
Quelque part en Savoie... sur les traces de la blondasse...

Les frasques des dernières semaines lui collaient toujours à la peau… La brunette n’écoutant que son cœur esseulé d’une dernière déception s’était réfugiée sur les chemins, bravant la poussière des routes, l’âme en peine… La voluptueuse helvète évitait même les tavernes, lieux de vices et de prédilection où elle aimait se perdre dans les bras d’amants de passage… Elle avait cru en cet homme pour une seconde fois, cet homme qui savait posséder sa chair et son cœur comme nul autre… La vie les avait encore séparés, mais cette fois-ci, la déchirure était d’autant plus grande du fait qu’elle vibrait pour lui de tout son être… Sur la vague désespérante des jours passés, la vilaine se promettait une descente aux enfers des plus remarquables…

Elle avait donc à bout de souffle décidé de rejoindre Natasha, irrévérencieuse amie et complice qui en ce monde était tel un esprit jumeau à ses yeux… Peut-être réussirait-elle à oublier cet homme, le seul à avoir troublé son cœur, sous les mains expertes de la divine blonde… Quittant l’Helvétie en cette nuit sans lune parsemée de nuages, la svelte et pulpeuse créature avait lorgné du côté des auberges malfamées de Savoie, en quête d’aventures… Voulant taire les démons grondant en elle, marque indélébile laissée par la trahison de l’être aimé, elle avait voulu assouvir ces instincts davantage pour calmer ses ardeurs que par réel plaisir… Ainsi allait la vie pour cette fille née dans la misère, de mère disgracieuse aux yeux de tous de par ses mœurs…

La délicieuse brune, malgré les êtres diaboliques hurlant en elle, se promettait d’être forte… Elle n’allait point laisser les faiblesses du passé ruiner ses ambitions… Armée de sa seule volupté et d’une liberté à toute épreuve, elle se promettait délices et luxure à qui voudrait bien partager ses fantasmes les plus vils… Prochaine destination, les longues routes tortueuses du Lyonnais-Dauphiné, où la solitude serait sûrement au rendez-vous… Allait-elle y rester ou son caractère indéniable allait surmonter les obstacles? C’est devant une bouteille de calva dans un débit de boisson minable d’Annecy que la réponse longtemps s’imposa en elle… Rien n’allait l’arrêter…

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Natasha
Le groupe quitta la ville dans la nuit ; le voyage se passa dans un calme approximatif…témoins d’un brigandage, ils n’hésitèrent pas un instant… et continuèrent leur chemin tranquillement –qui a dit « bande de pourris » ?, namého !!-. Sans doute un peu d’action aurait calmées les ardeurs de la blonde ; quoique l’idée de se prendre une raclée ne la fasse pas vibrer, préférant employer son énergie à des occupations plus luxurieuses.

Ils arrivèrent à Poligny aux aurores ; spécialité de la cité…aucune idée mais si les franc-comtois étaient tous timorés, la platine ne manquerait pas de passer ses nerfs sur le teigneux. Telle une envolée de moineaux, ils se séparèrent au sein des remparts ; la féline aimait à flâner, avec toujours ce fol espoir de découvrir, au détour d’une ruelle, un de ces lieux qu’elle affectionnait tant. De ces établissements dissimulés aux yeux du citoyen lambda par d’épaisses tentures, d’où les voix étouffées sortaient dans un murmure, dont les alcools et autres plaisirs faisaient la réputation sulfureuse, d’où le mélange des genres exacerbait les fantasmes de certains et provoquait l’amusement des autres, de ces refuges où les natures se dévoilaient sans appréhension…et dans lesquels, elle ne risquait pas de croiser quelque fervent encapuchonné qui voudrait la faire rôtir. Cette pensée la fit sourire alors qu’elle terminait son exploration par les tavernes, seuls endroits qui promettaient encore une once de plaisir.

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Natasha
[ Submersion vinicole…erf, excursion en Bourgogne] l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, un verre à la fois

Le sympathique trio –mais si sont sympas !! Un p’tit peu viciés mais sympas quand même- avait rapidement quittée la rasan…erf, plaisante Franche-Comté pour rejoindre au plus vite la terre promise, enfin une parmi d’autres ; un paradis bordé de vignes, un Eden viticole aux parfums alcoolisés…bienvenus en Bourgogne !

La rencontre des bourguignons se fit par Chalon, première ville du comté aux trésors convoités ; terminus, tout le monde descend. L’angélique du jour laissa sa monture aux soins d’un jeunot pré pubère ; sourire amusé de la blonde devant le regard de merlan frit du gamin, dont l’incarnat des joues reflétait l’émoi.

La cité serait le théâtre des prochains jours, puisque l’insolente et ses compagnons y séjourneraient ; Tel un prédateur, elle arpenta le dédale de ruelles dans son éternelle quête de plaisirs corrompus et, face à la commune évidence, se rabattit sur les tavernes…mouais, excuse minable, si l’en est, pour justifier l’attraction des estaminets…
Des raisons d’y trainer ses bottes, elle en avait la blondasse ; espace incontournable pour qui voulait rencontrer les autochtones assidus –ou pas-, nulle autre possibilité de picoler sans alourdir les bagages, sans oublier le confort illusoire procuré par quelque mobilier dans un esprit imbibé…bref, dans sa recherche chimérique, l’indécente se suffisait des seuls lieux de dissipation autorisés ; causeries insignifiantes, beuveries rassurantes et, souvent –ouais, restons modestes- parfois donc, libertinages apaisants. Avec une assurance qui frisait l’arrogance, la platine entra…
Acte I – séduction et répulsion…

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Carensa


[Noctambule esseulée..Châlon..en bord de Saône]

Il était tard déjà, le froid lentement reprenait possession de la nuit. La brunette qui s'ennuyait ferme – une habitude depuis quelques jours me direz vous – décida d'aller se balader. Le village était calme, pas un rat, même pas un rat mort en ville...DE SES PE RANT..

Soit, le trio avait décidé de poser ses bagages - maigres les bagages hein - pour quelques jours ici, elle s'en accomoderait.

Alors qu'elle traversait la Saône par un pont et qu'elle s'amusait à balancer des cailloux dans les petites embarcations, un pigeon vint se poser à un mètre d'elle. Sacré pigeon, l'était drôlement intelligent de la retrouver à Châlon en pleine nuit. Son parfum peut être - enfin là c'était plutôt le crottin de cheval qu'elle reniflait mais soit donc je disais - Elle attrapa la bestiole et retira délicatement le petit morceau de parchemin. Un mot griffonné et quel mot. La Môme en tomba le cul à la renverse et se retrouva sur un tas de terre.

Pourquoi voulait il la voir rapidement ? pourquoi allait il faire la route pour la rejoindre ? il disait vouloir lui parler mais de quoi ?

Elle se releva et fila dare-dare jusqu'à sa chambre. Lui répondre, vite, pourquoi elle ne savait pas, mais elle avait se besoin irrépressible de lui répondre et d'en apprendre plus.

Elle harnacha le pigeon - bein si quoi pfff..imaginez un peu ! - qui battant à tire d'ailes tenta de regagner Pontarlier...
Natasha
[Acte I – séduction et répulsion…]

Ou comment attiser l’intérêt des uns et l’animosité des autres. Premier jour dans les murs chalonnais pour le trio infernal ; la blonde poussa donc la porte de la première taverne se trouvant sur son chemin…et là, ô surprise ! L’éternel interrogatoire en bonne et due forme auquel elle répondait…ou pas, mais s’attachait à rester ambiguë ; provocante, tant dans l’attitude que dans le verbe mais toujours obscure, douteuse voir sournoise c’était selon. Les réactions se faisaient rarement attendre, ce qui amusait d’autant la platine qui n’hésitait pas à en rajouter et mettre le feu aux poudres le cas échéant…

L’antipathie venait ordinairement de la gente féminine ; les plus discrètes jetaient des regards furibonds sur les jambes fuselées qu’elle allongeait tantôt sur une chaise, tantôt sur la table ; les plus vipérines lâchaient quelques phrases bien senties, sur lesquelles elle ne manquait pas de rebondir pour peu qu’elles accentuent les passions.
L’attirance du sexe opposé bien sur ; pourtant la blondasse n’était pas sectaire et les cibles aux courbes généreuses n’étaient pas pour lui déplaire ; bref, les hommes quant à eux se classaient en plusieurs catégories, toutes aussi distrayantes pour la féline ; les timides et délicats gardaient le silence, laissant aux mégères le soin de l’éloigner – sait-on jamais, des fois qu’elle morde hein^^- ; les discrets, qui reluquaient sans mots dire en attendant que le contexte leur soit plus favorable ; les prétentieux au verbe haut, qui usaient de palabres à n’en plus finir et qui fuyaient à la moindre proximité ; et enfin, les plus rares et sans doute ses favoris, les teigneux, rustres et autres types du même acabit.




[edit : mise en page]
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Natasha
[Séjour chalonnais ou quand tu veux la paix…]

Et que de rebondissements en la ville bourguignonne…nannn, j’plaisante !! Rien de transcendant, rien de réellement intéressant et encore moins d’excitant. Du séjour, la blonde ne retiendra que l’ennui à peine troublé par un timide autochtone et un discret voyageur qui quittait la cité aussitôt ; hypothétiques proies qui lui échappaient de nouveau. La féline en baisse de régime, manque de motivation peut-être et l’indécente de redevenir chatte angélique…quoique les ronronnements n’étaient pas d’actualité.

Les journées passaient au rythme du sablier, dont les grains eux-mêmes semblaient couler dans la lassitude ; Chronos, dans sa perversion d’immortel, se jouait de la platine…et des autres sans doute, mais elle n’en avait cure. Le temps, curieux comme elle n’en manquait pas dans l’inertie ; pourtant, quelques semaines plus tôt, elle courait après ce précieux allié. Dans cette solitude qu’elle exécrait, la belle n’avait mieux à faire que laisser s’évader l’esprit et boire…quand les caves n’étaient pas aussi vides que la cité était déserte, autant dire qu’elle ne se souvenait pas la date de sa dernière cuite ; ultimes refuges pour ne pas sombrer, l’espoir de retrouver les délices des soirées passées mais surtout sa divine brunette.

Quand avait-elle déviée du chemin qu’elle s’était tracée ? Quand avait-elle fait l’erreur qui l’écartait de ses projets ? Quand avaient-elles échoué pour céder à la séparation d’aujourd’hui ? Nombres de questions, quelques réponses…jamais de regrets, c’était fait ! Cependant, de son séjour helvète, de plaisants souvenirs ; Sion, Lausanne, Genève…ou quand la précipitation et l’impatience menèrent la sanguine.

Pour chaque ville, elle avait un reproche ; trop calme, trop propre, trop lisse. Sion en tête de peloton par sa désertion ; pourtant, nul ne la fit plus vibrer qu’un blond sédunois et le simple rappel de leurs nuits volcaniques suffisait à embraser la licencieuse. Lausanne et Genève n’étaient pas en reste malgré les plaintes de la râleuse –faudrait pas oublier qu’elle collectionne les défauts hein^^-, et les rencontres luxurieuses multipliées comme l’appétit de la blondasse qui n’aspirait qu’au réveil des sens…

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Natasha
[Acte II – Arrogance, dérision et indifférence…]

Ou quand la blonde vire dingue. L’angélique devenait imbuvable dans deux cas ; si la solitude devenait trop pesante, ou entourée de biens pensants…les deux n’étant malheureusement pas incompatibles ! Jamais elle ne se sentait plus seule qu’au milieu des vertueux barbants ; dans l’isolement, la diplomatie et la courtoisie, qui lui faisaient cruellement défaut, disparaissaient totalement au profit de l’arrogance et de la dérision. Politesse, hypocrisie, prévenance en tout genre…ça lui filait la gerbe à la blondasse et ça déclenchait inlassablement l’ironie et autres sarcasmes qui ne manquaient pas d’égratigner ses crédules interlocuteurs ; sortaient indemnes des satires ceux dont la fourberie égalait son indifférence et qui, au final, profitaient volontiers de sa malveillance pour libérer leur duplicité.
Candeur et utopie…Erf, la vie n’était pas toute rose et, à bien y réfléchir, la donzelle leur donnait un aperçu de ce qu’était le monde ; une réalité où la barbarie des guerres tenait une place prépondérante, où jalousie et pouvoir se taillaient la part du lion, où l’animosité et la violence permettaient de survivre à défaut de vivre simplement –rho, mais nan c’est pas cataclysmique comme tableau…pis d’abord, la narratrice écrit ce qu’elle veut !- bref, le monde tel qu’elle l’appréhendait mais surtout, tel qu’il lui plaisait.

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Carensa


Sieste Chalonnaise ou comment passer le temps..vous l'aurez compris à Chalon !



Ennuyeuse..cette bourgade manquait d'animation et c'était dommage parcequ'il y avait surement du potentiel.

Elle quitta la taverne où elle avait pu parler un moment avec deux dames..enfin une surtout, l'autre somnolant gaiement.

Sifflotant tel un garçon et évitant de se blesser en marchant pieds nus elle se demanda ce qu'elle pourrait bien faire mais, après moulllllltttsss hésitations - nan je blague - elle se décida. Une sieste, ouep c'était ça que notre brunette allait faire. Manquait plus de trouver le terrain de jeu et tout serait parfait.

Elle passa devant plusieurs habitations, calmes, bien trop calmes puis à la sortie du village une maison, des vaches, une grange. Sourire aux lèvres roses elle passa sous la barrière et sans se faire voir du proprio rejoignit la grange. Poussant la porte elle siffla en voyant l'intérieur de la grange.

- Mazette..il doit avoir d'la caillasse c'lui là, c'tout propre on pourrait manger parterre..

Son regard se porta sur un veston qu'elle connaissait. S'approchant elle pu mettre un nom sur le propriétaire des lieux rien qu'à l'odeur dégagée par le vêtement. Elle avait certes mauvaise mémoire visuelle mais son odorat était sans doute l'un des plus fins dans les Royaume, allez savoir pourquoi, elle même ne le savait pas.

Se mordant la lèvre machinalement elle attrapa le veston et grimpa à l'échelle de meunier. En haut, le foin avait été entassé et Carensa se laissa tomber dedans pleinement heureuse.

- Ca c'est la vie..oueh.. dit elle en roulant le veston et en s'en servant d'oreiller

Attrapant une fleur elle se mit à en mâchouiller la queue. Dommage que la ville ait été trop calme elle aurait bien appris à connaitre ce charmant messire. Ce soir s'en était décidé, elle prenait ses cliques et ses clacs et décampait rapidos de ce patelin paumé.
Natasha
[Départ…en fanfare ?]

Elle en avait soupé la blondinette à Chalon ; et par tous les démons, jamais elle n’était restée si patiente, mais surtout si « complaisante »… c’est sur le chemin qui l’éloignait de la ville, qu’elle fit l’analyse réelle du séjour.
Elle avait échappée à une gamine qui voulait être adoptée, à moins que sa bonté légendaire l’ai poussée à épargner ladite môme –meuh nan, j’suis pas de mauvaise foi, pas le genre de la maison hein- ; elle avait effrayés quelques oursons crédules ; elle avait regardée une folle suicidaire se vider de son sang, avec comme seule envie de l’ouvrir davantage pour voir ce qu’elle avait dans le ventre…mais trop de témoins, elle se contenta de quelques phrases assassines ; elle s’était empressée de devenir complice d’un ami pour se jouer d’un amoureux transi –pas d’elle hein, manquerait plus qu’ça-, s’en amusant franchement…bref, pathétique platitude d’une villégiature sans arome.
Insupportable déconvenue pour la féline ; nulle prise dans cette ville, départ en solitaire…ses compagnons prolongeant leur aventure chalonnaise…elle ne pu se résoudre à quitter les murs sans une ultime virée tavernière. Comportement inattendu d’un bourguignon pour un surprenant retournement de situation ; apprentissage libertin d’un néophyte captivé par la découverte du péché. L’amertume de la platine disparue, noyée dans l’onde de plaisir partagée, avec l’élève plutôt doué…et c’est sur le chemin qui l’approchait d’une autre ville, qu’elle scella l’analyse d’un sourire.

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Natasha
[Autun en emporte le vin…]Erf, si je connaissais la honte, ce serait maintenant^^.

Nouvelle étape du périple bourguignon et la blonde de visiter la ville sans grande conviction ; principal but, je vous le donne en mille, trouver les tavernes et s’assurer de l’approvisionnement…manquerait plus qu’elles soient aussi arides que le cœur de la donzelle. Contre toute attente, l’accueil autunois fut convenable ; pas d’interrogatoire, pas d’agaçantes banalités et surtout, une rousse volcanique qui ne manquait pas d’attrait.

Echanges verbaux empreints d’arrogance, regards inquisiteurs, sourires narquois ; deux tempéraments étrangement similaires pour deux insolentes finalement si semblables…la féline récupérait les démons du passé ; celle-là lui rappelait sa brune, gémellité improbable et pourtant…la rouquine était à la flamme ce que la platine était à la glace ; le reflet d’un miroir où vices et passions se mêlaient, l’âme aussi noire que le cœur était stérile de tout sentiment, la blondasse discernaient une même quête de plaisir chez la flamboyante et peu lui importaient les hypothétiques différences…
Dans la dualité, elle retrouvait les distractions d’antan… pensées éphémères pour sa divine qu’il lui fallait rejoindre, alors plus rien ne diviserait les deux parties d’un tout ; songes succincts vers la ténébreuse qui pourtant, ne quittait jamais la caboche dorée.

Quel bilan cette fois ? Ravissement d’une nuit partagée avec l’ardente rouquine ; satisfaction enivrante de boire à outrance…erf, faut bien s’occuper !!...mais rien n’est jamais totalement positif, n’est pas une blondasse névrosée qui veut…conscience d’une faiblesse –plusieurs ? Tsss, pas beau la délation !- fatigue, défaillance ou lâcheté ; elle le saurait bien assez tôt mais, peu encline à résoudre l’énigme, décida de l’ignorer…lâcheté, oui sans doute ; et l’alarme est donnée…advienne que pourra !

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Natasha
[Résiste…]

Et le naufrage en terres bourguignonnes de se prolonger…immersion dans une routine funeste, qui taxait la blonde d’un ennemi juré ; l’ennui s’insinuait sournoisement dans l’esprit dérangé comme le poison voyageait clandestinement dans le sang, ôtant subrepticement la vie de l’hôte. Le venin s’était invité, engendrant la faiblesse ; défaillance qu’elle exécrait plus que tout autre et qui la rongeait malgré elle…perte de vitesse de la féline, léthargie de la prédatrice, lent déclin d’une platine en sursis.

La traversée du désert…erf, de Nevers ; une journée, une seule…et la certitude de reprendre son destin en main. Du trio ne subsistait que le duo féminin, le teigneux disparu dans les rues autunoises végétait sans doute dans quelconque grange ; entre deux murges, confirmation des projets initiaux par le biais d’un piaf au bord du coma éthylique, et l’assurance du même port de débarquement. Celui-là savait l’agacer et c’est carnassière qu’elle passait les remparts nivernais ; nulle autre que la mignonne n’échapperait à l’animosité sous-jacente.
La traversée de Nevers… ou quand la nuisible rencontre les déments ; soit forcenés, soit affamés, peut-être les deux mais elle n’eut besoin d’écumer pour ferrer les poissons ; ils mordirent de bon gré à l’hameçon hostile. Elle évinça nombre de frétillants, rejeta les déclarations de sentiments qu’elle abhorrait ; le piège se referma sur un résistant rouquin qu’elle savoura sans complexe avant de disparaitre.

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Maribel
Mari-vaudage, acte II, scène III, quand tombe les masques…

Terre d’allégeance enfin, terre du Royaume… La brunette avait marché sans répit des jours durant… Quitter l’Helvétie pour toujours, mettre des kilomètres entre elle et ses terres infâmes qui avait vu naître le mépris en son cœur mais surtout qui avait emporté dans la grande noirceur, celui avec qui la fusion des sens et de la chair n’avait point eu de limites… En deuil de ses sensations oubliées, de ses mains comme des stigmates laissés sur sa peau, Maribel n’avait guère voulu la présence d’un homme à ses côtés durant cette grande traversée à travers les campagnes lyonnaises…

Quelques femmes avaient attiré son attention, sans plus, mais elle n’avait partagé le lit d’aucune créature… Préférant camper loin des remparts des villes rencontrées et noyer sa peine dans la première bouteille de calva volée... Était-ce la solitude qui la rendait aussi sauvage et morose au point de ne même plus flairer les bonnes occasions de plaisir éphémère… Son double masculin avait rendu l’âme et elle se rendait compte qu’elle avait aimé partager une certaine liberté en compagnie d’un homme… Retrouverait-elle pareil complice de luxure pouvant faire vibrer sa vie…

La belle avait fuit les tavernes quelques temps, lasse des mêmes scènes s’y jouant et s’y répétant… Funeste constat que de voir les mêmes personnages parfaire leur comédie peu importe le décor… Il y avait l’éternel amoureux qui voulait l’épouser après un seul délice que ses lèvres savaient charnellement prodiguer… L’homme marié ou fiançé, qui malgré la concupiscence qu’elle voyait brûler dans ses yeux, la traitait de catin sans vergogne… L’indécis faisant croire à plusieurs femmes qu’elle était celle ayant pris d’assaut son cœur avant de lui mentir effrontément, ses mains se baladant déjà au creux des reins d’une autre, quelques heures plus tard… Puis, il y avait le salaud qui lui disait carrément ses envies sans détour et ne se gênait surtout pas pour se clamer libre et sans attache… Espèce plus rare mais qui parfois manquait de profondeur et s’adonnait à des actes sans surprise… C’est toutefois dans cette catégorie que Mari allait devoir rechercher son complice libertin, son âme-sœur voué à la débauche…

Les femmes aussi se divisaient en plusieurs catégories… Il y avait bien sûr en grande quantité les prudes qui la regardait d’un air outré quand la brune les courtisait effrontément… Les fausses-prudes qui dédaignaient les avances de la belle pour ensuite s’en délecter dans la noirceur d’une taverne… Il y avait bien sûr aussi les dames de cœur qui tombaient vite amoureuses, celles là, la Mari les fuyait comme la peste… Elle ne voulait point donner son âme à quiconque… De toute façon, la seule femme qui réussissait à l’émouvoir était sa pulpeuse et divine blonde Natasha, qu’il lui tardait de retrouver… Les frontières du Bourbonnais-Auvergne s’étaient profilées, où elle allait sûrement rester se reposer quelques jours et l’attendre… L’attente reprenait, mais cette fois-ci, elle n’était guère teintée d’illusions… Le rideau avait été tiré, les masques étaient maintenant tombés, la scène figée par le temps, un autre acte s’était ainsi achevé sur le grand théâtre que représentait la vie…

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Natasha
[On ira… ]

Elles rallièrent la ville étape aux aurores ; toujours les mêmes gestes, les mêmes mots à l’attention de la gamine et la séparation. Autre ville, même combat et la blonde d’arpenter les rues jusqu’à trouver celles susceptibles de l’intéresser…rencontre avec une blondinette aux antipodes de ce qu’est la féline, dégoulinante de bons sentiments et pourtant ; celle-là lui plaisait bien, l’alliée dans les murs, trop confiante sans doute, mais bizarrement, nulle envie de la blesser…une proie potentielle pour la prédatrice en éveil mais qui n’en profitera pas.
Blondie l’hébergeait, Blondie venait à elle naturellement, Blondie ne jugeait pas, Blondie ou l’innocence et la naïveté…Platine contre dorée, démone contre angélique…quand l’enfer et le paradis s’unissent.

Cosne…quelques jours d’observation, de nombreuses rencontres, une attention particulière ; une longue chasse, le collet se resserrant doucement sur l’homme…mais, un détail omis par la blondasse, les autochtones ; jamais cité traversée ne fut plus curieuse que celle-ci…elle touchait au but et, fatalement, les curieux s’invitaient en mettant fin au jeu de séduction ; tantôt boulets, tantôt cruches et, par le diable qui possédait son âme, Nat’ n’en avait jamais vues autant. Les nigaudes, de cette race de femelles qui l’irritait plus que tout autre ; minaudant, hypocrites à souhait ; de celles qui s’offusquaient en présence de femmes, mais qui s’offraient au moindre compliment masculin ; de celles qui préféraient flatter pourvu qu’on pose le regard sur leur médiocrités ; de celles qui ne connaissaient la fierté qu’à travers la présence d’un mâle et l’identité que par le biais de l’autre…bref, moins respectables qu’une catin, corrompues jusqu’à se perdre. L’arrogante connaissait le mépris, pour le subir et, occasionnellement, le distribuer…sa présence au sein des remparts n’était pas le fruit du hasard et la moindre pétasse ne risquait pas de la déstabiliser ; capable du pire comme du meilleur, elle pouvait se montrer charmante, charmeuse même, comme elle pouvait, l’espace d’un instant, devenir désobligeante, voir odieuse.

Et l’indécente de faire la tournée des grands ducs…oups, d’évoluer, tel un satellite autour d’un noble…aimantée par l’indélicatesse dudit pair, amusée par la résistance simulée, attirée par les similitudes de l’esprit masculin… ; caste qui, habituellement, lui faisait vomir le pire vocabulaire qu’elle connaissait. Bref, un intérêt pour l’inclassable qui se libéra du piège avant d’être totalement dévoré…

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