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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

Watelse
L'intruse la précède??! Dans sa propre enseigne?? Le Maître était outré et, aussi vite que le permettaient ses vieilles jambes il accourut à sa poursuite, et arriva dans le magasin juste à temps pour entendre la blonde immonde ânesse s'approprier son bien.

Non, non, non! restez, tout plutôt que de rester avec cette sangsue vicieuse! Je préfère les pintades.

Sourire à Dame Allalona avec qui il avait eu une intéressante piaffade sur les chemins guyennois.

Écartant l'enquiquineuse blonde de sa canne, il se planta devant la Guyennoise:


Que me voulez vous à cette heure si tardive? Vous savez, les rues sont incertaines la nuit tombée... Vous feriez mieux de rester ici jusqu'au petit jour. La chambre de ma femme est libre, étant restee à Marmande. En son âme charitable, elle n'hesiterait pas à vous la céder. Par ailleurs, si vous restez assez longtemps, je connais un petit coq qui sauterait de joie de vous revoir.

Croyant bon de préciser, il ajouta avec un clin d'oeil :

... Le jeune Firmin Malhaye. Il m'a raconté que vous l'aviez pris en charge avec sa sœur quand leur mère est morte.

Petite anecdote qui avait valorisé Dame Allalona au plus haut point dans l'esprit de Watelse. Elle avait éduqué en parti le prochain propriétaire de la Maison Watelse.
Lona
Firmin ? le Firmin ? fils de feue Chiabrena ma marraine ?

Alla n'en croyait pas ses oreilles. Firmin était ici, à Paris, chez l'Orfèvre réputé.
Voila qu'à présent, il lui offrait aussi une chambre pour dormir.


Oh vous savez, je ne suis pas effrayée par les rues sombres, j'ai eu à tenir quelques gardes sur les remparts d'Agen il y a quelques temps. Vous pensez réellement qu'il serait plus prudent de rester ici ?

Oubliant un instant la raison de sa visite, elle pensait à ses retrouvailles avec Firmin. Comment prendrait il cette rencontre ? serait il heureux de la revoir ?

Elle sourit au Maitre et accepta la chambre, finalement.

C'est avec plaisir que j'emprunterai la chambre de votre digne épouse. Tant que cela ne dérange personne. Mon mari est quant à lui resté à Blaye. Il avait fort à faire avec la construction de son navire.

Un oeil à la blonde restée en retrait.


A moins que vous ne la convoitiez ?
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Lissandre
Oh! Restez je vous en prie. Je suis la seule femme de la maison, nous pourrions devenir amies!

Lissandre l'enjoint de s'assoir sur une chaise normalement réservée à la clientèle.

Nous allons devoir partager la chambre de la Maitresse de maison, car aucune de nous deux ne souhaite partager la couche du Maitre Watelse, n'est ce pas.

Elle ne connaissait pas bien Watelse, ne connaissait nullement la nouvelle arrivée et encore moins ce Firmin ou cette Chiabrena. Mais l'orfevre semblait radoucit depuis l'arrivée de la plantureuse blonde, et Lissandre comptait bien en profiter.

J'aimerais tant vous connaitre enfin. On m'a tant parlé de vous!

Elle lui baise vivement les mains:

Je suis Lissandre LeCoutelier, la filleule de Maitre Watelse. Oh oui, nous allons devenir de grandes amies... Restez donc quelques jours parmi nous.
Watelse
La seule FEMME de la maison??! Non mais elle ne comptait pas la gueusaille-grognasse-pintade déplumée. Cette Lissandre s'incrustait dans sa maisonnée, dans son antre, et elle se permettait, la garce, d'inviter chez LUI une invitée, et d'imposer sa présence dans la chambre de sa propre femme!

Georges Leonard Watelse était rouge de colère. Mais allait il faire mauvaise figure devant Dame Allalona...hum... Cela fâcherait le petit Firmin. Et il tenait beaucoup à son apprenti. La voix sourden il ravale sa hargne. Il aurait bien le temps de régler ces compte avec ce parasite femelle.


Oui j'insiste. Restez. Je peux même faire réveiller le garçon.

Le Maitre envoya son Loubadour chercher Firmin qui dormait déjà dans une mansarde de la maison.

Il va surement se croire encore en plein rêve, ce garçon. Ménagez le un peu.... Avez-vous manger? Il doit rester un peu de soupe et du pain. Je peux en envoyer chercher. Nous pourrions peut-être passer dans l'arrière boutique, chez moi. Nous n'allons tout de même pas rester dans la boutique. Nous y serons plus à l'aise! Quelque soit la raison qui vous a fait venir ici, nous aurons tout le temps au lever du jour. Comment se porte votre époux par ailleurs? Vous le féliciterez de ma part, il a trouvé en vous une pintade presque comestible.

Le Maitre sourit de toutes ses dents.

[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - l'arrière boutique (dans le même forum).

 
Ellya
[Même soir, mêmes étoiles, autres comparses]

Ah non, ne me parlez pas, par Arnvald! Vous avez insisté, vous avez eu tort, faîtes preuve de... d'humilité!

Après six loooongs jours de voyage sur les routes cahoteuses et poussiéreuses du Royaume, ils étaient enfin arrivés devant la boutique du fameux Orfèvre. En moitié moins de temps la chose aurait pu être bouclée mais il avait fallu que le Blayais insiste pour que l'on attèle ses chevaux, pour qu'il les conduise lui-même, pour qu'il choisisse en personne le chemin le plus court.

Au bout du deuxième jour, une pluie battante les avait forcé à s'arrêter dans une taverne miteuse où ils s'étaient fait voler une grande partie de leur or.

Le quatrième, une roue avait cédé et après plusieurs heures à se donner de jolis noms d'oiseaux, ils avaient pris la décision de finir le chemin sur le dos des quatre-pattes. Un supplice pour la nonnette qui avait failli à plusieurs reprises s'étaler à même le sol.

Vous puez le bouc mort, mon frère. Je vous invite à passer d'autres vêtements avant que Maistre Watelse ne vous voit.

Ne me faites pas honte, pensa-t-elle. Elle espérait que son cher époux dormait, au plus profond de son cœur. Il n'aurait ainsi pas à la trouver telle qu'elle était, la mine défaite et la tenue froissée.


Pourquoi les deux Cisterciens se trouvaient-ils là? Pour le talent du quinquagénaire, cela va de soi.

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Kronembourg
Il n'y avait pas à dire : Ce voyage était une franche réussite.
Le rôti de porc du premier jour représentait à lui seul un véritable festin. La salade Poitevine spéciale sanglier l'avait régalé le second jour.
Et que dire encore de ce gigot d'écureuil servi sur son lit de tubercules nouvelles, ou encore de son plat favori : Des cous de pigeons tordus et farcis à l'oignon qu'un brave aubergiste leur avait réservé de derrière les fagots le dernier soir ...

Non non, une franche réussite. Un régal que ce voyage gastronomique jusque la capitale. Pas pour rien qu'il avait insisté pour tout gérer lui-même dans le dos de sa soeur Cistercienne, histoire de s'envoyer dans le gosier autre chose que leur éternel bouillon de poule béni servi presque froid chaque jour, à l'abbaye du Rivet.
Un régal, mis-à-part évidemment la mauvaise humeur pathologique de la nonnette qui l'accompagnait. Tout cela parce qu'il avait " oublié " de placer leur or en sécurité. A partir de là, ça avait été le drame : Tout était devenu prétexte à critiques.


Vous vous croyez belle telle que vous êtes, peut-être, ma soeur ? Ce n'est pas d'autres vêtements qu'il vous faudrait, à vous, mais une nouvelle tête. Et pour ça je crois que même le Très-Haut ne peut rien pour vous.


Il s'en voulut, immédiatement, pour cette parole rétorquée sous le coup de la colère juste devant la boutique du Maîstre Joaillier. Mais durant les trois derniers jours, elle l'avait poussé à bout.
Aujourd'hui, il ne la supportait plus.

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Watelse
Le Maitre préféra rester dans l'ombre de ces retrouvailles entre l'ancienne mère de substitution et son jeune protéger. Ému malgré ses efforts pour ne rien en laisser paraître, il s'éloigna vers la boutique, attirant dans son sillage cette jeune péronnelle prénommée Lissandre qu'il ne pouvait souffrir. Des bavardages se faisaient entendre à l'extérieur. Quelle nuit! Georges Léonard Watelse se demanda un instant si le Monde ne prenait pas une mauvaise tournure et si l'humanité ne devenait pas des êtres nocturnes. Aussitôt, il s'imagina avec des ailes de chauve-souris. Une chauve-souris grandiose, bien entendu, à la hauteur de l'Humain qu'il était, avec des bagues à chaque bout de pattes. Oui, une glorieuse chauve-souris, voilà ce qu'il pourrait devenir si le Monde se muait en une pénombre quotidienne. Seule sa Majesté watelesque brillerait dans la nuit et éclairerait l'Humanité de son aura...

Sourire aux lèvres durant toute cette auto-flatterie, le Maître entrouvrit la porte sans se méfier d'un quelconque voleur :


Qui va là? La nuit noire porterait-elle un nom ou un visage?


La fraîcheur nocturne frappait son visage et la brise se frayait vivement un passage dans les rides du quinquagénaire. Ses yeux autrefois si perçant, distinguaient avec peine les silhouettes et la frêle lueur de sa bougie rendait fantastique les formes dans la brume légère, comme des fantômes prêts à venir cueillir le vivant. Il murmura :


Ô diabletons, prenez mon âme mais laissez en paix ma fierté chérie... Cueillez moi à la fleur de l'âge tant que mes faiblesses ne se font pas encore trop visibles.
Ellya
Oh!

Offusquée autant que surprise, la nonnette tourna de grands yeux ronds vers son frère Cistercien. Incapable de la moindre violence physique, elle n'eut pas même l'idée de lui faire tâter de son gant. Bouche grande ouverte, elle ne savait que répondre à cette insolente et malséante remarque.

A l'ouverture de la porte, elle sursauta et poussa son compère en avant: plus de pitié, si quelqu'un devait mourir en premier, ce serait lui!

Mais hélas, ce fut également lui qui, le premier, enlaça son cher et tendre époux. Et quand elle comprit sa méprise, elle se promit de punir le Blayais à leur retour au Prieuré Cistercien.


Georges! C'est nous! Ce n'est que nous!

Et la Watelse de pousser du coude le Kro afin d'accéder à son maistre et époux.

C'est votre chère épouse qui vient vous rendre visite. Tenez, voyez par vous-même.


Et d'ordonner dans le même temps,
Kro, lumière!
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Lissandre
Une scène couverte par les sanglots longs de souvenirs? Hum... Pas pour Lissandre. Elle suivit le Maitre orfèvre, lui collant presqu'aux chausses. Elle aurait ce qu'elle voulait : sa protection, son argent, son aide... Tout, tout, tout, tout ce qui passerait par là tant qu'il la sortirait de sa misère. Lissandre s'était même résignée : s'il fallait passer par la même couche et engendrer ses bâtards, et bien, elle le ferait.

Bruits de par dehors? Le propriétaire des lieux ose un coup d’œil dehors. Il murmure aux démons??! Serait-il sénile? Cela arrangeait presque la blonde qui voyait en cette faiblesse une brèche où s’immiscer.

Mais non : un homme, puis une femme qui se dit...oh misère... voilà l'officielle. Lissandre grinça des dents : il allait falloir jouer des coudes. Elle passa devant Watelse pour se planter en dominante devant la frêle épouse tout juste sortie de l'obscurité. Et d'un ton faussement enjouée, elle prit les mains de l'épouse entre ses propres doigts, les serrant avec une traître ferveur :


Oh! chère dame... Comme je me suis imaginée votre visage des milliers de fois, mais rien ne me préparer à .... vous.

Oui, Lissandre, en position de concurrente, ne pouvait consentir à un compliment sur la beauté de sa rivale.

Lissandre LeCordelier, la filleule de votre.... si singulier mari.


Devançant toute autre discussion elle imposa plus qu'elle ne proposa :

Je suis certaine que vous partagerez la couche de votre mari, et que, dans votre grande charité aristotélicienne, vous nous laisserez utiliser votre chambre... Deux femmes - seules chez Maitre Watelse - ne pourraient dormir sous les mêmes draps que lui. Ah oui... Attendez que je vous présente Dame Allalona...


Trois femelles dans le même poulailler... Le coq allait y laisser des plumes. Lissandre s’éclipsa.
Watelse
Bouche vicieuse et langue de vipère! Qu'est ce qui le retenait, le vieux mysogyne, de frapper cette bestiole du bout de sa canne? Rien? Ah si... La mémoire de son ami défunt. Il se contenta de susurrer sur son passage : Votre père aurait honte de vous, satanée gamine... Et il lui donna tout de même un petit coup de canne au passage sur le derrière, ça lui apprendrait à vivre à la couleuvre.

Mais son esprit et son empressement se concentrèrent très rapidement sur sa jeune épouse qu'il espérait peu heurtée par les insinuations charnelles de la grognasse Lissandre.


Apparition nocturne, il n'y a que vous parmi les astres.... lui dit-il en lui proposant son bras. Mais comprenant qu'un homme était à ses côtés, soudainement, celui qui se prenait fut un temps pour la Fierté Mâle du tout royaume, éprouva une certaine gêne qui se transforma vite en froideur vis à vis d'Ellya. Fanfaronnant avec dédain sur la présence de sa femme devant celui qu'il reconnaissait désormais comme Kronembourg, ecclésiastique de Guyenne :

....les astres ou les désastres, c'est selon. Car une étoile n'a de féminin que le genre, pour la brillance, on repassera : LE soleil, à mon image, est terme masculin et rayonne de sa toute puissance sur le genre femelle. A contrario, la terne pluie est chose femelle, ... et c'est même pour ça qu'on vous surnomme "pleurnicheuses" dès votre plus jeune âge ... Pluie, pleur, c'est tout comme!

Watelse s'embourbait dans les cours de Grammaire et la Sémiologie mais seuls les spectateurs s'en rendaient compte.
Ellya
Et la jeune Watelse, insensible à toute forme de jalousie, sentiment jamais éprouvé, offrit un merveilleux sourire à l'invitée nocturne qui l'avait précédée.

Adishatz damisèla LeCordelier et que le Très-Haut vous garde.


Dans son regard, une unique lueur de doute. D'effroi, à peine. Mais en rien cela ne concernait la nature féminine de la personne qui lui faisait face. Tout était dû à ce mot. Filleule.
La suite, elle ne l'entendit même pas.
Filleule.
C'était impossible. Impossible puisque son époux n'était pas...

Imperceptiblement, elle recula jusqu'à heurter doucement le Protecteur du Rivet.
Dans quoi diable s'était fourré son époux? Ou, s'il était conscient de tout cela... Avait-il renoué avec les spinozistes?

Le contact avec le quinquagénaire quand il lui offrit le bras, contact qui, quelques secondes plus tôt, l'aurait ravie, la fit frissonner. L'aurait-il trahie?


... dès votre plus jeune âge ... Pluie, pleur, c'est tout comme!

Elle secoua doucement la tête, comme pour sortir de ces mauvaises pensées.


Et en parlant de pluie, très cher, elle commence à se faire franche. Tout comme la nuit. Ne pourrions-nous rejoindre nos couches et reprendre ces conversations une fois le soleil levé?
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Della
Tant qu'à être à Paris, autant en profiter pour liquider toutes les affaires et les courses nécessaires !
Ainsi lorsque Kéri Kéri Chéri rentrerait à Montpipeau, aurait-il la canne qu'il réclamait.

Afin de permettre à tous d'apprécier le piquant de cette nouvelle aventure, il faut se rappeler que dans un épisode précédent, la Blonde Della avait cassé un objet auquel le célèbre Orfèvre Watelse tenait : sa canne.
Par la suite, la dame avait reçu du même orfèvre, un bijou d'un prix indicible tant par sa beauté et son exclusivité que par son histoire : le bracelet de feue la prime épouse du sieur.

Aujourd'hui, l'eau de la Seine avait beaucoup coulé sous les ponts. Et c'est une Baronne grosse des oeuvres de son époux qui se promenait dans les rues de Paris, en direction de la boutique de Watelse. Pour sûr, il devait y avoir bon nombre d'orfèvres en la capitale, allez donc savoir pourquoi c'est précisément ici que la belle choisit de revenir, suivie de près par deux valets, portant les paquets.


Diling. Fit le dispositif de sonnailles accroché à la porte de la boutique. Elle entra seule.
Les yeux se plissèrent légèrement, laissant le temps à son regard de s'habituer à la pénombre ambiante. Della retrouvait en tous points la boutique de jadis. Même odeur, même ambiance feutrée, presque sordide.
Enfin, elle approcha du comptoir où sans doute, dans quelques instants, elle aurait en face, le fameux Watelse !

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Watelse
Comme les hasards de la vie semblaient étranges au Maître Watelse. Depuis trois nuits, sa maisonnée étaient peuplée de jeunes blondes qu'il n'y a pas si longtemps, le vieux misogyne auraient fichues à la porte. Il y avait tout d'abord une vieille connaissance, Allalona, qu'il regardait d'un œil bienveillant pour avoir élevé Firmin son prometteur apprenti orfèvre. Elle partageait la même chambrée que la douteuse Lissandre. Celle-c,i il ne pouvait la sentir, une veritable ouine porteuse de la peste bubonique, mais il ne pouvait pas non plus la renvoyer chez elle: Elle le tenait par ses chantages sur un passé qu'il croyait enterrré. Enfin, son épouse, Ellya de la Duranxie Watelse. "Une fragilité dans un corps de déesse grecque" (oui enfin, le vieil homme était aveuglé par l'affection. Auparavant, il l'aurait sûrement comparé avec une caille mal-nourrie ou une ânesse juste bonne à faire du boudin.). Mais la délicatesse d'Ellya avait réussi à fendre la carapace du Maître qui se dévouait maintenant avec ferveur à leur bonheur commun.

Aussi, l'arrivée d'une quatrième femelle à la chevelure couleur des blés lui titilla l'esprit. Et quelle femelle!


La Briseuse de canne vient-elle de nouveau terroriser Ma pauuuuuuvre Personne? Lança t il avec malice envers celle qu'il considérait comme sa meilleure ennemie.

Il lui indiqua une chaise:

Vous voici dans le même état que mon épouse. Un fier mâle ne peu que sortir de vos deux entre-jambes: et j'espère que votre enfant brisera tous vos vases en cristal pour me venger!

Le ton était rigolard. La venue de Della provoquait chez lui une envie de taquinerie et de piques.

Un peu d'eau, peut-être? Je vous apporte un verre.... Sauf si votre caractère de vilaine pintade préfère me le renverser sur la tête. Je me méfie, je me méfie.....
Naelhy
« Oh! Mon cher cousin! » L'oeil se détourne du ciel, la main toujours côté dos collée au front, l'air dépitée, vers l'infâme blond cousin. « Vous me faîtes grave chier! »

Elle l'avait suivit dans Paris où ils marchaient en ce moment jusqu'à l'Orfévrerie, quittant le Duché Breton en faveur d'amusements beaucoup plus royalistes, mais le tout pour la bonne cause: Trouver une bague. Biensûr, elle aurait adoré que ce soit pour sa poire, mais non, son cousin l'avait appelé, affolé, pour des affaires qu'ils avaient beaucoup trop fait tardé.
Une femme, ça se comblait, elle en était d'accord. Quant à la manière dont le Baron usait pour trouver l'objet de toute convoitise, pour combler la nouvelle femme de ses jours, de ses nuits aussi, surtout de ses nuits elle supposait, ou l'espérait pour les jeunes pucelles et la survie de leur hymen. Trève de bavarderie.


« Et vous pouviez pas vous en occuper seul? Tel un homme? »

A traduire pas: T'aurais pu porter tes couilles. Reprenons-donc le monologue sur la manière très peu subtile choisit pas Ailvin, son cousin, pour trouver une bague à sa future. C'est à dire exiger de la Tartine qu'elle ramène son divin derrière jusqu'à Paris, en temps de guerre, soit-dit en passant, alors qu'elle venait de s'établir en Bretagne, soit-dit en passant, pour qu'elle l'obliger à aller chercher un bijou digne d'une Princesse, vu qu'elle était Princesse, soit-dit en passant.

« Je crois que le pire dans l'histoire, sera quand elle apprendra que c'est un bijou français... »
Ailvin
« Ma chère cousine. »
Non, non et re-non ! Reprenons.
« Tartine dégoulinante de confiture sucrée attirant abeilles, mouches et courtisans en tout genre. »
Le blond alors d'hocher la tête, un sourire niais aux lèvres, en signe d'approbation.

Citation:
Tartine dégoulinante de confiture sucré attirant abeilles, mouches et courtisans en tout genre,



Le syndrome de la page blanche touche aussi les alcooliques moyen-ageux.
Soudain, la lumière fut.


Citation:
Vous écrire cette lettre a eu sur nous le même effet qu'une sodomie à coup d’arquebuse ponantaise, c'est dire la violence de la chose.
Aussi, nous vous conchions respectueusement.
C'est toutefois avec toute la déférence et la courtoisie qui sont miennes que nous vous demandons... non, ordonnons, de trimbaler votre -oh combien savoureux à nos yeux- arrière train en la capitale, de France, cela va sans dire, pour nous aider à trouver une bague pour celle que nous chérissons.
Sans quoi elle nous laissera là comme une merde, que nous ne sommes pas, et ira pondre des angevins avec un Penthièvre.

Déconsidérations distinguées,
Votre seigneur et maître,





Jour J, heure H, minute M, se...Ok je la ferme.
Quoi qu'il en soit, le Wolback n'était pas là.
Si vous daignez me suivre, vous verrez qu'il engrosse en ce moment même une catin blonde, cela va sans dire, à forte poitrine, cela va sans dire, au fessier développé, cela va sans dire, et peu regardante sur l'état du client, tout aussi évident.
Le tout dans une ruelle fumante de la capitale, accompagné des miaulements des chats -pervers- qui admiraient la scène.
Quels obsédés ces félins.

Quelques miaulements -humains cette fois-ci, plus tard.

« Oh! Mon cher cousin! Vous me faîtes grave chier! »
Et lui de plonger son regard dans son décolleté.
« Tiens donc, pour une fois que nous partageons un même ressenti. »

Et marchant à ses côtés, la moitié de la tête ailleurs.
« Dites moi très chère, aimez vous les relations incestueuses ? »
Et d'hocher la tête.
« Car il est évident qu'en nouant pareilles relations, vous auriez tout à coup beaucoup d'amis, votre femme sera belle et vous aurez beaucoup d'argent. »
Puis d'ajouter.
« Quoi que je doute que vous ayez une femme. »
Cela dit, il continua de marcher, sans lui prêter attention, ni à elle ni à ce qu'elle disait.

Après s'être perdus deux fois, avoir molesté trois pauvres mendiants innocents qui ne faisaient que passer par là et ne voulaient rien d'autre que mordre dans du pain dur et rassi, ils arrivèrent.
Le Baron entra sans frapper.

« Donnez la moi, tout de suite ! »
S'écria-t-il machinalement en se retournant lentement vers la Tartine, la suppliant du regard de lui rappeler ce pour quoi ils étaient ici.
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Ailvin Wolback is back !
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